Et les coups de pieds au kul, c’est fait pour
qui ?
La semaine dernière, nous avons eu droit à de très
belles pages de l’Histoire de mon pays (celui que j’aime tant…) dans la foulée
de la journée du 11 janvier.
Ce dimanche-là, c’était d’émouvants témoignages de
solidarité internationale, pour une manifestation également particulièrement « dense & calme » en réaction aux tueries inutiles et désolantes de barbarie pour le
genre humain dans la semaine qui a précédé…
On a même eu droit à une Marseillaise entonnée par nos
« députacrouilles » dans l’hémicycle du « Palais des Bourbons »,
les ovations, debout, unanimes, et à plusieurs reprises durant le discours de « Menuet-Valse » :
Celui-là, avec ses grandes oreilles et sa tronche de bonapartiste, il gagnait enfin
« sa » dimension d’homme politique de premier plan.
On a eu la visite de « John-Chéri », le
ministre d’État d’« au-bas-mât », venu réparer « sa bourde »
dénoncée outre-Atlantique : Une partie de golf, ça reste incontournable.
Personnellement, j’attends la visite de « Poux-tine »
et on pourra remettre la balle au centre.
En revanche, nous avons eu droit à l’Internationale
aux obsèques de « Charb »…
Un chant magnifique : (Extraits : « L’État comprime et la loi triche, / L’impôt
saigne le malheureux ; / Nul devoir ne s’impose au riche, / Le droit du pauvre
est un mot creux. (…) S’ils
s’obstinent, ces cannibales / À faire de nous des héros, / Ils sauront bientôt
que nos balles / Sont pour nos
propres généraux. »
Je sais, c’est toujours très intéressant, finalement…
Alors même qu’il faut rappeler que le NPA, par la voix
de son facteur favori, avait fait savoir qu’il « n’était pas Charlie »…
On n’est plus à un
paradoxe près dans cette affaire-là, finalement !
Mais le moment de grâce qui a tant démangé mon « 47-fillette »
agité de soubresauts compulsifs immodérés, ça eu été quand même la ministre des
« Les-Ducs-à-Sion » nationale, « Nagea-la-Belle-qui-s’aime »
qui a réussi le tour de force de consulter tous ses prédécesseurs (hors l’inimitable
« Edgar-Fort » et son cheveu sur la langue, tellement il est décédé
depuis longtemps) pour comprendre pourquoi près de 200 « incidents »
relatifs à la « minute de silence » ont pu avoir lieu dans les
classes des « ékoles-colle-lèges-et-lit-sait » du pays, une
initiative « Raie-pue-bli-k’haine » en hommage aux victimes de la
barbarie.
Dans le même genre, signalons également le ministre
des affaires intérieures et des cultes qui en a fait autant avec tous ses
prédécesseurs à lui depuis « Pasquale »… Pour un même constat :
Tout fout le camp depuis si longtemps !
Non mais ! Pour en revenir à la « Belle-qui-s’aime »,
de quoi que se mêle la binationale Marocaine qui a échoué par deux fois à l’ENÂ
et a fait « juriste » (fac d’Amiens) dans un cabinet d’avocat au
Conseil avant de mieux gagner sa vie à faire « politique » ?
Ne lui a-t-on pas appris que le respect dû à autrui n’est
plus enseigné en « Gauloisie-de-la-Fraternité » depuis les réformes
post-soixante-huitardes des programmes de la première administration d’Europe
(par le nombre de fonctionnaires réunis sous la même bannière) ?
Ah bé oui, suis-je né kon, décidément : On ne le
lui a vraiment jamais dit !
Pas même à « Science-pot », ni même dans sa
fac de province.
Et il semble que personne ne le lui ait rappelé parmi
la brochette de tous ces « hauts et distingués personnages » qui ont
pu être ministre à sa place.
Tous auraient conclu à l’échec de toute tentative de
quoi que ce soit : Les profs’ et leurs syndicats font ce qu’ils veulent
dans leurs classes… depuis toujours.
Et pour le reste, la plupart y ont renoncé, attendant
avec impatience que leur maigre retraite arrive enfin !
Alors, elle a expliqué que ces incidents « inacceptables » ont « fait l’objet de traitements immédiats, sous
forme de dialogue éducatif et/ou de sanctions ».
Mais probablement parce qu’une petite heure de colle
ou un dialogue éducatif – plus dur à supporter – ne garantiront pas que tout va
rentrer dans l’ordre, la ministre a présenté plusieurs axes de réflexion pour
promouvoir des « valeurs républicaines » à l’ékole.
Dans ces valeurs, on retrouve bien sûr celles que la
ministre avait évoquées dans une lettre envoyée dès le jeudi matin, qui rappelait
que l’ékole de la République éduquait à la « liberté de conscience et d’expression ».
Toujours pas au respect de « l’autre ».
Et c’est quoi, au juste, la « liberté de conscience et d’expression »
?
L’ékole enseigne « aux
élèves qu’ils sont tous égaux » et leur apprendra la « tolérance réciproque » (jusqu’à la théorie du genre et au jeu du « touche-pipi »
pour bien enseigner les différences à respecter).
Ce qui se rapproche du respect d’autrui, mais seulement
sous condition de réciprocité : Ce n’est pas tout-à-fait la même chose !
Et puis sera livré aussi l’incontournable « Kit
Républicain ».
Des « Livrets de la Laïcité ».
La mise en ligne d’un site internet pour lutter contre
le « complotisme », pour une « Réinformation » bien
comprise …
Etc. etc.
Plus sérieusement, il y a enfin le fait que « nous devons faire plus encore pour améliorer
l’acquisition du langage dans la petite enfance, la maîtrise de la lecture et
de l’écriture à la fin du CE1 », ce qui se traduit par encore plus de
méthodes alternatives, celles-là même qui favorisent l’apprentissage de la
lecture et de l’orthographe comme on peut le constater tous les jours depuis
les meilleures pages du bac jusqu’aux dépêches AFP.
Cela n’empiétera absolument pas sur leurs heures de
Poterie Créative, de Macramé Artistique, d’ateliers « mots de la danse » et
autre « Découverte du Genre ».
Cela s’emboîtera avec dextérité dans les heures
consacrées à une Histoire de la « Gauloisie » édulcorée des passages
qui fâchent et d’une pesante chronologie qui n’obérera en rien les progrès
fulgurants déjà engagés en mathématique ou en langues étrangères de tous les « petits-Gaulois ».
Elle va donc employer de solides méthodes éprouvées :
Peu importe que ces méthodes ne soient que des resucées minables de celles
qu’on emploie depuis des décennies avec une assiduité qui confine à
l’obstination pathologique.
Peu importe que ce soient justement ces mêmes
méthodes, toutes basées sur le principe que l’école doit « conscientiser »,
« endoctriner », formater le citoyen de demain, même si elles ont
montré leur parfaite inefficacité à obtenir autre chose qu’un rejet de plus en
plus fort de la part de tous les élèves.
Peu importe que l’école, au départ chargée d’instruire
et capable d’y parvenir, soit maintenant la chose difforme des syndicats, des « pédagogos »
et des politiciens les plus nocifs, dont le but inavouable n’est plus
qu’éduquer mais de seulement « égaliser », niveler par le bas.
Tous bacheliers, du moment qu’ils se présentent à l’épreuve
et ne rendent pas copie-blanche, peu importe le niveau.
On se souviendra avec émotion de cette
copie-là (172 like sur « fesse-book »), au passage.
Peu importe tout ceci : Elle va mobiliser à tour de
bras, et le problème sera vite résolu.
En fait, les ékoles fabriquent des crétins à la
chaîne en toute tranquilité.
Et ce ne sont pas des documents pédagogiques
consultables en ligne qui vont résoudre le problème mais peut-être une prise de
conscience des enseignants de plusieurs domaines où ils ont échoué.
Je vous l’ai déjà dit : Il ne faut rien attendre
des « sachants », ça fait 40 ans qu’ils plongent le pays dans la
ruine (et pas seulement financière), c’est aux citoyens de se prendre par la
main.
Et aux profs’ dans les ékoles.
Comment des enseignants en zone « sensible » aient pu
envisager un instant qu’il allait être possible d’imposer une minute de silence
à des enfants ou des adolescents déjà sous influence, ou au mieux, simplement
turbulents ?
Puisque l’ékole a décidé il y a déjà longtemps que
l’autorité ne faisait pas partie des outils nécessaires à l’enseignement,
comment s’étonner aujourd’hui que quelques voix viennent rapporter
l’impossibilité pour un professeur de mener à bien l’heure de cours qu’il s’est
fixée ?
Même la « culture générale », élément qui pourrait
être la seule solution à l’opposition manifestée par ces élèves réfractaires à
la minute de silence, est qualifiée par la gôche de « facteur de
discrimination », qui considère qu’un enfant cultivé vient forcément d’une
classe sociale favorisée, qu’il vaut mieux de la réflexion personnelle
(universellement et équitablement répartie bien entendu) que de la culture
(présente uniquement dans les milieux de riches bien entendu).
Comme si l’un allait sans l’autre !
Il apparaît même maintenant qu’il faudrait donner un
minimum de culture religieuse aux élèves…
Une idée curieuse, finalement pour une ékole réputée être
laïque.
L’élève qui défend les actes terroristes et trouve en
face de lui un enseignant qui le contredit très mollement parce que persuadé
que dans le fond l’élève n’a pas tort, cela existe aussi.
La culture politique des enseignants est
majoritairement socialiste, et il n’a jamais été dénoncé ouvertement que
certains profitaient de leurs cours pour faire passer leurs idées : Les
bolcheviks étaient des gentils révolutionnaires, et Louis XVI a eu la tête
coupée parce qu’il avait trop profité des impôts du bon peuple.
Et j’ai personnellement vécu de nombreux cours de littérature
(je veux dire d’apprentissage) francilienne à discourir sur le bien-fondé des
tapis de bombes largués par des B52 américains sur le Viêt-Cong qui égorgeait
le sudiste…
On dit toujours que c’est « marginal », que dans leur
majorité les enseignants travaillent avec courage.
Certes.
On se contentera alors d’évoquer la minorité qui
devrait se remettre en question.
Comment parler de la création d’Israël quand on est
soi-même convaincu qu’il s’agit de colonialisme ?
Comment évoquer les raisons de la chute du mur de
Berlin quand on est convaincu que le communisme était un régime politique « intéressant mais utopique » ?
Comment étudier n’importe quel monument de la
littérature Gauloise en faisant abstraction des allusions religieuses qu’il
contient ?
Et ne parlons même pas de l’art !
Cette passion pour l’interprétation gauchisante de
l’Histoire va de pair avec un rejet total du fait religieux. C’est-à-dire que
beaucoup d’enseignants ne se contentent pas d’ignorer les allusions à la
religion : Ils n’ont aucune culture sur le sujet.
Ils ont oublié qu’on pouvait être anticlérical et
cultivé, athée et informé du contenu des livres religieux.
On se plaint de l’inculture des élèves alors qu’on les
laisse volontairement dans l’ignorance de l’Histoire. On ne veut pas leur «
imposer » une leçon d’Histoire pour ne pas déranger leurs opinions. Comme si un
imberbe pouvait avoir une opinion éclairée sur des sujets qui le dépassent ?
Que serait-il advenu si pour ne pas déranger les
opinions religieuses d’élèves catholiques on avait passé sous silence que Jésus
avait pu naître juif-natif en Palestine ?
De la même façon, les petits « Gaulois »
sont maintenus dans l’illusion que leur pays a vaillamment résisté pendant la
guerre, on passera rapidement sur la collaboration des méchants nazillons.
Alors oui, encore une fois les enseignants sont en
partie responsables.
Oui, ils doivent faire leur examen de conscience et
reconnaître qu’en entretenant une culpabilité permanente de leur pays, ils ont
aussi enseigné qu’il était légitime de le détester ce qui devient vite immonde
quand il est pratiqué par des incultes.
Alors un corpus des « Valeurs civiques » ?
Pourquoi pas, mais, mais, mais même sans être
ministre, ni même enseignant (je n’ai fait que maître de conférence à la fac en
« fiscalité-pointue » et autres charges dites-sociales), n’avons-nous
pas entendu mille et une fois que ce n’était pas à l’ékole de fournir des
valeurs : Seuls « les savoirs
sont donnés par l’école, les valeurs par la famille » ?
L’ékole a longtemps refusé de s’associer aux parents
dans l’éducation des enfants. Il faudrait que cela cesse.
Ou alors, elle se contente de faire ânonner par cœur les
tables de multiplication, les conjugaisons à tous les temps des verbes des
premier, second et troisième groupe.
Là-dessus, un petit vernis historique pour bien faire
comprendre comment et pourquoi nos institutions en sont arrivées là où elles en
sont, expliquer pourquoi « l’ékole pue-blique » est laïque et
gratuite mais obligatoire, et deux ou trois notions d’économie et de
géopolitique, pour ceux que ça intéresse.
Et les récalcitrants, ou seulement les chahuteurs, ils
vont « en permanence » recopier 10 fois, 20 fois, les tables de
multiplication, les conjugaisons ou les théorèmes mathématiques et/ou de géométrie
avant d’aller jouer au ballon dans la cour avec leurs copains.
Et s’ils récidivent, on peut aller jusqu’à sanctionner
les parents en suspendant tout versement d’allocation gratuite.
Après tout, quand un mek fait le kon avec sa bagnole
en roulant trop vite, c’est toute sa famille qui est sanctionnée d’en avoir moins
dans l’assiette pour devoir payer une amende…
Et là, les « bons esprits » ne disent rien
du traitement réservé par leurs parents irresponsables à leurs propres enfants :
Ils trouvent même ça parfaitement normal et légitime.
(Moi le premier et j’ai acheté un détecteur de radar…)
Seulement voilà, je ne suis pas ministre, même pas
enseignant, et arriver jusque-là, je veux dire jusque sur ce « piti-blog »,
à énoncer quelques simplicités basiques toutes bêtes, c’est vous dire comme mon
pays est tombé si bas.
Que même, mon « 47 fillette » me démangeait
sérieusement l’autre jour…
C’est comme ça que ça se passe, quand j’ai envie de
rire tellement ils me font pleurer.
Et inversement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire