Lecture qu’on ne vous fera pas à propos de la Syrie…
Voici des analyses un peu plus sérieuses que ce que nous
avons pu découvrir hier…
Le sanglant dossier syrien connaît enfin un tournant, avec la chute du clan Assad au pouvoir depuis 1970 : « Une nouvelle réalité, politiquement et diplomatiquement », selon le propos du président turc lui-même.
La Chine – auto-protégée par son rêve de « communauté d’un avenir partagé
pour l’humanité » –, observe prudemment et sur la touche, car elle présuppose
qu’au bout du chemin, la véritable guerre « existentielle » sera dirigée contre
elle.
En attendant, la Russie et l’Iran sont obligés de se mobiliser, parce que la déstabilisation totale de leur allié syrien est interprétée comme un savant stratagème soigneusement mis au point pour saboter les « BRICS+++ » qui de toute façon est une fois de plus « mort-née » avec le retour de « McDo-Trompe » à la Maison-Blanche, et son plan et ses menaces de rétorsions déjà exprimées.
Et à y réfléchir avec un peu de recul, cet effondrement syrien se déroule
parallèlement au retrait de l’Arménie de l’OTSC – sur la base de l’espoir d’une
promesse « ricaine » de soutenir Erevan dans un éventuel nouvel
affrontement avec Bakou – alors que, parallèlement à l’encouragement de l’Inde
à accélérer la course aux armements avec le Pakistan s’intensifie, l’intimidation
est généralisée à l’égard de l’Iran.
Tsahal persistant à « nettoyer » Gaza du « Ramasse », à défoncer le « Aise-beau-là » au Liban et accessoirement à occuper le Golan et frapper la Syrie, avec le soutien de l’aviation « ricaine » stationnée en Irak qui pilonne les positions de l’EI, les événement peuvent s’interpréter comme étant bien une guerre ouverte visant à déstabiliser le corridor international de transport Nord-Sud dont les trois principaux protagonistes sont la Russie, l’Iran et l’Inde, membres des « BRICS--- », ni plus ni moins.
La route de la soie s’arrête une fois de plus aux abords de l’Europe et ne va pas jusque sur les côtes atlantiques…, domaine réservé des anglo-saxons (à travers l’OTAN, notamment)…
Et dans cette situation complexe, la Turquie, comme d’habitude, joue un
double jeu : D’un point de vue rhétorique, Ankara défend une Palestine
souveraine et exempte de génocide. Mais en pratique, la Turquie soutient et
finance une équipe hétéroclite de djihadistes du Califat qui viennent de
marcher sur Alep, Hama, et Damas.
Dans le même temps, la situation réelle dans les couloirs du pouvoir à Téhéran est extrêmement obscure. Certaines factions sont favorables à un rapprochement avec l’Occident, ce qui entraînerait des conséquences évidentes sur la capacité de l’Axe de la Résistance à lutter contre Tel-Aviv.
Sur le Liban, la Syrie n’a jamais hésité. L’histoire explique pourquoi : Du point de vue de Damas, le Liban reste historiquement un gouvernorat, de sorte que Damas est responsable de la sécurité de Beyrouth.
C’est l’une des principales raisons pour lesquelles Tel-Aviv aurait lancé
l’offensive salafiste-djihadiste actuelle contre la Syrie, après avoir détruit
pratiquement tous les couloirs de communication entre la Syrie et le Liban. Ce
que Tel-Aviv n’a pas encore pu accomplir sur le terrain a été remplacé par
l’isolement du « aise-beau-là » de l’Axe de la Résistance.
Les guerres au Moyen-Orient sont finalement un mélange complexe de vecteurs nationaux, sectaires, tribaux et religieux. Dans un sens, il s’agit de guerres sans fin, contrôlables jusqu’à un certain point, mais qui repartent ensuite.
Jusque-là, la stratégie russe en Syrie semblait très précise. Comme il
était impossible de normaliser un pays complètement fragmenté, Moscou avait
opté pour libérer la Syrie qui compte vraiment – la capitale, les villes les
plus importantes et la côte méditerranéenne orientale – des troupes
salafistes-djihadistes.
Le problème est que le gel de la guerre en 2020, avec l’implication directe de la Russie, de l’Iran et (à contrecœur) de la Turquie, n’a pas résolu le problème des « rebelles modérés ». Aujourd’hui, ils sont de retour – en force, soutenus par une vaste troupe de « Djihadistes-à-louer ».
Et, dans ces circonstances, il n’y a pas de meilleur timing pour la renaissance de l’actif HTS qui remplit un vide énorme : La Russie est entièrement concentrée sur l’Ukraine. Le « Aise-beau-là » a beaucoup souffert des bombardements et des meurtres en série de Tel-Aviv (souvenez-vous de l’épisode des bipeurs explosifs qui aura décapité une grande partie de son encadrement actif).
Et Téhéran se concentre sur la façon de traiter avec « Trompe 2.0 ».
Au moins 8 millions de citoyens qui ont fui la guerre, et qui sont toujours
en exil en Turquie et un peu en Europe, empêchent la reconstruction du pays
syrien. Car au cours de ces quatre dernières années, les problèmes se sont
accumulés. Les violations du processus d’Astana se sont multipliées et Israël a
bombardé la Syrie presque quotidiennement en toute impunité.
Et la Chine, nous l’avons dit, est restée pratiquement immobile. Pékin n’a tout simplement pas investi dans la reconstruction de la Syrie alors qu’elle aura claqué un pognon monstrueux en Afrique, probablement pour des clopinettes.
Même la Russie a connu près de trois années de lutte acharnée contre l’Ukraine n’en peut mais.
Les performances de l’Armée arabe syrienne ont été lamentables, comme
c’est toujours le cas avec les armées arabes. Son état-major est submergé par
la panique.
Personnellement, ça me rappelle très exactement l’épisode de la chute du Shah de l’empire Perse (en Iran), Mohammad Reza Pahlavi, quand « la garde », ceux qui se nommaient eux-mêmes « les immortels », aura disparu des écrans radars aux portes de Téhéran dès les premiers coups de feu…
C’était en janvier 1979 : Vous n’étiez pas nés, vous ne pouvez pas savoir… Mais quelle raclée inattendue avec pourtant un équipement dernier-cri fourni par les « ricains » : Ils disposaient même de F14, le dernier chasseur-bombardier interdit d’exportation pour être « ultra-secret », à l’époque…
Il est désormais très clair que les armées arabes régulières, même si
elles comptent quelques personnes compétentes et courageuses, ne peuvent pas se
battre à moins d’être soutenues par des forces extérieures, telles que les
Iraniens ou les Russes.
Même celle de Reza Pahlavi était soutenue outrageusement (comme évoqué ci-avant) par les USA, et pourtant…
L’Armée arabe syrienne a quitté Palmyre, ou plutôt fui la ville. Et les « pieux », aveuglés par leurs dogmes, auront parié sur le soutien indéfectible de la Russie à Damas : « Nous sommes absolument convaincus de l’inadmissibilité d’utiliser des terroristes comme Hayat Tahrir al-Cham pour atteindre des objectifs géopolitiques, comme on le fait actuellement en orchestrant l’offensive dans la zone de désescalade d’Idlib », avait encore déclaré l’éminent Lavrov, « sinistre des affaires étrangères » de « Poux-tine » encore dimanche dernier, après avoir rencontré les « sinistres des Affaires étrangères » iranien et turc au Qatar.
Ces « messires » de « sinistres » des Affaires
étrangères de la Turquie, de l’Iran et de la Russie, ces « seigneurs de
guerre » (et saigneurs des peuples) se sont rencontrés à Doha samedi pour
discuter de l’avancée fulgurante des rebelles en Syrie.
Le groupe militant Hayat Tahrir-al-Cham (HTS), une émanation de Jabhat al-Nosra, ainsi que ses alliés, avaient déjà lancé une offensive surprise décisive contre les forces gouvernementales syriennes la semaine précédentes, s’emparant de larges pans de territoire, notamment des parties d’Alep et de la ville de Hama.
« L’armée syrienne a redéployé ses forces dans les régions menacées, avec le soutien des avions de guerre russes » qui n’aura servi à rien…
Vendredi dernier, les autorités russes demandaient à leurs ressortissants
de quitter le pays, l’Iran faisant de même, ainsi que la plupart des pays
occidentaux, États-Unis en tête. La dynastie alaouite Assad ne vacillait déjà
plus, elle sombrait ! Son clan a pris la fuite : La femme et les enfants
de « Bachar El-chimique » sont en Russie, ses beaux-frères aux
Émirats arabes-unis.
Bassam al-Sabbagh, le « sinistre des Affaires étrangères » syrien, aura dénoncé en vain des « interférences régionales et internationales » qui « divisent le pays ».
La Russie y a construit un port et un aéroport qui sont cruciaux pour la circulation du matériel et des forces russes vers la Libye et est-ce cela ce qui est dénoncé au juste ?
La chute probablement programmée de « Bachar El-Chimique »,
provoquée par la Turquie qui a donné le feu vert aux rebelles d’HTS, leur
permet en dix jours de doubler la superficie des territoires qu’ils contrôlent
en Syrie.
En abdiquant son soutien à Bachar, le Kremlin acte ainsi sa priorité : L’Ukraine.
Et c’est effectivement urgent, puisqu’il en va de la survie politique du régime de « Poux-tine » et de ses complices… ceux qui ont mis en place, entretiennent et consolident un État mafieux qui pille le peuple russe depuis des décennies.
Cette débandade permet ainsi d’envisager une recomposition de la situation
jusqu’en Libye et, peut-être plus tard, au Sahel, qu’il est impossible aujourd’hui
d’envisager pour Moscou.
Le pan « Est-libyen », sous la férule du clan « Haftar père & fils », qui a pactisé avec le régime de « Poux-tine » pour asseoir son pouvoir de nuisance et de mise en « coupe réglée » du pays en échange d’une présence accrue des soldats russes était resté en berne, faute d’effectifs et de moyens.
Or, la Libye c’est la porte d’entrée au Sahel ou les « Wagner » avaient été envoyés en tête de pont pour virer les « Gauloisiens-olympiques » et empêcher les « ricains » de débarquer y imposer la « pax americana ».
Lors du dernier sommet du G7, les « sinistres des Affaires étrangères » avaient fait une déclaration commune « déplorant les activités nuisibles de la Russie en Libye qui sapent la souveraineté libyenne et la sécurité régionale » vous rappelle-je, appelant « au départ des combattants étrangers, mercenaires, dans les plus brefs délais ».
On peut raisonnablement penser que la chute de « Bachar-el-chimique »
ravivera les feux mal éteints du Printemps arabe, tout autant qu’elle provoque
des feux d’artifice de joie dans les villes syriennes où l’armée a fui devant
les rebelles et provoquer les critiques acerbes et fielleuses, voire revanchardes
et imbéciles de nos « leaders politiques » d’extrême droâte et d’extrême
gôche en « Gauloisie-olympique » !
Ainsi, on rappelle que la Libye est écartelée par le jeu de puissances extérieures, et connaît deux centres de pouvoir : L’un à l’Ouest du pays, Tripoli, l’autre à l’Est. Or, le pays est un géant en pétrole et en gaz, situé stratégiquement au centre de l’Afrique du Nord, face à l’Europe, partageant des frontières avec six pays dont deux sahéliens, le Niger et le Tchad.
Et je me demande où ira camper « Bé-Hache-aile » qui est habitué à mettre son grain de sel (au nom des droits humanitaires qu’il prétend porter à lui tout seul) là où il n’a rien à y faire, alors que l’époque est à un tournant géostratégique en pleine guerre « ouverte et chaude » dans cette partie du monde, et seulement « asymétrique » à base de désinformations et de manipulations des opinions publiques dans nos pays protégés par leur « parapluie nucléaire »…
En réalité, la Russie s’engouffre dans un chaos qu’elle a contribué à
fabriquer au premier chef.
Peu à peu, l’armée russe, secondée de Wagner, prend ainsi pied dans l’Est libyen, le fief du maréchal Haftar et de sa famille, avons-nous dit.
Sur le port de Tobrouk, on s’affaire, on établit un début de base navale en remplacement ou en soutien de celui de Syrie qui est désormais fragilisé.
Le matériel débarqué prend ensuite la route pour le centre du pays, puis une partie va vers le Niger et bientôt le Tchad.
La Russie veut consolider un véritable hub qui alimentera ses ambitions en Afrique, du Mali jusqu’à la Centrafrique.
Car son revers en Syrie – ses forces s’étant révélées absolument incapables de seconder l’armée d’Assad-le-chimique – pourrait lui coûter sa base navale de Tartous et sa base aérienne de Hmeimim. Un repli total vers la Libye serait un tournant dans la reconfiguration de la région, d’autant que « Trompe », qui prendra son poste en janvier (mais est déjà en fonction), a déjà écrit samedi dernier : « Ce n’est pas notre conflit ».
Enfin, pour être le plus complet possible, signalons que la Turquie est la
puissance la plus influente à l’Ouest de la Libye. Ses navires ont même ouvert
le feu, par le passé, sur un aviso de « La Royale » (tricolore &
olympique) qui patrouillait, un allié membre de l’OTAN, tout de même…
Et c’est précisément le président « Air-Do-gagne » qui a donné le feu vert aux forces d’HTS pour faire tomber Damas et son allié russe.
Conclusion logique : Une négociation d’envergure et une redistribution de « qui contrôle qui » dans la région, ou un affrontement, c’est le choix qui s’ouvre désormais. Or, Moscou a montré de sérieux signes de faiblesse en Syrie.
Et la Libye pourrait être son plan B.
Le plan C étant l’effondrement du régime de « Poux-tine »…
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Le sanglant dossier syrien connaît enfin un tournant, avec la chute du clan Assad au pouvoir depuis 1970 : « Une nouvelle réalité, politiquement et diplomatiquement », selon le propos du président turc lui-même.
En attendant, la Russie et l’Iran sont obligés de se mobiliser, parce que la déstabilisation totale de leur allié syrien est interprétée comme un savant stratagème soigneusement mis au point pour saboter les « BRICS+++ » qui de toute façon est une fois de plus « mort-née » avec le retour de « McDo-Trompe » à la Maison-Blanche, et son plan et ses menaces de rétorsions déjà exprimées.
Tsahal persistant à « nettoyer » Gaza du « Ramasse », à défoncer le « Aise-beau-là » au Liban et accessoirement à occuper le Golan et frapper la Syrie, avec le soutien de l’aviation « ricaine » stationnée en Irak qui pilonne les positions de l’EI, les événement peuvent s’interpréter comme étant bien une guerre ouverte visant à déstabiliser le corridor international de transport Nord-Sud dont les trois principaux protagonistes sont la Russie, l’Iran et l’Inde, membres des « BRICS--- », ni plus ni moins.
La route de la soie s’arrête une fois de plus aux abords de l’Europe et ne va pas jusque sur les côtes atlantiques…, domaine réservé des anglo-saxons (à travers l’OTAN, notamment)…
Dans le même temps, la situation réelle dans les couloirs du pouvoir à Téhéran est extrêmement obscure. Certaines factions sont favorables à un rapprochement avec l’Occident, ce qui entraînerait des conséquences évidentes sur la capacité de l’Axe de la Résistance à lutter contre Tel-Aviv.
Sur le Liban, la Syrie n’a jamais hésité. L’histoire explique pourquoi : Du point de vue de Damas, le Liban reste historiquement un gouvernorat, de sorte que Damas est responsable de la sécurité de Beyrouth.
Les guerres au Moyen-Orient sont finalement un mélange complexe de vecteurs nationaux, sectaires, tribaux et religieux. Dans un sens, il s’agit de guerres sans fin, contrôlables jusqu’à un certain point, mais qui repartent ensuite.
Le problème est que le gel de la guerre en 2020, avec l’implication directe de la Russie, de l’Iran et (à contrecœur) de la Turquie, n’a pas résolu le problème des « rebelles modérés ». Aujourd’hui, ils sont de retour – en force, soutenus par une vaste troupe de « Djihadistes-à-louer ».
Et, dans ces circonstances, il n’y a pas de meilleur timing pour la renaissance de l’actif HTS qui remplit un vide énorme : La Russie est entièrement concentrée sur l’Ukraine. Le « Aise-beau-là » a beaucoup souffert des bombardements et des meurtres en série de Tel-Aviv (souvenez-vous de l’épisode des bipeurs explosifs qui aura décapité une grande partie de son encadrement actif).
Et Téhéran se concentre sur la façon de traiter avec « Trompe 2.0 ».
Et la Chine, nous l’avons dit, est restée pratiquement immobile. Pékin n’a tout simplement pas investi dans la reconstruction de la Syrie alors qu’elle aura claqué un pognon monstrueux en Afrique, probablement pour des clopinettes.
Même la Russie a connu près de trois années de lutte acharnée contre l’Ukraine n’en peut mais.
Personnellement, ça me rappelle très exactement l’épisode de la chute du Shah de l’empire Perse (en Iran), Mohammad Reza Pahlavi, quand « la garde », ceux qui se nommaient eux-mêmes « les immortels », aura disparu des écrans radars aux portes de Téhéran dès les premiers coups de feu…
C’était en janvier 1979 : Vous n’étiez pas nés, vous ne pouvez pas savoir… Mais quelle raclée inattendue avec pourtant un équipement dernier-cri fourni par les « ricains » : Ils disposaient même de F14, le dernier chasseur-bombardier interdit d’exportation pour être « ultra-secret », à l’époque…
Même celle de Reza Pahlavi était soutenue outrageusement (comme évoqué ci-avant) par les USA, et pourtant…
L’Armée arabe syrienne a quitté Palmyre, ou plutôt fui la ville. Et les « pieux », aveuglés par leurs dogmes, auront parié sur le soutien indéfectible de la Russie à Damas : « Nous sommes absolument convaincus de l’inadmissibilité d’utiliser des terroristes comme Hayat Tahrir al-Cham pour atteindre des objectifs géopolitiques, comme on le fait actuellement en orchestrant l’offensive dans la zone de désescalade d’Idlib », avait encore déclaré l’éminent Lavrov, « sinistre des affaires étrangères » de « Poux-tine » encore dimanche dernier, après avoir rencontré les « sinistres des Affaires étrangères » iranien et turc au Qatar.
Le groupe militant Hayat Tahrir-al-Cham (HTS), une émanation de Jabhat al-Nosra, ainsi que ses alliés, avaient déjà lancé une offensive surprise décisive contre les forces gouvernementales syriennes la semaine précédentes, s’emparant de larges pans de territoire, notamment des parties d’Alep et de la ville de Hama.
« L’armée syrienne a redéployé ses forces dans les régions menacées, avec le soutien des avions de guerre russes » qui n’aura servi à rien…
Bassam al-Sabbagh, le « sinistre des Affaires étrangères » syrien, aura dénoncé en vain des « interférences régionales et internationales » qui « divisent le pays ».
La Russie y a construit un port et un aéroport qui sont cruciaux pour la circulation du matériel et des forces russes vers la Libye et est-ce cela ce qui est dénoncé au juste ?
En abdiquant son soutien à Bachar, le Kremlin acte ainsi sa priorité : L’Ukraine.
Et c’est effectivement urgent, puisqu’il en va de la survie politique du régime de « Poux-tine » et de ses complices… ceux qui ont mis en place, entretiennent et consolident un État mafieux qui pille le peuple russe depuis des décennies.
Le pan « Est-libyen », sous la férule du clan « Haftar père & fils », qui a pactisé avec le régime de « Poux-tine » pour asseoir son pouvoir de nuisance et de mise en « coupe réglée » du pays en échange d’une présence accrue des soldats russes était resté en berne, faute d’effectifs et de moyens.
Or, la Libye c’est la porte d’entrée au Sahel ou les « Wagner » avaient été envoyés en tête de pont pour virer les « Gauloisiens-olympiques » et empêcher les « ricains » de débarquer y imposer la « pax americana ».
Lors du dernier sommet du G7, les « sinistres des Affaires étrangères » avaient fait une déclaration commune « déplorant les activités nuisibles de la Russie en Libye qui sapent la souveraineté libyenne et la sécurité régionale » vous rappelle-je, appelant « au départ des combattants étrangers, mercenaires, dans les plus brefs délais ».
Ainsi, on rappelle que la Libye est écartelée par le jeu de puissances extérieures, et connaît deux centres de pouvoir : L’un à l’Ouest du pays, Tripoli, l’autre à l’Est. Or, le pays est un géant en pétrole et en gaz, situé stratégiquement au centre de l’Afrique du Nord, face à l’Europe, partageant des frontières avec six pays dont deux sahéliens, le Niger et le Tchad.
Et je me demande où ira camper « Bé-Hache-aile » qui est habitué à mettre son grain de sel (au nom des droits humanitaires qu’il prétend porter à lui tout seul) là où il n’a rien à y faire, alors que l’époque est à un tournant géostratégique en pleine guerre « ouverte et chaude » dans cette partie du monde, et seulement « asymétrique » à base de désinformations et de manipulations des opinions publiques dans nos pays protégés par leur « parapluie nucléaire »…
Peu à peu, l’armée russe, secondée de Wagner, prend ainsi pied dans l’Est libyen, le fief du maréchal Haftar et de sa famille, avons-nous dit.
Sur le port de Tobrouk, on s’affaire, on établit un début de base navale en remplacement ou en soutien de celui de Syrie qui est désormais fragilisé.
Le matériel débarqué prend ensuite la route pour le centre du pays, puis une partie va vers le Niger et bientôt le Tchad.
La Russie veut consolider un véritable hub qui alimentera ses ambitions en Afrique, du Mali jusqu’à la Centrafrique.
Car son revers en Syrie – ses forces s’étant révélées absolument incapables de seconder l’armée d’Assad-le-chimique – pourrait lui coûter sa base navale de Tartous et sa base aérienne de Hmeimim. Un repli total vers la Libye serait un tournant dans la reconfiguration de la région, d’autant que « Trompe », qui prendra son poste en janvier (mais est déjà en fonction), a déjà écrit samedi dernier : « Ce n’est pas notre conflit ».
Et c’est précisément le président « Air-Do-gagne » qui a donné le feu vert aux forces d’HTS pour faire tomber Damas et son allié russe.
Conclusion logique : Une négociation d’envergure et une redistribution de « qui contrôle qui » dans la région, ou un affrontement, c’est le choix qui s’ouvre désormais. Or, Moscou a montré de sérieux signes de faiblesse en Syrie.
Et la Libye pourrait être son plan B.
Le plan C étant l’effondrement du régime de « Poux-tine »…
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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