Laudato
si…
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un
roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit
de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des
actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie
lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc
purement, totalement et parfaitement fortuite !
Le pape, n'évoque pas nommément la conférence internationale sur
l'environnement prévue en décembre à Paris, mais appelle clairement les États à
prendre leurs responsabilités pour de « nouveaux
modes de production, de distribution et de consommation ».
Dans cette encyclique, le pape cite plusieurs fois ses prédécesseurs, et
particulièrement son prédécesseur Benoît XVI sur ses conceptions de « l'écologie humaine ».
François est « en continuité avec
ses prédécesseurs, mais il met en avant un point fondamental critique : la
soumission de la politique aux technologies et aux pouvoirs financiers »,
résume le vaticaniste Marco Politi.
Une encyclique de près de 200 pages qui est la première entièrement de la
main de François.
Son titre, Laudato si (« Loué sois-tu »), est inspiré d'un cantique de son
modèle, François d'Assise, qui loue Dieu dans « notre mère la Terre ».
Des centaines d'experts ont été consultés depuis deux ans pour sa
rédaction.
Elle se veut adressée à « tous »
et pas seulement au 1,2 milliard de catholiques.
Le pape suscitera beaucoup de mécontentements dans les milieux de la
droite libérale, notamment américaine, dans la droite ligne des frères d’Harry n° 4, car
il s'en prend de manière virulente au pouvoir de la finance.
Son autre « mouton noir » est l'excès de pouvoir de la technologie, à
laquelle il regrette que les responsables politiques se soumettent, et qui ne
respecterait pas la création et l'équilibre de l'homme. Des représentants du
Parti républicain, dont le possible futur candidat à la Maison-Blanche, Jeb
Bush, ont vivement réagi avec humeur, affirmant n'avoir pas à prendre leurs
ordres auprès du pape, selon des médias italiens et américains.
Le pape argentin, qui se montre socialement très radical, juge que, dans
la transition énergétique nécessaire – du gaz, du pétrole et du charbon vers
les énergies renouvelables –, les États riches vont devoir consentir plus
d'engagements et de sacrifices financiers que les pauvres.
Dans un portrait très pessimiste de « notre
maison commune », il prend position contre les « climato-sceptiques », en estimant que l'homme est largement
responsable du réchauffement climatique et de la destruction de la
biodiversité.
Mais il assure aussi qu'il est encore temps d'agir pour inverser la course
à la destruction.
Dans ce plaidoyer vibrant pour les pauvres et contre le consumérisme
effréné des classes et des pays les plus riches, il avertit aussi du danger
imminent de larges destructions et de guerres, notamment autour de l'eau.
Le pape François vante un modèle de développement sobre et appelle les
dirigeants de la planète à avoir le courage de le promouvoir.
« Tu sais que le désordre me plaît
», avait-il confié à un de ses proches, selon le quotidien Repubblica, alors
que le Vatican est dans tous ses états après la rupture par un hebdomadaire,
L'Espresso, de l'embargo, qui aura été fixé au jeudi matin de la publication du
texte.
L'Espresso avait publié lundi sur son site une version provisoire de
l'encyclique.
« Cette encyclique aura un impact
majeur : François est directement impliqué comme aucun pape avant lui. Il est
animé d'une profonde passion, que cette encyclique communiquera », a
affirmé mardi Christiana Figueres, présidente de la convention-cadre de l'ONU
sur le changement climatique (UNFCCC).
Le 12 mai, le pape François avait déjà averti les « puissants » qu'ils
seraient « jugés par Dieu » s'ils ne
respectaient pas l'environnement.
L'encyclique a été présentée à la presse internationale par un de ses
maîtres d'œuvre, le cardinal ghanéen Peter Turkson, chef du ministère chargé de
la justice et de la paix, en compagnie notamment du climatologue allemand
réputé Hans Joachim Schellnhuber et d'un représentant du patriarcat orthodoxe
de Constantinople.
Le pape a déjà critiqué à plusieurs reprises les excès du capitalisme
sauvage et le consumérisme. Ce mardi-là, il aura souligné que parler beaucoup
de pauvreté comme il le fait sans son encyclique n'est pas « être communiste ».
« On entend dire : mais ce prêtre,
cet évêque, parle trop de pauvreté. Ne sont-ils pas un peu communistes ? »,
a-t-il lancé le mardi suivant en réponse aux « néocons » américains qui l'accusent d'être lui-même marxiste.
Une étiquette qu'il a démentie.
Il n’empêche, il est à des années lumières des préoccupations de tous ceux
qui s’occupent un peu de progrès et d’avenir.
Sans parler de tous ceux qui n’ont toujours pas d’accès à l’eau potable ou
qui ne reçoivent pas un bol alimentaire minimum pour survivre : ils sont
toujours là, dans leur misère, abandonnés dans des guerres et pillages qui les
dépassent.
Comment un pape peut donner des leçons d’économie sans prendre en compte
tous ces facteurs de la déshumanisation de la planète en cours, qui font
plonger toujours une part plus grande des « fils de Dieu » dans la
barbarie ?
Si c’est l’avenir, pourquoi pas en conclue Paul.
Pour l’heure, il compte bien profiter, avec sa famille, de « vraies grandes
vacances » bien méritées depuis des années et des années : ne rien
faire et ramener Eurydice à Solenzara, où le mouillage hivernal du
« Lisbeth » est redevenu disponible à l’année.
Si ça rentre, quitte à démonter le mât de beaupré pour l’hiver, ou
carrément sortir le voilier de l’eau pour un grand carénage.
Même si au dernier moment ça ne se fera pas.
Encore que, la route du retour aurait pu être plus compliquée : il
était prévu de repasser par la Grèce pour éviter les routes de boat-people de
migrants venus d’Afrique. Une Grèce qui s’est réveillée un matin d’août avec
une bourse aux abois en quelques minutes.
Et puis un détour par le détroit de Messine.
Or, Paul est aussi Knight Grand Cross du Royal Victorian Order.
Et il est sollicité par Alex Younger pour naviguer au plus près des côtes
libyennes, vers Bû Kammâsh et contacter, sans avoir l’air d’y toucher, des nageurs
de combat des SAS britanniques qui extraient un agent blessé de Lybie et en
grand danger, le plus rapidement possible.
Juste pour les sortir des hauts fonds où aucun sous-marin ne peut accéder
discrètement.
Et de le ramener hors des eaux territoriales où un hélicoptère le prendra
en charge pour l’emmener vers un navire-hôpital posé au grand-large en appui de
la marine italienne qui fait face à l’afflux de réfugiés.
Une supplique de Shirley, la tâche de rousseur, une urgence sanitaire, qui
se rappelle tout d’un coup qu’elle est aussi agent des SIS, et pas seulement
nurse anglaise des « petits-bouts » de Paul et Florence.
Alex Younger, c’est son grand-patron qui pense à elle, l’agent anonyme en
détachement, qui veut féliciter « Charlotte » avant de lui confier
cette mission « paramilitaire », alors même qu’il sait forcément sa
participation aux opérations de la place Maïdan à Kiev en février de l’année
dernière (cf. « Mains invisibles »,
aux éditions « I-Cube » et chapitre suivant).
Décidément, ils ne le lâcheront jamais !
Un père de famille britannique tranquille de 51 ans au visage avenant,
diplômé d’économie, adepte de musique, de voile et d’alpinisme.
Il vient de prendre les commandes du MI6, le puissant et très secret
service de renseignements extérieurs de sa Majesté.
Le siège londonien du MI6 est signalé comme un simple « bâtiment
gouvernemental » sur le plan du quartier, à côté de la station de train. Ou
comme disait récemment un de ses anciens directeurs : « Les organisations secrètes ont besoin de rester secrètes. »
Stratégiquement situé au cœur de Londres, sur les quais de la Tamise et à
proximité du Parlement de Westminster, le bâtiment ressemble à une imposante forteresse
hérissée d’antennes et de caméras de surveillance qui lui ont valu le surnom de
« Legoland ».
C’est entre ces murs blindés, derrière ces vitres pare-balles, au milieu
de systèmes informatiques ultra perfectionnés, qu’Alex Younger a pris début novembre
2014 ses nouvelles fonctions à la tête du Service Secret de Renseignements
(SIS), alias le MI6.
M. Younger connaît les lieux comme sa poche : c’est un homme du sérail.
Cet ancien militaire y est entré en 1991, en a gravi les échelons petit à
petit, jusqu’à devenir chef des opérations mondiales de l’agence ces deux
dernières années, indique le Foreign office, ministère de tutelle du MI6.
Il compte également sur son CV des postes en Europe, au Moyen-Orient, en
Afghanistan, et a dirigé les opérations du MI6 visant à assurer la sécurité des
jeux Olympiques de Londres en 2012 où il
a forcément entendu parler des interventions heureuses de Paul.
« De son travail en Afghanistan à ce
qu’il a fait pour garder notre pays en sécurité pendant les jeux Olympiques,
Alex apporte avec lui une expérience riche et intéressante », a déclaré de
façon sibylline le ministère des Affaires étrangères britannique, Philip
Hammond.
« Dirigeant séduisant » et « populaire » dans le milieu du
renseignement, « Alex est capable de rendre
intelligible à tout un chacun des problèmes complexes », renchérira un
ancien officier de MI6, cité dans le Daily Telegraph, selon qui ces qualités
auraient poussé le Premier ministre David Cameron à le désigner pour succéder à
John Sawers.
Ce dernier, ancien diplomate, est connu pour avoir tenté, ces cinq
dernières années, de redorer le blason des services secrets, éclaboussés par
des accusations de complicité de torture, d’écoutes téléphoniques et par
l’affaire des armes de destruction massive (ADM) en Irak.
En 2002, le Premier ministre Tony Blair avait utilisé un rapport des
services secrets pour justifier l’invasion de l’Irak. Ce document, qui s’est
révélé infondé, affirmait que Saddam Hussein disposait d’ADM et était en mesure
de les déployer en « 45 minutes ».
« La réputation du MI6 a été ternie
par le fiasco sur les ADM », explique à l’AFP Stephen Dorril, un expert des
services secrets de l’Université de Huddersfield.
« Toutefois, ces derniers temps,
dans ce qui s’apparente à une campagne de relations publiques, on a constaté
une soudaine apparition dans les médias d’anciens hauts responsables du MI6
» porteurs d’une vision « plus nuancée
» sur les pratiques des services de renseignements, note-t-il.
« C’est peut-être une manière de
distancer le service de toute forme de politisation et pression du
gouvernement, mais aussi d’améliorer son image », ajoute-t-il.
En prenant les rênes du MI6, Alex Younger récupère les dossiers brûlants
de son prédécesseur – Irak, Syrie, Ukraine, etc. – au moment où le niveau
d’alerte de sécurité au Royaume-Uni a été relevé au niveau « grave » face à la
menace d’attentats liée aux groupes djihadistes comme l’État islamique (EI).
Il hérite aussi d’un surnom : « C », référence à cette simple lettre par
laquelle le premier chef des services de renseignements extérieurs, Sir
Mansfield Cumming, signait ses directives.
Et Paul n’a rien à refuser aux autorités alliées, surtout celles qui l’ont
distingué à l’occasion des JO de 2012 (cf. « Parcours
olympiques », aux éditions « I-Cube ») jusqu’à lui conférer
le titre de « Sir »…
Quelle vanité !
L’homme fait le déplacement jusqu’à Cabourg, juste pour en serrer 5 à
Paul.
Comment refuser ?
D’autant que ce n’est pas trop compliqué, mais tout de même trop risqué
pour emmener ses gosses et leur mère.
Par conséquent, changement de programme : l’équipage de garde de la
goélette à La Valette est requis et les britanniques y dépêchent deux marins volontaires
de la Royal Navy.
Le surlendemain.
Pour 36 heures sous voile.
Ils mouillent devant la baie au soir.
Le transfert à lieu de nuit et ils remettent les voiles sitôt après.
Le mec a l’air mal en point.
Quatre heure plus tard, ils se retrouvent seuls tous les quatre à bord, au
large de la Tunisie filant au nord pour récupérer Florence, sa marmaille et les
beaux-parents à Palerme, cette ville splendide.
Une ville fondée aux alentours du VIIIème siècle av. J.-C. par
des commerçants Phéniciens dans un port naturel. Pendant la Première guerre
punique, Palerme est d’ailleurs un important bastion pour Carthage jusqu'à ce
qu'elle soit conquise par les Romains en 245 av. J.-C..
Son nom latin, qui a donné Palerme, était Panormus. Un nom d'origine
grecque et maritime (Panormos) qui signifie « Havre de sûreté universelle ».
La Sicile était dans l'Antiquité une île où la langue dominante était le
grec ancien, notamment sur la partie orientale. Lorsque les Vandales fondent
leur empire, en 439, avec l'actuelle Tunisie comme centre et Carthage pour
capitale, la Sicile est envahie à plusieurs reprises et les Vandales tentent de
l'annexer définitivement.
En 535, la ville passe de nouveau aux mains des Romains d'Orient.
Sous l'Empire byzantin, Palerme connaît une période florissante, qui dure
deux siècles et la ville entière porte encore les traces splendides de ces
diverses époques.
Ils y restent quelques jours amarrés au quai d’honneur, suscitant la
curiosité des gamins : une situation difficile, tellement ils sont bruyants,
telle que Paul se décide assez vite à quitter les lieux.
Sans visiter tous les monuments dont chacun mérite le détour.
Ils filent sur la Sardaigne où ils débarquent le couple de marins
bateau-stoppeurs maltais, pour mettre le cap sur Gibraltar avec détour par les
Baléares, Minorque et Majorque et la Costa Del Sol.
Remontée des côtes portugaises dès la mi-août, avec un détour par Lisbonne
et Porto.
Paul cherche en vain la bouée météo d’où il avait pu lancer un SOS
salvateur, et ils traversent le golfe de Gascogne jusqu’à la pointe du raz
sous la risée et par mer formée, pour dépasser le Cotentin et venir mouiller en
baie de Seine avant la fin du mois, à Honfleur.
Ce n’est pas très romantique, face aux torchères du Havre et à l’ombre des
mâts-porteurs du pont de Normandie, mais ça a l’avantage de n’être pas très
loin de Cabourg, de l’aéroport de Caen et de Paris où Florence partira rapidement à San Francisco se faire remettre droit sa jambe : au moins,
désormais elle affolera tous les portiques de sécurité des aéroports du monde
entier…
En tout cas, elle aura appris qu’on peut « décompresser » des
aventures de l’année passée avec quelques semaines prolongées de haute-mer :
c’est même elle qui suggèrera un tour des îles britanniques de deux mois, pour
le printemps suivant…
Un peu « décliniste », le pape !...
RépondreSupprimerOn retrouve la résistance caractéristique de l’Eglise catholique au progrès.
Galillée et Giordano Bruno ont payé cher la remise en cause du dogme.
Et après, on a eu droit à l’infaillibilité papale !...
Ce n’est pas si loin…
C’est la technologie et les immenses progrès à venir qui pourront assurer le bien-être de l’humanité !....
A commencer par les réacteurs nucléaires sous-critique, alimentés par un accélérateur de particules, et consommant du thorium ou de l’uranium 235. C’est-à-dire qu’il y a des siècles d’énergie disponible et non-polluante !...
On pourra aussi compter sur l’E-cat et la fusion froide.
Il y aura ainsi de quoi donner de l’eau distillée à toute la planète !...
Et puis à un moment, on pourra créer toutes sortes d’éléments dans des réacteurs nucléaires, comme le phosphore lorsque les stocks seront épuisés.
Il faudra, bien sûr, donner le pouvoir aux citoyens et leur apprendre à penser par eux-mêmes, supprimer les dictatures et créer des Etats limités aux grandes fonctions régaliennes !...
Et pour les barbares qui pillent, tuent, vendent des enfants comme esclaves sexuels, et ne pensent qu’à étendre leur folie, on fait quoi ?...
On ne peut malgré tout souligner l’aspect positif du discours en étant raisonnables sur la consommation excessive des réserves diverses de la planète.
Mais pas besoin d’être le Pape pour s’en apercevoir !...
Pour les barbares, ils proposent quoi d'autres que des prières pour le salut de leurs âmes, les curés ?
SupprimerC'est certes miséricordieux, mais quand plus personne ne pourra prier, qui sauvera l'âme des "barbares".
Et des autres ?
Passons.
Personnellement, je ne crois même pas aux pénuries généralisées : Plus un bien est rare et utile, plus il vaut cher.
Plus il vaut cher, moins on l'exploite en trouvant des solutions de rechange.
Je me souviens très bien que quand on manquait de patate, on mangeait des topinambour.
Quand on n'avait plus de café, on buvait de la chicorée.
Plus d'essence, on remettait en route les gazogènes.
Plus de canne à sucre, on cultivait la betterave.
Et quand la route de la soie était coupée, on plantait des mûriers à vers.
Tout cela dénote une profonde méconnaissance du "génie" humain".
C'est quand même dommage pour un Pape, successeur de Pierre en l'église du "Fils de l'Homme".
Mais on se rappelle Malachie et la prophétie de Jean-de Jérusalem : Nous sommes en plein dedans !
Et sans forcer le trait, en plus !
Lui aussi le sait.