Résumé
des épisodes précédents (Tome I)
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un
roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit
de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des
actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie
lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc
purement, totalement et parfaitement fortuite !
Si les installations de Glasgow ne présentent pas d’intérêt majeur, en
revanche celle du « castel » McShiant sise au large des Hébrides, à proximité,
sont particulièrement impressionnantes.
Lord McShiant tente d’y faire tourner un moteur sur-unitaire du type « Minato
» et « bidouille » une « Z-Machine » dont il espère qu’elle sera « la »
solution énergétique du « nucléaire propre » du XXIème siècle !
C’est un « chercheur » dans l’âme, héros de la dernière guerre mondiale,
qui cherche en électron-libre, selon son inspiration et lubie du moment, et sur
les fonds-propres de l’usine de puces électroniques et de whisky…
Ce qui explique d’ailleurs les médiocres performances des participations
de « Lady Joan » dans le capital desdites usines du petit-groupe de « Lady
Catherin ».
Mais pas seulement : Encore plus intéressant, la sœur cadette de « Lady
Catherin », « Lady Margareth », travaille de son côté sur les puces
électronique du futur et, pour être une hémiplégique clouée dans son fauteuil à
la suite d’une mauvaise chute de cheval, sur la robotique évoluée !
Cette dernière œuvre d’ailleurs pour une petite partie pour la Fondation
Risle dont son grand-père, « Lord McShiant » est un membre actif du Conseil,
comme d’une restitution de son rein greffé depuis quelques années…
Ce dernier propose même à Paul d’intégrer ledit Conseil, dans le cadre de
la volonté du Professeur Risle d’un large renouvellement de génération à la
tête de sa Fondation qu’il venait de formuler en réunion plénière il y a à
peine quelques mois.
Ainsi et curieusement, les fils de Bréveuil croisent et recroisent sans le
savoir le destin de la famille Risle. Là encore… pas seulement un hasard !
Car au même moment, à la pentecôte 2010, Charlotte et Aurélie sont à Reims
en visite touristique et assistent fortuitement à la première manifestation du
« doigt de Dieu » menaçant la « Liste des mille » de « l’ARRCO » : Un trait de
lumière venu du ciel traverse le cœur de la Cathédrale dans de grands éclats de
verre.
Et elles embrayent un début d’enquête sur le sujet.
Sitôt de retour, naturellement, tous ces éléments se recoupent autour de
la piste du « doigt de Dieu » et de « l’ARRCO » : La liste, la mort de deux des
1.000 inscrits, confirmée dans la semaine suivante, la disparition anticipée de
Jacques la semaine précédente, les suspicions de Scorff et l’intervention du
juge Trois-Dom, font reposer sur Paul une pression dont il rapporte les
éléments de sa propre enquête personnelle. Enquête menée dans l’intervalle,
notamment sur les éléments de la vie de Jacques, et d’après les documents
rapportés des « inspections » de ses divers « lieux de vie ».
Il avait, en effet et au lendemain de son retour de Dubrovnik et de la
visite de Scorff, visité sa maison de campagne, passé à la mairie voisine, puis
celle héritée de leur grand-père paternelle, l’avocat au Conseil, son
appartement de Neuilly, le cabinet d’avocat parisien, à Strasbourg jusque dans
son bureau du Parlement Européen et son pied-à-terre dans la vieille ville,
pour récupérer les documents qui peuvent éclairer quelques pistes.
Paul rencontre à cette occasion les deux épouses de Jacques : La veuve et
fille du professeur Risle et, la mère divorcée de ses enfants, une amie
d’enfance des deux frères.
Pour finir par les renvoyer l’une vers l’autre : Francine, la légitime
devant Dieu et son église apostolique et romaine, une « demi-ex de Paul »,
s’imagine des plans à l’adresse de son ex-beau-frère soi-disant orphelin de
frère. Sachant son frère encore en vie, il l’écarte de son chemin en l’envoyant
chez Priscilla Risle.
Quant à Priscilla, la « veuve légitime » au regard de la loi laïque des
hommes, la disparition de son mari bouleverse « ses plans » : C’était encore le
seul donneur identifié compatible pour remplacer éventuellement le foie de son
père en cas d’urgence médicale !
Une bonne raison pour le garder sous la main en l’épousant, en plus que
d’être un bon juriste capable d’aller faire du « lobbying » actif à Strasbourg,
et donc à Bruxelles, en France et dans les institutions internationales, pour
la bonne cause du travail de la Fondation Risle le moment venu.
De son côté, l’esprit « déductif » toujours aussi étrangement pointu de
Charlotte (la vraie dont le nez bouge de haut en bas quand elle parle) met
bout-à-bout en deux-trois mouvements de l’intellect cet ensemble
d’informations, pour partir sur la « liste du juge de Bréveuil ».
Là encore, une étrange liste de noms et de dates, retrouvée dans le coffre
à jouets de Jacques, bien après la disparition de leur père.
Un « dossier » qui aurait bien pu être celui que tout le monde cherchait
en vain après l’enterrement du juge d’instruction Rouennais.
Le grand-père, l’avocat au Conseil et père du juge, avait également poussé
un peu plus loin dans ce sens quand le fils, Jacques, lui en avait remis une
copie. Mais sans en comprendre toute l’importance : Il s’agissait des noms de
détenues de la Centrale pour femme de la région, avec leur date de naissance et
leur date de décès.
Sans importance.
Sauf que Charlotte et Aurélie, grâce aux talents de « DD » (pour
Disque-Dur, l’informaticienne/comptable/secrétaire/hackeuse de « CAP
Investigations ») identifient les personnels et responsables de l’époque.
L’établissement pénitentiaire était dirigé par un dénommé Lacuistre,
aujourd’hui sénateur et candidat putatif aux élections présidentielles de 2012
d’un « micromouvement » politique, le sien, très fortement marqué « à l’extrême
droite », hors les questions d’éthiques médicales où il reste étrangement et
paradoxalement « progressiste ».
Elles vont ainsi à la rencontre d’une ex-matonne-chef qui leur confirme à
mots-couverts que l’activité de l’ancien directeur n’était pas tout-à-fait
conforme à ce qui est marqué dans les manuels de son administration d’origine.
Des affaires de « trafic d’influences » à caractère sexuel dont certaines
détenues auraient été victimes plus ou moins consentantes.
Rapportant l’ensemble de ces éléments-là à Trois-Dom et Scorff venus
spécialement à Aubenas pour le rencontrer, Paul comprend de quoi est constituée
la munition des deux premiers meurtres de la « liste des mille » : De l’uranium
appauvri, qui avec son effet pyrophore, peut, dans certaines circonstances,
provoquer l’équivalent d’une grande dague de feu après impact et ravager une
cible, même blindée, par le feu et/ou le dégagement intense d’énergie calorique,
comme il a été vu à Reims au moment de la Pentecôte par Aurélie et Charlotte,
la vraie.
C’est une munition utilisée couramment par les forces aériennes de l’OTAN,
lors de la guerre de Serbie et (on le saura plus tard) en Lybie : Elle permet,
quand elle est « guidée », de toucher et détruire une cible sans dommage
collatéral pour les populations, même en milieu urbain. Si elle percute
ailleurs, elle fait un trou fumant par effet de dissipation de son énergie
cinétique (ou potentielle/gravitaire), parce qu’elle ne renferme pas
d’explosif.
Son utilisation sur un fusil d’assaut reste quand même une « première ».
Ce que confirme le troisième attentat (qui finit de bouleverser les Membres
du Gouvernement, tous inscrits sur la « liste des mille ») pour y relever des
traces anormalement élevées de métaux lourds, dont de l’uranium 238
non-radio-actif.
Cet assassinat, dans une rue huppée de la capitale, est pilotée par le «
Colonel Frank », agent et responsable de la sécurité de la Fondation Risle et
de ses travaux.
Il a également repris l’activité « pourvoyeur d’organes », en la
modernisant et l’étoffant de trois équipes, aptes à circuler dans le monde
entier à la recherche de « donneurs d’organe » compatible pour les patients du
professeur Risle et ses associés.
Si la troisième opération du « doigt de Dieu » imaginée par lui et exposée
à mots couverts un an plus tôt devant le Conseil de la Fondation, qui l’a
approuvée dans ses grandes lignes, est d’abord « positionnée » sur un axe «
éthique » propre à « l’ARRCO » en abattant une jeune femme enceinte à la vie
totalement dissolue, elle n’est pas pour autant dénuée d’un aspect « dons
d’organe » attendu.
Pour sauver la vie d’un « généreux donateur » aux « bonnes œuvres » de la
Fondation.
Ce meurtre spectaculaire pour avoir été commis en plein jour sur une
artère commerçante de luxe, l’avenue François 1er à Paris, provoque
une réaction en chaîne discrète, qui tente de protéger les 996 encore rescapés
de la liste de « l’ARCCO ».
Or, parmi eux, un cinglé, qui vit de divination pour se dire « mage », met
en garde les autorités contre l’œuvre du diable et son numéro maléfique, le 666
!
Par acquis de conscience, Scorff monte rapidement une opération autour du
« numéro 666 » qui n’est autre qu’un « petit-malfrat » trafiquant de
cassettes-vidéo de pornographie pédophile dans la banlieue de Lille (pour le «
marché batave », apprendra-t-on par la suite).
C’est le dernier qui est abattu, avec la même munition, quasiment sous les
yeux des hommes du SRPJ local.
Ses organes ne seront pas utilisés. En revanche, Frank se fait justice par
la même occasion, pour une vieille affaire d’escroquerie mineure…
Scorff le découvrira également bien après, à la suite de son enquête,
c’était la même chose pour la première victime, niçoise, qui avait déposé
plainte contre Frank pour « violences à caractère sexuel » et lui avait valu
une condamnation mineure avant qu’il ne s’engage dans la légion étrangère où il
avait combattu en Yougoslavie, son pays d’origine, sous le drapeau tricolore
quand il était jeune.
La seconde victime était aussi passée en travers de son chemin à son
détriment, avant qu’il ne « se range » au service du Professeur Risle comme «
pourvoyeur d’organes ».
Il n’y a seulement qu’un fragment d’empreinte sur la voiture volée qui
sert ce jour-là à véhiculer le commando : Celle d’un « fils Liamone », une
famille de truands corses des années 70, qui s’étaient rangés dans l’exploitation
d’une casse-automobile. Et accessoirement fournisseur de « voitures propres »
pour la pègre et les équipes de Frank à l’occasion.
Il n’en faut pas plus pour que Scorff arrête le titulaire de l’empreinte
et fasse enfin le lien avec le dénommé Frank qui est rapidement identifié par
le fichier Edwige. Puis qu’il parte accompagné de la juge Trois-Dom à Bordeaux
où est soigné l’un des frères Liamone, en fin de vie.
C’est là l’inattendu, l’effet du hasard et sa petite touche de baraqua :
Celui-ci confirme de façon la plus cynique qui soit, ses activités meurtrières
pour le professeur Risle, d’il y a 30 ans !
Plus « neuf », dont il ne dit rien, prescription trentenaire oblige.
Il confirme également avoir été évincé, lui et son frère, atteints par la
limite d’âge, par plus jeune : Le « Colonel Frank » lui-même.
Et en rajoutant une couche comme pour mieux se venger de son sort de
moribond trahi et abandonné, il joue une scène épouvantable pour la juge
Trois-Dom en racontant dans le détail la séquence du meurtre de son collègue le
juge Jean-Pierre de Bréveuil, devenu trop curieux des affaires de la Centrale
pour femmes dirigée par Lacuistre, et donc dangereux pour les activités de la
clinique du docteur Risle.
À l’occasion, il « balance » son complice du moment, manipulé pour
l’occasion, Parepoux, sans qui rien n’aurait été possible dans la «
neutralisation » du juge d’instruction Rouannais, Jean-Pierre de Bréveuil, le
père de Jacques et de Paul.
Un ami de la famille, l’amant caché de la mère de Jacques et de Paul en
dit-on…
Tous éléments (sauf le dernier détail), rapportés lors d’une audience au
Palais de justice de Paris, aux associés de « CAP Investigation », décident
Paul de Bréveuil à répondre affirmativement à l’invitation conjointe de Priscilla
Risle-de-Bréveuil, sa « belle-sœur » et de Lord McShiant, pour se rendre à la
convention annuelle de la Fondation à Montréal, contre les avis négatifs
formulés par ses deux associées, particulièrement inquiètes.
Il fait le voyage avec le lord écossais qui lui parle de sa « Z-Machine »
et de ses déboires, pour être accueilli par l’officier de liaison des SIS de sa
Majesté britannique, un peu chez lui en terre canadienne, qui l’avertit qu’une
dénommée Shirley l’attend à son hôtel.
Shirley est une jeune « nymphette » à peine majeure, rencontrée à Norwich
quelques mois plus tôt, qui depuis poursuit avec ténacité Paul de ses «
assiduités contrariées ».
Si elle a pu faire une connaissance approfondie des délices des Ladies
Joan et Catherin, en revanche Paul l’a promenée un peu partout en France quand
elle a débarqué un beau matin au siège parisien de la MAPEA à persister à
vouloir rassasier sa libido avec Paul.
Elle a visité ainsi la péniche de Mylène [1], la fondation Archéologique
de Fox [2], l’usine d’Aubenas, puis a été rapatriée par le SIS à Londres où
elle a reçu une puce géo-localisatrice dans le bras, avec mission de retrouver
Paul et de « ne pas le quitter des yeux », coûte que coûte…
Qu’elle ne s’est même pas fait prier !
À Montréal, Paul passe la nuit avec Priscilla qui fait alors
subrepticement les derniers prélèvements aux fins d’un « crossmatch » d’avec
les cellules de son père qui va alors au plus mal.
Le lendemain, à l’occasion d’une visite des locaux de l’institut de
recherche de la Fondation, Shirley et Paul sont kidnappés par Frank et une de
ses équipes.
Quand il se réveille, Paul est entravé sur une civière, prêt à l’emploi
pour le prélèvement de son foie, sur une plate-forme pétrolière obsolète
réaffectée aux recherches de la Fondation et ancrée au large de Terre-Neuve.
Priscilla lui fait savoir son objectif ultime, mais également qu’elle le
considère comme le principal élément d’échec, de « suspension », de l’opération
de la « liste des mille » qui vise à faire pression, par la peur, sur les
travaux de la commission bioéthique de façon à ce que le législateur adopte de
futures mesures « non-entravantes ».
Par miracle et avec beaucoup d’opportunisme, Paul parvient à renverser la
situation en sa faveur, à liquider sa belle-sœur, le Professeur Risle arrivé
par hélicoptère, l’équipe du Frank, Frank lui-même et la plate-forme entière
qui finit par couler, désarticulée sur ses propres fondements.
Shirley et lui sont récupérés par un sous-marin d’attaque britannique et
Paul, après quelques négociations entre les chancelleries, revient à Montréal
pour prendre la présidence de la Fondation dont il suspend les activités pour
enquêtes des diverses autorités concernées par ces affaires.
Et pour finir par rentrer en France où, gentleman, il tient sa promesse
d’une croisière en méditerranée sur son voilier avec Shirley – sans la présence
de laquelle sa vie aurait basculé entre les mains de Priscilla – absolument
comblée par son destin.
[1] Paul de Bréveuil est depuis longtemps associé avec Mylène, une fameuse
cuisinière et maîtresse-femme, qui exploite de main de fer dans un gant de
velours un restaurant sur une péniche amarrée en aval de Rouen, avec sa fille,
deux employés et parfois des « voyageuses égarées » de fortune envoyées par
Paul, dont notamment la fameuse Miho, agent nord-coréenne avec qui il a eu à
partager quelques déboires (Cf. L’épisode des enquêtes de Charlotte : « L’opération
Juliette-Sierra »).
[2] Il s’agit d’une couverture de la DRAC locale, qui accueille les «
punis-cachés » des forces armées et est gérée et administrée par Paul, en
délégation de service public. Le même endroit où il avait été mis aux arrêts
après ses propres exploits dans les montagnes afghanes. Le lieu est tenu aux
heures creuses, par le « Chef Rémarde » et son épouse Lydia (Cf. L’épisode des
enquêtes de Charlotte : « L’opération
Juliette-Sierra »).
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