Fallait que je vous le dise…
Parce que bon, je tenais « sa » boutique à
bout de bras pendant qu’il claquait ses « petites » économies autour
du Forum éponyme, avec « une belle » qui n’était pas la sienne (la
sienne n’a rien à se mettre de présentable et n’est pas anglophone) et qu’il a
largement débordé les « horaires » prévus.
Mais ce n’est pas le plus important. Pour faire un bilan
très provisoire de ses 3 jours de « pêche aux affaires » avec les « riches
& puissants » et autres « SDF » (Sans Difficulté Financière)
de la planète, deux choses l'ont étonné (comme pour beaucoup d’autres également).
D'abord le nombre accru de « riches & puissants » qui sembleraient vouloir prendre la poudre d'escampette pour aller se réfugier vers des horizons lointains et bien planqués réputés être des endroits « politiquement stables » !
C'est l'esprit underground du moment, le « tout-sécuritaire », qui n'est pas qu'une légende en Suisse (nous y reviendrons peut-être) depuis la loi de 1982 qui oblige non seulement les citoyens à se prémunir contre d'éventuelles crises et disettes, mais aussi la plupart des distributeurs alimentaires à avoir jusqu'à trois mois de « réserve » en stock !
Même que certains, que j'avais pu visiter dans une autre vie, en creusaient la montagne au moins aussi profond que la hauteur de leurs entrepôts en surface pour faire face à cette obligation.
Que je ne vous raconte même pas la gestion du « FIFO » dans ces conditions-là.
Ni le poids financier à assumer quand les mêmes distributeurs Gaulois cherchaient encore et toujours à accélérer la rotation des stocks (pas plus de trois semaines chez Inter par exemple, en comptant la mise à disposition à la vente en magasin).
Curieuse attitude de ceux qui possèdent tout (ou presque).
Et puis la seconde chose, c’est le « changement de ton » à l'égard de la « Gauloisie-martyre ».
Après deux ans de « French Bashing » absolument unanime, « l'image de la France se redresse ».
D'abord le nombre accru de « riches & puissants » qui sembleraient vouloir prendre la poudre d'escampette pour aller se réfugier vers des horizons lointains et bien planqués réputés être des endroits « politiquement stables » !
C'est l'esprit underground du moment, le « tout-sécuritaire », qui n'est pas qu'une légende en Suisse (nous y reviendrons peut-être) depuis la loi de 1982 qui oblige non seulement les citoyens à se prémunir contre d'éventuelles crises et disettes, mais aussi la plupart des distributeurs alimentaires à avoir jusqu'à trois mois de « réserve » en stock !
Même que certains, que j'avais pu visiter dans une autre vie, en creusaient la montagne au moins aussi profond que la hauteur de leurs entrepôts en surface pour faire face à cette obligation.
Que je ne vous raconte même pas la gestion du « FIFO » dans ces conditions-là.
Ni le poids financier à assumer quand les mêmes distributeurs Gaulois cherchaient encore et toujours à accélérer la rotation des stocks (pas plus de trois semaines chez Inter par exemple, en comptant la mise à disposition à la vente en magasin).
Curieuse attitude de ceux qui possèdent tout (ou presque).
Et puis la seconde chose, c’est le « changement de ton » à l'égard de la « Gauloisie-martyre ».
Après deux ans de « French Bashing » absolument unanime, « l'image de la France se redresse ».
Étonnant, n’est-ce pas ?
Certes, il y a l'effet Charlie (tout le monde est
solidaire), mais tous les participants gaulois attestent que les réformes
économiques (pacte de responsabilité, CICE, loi Macron) impressionnent
diantrement à l’étranger.
Mieux, mon pays-à-moi (celui que j’aime tant…) retrouverait
enfin son attractivité !
Même que tout le monde a retenu que John Chambers, le PDG de Cisco, déclarait : « Vous avez parmi les meilleures start-up du
monde, c’est impressionnant. La France est en train de prendre le mouvement,
c’est un pays où il faut investir et nous allons le faire. »
On n'était plus trop habitués à tout ça !
Cocorico !
On n'était plus trop habitués à tout ça !
Cocorico !
Sans verser dans le délire, notons que ce renversement
de tendance s'observe depuis plusieurs semaines.
Souvenez-vous de cet article du « Telegraph »
du 2 décembre dernier (2014) dans lequel un des meilleurs éditorialistes économique
du Royaume encore uni (la Grande-Bretagne), Ambrose Evans-Pritchard, désignait
la « Gauloisie-si-prospère » comme « le nouveau champion des réformes en Europe » poussant « des (lois) thatchériennes » qui laisseront « l'Allemagne engluée dans l'inertie » !
On en rigole encore sur front de Seine, imagine-je…
En effet, entre les taux d'intérêt (à zéro), la chute
du prix du pétrole, la baisse de l'euro, la croissance Gauloise en 2015
pourrait dépasser les 1 % voire atteindre les 1,5 %, sa meilleure performance
depuis 4 ans.
Personnellement, si j’en conviens aussi, si en plus je
pense possible une courte « fenêtre
de tir » (in fine) ré-ouverte
pour « François III » pour enfin faire ce que tout le monde en attend
qu’il fasse quant à la « modification de trajectoire » de l’implacable
Allemagne (j’ai encore en souvenir ce que mes potes espagnols en espéraient début
2012 alors qu’ils étaient « au fond du puits »), j’attends de voir s’il
se « couchera ou non » une nouvelle fois avant de juger.
Parce que bon, on rappelle que le chômage du pays atteint
des sommets (bientôt 6,3 millions d'inscrits toutes catégories confondues, et c’est autant de moins de « producteurs » qui ne
peuvent consommer que des subsides financés par des prélèvements obligatoires
étouffants et spoliateurs).
Et rappelle que le pays est « bloqué » par une
administration surdimensionnée qui pond presque 2.000 lois par an et dix fois
plus de décrets inapplicables.
D’ailleurs, on rappelle à ce sujet, qu’à la question récente d'un
député, le gouvernement a fait le compte du nombre de pages du Journal Officiel
nécessaires à la seule retranscription de la production législative annuelle,
annuelle seulement, du Parlement.
Résultat : En 40 ans, sous l'action confondue de la
gauche et de la droite, il est passé de 13.000 pages (quand même) à 23.000 en
365 jours !
Une belle augmentation de 75 %… pour le résultat que vous
pouvez constater.
Et que par ailleurs, entre 2007 et 2013, le nombre de
sociétés appartenant au secteur public est passé de 850 à 1.444, pas moins…
Alors que du plan Rueff-Armand (1960) au rapport
Attali (2008), tout le monde répète la même chose : Les gouvernements
impulsent, les Parlements aménagent (et parfois enterrent) et l’administration
précise (et parfois ampute) à tour de bras, sans discontinuer, passionnément et jusqu'à la folie, le tout à-peu-près aveuglément.
Dans ces conditions, il n’est guère étonnant que mon
pays ait connu ces dernières décennies l’une des croissances par tête les plus
faibles de tous les pays développés !
On tourne en rond et le dos à tout ce qui marche…
Bon dimanche quand même à toutes et à tous !
On se retrouve la semaine prochaine avec le cas
suédois sur les bras.
I3
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