Là encore, une tradition
annuelle : Excusez du peu.
En attendant, j’ai refait « mes
comptes ».
2015 comptera 223 jours ouvrés,
déduction faite des week-ends, des RTT avec ces 5 semaines de congés-payés, et des jours-chômés supplémentaires.
En comptant aussi les ponts (il y en aura 4, plus 4 viaducs) et en retirant les 2 jours « fériés » tombant un dimanche ou un samedi. On ne produira au mieux que 223 jours, au pire que 214 jours !
En comptant aussi les ponts (il y en aura 4, plus 4 viaducs) et en retirant les 2 jours « fériés » tombant un dimanche ou un samedi. On ne produira au mieux que 223 jours, au pire que 214 jours !
Un record de « salarié »,
travail du dimanche ou non…
Pour rappel, en 2012, nous avions eu
226 jours « travaillés/ouvrés ».
Seulement 220 en 2013.
Et 225 en 2014 (contrairement à ce que
j’avais compté : Comme quoi, pour avoir été un enfant de « l’ékole-pue-plique »,
je ne sais toujours pas compter !)
Soit deux jours de moins en 2015 par
rapport à l’année qui vient (enfin) de s’éteindre.
Autrement dit, « toutes choses
égales par ailleurs », la croissance aurait dû revenir en 2014 : Ce
qui n’a pas été le cas, même en impactant les effets de l’inflation (atone il
est vrai, puisque l’euro 2012 n’a pas la même valeur que celui de 2013).
En revanche, on perdra 0,88 % de « production
calendaire » en 2015 !
C’est dire si mon pays (celui que
j’aime tant…) a su perdre en « compétitivité », en
« rendement », alors qu’il devait « mécaniquement faire » +
2,27 % en 2014 !
Conséquence immédiate : Tout
s’effondre sous vos yeux, la recette fiscale, les désendettements, les
déficits, le plein-emploi, le prix du baril, les valeurs morales
multiséculaires, etc., etc.
Et alors, 2015 avec son record de
jours/chômés, si on veut rester « étal », il faudra gagner + 0,88 %
de productivité/horaire, 0 en comptant sur les effets de l’inflation … qui se
meurt…
Déjà que les allemands nous dépassent
de 4,6 %.
Ça va vous faire drôle, finalement…
Parce qu’évidemment, en chaque fin
d’année, on nous prévoit le retour de la croissance pour l’année suivante (je vous laisse le soin de décrypter les vœux annuels et télévisés de qui vous savez).
C’est oublier un peu vite « les
risques », même autres que ceux purement calendaires :
Risque d’explosion de l’euro, risque
grec, risque italien, risque Gaulois, risque sur la croissance mondiale, risques
géopolitiques avec des foyers d’instabilité chaque année plus nombreux, risques
sanitaires imprévisibles, risques informatiques-terroristes, risques
terroristes tout-court, risques islamistes, risques naturels et catastrophiques, risques
politiques, bref, ce n’est pas le nombre de risques qui manquent en fin
d’année 2014.
Certains se matérialiseront, d’autres
pas, et 2015 peut être l’année de toutes les catastrophes, tant nous avons
depuis 3 ans acheté uniquement du temps à crédit sans rien régler vraiment.
Tout cet édifice ne tient plus qu’à un
fil, un fil ténu qui menace de se rompre à chaque faux pas des autorités
monétaires ou autres « anal-fa-bêtes » et « dyscalculiques ».
La volatilité extrême sur les marchés,
financiers ou non, à peine contrôlés par « les robots », montre bien
que nous dansons sur un volcan, volcan dont le feu n’est éteint que grâce aux
liquidités massives qu’ont déversées les autorités monétaires américaines pour
l’étouffer !
L’économie est trop fragile, les
marchés fonctionnent en « mode bulle » et ne tiennent que par l’afflux d’argent
gratuit.
Pensez donc qu’on s’arrache encore à
prix d’or (enfin… j’exagère quand même) de la « dette Gauloise »,
tellement celle des grecs est dévalorisée par anticipation…
Nous n’avons plus aucune bonne
solution, plus aucune solution indolore, et 2015 pourrait être une forme
d’année de toutes les vérités.
Pendant ce temps, « François
III », explique partout et tout content de son coup que la croissance va
revenir en 2015.
Il fait le pari de prévisions basses de
croissance pour pouvoir dire « ha vous
avez vu, c’est mieux que prévu » !
Le pauvre, il ne sait pas ce qu’il
dit : Un cas « d’autisme-appliqué » qui deviendra, plus tard, un
cas d’étude des « grandes-ékoles » (comme l’est déjà partout dans le
monde celui de l’époque épique de « Gauloisie-aveugle » de 1981 à
1983)…
D’autant qu’il nous a déjà fait le coup
à plusieurs reprises.
C’est « magique » la façon
dont les meilleurs cerveaux entrant à ENÂ peuvent en devenir « krétins »
à leur sortie !
Et c’est comme le mauvais-vin : Ça
ne s’arrange décidément pas avec l’âge.
La situation de votre pays (qui est aussi le mien et que j'aime tant) est
économiquement dramatique. Le chômage montera, les faillites d’entreprises
augmenteront de même que la pression fiscale… tout le monde le sait et s’y
attend.
Alors les « Gaulois » vont continuer
à thésauriser, à ne pas consommer, sagement ils vont préférer se désendetter et
ils auront raison.
La croissance sera au mieux anémique,
au pire nous aurons une belle « croissance
négative » comme il faut désormais le dire en « novlangue ».
En tout cas, c’est parti pour.
Parce qu’à moins que, danser sur les
feux de l’enfer, festoyer comme savent si bien le faire les
« Gaulois » chantant à tue-tête les pieds pris dans la merde
les étrons comme le coq, leur emblème, même dans les pires moments de leur
Histoire, n’amène ce « petit-plus » qui manque au moral des affaires
pour qu’elles reprennent.
Allez savoir !
C’est tout ce que je vous souhaite en
vous présentant mes meilleurs vœux.
Ça, la paix, la fortune et la gloire,
et avant toute chose une bonne santé indispensable pour en profiter.
Là, c’est même une nécessité : Pas
sûr qu’on puisse encore tous se soigner, finalement, à la fin de cette
année 2015 !
PACE È SALUTE À TUTTI PER Ù 2015…
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