Alors
que « 2004 BL86 » passait à proximité de la planète,
Et que la « tempête du siècle » devait
paralyser New-York sous un mètre de neige (elle n’aura pas fait mieux que 25
cm), des chercheurs réussissent à « décuire » un œuf dur !
Je te vous jure…
Un exploit qui méritait de figurer sur ce « piti-blog »,
à n’en pas douter.
Quoi, tu te fais chier à faire bouillir ta casserole d’eau
chaude comme tu peux pendant 10 minutes au niveau de la mer (parce qu’en
altitude, tes œufs ils finiront « mous-du-mollet ») et tu as des « docteurs
en sciences +++ » qui passent derrière toi et te le « décuise » !
Fabuleux, n’est-ce pas ?
Notez que les applications seraient bien concrètes. En
inversant le processus de transformation des protéines pour que le blanc
redevienne liquide en quelques minutes, ce pourrait permettre de faire baisser
les coûts de fabrication de certains médicaments.
Les sportifs le savent bien, du blanc d’œuf, son
albumine, c'est plus ou moins des protéines liquides.
En cuisant, la chaleur casse les liaisons les plus
faibles de ces chaînes d'acides aminés (dénaturation) et la protéine se
déroule.
Ensuite, de nouveaux liens plus solides se créent
(coagulation).
L'eau qui entoure ces protéines est chassée et piégée
dans une gaine : L'œuf est « dur ».
Malheureusement, le processus ne peut pas s'inverser
en agissant sur la température. Alors, l'équipe du professeur Weiss a donc
utilisé une approche combinant deux techniques, chimique et mécanique.
Un dérivé de l'urée « mange » les liaisons et liquéfie
le blanc, qui est ensuite placé dans une centrifugeuse pour dérouler les
protéines dans leur état initial.
Quant au jaune, loupé, ça ne marche pas !
Le but n'est évidemment pas de « décuire » pour mieux gober
le problème, mais d’être capable de manipuler des protéines en quelques minutes
pour permettre d'accélérer le processus de fabrication de certains médicaments
utilisés pour traiter des cancers.
Des applications industrielles liées à la manipulation
de bactéries ou de levures, dans la fabrication du fromage, notamment,
pourraient également en profiter.
Bon, ce que j’en dis après les œufs durs « en
tube » que nous débitent les industriels agro-alimentaires pour avoir des
bouts de cylindre tous égaux (et fraternels), peut-être que les biologistes
feraient bien de faire comme tout le monde pour récupérer de l’albumine (comme
support à leurs exercices de biochimie), c’est de prendre des œufs … pas cuits !
En plus, ça ferait des économies de carburant et
protégerait un peu plus la planète (et mes délicates alvéoles pulmonaires
malmenées) des si dangereuses émissions de cendres.
Et pendant ce temps-là, un énorme astéroïde passe à
proximité de ma planète.
Ce lundi dernier, vers 17 h 20, « 2004 BL86 » s’est
approchée au plus près de notre « caillou » à nous, depuis son orbite
désaxé par rapport au plan des planètes virevoltant autour de notre étoile.
Part très loin, du moins à l’échelle du cosmos.
L’astéroïde, répertorié comme « potentiellement
dangereux » du fait de sa grande taille, est passé à environ 1,1 million de
kilomètres de la Terre, soit environ trois fois la distance de la Terre à la
Lune.
C’est néanmoins un événement pour les astronomes car
l’astéroïde, d’un diamètre estimé entre 500 et 700 mètres, sera le plus gros à
passer près de la Terre jusqu’à la visite de « 1999 AN10 », qui promènera ses
plus de 800 mètres de diamètre à seulement 388.960 km de chez nous en 2027.
Et je ne vous raconte pas Apophis…
Les astronomes étaient rassurants : Il n’y a aucun
risque de collision entre « 2004 BL86 » et la Terre.
Sa trajectoire passe au-dessus de la constellation du
Lion et via celle du Cancer avant de disparaître par le Sud et les mieux placés
pour l’observer ont été les Américains, les Européens et les Africains, même s’il
leur a fallu être très attentifs, en raison de sa rapidité, et bien équipé : Sans
lunette astronomique, ou de grosses jumelles, c’était difficile de l’observer.
Et depuis mon « chez-moi » monégasque,
totalement impossible à cause des lumières dégoulinantes de la principauté.
De toute façon, il y avait des « nuées »…
Les astronomes de la Nasa étaient aux aguets,
notamment à l’observatoire de Goldstone, dans le désert de Mojave aux États-Unis,
pour surveiller le déplacement de cet énorme astéroïde.
Car les scientifiques ne savent pour le moment presque
rien de « 2004 BL86 ». Sauf qu’il vaudrait mieux le surveiller : L’astéroïde
tombé en Russie en
février 2013 ne mesurait qu’environ 15 mètres, un tout petit caillou
par rapport à celui-ci.
Difficile d’imaginer les dégâts qu’un astéroïde
environ 40 fois plus gros pourrait causer…
Pour plus de 500 mètres de diamètre, le plus gros à
s'approcher aussi près de la Terre de mémoire humaine !
Avant l’homo
sapiens-sapiens, on ne se souvient plus vraiment.
De toute façon, ce dernier n'aurait pas existé sans l'extinction des grands sauriens préhistoriques.
De toute façon, ce dernier n'aurait pas existé sans l'extinction des grands sauriens préhistoriques.
Découvert en 2004, il est cependant 20 fois plus petit
que celui qui s'est écrasé au Mexique il y a 66 millions d'années et qui aurait
causé l'extinction des dinosaures.
S'il s'écrasait sans s'être désintégré avant, « 2004
BL86 » aurait quand même une puissance largement supérieure à plusieurs
bombes d'Hiroshima et pourrait raser une ville ou provoquer un tsunami.
Que ferait-on dans un tel cas de figure?
« Priez », a
récemment répondu la Nasa !
En effet, les différentes méthodes à l'étude pour
dévier ou détruire un tel astéroïde sont difficiles à mettre en œuvre avec les
technologies d'aujourd'hui.
Heureusement, on est rassuré : Les chercheurs
suivent en temps réel plusieurs milliers de corps célestes et un danger majeur
serait normalement détecté plusieurs semaines avant une collision. Quoique qu'on en a tracé un récemment, un peu plus petit, après son passage devant notre Lune.
De quoi laisser assez de temps pour évacuer la zone
d'impact.
Et de vendre ses actions contre un peu d’eau et un
plat de lentille…
Ou quelques onces d’or, voire … du plomb d’AK 47, pour
la chasse bien sûr…
On ne sait jamais, n’est-ce pas !
Bon week-end à toutes et tous !
I3
Le premier projet sérieux de déviation d’un astéroïde a été proposé en 2001 par les deux astronautes américains Ed Lu et Rusty Schweickart lors d’une réunion au Centre spatial Lyndon Johnson à Houston.
RépondreSupprimerUn an plus tard, en octobre 2002, ils ont créé la « Fondation B612 » qui a pour objectif de construire un télescope spatial dont l’orbite sera proche de celui de la planète Vénus.
C’est l’ambitieuse « mission Sentinel » qui devrait permettre de détecter 90% des astéroïdes géo-croiseurs de plus de 140 mètres de diamètre qui représentent une véritable menace pour la Terre.
Le budget est de 450 millions de dollars et le lancement devrait voir lieu en 2018.
Rusty Schweickart est aussi l’un des fondateurs de « l’association of Space Explorers » (ASE) qui, à travers son comité international d’astronautes et de spécialistes des astéroïdes, a proposé aux Nations-Unies le projet « Menace des astéroïdes : un appel pour une réponse globale ».
La menace des astéroïdes est prise au sérieux, mais il va falloir des décennies pour faire un projet opérationnel…
Sérieuse, sérieuse... Il n'y a aucun moyen de déplacer l'orbite de la Terre, même à lui en faire faire un "petit crochet" pour éviter un astéroïde-tueur !
SupprimerBon, on peut envisager d'en réduire la taille en le mettant en pièces avec notre arsenal nucléaire, tel que l'atmosphère brûlera les "petits-bouts" avant l'impact d'avec le sol, mais vous verrez que les "militareux" seront encore capables de s'y opposer.
Disons qu'après coup, les "aliènes" pourraient découvrir que la civilisation la plus extraordinairement organisée de notre planète sont ... nos fourmis !
Fabuleuses perspective, non ?
Perso, je n'y crois pas et vous savez pourquoi : Notre futur existe réellement, puisqu'il vient nous "visiter", notamment avec ses "drones" qui survolent nos installations nucléaires et se gardent bien d'y toucher.
Il y a forcément une raison à ça, ce "fait accompli", n'est-ce pas ?
Bonne journée à vous !
I-Cube
Les militareux capables de s’y opposer ?...
SupprimerPas sûr du tout, ce serait plutôt l’inverse si l’on s’en tient à la petite analyse ci-dessous reprise sur :
http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2014/08/d%C3%A9mocratie-directe-et-s%C3%A9curit%C3%A9-ext%C3%A9rieure-iv.html
Ma modeste contribution n’est que le fruit de cette question : « S’il y a l’instauration de la démocratie directe dans notre pays, quels seront les conséquences pour la dissuasion nucléaire ?... ».
La première conséquence est que les programmes de recherche, de fabrication et de déploiement des armes nucléaires, devraient être arrêtés en raison d’un refus extrêmement probable des citoyens de fabriquer des armes nucléaires offensives.
La deuxième est que la structure militaro-industrielle, composée d’une partie de l’élite de nos ingénieurs et techniciens, et le pouvoir politique, feront tout pour éviter l’arrêt de la « Bombe » !...
La troisième conséquence est que la meilleure solution, est d’ajouter, aux objectifs de la Direction générale de l’armement (DGA) et du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), un projet de création d’ogives nucléaires « anti-comètes » et des missiles spatiaux spécifiques qui seront destinés à détruire une comète en trajectoire de collision avec la Terre, tout en accélérant le désarmement nucléaire.
Le Centre national d’études spatiales (CNES) et l’Agence spatiale européenne (ESA) seraient bien sûr des partenaires incontournables ainsi que toutes les structures planétaires identiques.
Un jour viendra où un pays de la planète, ou l’ONU, proposera de transférer les moyens de recherche et de fabrication des armes nucléaires vers un programme spatial de protection de la planète d’une « Comète de l’apocalypse ».
Verrons-nous cette initiative dans les années qui viennent ?...
Notre futur ?...
Qu’il vient nous visiter est assez probable, mais si nos descendants vivent sous terre parce que la planète est invivable ils ont peut-être une bonne raison de se manifester en envoyant des drones au-dessus des centrales nucléaires pour nous dire : « Arrêtez vos konneries !... »
Et alors ?
SupprimerSi nous "arrêtons" nos konneries, ils savent forcément quand, qu'ils viennent ou non nous le dire.
Si nous ne les arrêtons, ils le savent aussi, quoiqu'ils en disent !
Puisque pour eux, c'est du "passé historique".
Là, je crois plus probable que s'ils vivent "sous terre" comme vous l'affirmez, c'est que tout ça ne sert à rien.
Et que peut-être même un "géo-croiseur" a pu à terme percuter notre planète : Eux, qui savent, ils ont pu se réfugier ailleurs.
Hypothèse ahurissante, finalement, non ?
Bonne journée à vous !
I-Cube