Je fais court.
Quatre points
à savoir avant de vous vautrer dans les agapes-festives de fin d’année :
Celle-là, elle aurait mérité d’être enterrée plus tôt.
Tout en
pensant que la prochaine ne sera pas forcément meilleure, faut-il rajouter
aussitôt.
Enfin passons :
Qui vivra (encore) verra bien !
Première chose : Les
promesses tiennent parfois même ceux qui n’y croient plus !
Il y aura bien
quantité astronomiques d’augmentations dès demain matin : Tant pis pour
vous, vous étiez prévenus et je n’en ferai pas la liste !
Ce serait
vraiment trop long.
Deuxième chose : Le
décret d’application de la trop fameuse « loi de programmation militaire » et
de son article 20 qui autorise un certain nombre de services publics à accéder
à l’ensemble de vos flux et données hors de tout contrôle d’un juge est sorti.
La veille de
Noël et au JO du …
lendemain, le 26 ! Merci Papa-Noël !
Je rappelle
que c’est aussi une atteinte à la libre communication des dires et opinions,
une de vos libertés fondamentales, votée démocratiquement par vos « députacrouilles-soces »
qui entre donc en vigueur demain !
Alors soyez
sage : C’est pour vous protéger du « risque terroriste » qui n’aurait jamais été aussi fort à en croire
les déclarations récentes de « Menuet-Valse ».
« Si vous n’avez rien à vous reprocher, vous
n’avez rien à craindre », en prétendent-ils encore.
Petit moment d’émotion-ravie,
quand on se remémore que de l’aveu même du directeur de la NSA (l’organisme
américain qui en fait des tonnes sur le sujet), d’avoir pu ainsi déjouer « peut-être un ou deux attentats »,
depuis que leur zinzin existe.
Résultat ? Nul
ou presque.
Pas sûr non
plus que cela n’empêchera quelques cinglés de foncer dans des foules en voiture
ou de tirer sur quelques passants, surtout si c’est black d’épiderme.
Et puis
essayez donc de vous souvenir si vous n’avez vraiment rien à vous reprocher ?
Que celui qui n’a jamais payé une baby-sitter ou sa femme de ménage au black
(justement) jette la première pierre, juste pour mieux en rire…
(Bon, bon… à
part ma « petite-sœur » qui est « une sainte » et demeure « hors-concours »).
Beaucoup ont
déjà des « petits arrangements très
limités avec les règles à la kon » dans leurs placards.
Vous êtes sûr,
vraiment rien ?
Pas même un
petit coup de piston bienvenu à un moment quelconque de votre carrière ?
Pas même un
petit coup de canif à vos amitiés (ou amours) habituelles ?
Ou un oubli
dans une de vos déclarations quelconques ?
Ou encore d’avoir
oublié de rendre la gomme, le crayon, la ramette de papier ramenés à la maison par
inadvertance ?
Voire un coup
de fil à la famille hors les frontières depuis votre bureau ?
Ou encore un
téléchargement piraté sur votre disque ou portable ?
Passons :
Vous êtes trop honnêtes pour vivre dans ce pays totalement corrompu !
Et n’oubliez
pas qu’à tout moment, désormais, n’importe qui peut récupérer ces informations
pour vous nuire, malgré toutes les assurances que donne l’État sur la sécurité
des données qu’il collecte.
Car le
caractère « démocratique » du régime qui nous gouverne n’est pas
garanti dans le temps. Imaginez qu’un avatar de l’Histoire pousse un « Staline-bis »,
une réincarnation de « Mousse-au-lit-nie » au pouvoir (suivez mon
regard vers les blés-blonds de nos plaines), et que celui-ci ait accès à un
fichier d’empreintes génétiques mis en place, « pour nous protéger », par le gouvernement démocratique précédent…
Je vous laisse
imaginer le potentiel d’amabilités qu’on ne manquera pas alors de vous servir…
Pas à moi :
J’ai pu fuir pour me faire oublier avant que ça ne vous arrive en avril 2017…
Vous
rappelant que le fichage ou la surveillance généralisés reviennent finalement
à traiter tous les honnêtes-gens comme des coupables potentiels.
À considérer
que chacun d’entre nous est par nature suspect ou coupable.
C’est la fin
de la présomption d’innocence, sans vouloir l’avouer ouvertement.
Vous me direz
que l’État, avec son inefficacité habituelle, va amasser un nombre incalculable
de données individuelles sur chacun d’entre nous, mais ne pourra évidemment pas
poursuivre toutes les peccadilles qu’il découvrira chez la moitié de la
population.
Alors qu’en
fait, le danger n’est pas une société de poursuites généralisées de tout
contrevenant, évidemment impossible, mais celui où un gouvernement inquiet pour
la survie du système qui le fait vivre pourra ressortir une vieille casserole
sur toute personne représentant un danger, même imaginaire.
Voire, pire
encore, dans un monde où tout est numérique et où tout se manipule, attribuer à
Monsieur X une casserole appartenant en fait à Madame Y. et je vous souhaite de
joyeuses heures à tenter de survivre…
« Mais si cela permet d’attraper plus de
terroristes ? », me direz-vous…
Justement, vu
que l’excès de bruit numérique n’aidera pas à distinguer un signal particulier
dans la masse, on peut douter de l’efficacité de la méthode.
On a même pu choper
un « ex » à causer avec son avocat, sur ce coup-là.
Et comme les
résultats sont nuls aux USA, on ne fera pas mieux en « Gauloisie-fliquée ».
Pire, trop se
reposer sur un espionnage numérique de masse peut conduire à négliger les
méthodes plus traditionnelles d’investigation.
Et de toute
façon, les vrais criminels se donneront toujours les moyens de déjouer la
surveillance publique.
Troisième chose : Si
vous avez des « soces » à table ce soir et qu’ils vous entraînent sciemment
dans une critique du Gouvernement, soyez sûr qu’ils ont déjà réponse à tout.
Nos
gouvernants et autres « sachants » en sont tellement sûrs, qu’ils
leur ont pondu un « quizz » absolument hilarant (au second degré)
pour ne pas rester coi de sottise !
À télécharger immédiatement
en format PDF :
C’est quand
même extraordinaire la foi indéfectible dans l'intellect de l’électeur de base et son expression
d’une démocratie « adulte »…
Personnellement
j’ai bien aimé la mauvaise foi imperturbable du « La France est foutue, faut
se barrer ! » avec pour réponse à sortir du tac-au-tac par le militant
alcoolisé de fin de repas : « Je
rappelle quand même qu’on est la 5ème puissance économique mondiale,
la 1ère destination touristique, le 3ème pays d’accueil
d’étudiants étrangers, le meilleur dispositif fiscal pour inciter à
l’innovation… 40 % des chercheurs du CNRS sont étrangers, nous avons obtenu
cette année 2 Prix Nobel et une médaille Fields. Les 1.200 musées français
accueillent chaque année 62 millions de visiteurs, je continue… ? On ne
manque pas de raison d’être #FiersdelaFrance ! »
Vous avez bien rigolé, là ?
Moi aussi : Nous sommes 12ème
au rang de la compétitivité en Europe, au fond des classements en terme
d’égalité des sexes, de l’endettement public (hors les USA et le Japon,
hors-compétition), de la transparence de la vie publique, de la corruption, et
même de la liberté de la presse, et à la traîne au plan du nombre des dépôts de brevet !
Et nous avons le premier Président le
plus impopulaire du monde au bout de seulement 2,5 ans de mandat !
Mais 4ème exportateur d’armes (qui ne servent que pour la paix dans le monde),
4ème puissance nucléaire, 1er emmerdeurs au monde, 1ère
exception culturelle universelle et cosmique, et seulement second au plan
des prélèvements obligatoires (La Corée du Nord étant hors compétition).
Si nous sommes la 1ère
destination touristique, c’est qu’on se compte aussi nous-mêmes dans le même
sac et si les « chercheurs étrangers » (et étudiants) viennent
encore bosser chez nous, c’est surtout parce qu’ils n’ont pas obtenu de visa américain
ou japonais : Nous, on les leur donne (comme les Québécois, mais chez
eux, il fait nettement plus froid…) !
Pour les étudiants, c’est parce que les
droits d’inscription ne sont pas chers, le vrai coût étant supporté par vos
impôts, que la bouffe est bonne (hallal et cascher à l’occasion), l’eau du
robinet désinfectée, la « moutouelle » intéressante et les logements
sont « aidés » même par le Crous et la CAF, sans jamais n'avoir rien cotisé.
J’en rajoute ?
Enfin quatrième et dernière chose : J’ai découvert une nouvelle
façon de faire passer un hoquet (dévastateur pour mon diaphragme).
La liste d’astuces pour vaincre le
hoquet est pourtant longue : Prendre une cuillerée d’huile, retenir sa
respiration deux minutes, boire à l’envers (la méthode que je préfère)…
Et que voici un nouveau remède : L’orgasme !
Selon Francis Fesmire, un médecin
urgentiste de l'université du Tennessee, qui a reçu en 2006 le Prix Ig Nobel pour son
étude sur le soulagement des hoquets tenaces par… massage rectal, indique qu’il
y a mieux encore contre les hoquets persistants : « L’orgasme, qui provoque d’incroyables stimulations du nerf vague »
(cf. : newscientist.com).
Et attention, pas du « simulé »,
mais « du vrai ».
À cette occasion, j’ai appris comme ça,
pour la journée mondiale de l’orgasme du dimanche 21 décembre, que les
difficultés à jouir poussent une majorité de nos femmes à simuler régulièrement
l’orgasme : Près des deux tiers des « Gauloises » (63 %) admettent
avoir déjà feint l’orgasme avec un partenaire au cours de leur vie, sachant que
près d’une sur dix admet que cela leur est arrivé « souvent » (9 %).
Des chiffres qui tombent à 52 % et 9 %
quand les femmes sont en couple, sous-entendu avec un même partenaire régulier…
Je veux des noms, tout de suite, pour
réparer cet affront-là !
Là, dans la nuit de la Saint-Sylvestre,
il n’y aura pas de tricherie simulatoire possible : Le hoquet persisterait.
Car je compte bien essayer ce soir :
Pas la proposition rectale (j’ai horreur, même des suppositoires), mais bien l’orgasme
hoquetant !
Ça va être du sport, cette année…
Je sens qu’elle va bien se commencer,
finalement.
Bon réveillon à toutes et à tous :
On se retrouve (peut-être) l’année prochaine !
I-Cube
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