Et puis… Non, une autre fois !
Peut-être demain, parce qu’après la décision de la BNS
d’abandonner le maintien d’un taux de change avec l’euro d’1,20, la monnaie
helvétique s’est lourdement appréciée, faisant vaciller sa bourse « des
valeurs », entraînant une panique générale sur les marchés et quelques
ruines bien senties de quelques « brokers » de devise.
Marrant comme tout !
Et que je ne vous dis même pas tous ces « sachants »
de s’exprimer sur la catastrophe imminente que cette décision augurait.
Et puis hier matin, lundi, la côte remontait à la
parité, comme par miracle !
L’euro glissant (provisoirement) à 1,16 US$.
Incroyable.
En revanche, tout le week-end dernier, on a pu suivre
les émeutes dans le monde musulman à propos des caricatures du Prophète…
Des blessés, des morts, des drapeaux brûlés, des
bâtiments incendiés.
« Ils sont tous devenus fous ! »
De grands-malades, finalement.
Des manifestants brûlent le drapeau gaulois pour
s'opposer à la représentation de Mahomet en une de « Charlie Hebdo », le 16
janvier 2015, au Niger.
Quatre personnes sont mortes et 45 ont été blessées vendredi
dans ce pays, à Zinder, la deuxième ville, dans les manifestations contre la
caricature de Mahomet publiée par les collègues des victimes de l'attentat
djihadiste le 7 janvier à Paris contre l'hebdomadaire satirique.
Le Centre culturel Gaulois a été aussi incendié et
trois églises saccagées.
Certains manifestant « arboraient l'étendard de Boko Haram », a déclaré vendredi le
ministre nigérien de l'Intérieur, Hassoumi Massaoudou.
À Karachi (sud du Pakistan), des protestataires se
sont confrontés à la police lorsqu'ils ont tenté de s'approcher du consulat de « Gauloisie-des-Lumières »
et un photographe pakistanais de l'Agence France-Presse (AFP) a été grièvement
blessé.
Les États-Unis ont condamné vendredi les violences qui
ont émaillé ces manifestations, réaffirmant le droit « universel » de la presse à publier librement tous types
d'informations, y compris des caricatures : C'est du droit international, seulement du droit international.
À Nouakchott et Dakar, un drapeau tricolore a été
brûlé. S'adressant à la foule de plusieurs milliers de personnes, le chef de l'État
mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a condamné à la fois le « terrorisme » et les « viles caricatures ».
À Dakar, un millier de personnes ont scandé des
slogans à la gloire du prophète Mahomet et contre Charlie Hebdo.
Au Mali, plusieurs milliers de personnes ont dénoncé
un « affront à l'islam » alors que le
président malien Ibrahim Boubacar Keïta, alias « IBK », a manifesté
dimanche à Paris aux côtés de « François III » lors de la « marche républicaine » de plus d'un
million de personnes.
« L'islam
victime du terrorisme international », « Le prophète ne doit pas être caricaturé », étaient les slogans
scandés par la foule.
L’islam est probablement plus victime de lui-même qu’autre
chose…
« La France nous
a aidés, c'est vrai. Mais elle n'a pas le droit de mépriser ma religion »,
a déclaré Almahoud Touré, 36 ans, faisant allusion à l'engagement militaire de mon
pays à moi, au Mali depuis janvier 2013 pour chasser des groupes djihadistes
liés à Al-Qaïda.
Encore un qui a un pois-chiche à la place de la
cervelle : La « Gauloisie » toute entière ne se résume
décidément pas à un journal, fut-il satirique !
À Alger, 2.000 à 3.000 manifestants se sont
rassemblés, selon un journaliste de l'AFP. Détournant le slogan « Je suis
Charlie », certains scandaient « Nous
sommes tous des Mahomet » ou encore « Je
suis Kouachi », du nom des frères djihadistes-terroristes et
assassins ayant attaqué le journal satirique.
Des affrontements ont éclaté quand des manifestants
ont tenté de forcer un cordon de policiers armés de matraques qui protégeaient
le siège de l'Assemblée nationale.
Plusieurs interpellations ont eu lieu.
Quel rapport, peut-on se demander ? Depuis quand
la religion et les religieux se doivent d’attaquer les institutions d’un pays,
de leur pays ?
Les frères Kouachi ont également « été honorés » à Istanbul. Une
centaine de personnes se sont réunies devant la mosquée du district de Fatih,
devant une banderole arborant leur portrait et celui du chef d'Al-Qaida Oussama
ben Laden.
À Amman, 2.500 manifestants ont défilé brandissant des
banderoles sur lesquelles on pouvait notamment lire « l'atteinte au grand Prophète relève du terrorisme mondial ».
Pas bien sûr que le vrai terrorisme, celui qui tue à l’aveugle,
ne soit pas finalement le fait de quelques aberrations islamistes…
Le roi Abdallah II de Jordanie, qui avait participé
dimanche à la marche de Paris, a qualifié jeudi Charlie Hebdo d'« irresponsable et d'inconscient ».
Ce qui n’est pas totalement faux, mais c’est aussi sa
raison d’exister dans un pluralisme de la liberté d’expression chèrement
acquise par plusieurs générations de Gaulois, mes ancêtres, STP…
Le site sensible de l'esplanade des Mosquées à
Jérusalem-Est, partie palestinienne de la Ville sainte annexée par Israël, a
été le lieu d'une manifestation de quelques centaines de Palestiniens.
À Tunis, des fidèles ont quitté la mosquée el-Fath
pour signifier leur désaccord avec un imam, ancien ministre des Affaires
religieuses. « Nous sommes contre toute
atteinte à notre Prophète mais cela n'est pas une excuse pour tuer les gens »,
prêchait-il, ce à quoi ils ont rétorqué que les journalistes de Charlie Hebdo «
méritaient d'être tués ».
J’adore ces musulmans-là, y’a pas à dire : De
vraies caricatures ambulantes !
Personne ne mérite de mourir pour des idées qui ne
sont que du vent… ou alors de « mort len-en-en-ente » chantait déjà
Brassens !
À Khartoum, plusieurs centaines de fidèles ont
brièvement manifesté après la prière, réclamant des excuses du gouvernement de « Menuet-Valse ».
L'Union mondiale des oulémas, dont le siège est au
Qatar et qui est dirigée par le prédicateur Youssef al-Qaradaoui, considéré
comme l'éminence grise des Frères musulmans, a appelé à des « manifestations pacifiques » et critiqué
le « silence honteux » de la communauté
internationale sur cette « insulte aux
religions ». Ce qui n'a pas empêché quelques-uns de se manifester à l'occasion des matchs de handball.
Mais oui, pacifique, on veut le croire, tiens donc !
Les autorités de ce pays, qui avaient fermement
dénoncé l'attentat contre Charlie Hebdo, ont « condamné la nouvelle publication de dessins offensants »,
soulignant que cela alimentait « la haine
et la colère ».
Chez les acéphales et autres pétoncles, peut-être,
alors qu’il s’agit d’autre chose !
En Iran, une manifestation de protestation prévue
samedi par des étudiants islamistes a été annulée sans raison officielle.
Selon l'agence de presse Fars, les organisateurs ont
toutefois annoncé que le rassemblement aurait lieu lundi devant l'ambassade de « Gauloisie-éclairée »
à Téhéran, sous réserve d'obtenir l'aval des autorités.
Au RDC, pareil, mais le mieux, ça eu été Grozny : 800.000 à descendre dans les rues pour une manifestation anti-Charlie, nous dit-on !
Combien sont-ils à avoir ne serait-ce qu'entendu ce nom-là avant le 7 janvier 2015 ?
On est en pleine manipulation, il n'y a pas à dire !
En Syrie, des milliers de personnes sont descendues dans la rue dans les zones contrôlées par les rebelles et les djihadistes en demandant à ce que s'arrête « l'offense au sentiment religieux », selon une ONG syrienne.
Au RDC, pareil, mais le mieux, ça eu été Grozny : 800.000 à descendre dans les rues pour une manifestation anti-Charlie, nous dit-on !
Combien sont-ils à avoir ne serait-ce qu'entendu ce nom-là avant le 7 janvier 2015 ?
On est en pleine manipulation, il n'y a pas à dire !
En Syrie, des milliers de personnes sont descendues dans la rue dans les zones contrôlées par les rebelles et les djihadistes en demandant à ce que s'arrête « l'offense au sentiment religieux », selon une ONG syrienne.
Où est donc l’offense quand il s’agit de défendre la
liberté de conscience… religieuse ?
C’est justement ce que tente d’expliquer le rédacteur
en chef de Charlie Hebdo, « Gérard Bla-bla-Biard » dans une interview
diffusée partiellement samedi sur la chaîne de télévision américaine NBC :
Les caricatures controversées contribuent à défendre « la liberté de religion ».
« Chaque fois
que nous faisons un dessin de Mahomet, chaque fois que nous faisons un dessin
de prophètes, chaque fois que nous faisons un dessin de Dieu, nous défendons la
liberté de religion ».
« Nous disons
que Dieu ne doit pas être une figure politique ou publique. Il doit être une
figure privée. Nous défendons la liberté de religion », a-t-il martelé.
« Il s'agit
certes de la liberté d'expression, mais également de la liberté de religion
».
« La religion ne
doit pas être un argument politique », a-t-il rappelé.
Il a sans doute raison, mais décidément pas dans des « théocraties »
ou assimilées…
Qu’à mon tour, je rappelle qu’il nous a fallu 1789
pour nous débarrasser d’un Ancien-Régime de … droit-divin.
Depuis, nos juifs n’avaient plus à sortir des villes
fortifiées et papistes ou huguenotes à la tombée de la nuit.
Des mosquées ont même pu être bâties plus tard.
C’est un peu ce que rappelle « Djamel-Deux-Bouses »
qu’il faut saluer jusqu’ici (même si je n’aime pas le bonhomme, lui non
plus, pour ses outrances) : « Je
suis français, musulman, artiste. Je suis né à Barbès, j'ai grandi à Trappes.
Je suis père de deux enfants, marié à une chrétienne, journaliste, très, très
belle. Et ça pour moi, c'est ça la France ! »
C’était dimanche, dans l'émission Sept à Huit, sur
TF1.
L'humoriste a confié avoir été « sonné » par les attentats
terroristes.
« Ma
France, c'est celle de la différence, celle de la multiculture, de l'amour, de
la tolérance et de la paix. C'est celle qui m'a amené là où je suis. (…) C'est un magnifique pays la France »,
a-t-il insisté.
(Et encore, heureusement qu'il ne connaît pas la « Corsica-Bella-Tchi-tchi »,
belle à en mourir d’extase !)
« On peut
descendre dans la rue pour défendre les valeurs de la République même si on
n'est pas d'accord avec les caricatures. Ça n'a strictement rien à voir »,
a-t-il précisé expliquant qu'il avait lui-même été mal à l'aise avec certaines
de publications de Charlie Hebdo.
Son seul regret ? Ne pas avoir vu plus de jeunes des
banlieues.
« Y en
avait mais on n'était pas assez nombreux ».
Grave et visiblement ému, il a poursuivi : « Le terrorisme n'a pas de religion ».
« J'ai passé mon temps à ne pas dire
que j'étais musulman. Pas parce que je n'en étais pas fier, loin de là, parce
que je considérais que ce n'était pas un sujet, qu'on n'avait pas besoin de
revendiquer son identité, sa différence (…) Aujourd'hui, j'ai presque besoin de le revendiquer, comme pour dire « ne
vous inquiétez pas, on est pareils ». »
Et en conclusion : « La France, c'est ma mère. On ne touche pas à ma mère ! »
Merci, Djamel : Tu me l’ôtes de la bouche !
Et nous sommes tous les deux frères en « francité » !
Tu passes quand tu veux partager un moment en toute
fraternité : Tu seras le bienvenu (même si je n’apprécie pas toujours tes
pitreries).
Des manifestations et émeutes qui révèlent l’état de « paranoïa collective » de milliers, dizaines de milliers, millions de fanatiques religieux islamistes.
RépondreSupprimerLà, ce n’est pas un individu qui devient fada, mais des groupes et des populations entières dont il ne faut pas sous-estimer la dangerosité.
Ce type de fanatisme par la cruauté qui y est lié est très proche du nazisme, et, dans le pire des cas, il faudra utiliser les armes pour le vaincre.
De la paranoïa collective ?
SupprimerDu fanatisme ?
Vous êtes bien sûr ?
Personnellement, j'y vois surtout une méga-manipulation transnationale de quelques "totalitaires".
Qui veulent peser sur la politique "de gôche" pro-israélienne de nos dirigeants, les "dangereux-fats"...
Que là, nos "sachants" sont en pleine débâcle-intellectuelle de leur soi-disant neutralité laïque...
Mais ça va passer : Il leur faut juste un peu plus d'humilité à venir dans la conduite des affaires du pays.
Et pour ça, revenir à l'idée qu'ils resteront toujours incompétents à diriger la vie économique, donc politique, d'un pays de 66 millions d'âmes.
Même si ça reste "un peu" compliqué à admettre quand on sort des "ékoles" d'élites qui savent tout de tout le monde et de chacun.
Il nous faut devoir rester optimiste, sans ça, c'est le vote frontiste qui gagnera la partie.