Résumé
des épisodes précédents (Tome I)
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un
roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit
de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions,
des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et
autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement,
totalement et parfaitement fortuite !
Cette « enquête de Charlotte » nous plonge, dès les premiers chapitres,
dans la prime-jeunesse de Paul de Bréveuil (dont « Charlotte » est devenu le
nom de code des forces aériennes de l’Otan), qui reçoit à l’improviste son
frère aîné, Jacques, un soir de juin 2010.
Ce dernier se dit menacé par quelques inconnus, son nom étant inscrit sur
la « liste des mille » qui circule alors dans les cercles fermés du pouvoir,
pour être tous menacés de représailles par un groupuscule terroriste totalement
inconnu, « l’ARRCO » pour « Armée de Résistance et de Représailles Contre
l’Oppression »
Les deux frères ont vécu chacun de leur côté le drame de la disparition
tragique de leur père, le juge Jean-Pierre de Bréveuil, pour avoir été séparés
avant même l’adolescence.
Pendant que Paul fait alors de brillantes études scientifiques qui l’ont
mené jusqu’à l’école Polytechnique et « Sup’aéro » pour faire ensuite carrière
dans les forces aéronavales, Jacques est devenu avocat au Conseil en succession
de leur grand-père paternel, puis député européen, maire d’une commune où il
possède une maison acquise par et auprès de sa seconde belle-famille. Alors que
son frère cadet, après avoir abandonné l’uniforme s’était reconverti en un «
industriel » aux multiples activités.
L’un et l’autre, ce soir-là, se remémorent la mort de leur père, quelques
décennies plus tôt, et leur famille déchirée par la vie.
Devant l’insistance de Jacques se sentant réellement en danger de mort,
ils conviennent tous les deux de le faire disparaître dans un pseudo accident
d’avion au large de Kotor où Paul y a des amis sûrs et la copropriété d’un
hôtel touristique qui pourra abriter Jacques le temps nécessaire pour l’enquête
officielle sur les activités de « l’ARRCO » d’avancer jusqu’à mettre hors
d’état de nuire le groupuscule terroriste d’un genre nouveau et aux
revendications pour le moins « obscures ».
Paul compte de son côté ne pas rester inactif et user de ses relations,
ainsi que de l’entreprise d’enquêtes privées et de sécurité dont il a quelques
parts, avec ses partenaires anciennes, Charlotte la vraie et Aurélie, pour en
apprendre plus sur les ennuis de son frère et ses potentiels « ennemis »
mortels.
Le narrateur, pour une bonne compréhension de « l’affaire », plonge alors
le lecteur dans un passé plus récent, où l’on suit l’évolution du Professeur
Risle, brillant clinicien, spécialiste de renommée mondiale des greffes
d’organes, qui dirige, depuis plusieurs années et dans cet objectif médical,
une fondation internationale portant son nom.
Compte tenu de son âge et de son état de santé précaire – il a été soigné
d’un cancer et l’état de son foie s’est dégradé des conséquences de la lourde
chimiothérapie – il organise depuis quelques années son départ et la passation
de ses pouvoirs et prérogatives de fondateur à son unique fille, Priscilla… qui
n’est autre, et ce n’est pas un hasard, que la seconde épouse de Jacques !
Fin 2009, il s’agit de mettre un point final à la nouvelle organisation
qui tourne autour « d’adhérents », installés sur presque tous les continents,
bénéficiant des services de la Fondation quant à la recherche quasi-instantanée
d’organes sains pour leurs propres patients, en appui d’avec les différentes
organisations nationales qui gèrent les dons d’organe.
Un Conseil épaule le Professeur Risle, son équipe et les laboratoires
d’analyses qui alimentent d’une part, une méga-base de données de tissus
humains en vue de tests de compatibilité histologique (les « crossmatchs »),
indispensables à la réussite de la plupart des greffes d’organes, en tout cas
nécessaires pour prévenir les rejets et adapter les posologies médicamenteuses
destinées à éviter ces rejets ;
Et qui, d’autre part, réalisent des travaux de recherches sur les
cellules-souches en vue de « produire » des « auto-greffons » d’organes
défaillants, technique d’avenir qui enregistre alors ses premiers succès en
laboratoire.
Le lecteur apprendra, mais plus tard, qu’un des membres de ce Conseil,
possède par ailleurs un laboratoire animé par sa propre petite-fille, une
brillante cybernéticienne, dont les travaux portent sur des prothèses
intelligentes, les exosquelettes (qui intéressent aussi les
lobbies-militaires), afin de remplacer, pour l’heure, des « membres en dur »
des patients des adhérents de la « Fondation Risle ».
La tâche de Priscilla Risle, docteur en pharmacie, est officiellement de
recruter des adhérents nouveaux, de prolonger et d’enrichir la banque de
données histologiques et de regrouper tous les moyens en un lieu assez proche
d’un « pays ami », mais en eau-internationale.
« L’angoisse » rationnelle du Professeur Risle tient dans les évolutions
législatives à venir, qui tentent une « harmonisation » par le haut dans les
cénacles internationaux, là où chaque pays adopte des règles différentes en
matière de greffes et de recherche sur les cellules-souches et l’embryon.
La famille Risle étant d’origine française, elle suit de très près les
débats et travaux des commissions bioéthiques d’alors, devant déboucher sur une
prochaine loi à voter sur le sujet.
Globalement, ils ne sont pas trop inquiets, bien que les « experts »
gouvernementaux et des différentes commissions parlementaires constituées en
France ignorent tout particulièrement les travaux de leur Fondation et de ses
équipes. Il faut dire que c’est parce que l’essentiel des préoccupations du
moment porte plutôt sur le statut de l’embryon et le problème éthique relatif
aux « mères-porteuses », voire et à la marge, sur les travaux des cultures de
cellules-souches qui pourraient déboucher, non plus sur le clonage humain, dont
on perçoit désormais toutes les limites, mais sur la mise au point de l’UA
(utérus-artificiel)…
Une nouvelle façon de maîtriser la fécondité qui pose des problèmes
éthiques aujourd’hui encore in-surmontés.
Toutefois, le Professeur Risle tient à participer à cette « touche finale
» de sa longue carrière au service de ses très nombreux patients, compris comme
autant d’obligés.
Alors que sa fille est à l’aguet d’un « donneur » potentiel d’un foie en
bonne santé pour l’auteur de ses jours, lui vouant aussi une véritable
vénération pour lui avoir conservé et cultivé son propre cordon-ombilical, la
rendant virtuellement « éternelle », immortelle dès que la culture des
cellules-souches sera devenue une technique véritablement opérationnelle des
autogreffes.
C’est au « nom de son père » qu’elle agit de la sorte et sans aucun
scrupule.
De leur côté, pour les frères de Bréveuil, si Jacques est porté disparu à
l’occasion d’un crash de l’appareil de Paul en mer adriatique à quelques
encablures de l’aéroport de Dubrovnik, officiellement en route pour la petite
île de Límnos en mer Égée, Paul est rapatrié en France pour y subir quelques
interrogatoires sur les circonstances de la « fuite » de Jacques et de leur
accident.
Il se trouve que c’est la juge Hélène Trois-Dom et le commandant
Christophe Scorff qui participent à cette enquête-là.
Mais pas seulement…
L’officier supérieur de police est une « antique » connaissance de Paul,
pour l’avoir croisé à l’occasion de l’affaire du vol des bijoux de la biennale
de « Guilde des Orfèvres [1] » (résolue justement par les futures associées de
la « CAP Investigation » [pour Charlotte-Aurélie-Paul Investigations], la
petite boîte d’enquêteurs privés montée avec la prime d’aviseur perçue des
assurances à l’occasion de la restitution du butin volé).
Il n’appréciait déjà pas du tout d’avoir des « privés » dans les pattes
pour « son casse du siècle », tel qu’il les avait rapidement qualifiés, mais à
tort, de « suspects ».
Chargé de l’enquête, avec d’autres services, sur la « liste des mille »
par le ministère, alors même que les menaces s’avèrent fondées, puisqu’au moins
deux autres victimes ont été retrouvées étrangement « brûlées-mutilées » par
une arme à feu inconnue, Jacques étant considéré comme la troisième victime
putative par les autorités, il est clair pour lui que le mode opératoire n’est
pourtant et décidément pas le même. Ce qui l’oblige à conclure que la
disparition de Jacques de Bréveuil ne correspond à rien de plausible.
Hors une « manipulation » de Paul, dont ils perçoivent très vite qu’il en
est parfaitement capable : Un pilote de guerre émérite comme lui, titulaire de
plusieurs médailles honorifiques étrangères pour ses exploits passés, ne peut
pas laisser couler son frère en mer !
C’est aberrant.
Quant à la juge Hélène Trois-Dom, elle est chargée de son côté par la
Chancellerie de classer l’affaire de la disparition de Jacques pour permettre
très vite d’ouvrir sa succession et ne pas entraver l’un des rares cabinets
d’avocats au Conseil du pays, débordé comme ses confrères par les pourvois en
cassation habituels et désormais le flot perpétuel des « Questions Prioritaires
de Constitutionnalité », procédure ouverte il y a peu par la réforme de la
Constitution du pays, en juillet 2008.
C’est également une « vieille connaissance » de « CAP Investigation »,
pour avoir ré-ouvert presque par hasard un dossier en souffrance, celui de
l’assassinat du « Juge Feyard [2] », qui a pu ainsi aboutir il y a quelques
années.
Ses obligations remplies à l’égard des autorités judiciaires de son pays,
Paul part en Angleterre assister à un mariage à Norwich, capitale du Norfolk
britannique où il y retrouve son amie « Lady Joan », patron d’un cabinet de
gestion de fortunes affilié aux Lloyds. « Lady Joan » n’est autre que la
personne qui gérait pour le compte du Gouvernement Français les avoirs et «
rapines » d’un précédent Président de la République à travers un « Trust » de
droit anglais [3], affaire close en décembre 2009, conclue par le rapatriement
des sommes détournées dans la plus grande discrétion et recyclées à travers le
« Grand emprunt » proposé par le « Président Krasoski » du moment.
Très vite, il est mandaté, sous couvert de l’ambassade de France en
territoire britannique, par un officier des SIS, d’aller jusqu’en Écosse
visiter l’usine et les installations de la famille du marié, dirigées par Lady
Catherin, amie de Lady Joan dont un des fonds de gestion possède une part
importante du capital social.
« Tour de piste » pas tout-à-fait désintéressé pour Lady Joan, par
conséquent, qui cherche de son côté à comprendre pour quelles raisons réelles
ses investissements dans les usines de « son amie » ont d’aussi mauvais
rendements financiers.
Pour l’essentiel, il s’agit d’une usine d’élaboration de whisky écossais,
dont la tradition veut que l’on goûte à « tous les crus » à l’occasion d’une
première visite, avec attenante, une usine de puces électroniques, des RIFD.
Le Gouvernement de sa très gracieuse majesté souhaite l’avis discret « de
l’œil » d’un ingénieur de formation pour « jauger » de l’ensemble avant de
confier quelques contrats d’approvisionnement militaire, tel que cela soit
consenti par les propriétaires et se passe sur le mode «
non-officiel/non-intrusif ».
Notamment parce que s’agissant d’une famille dont le patriarche, Lord
McShiant, est pair du royaume, il n’est pas question que le SIS espionne
directement les membres de leur propre Chambre haute.
Et les autorités françaises ne voient pas d’un mauvais œil non plus le
fait d’envoyer sur place un de leurs brillants
polytechnicien/sup-aéro/ex-pilote d’aéronavale (qui travaille à l’occasion pour
les alliés de l’OTAN, via la rue de Varennes), juste pour « se rendre compte ».
Car Paul gère une participation minoritaire en Ardèche, qui fournit des
propulseurs pour missiles à l’industrie de défense, la « MAPEA [4] » (pour
Manufacture d’Armes, de Poudres et d’Explosifs de l’Ardèche), fondée par le
Général Nivelle (viandard de la « grande-guerre ») : Il est d’emblée qualifié
pour ce genre de travail.
Convergences de raisons qui poussent Paul à accepter de se rendre à ce
mariage dont il n’a rien à faire, sauf à y rencontrer, mais seulement pour le
plaisir cette fois, « Lady-Joan », devenue une de ses partenaires de sensualité
aux particularités rares : C’est une « femme-fontaine » qui doit lui en faire
rencontrer une autre en la personne de la petite-fille de lord « Philip
McShiant », mère du marié…
[1] Cf. L’épisode des enquêtes de Charlotte : « Le Feu », à paraître aux
éditions I-Cube.
[2] Cf. L’épisode des enquêtes de Charlotte : « L’affaire du juge Féyard
», à paraître aux éditions I-Cube.
[3] Cf. L’épisode des enquêtes de Charlotte : « L’opération
Juliette-Sierra »).
[4] Cf. L’épisode des enquêtes de Charlotte : «
Ardéchoise, cœur fidèle », à paraître aux éditions I-Cube
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