Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 12 décembre 2024

La chute de la « Maison des Assad » (2/2)…

Lecture qu’on ne vous fera pas à propos de la Syrie…
 
Voici des analyses un peu plus sérieuses que ce que nous avons pu découvrir hier
Le sanglant dossier syrien connaît enfin un tournant, avec la chute du clan Assad au pouvoir depuis 1970 : « Une nouvelle réalité, politiquement et diplomatiquement », selon le propos du président turc lui-même.
 
La Chine – auto-protégée par son rêve de « communauté d’un avenir partagé pour l’humanité » –, observe prudemment et sur la touche, car elle présuppose qu’au bout du chemin, la véritable guerre « existentielle » sera dirigée contre elle.
En attendant, la Russie et l’Iran sont obligés de se mobiliser, parce que la déstabilisation totale de leur allié syrien est interprétée comme un savant stratagème soigneusement mis au point pour saboter les « BRICS+++ » qui de toute façon est une fois de plus « mort-née » avec le retour de « McDo-Trompe » à la Maison-Blanche, et son plan et ses menaces de rétorsions déjà exprimées.
 
Et à y réfléchir avec un peu de recul, cet effondrement syrien se déroule parallèlement au retrait de l’Arménie de l’OTSC – sur la base de l’espoir d’une promesse « ricaine » de soutenir Erevan dans un éventuel nouvel affrontement avec Bakou – alors que, parallèlement à l’encouragement de l’Inde à accélérer la course aux armements avec le Pakistan s’intensifie, l’intimidation est généralisée à l’égard de l’Iran.
Tsahal persistant à « nettoyer » Gaza du « Ramasse », à défoncer le « Aise-beau-là » au Liban et accessoirement à occuper le Golan et frapper la Syrie, avec le soutien de l’aviation « ricaine » stationnée en Irak qui pilonne les positions de l’EI, les événement peuvent s’interpréter comme étant bien une guerre ouverte visant à déstabiliser le corridor international de transport Nord-Sud dont les trois principaux protagonistes sont la Russie, l’Iran et l’Inde, membres des « BRICS--- », ni plus ni moins.
La route de la soie s’arrête une fois de plus aux abords de l’Europe et ne va pas jusque sur les côtes atlantiques…, domaine réservé des anglo-saxons (à travers l’OTAN, notamment)…
 
Et dans cette situation complexe, la Turquie, comme d’habitude, joue un double jeu : D’un point de vue rhétorique, Ankara défend une Palestine souveraine et exempte de génocide. Mais en pratique, la Turquie soutient et finance une équipe hétéroclite de djihadistes du Califat qui viennent de marcher sur Alep, Hama, et Damas.
Dans le même temps, la situation réelle dans les couloirs du pouvoir à Téhéran est extrêmement obscure. Certaines factions sont favorables à un rapprochement avec l’Occident, ce qui entraînerait des conséquences évidentes sur la capacité de l’Axe de la Résistance à lutter contre Tel-Aviv.
Sur le Liban, la Syrie n’a jamais hésité. L’histoire explique pourquoi : Du point de vue de Damas, le Liban reste historiquement un gouvernorat, de sorte que Damas est responsable de la sécurité de Beyrouth.
 
C’est l’une des principales raisons pour lesquelles Tel-Aviv aurait lancé l’offensive salafiste-djihadiste actuelle contre la Syrie, après avoir détruit pratiquement tous les couloirs de communication entre la Syrie et le Liban. Ce que Tel-Aviv n’a pas encore pu accomplir sur le terrain a été remplacé par l’isolement du « aise-beau-là » de l’Axe de la Résistance.
Les guerres au Moyen-Orient sont finalement un mélange complexe de vecteurs nationaux, sectaires, tribaux et religieux. Dans un sens, il s’agit de guerres sans fin, contrôlables jusqu’à un certain point, mais qui repartent ensuite.
 
Jusque-là, la stratégie russe en Syrie semblait très précise. Comme il était impossible de normaliser un pays complètement fragmenté, Moscou avait opté pour libérer la Syrie qui compte vraiment – la capitale, les villes les plus importantes et la côte méditerranéenne orientale – des troupes salafistes-djihadistes.
Le problème est que le gel de la guerre en 2020, avec l’implication directe de la Russie, de l’Iran et (à contrecœur) de la Turquie, n’a pas résolu le problème des « rebelles modérés ». Aujourd’hui, ils sont de retour – en force, soutenus par une vaste troupe de « Djihadistes-à-louer ».
Et, dans ces circonstances, il n’y a pas de meilleur timing pour la renaissance de l’actif HTS qui remplit un vide énorme : La Russie est entièrement concentrée sur l’Ukraine. Le « Aise-beau-là » a beaucoup souffert des bombardements et des meurtres en série de Tel-Aviv (souvenez-vous de l’épisode des bipeurs explosifs qui aura décapité une grande partie de son encadrement actif).
Et Téhéran se concentre sur la façon de traiter avec « Trompe 2.0 ».
 
Au moins 8 millions de citoyens qui ont fui la guerre, et qui sont toujours en exil en Turquie et un peu en Europe, empêchent la reconstruction du pays syrien. Car au cours de ces quatre dernières années, les problèmes se sont accumulés. Les violations du processus d’Astana se sont multipliées et Israël a bombardé la Syrie presque quotidiennement en toute impunité.
Et la Chine, nous l’avons dit, est restée pratiquement immobile. Pékin n’a tout simplement pas investi dans la reconstruction de la Syrie alors qu’elle aura claqué un pognon monstrueux en Afrique, probablement pour des clopinettes.
Même la Russie a connu près de trois années de lutte acharnée contre l’Ukraine n’en peut mais.
 
Les performances de l’Armée arabe syrienne ont été lamentables, comme c’est toujours le cas avec les armées arabes. Son état-major est submergé par la panique.
Personnellement, ça me rappelle très exactement l’épisode de la chute du Shah de l’empire Perse (en Iran), Mohammad Reza Pahlavi, quand « la garde », ceux qui se nommaient eux-mêmes « les immortels », aura disparu des écrans radars aux portes de Téhéran dès les premiers coups de feu…
C’était en janvier 1979 : Vous n’étiez pas nés, vous ne pouvez pas savoir… Mais quelle raclée inattendue avec pourtant un équipement dernier-cri fourni par les « ricains » : Ils disposaient même de F14, le dernier chasseur-bombardier interdit d’exportation pour être « ultra-secret », à l’époque…
 
Il est désormais très clair que les armées arabes régulières, même si elles comptent quelques personnes compétentes et courageuses, ne peuvent pas se battre à moins d’être soutenues par des forces extérieures, telles que les Iraniens ou les Russes.
Même celle de Reza Pahlavi était soutenue outrageusement (comme évoqué ci-avant) par les USA, et pourtant…
L’Armée arabe syrienne a quitté Palmyre, ou plutôt fui la ville. Et les « pieux », aveuglés par leurs dogmes, auront parié sur le soutien indéfectible de la Russie à Damas : « Nous sommes absolument convaincus de l’inadmissibilité d’utiliser des terroristes comme Hayat Tahrir al-Cham pour atteindre des objectifs géopolitiques, comme on le fait actuellement en orchestrant l’offensive dans la zone de désescalade d’Idlib », avait encore déclaré l’éminent Lavrov, « sinistre des affaires étrangères » de « Poux-tine » encore dimanche dernier, après avoir rencontré les « sinistres des Affaires étrangères » iranien et turc au Qatar.
 
Ces « messires » de « sinistres » des Affaires étrangères de la Turquie, de l’Iran et de la Russie, ces « seigneurs de guerre » (et saigneurs des peuples) se sont rencontrés à Doha samedi pour discuter de l’avancée fulgurante des rebelles en Syrie.
Le groupe militant Hayat Tahrir-al-Cham (HTS), une émanation de Jabhat al-Nosra, ainsi que ses alliés, avaient déjà lancé une offensive surprise décisive contre les forces gouvernementales syriennes la semaine précédentes, s’emparant de larges pans de territoire, notamment des parties d’Alep et de la ville de Hama.
« L’armée syrienne a redéployé ses forces dans les régions menacées, avec le soutien des avions de guerre russes » qui n’aura servi à rien…
 
Vendredi dernier, les autorités russes demandaient à leurs ressortissants de quitter le pays, l’Iran faisant de même, ainsi que la plupart des pays occidentaux, États-Unis en tête. La dynastie alaouite Assad ne vacillait déjà plus, elle sombrait ! Son clan a pris la fuite : La femme et les enfants de « Bachar El-chimique » sont en Russie, ses beaux-frères aux Émirats arabes-unis.
Bassam al-Sabbagh, le « sinistre des Affaires étrangères » syrien, aura dénoncé en vain des « interférences régionales et internationales » qui « divisent le pays ».
La Russie y a construit un port et un aéroport qui sont cruciaux pour la circulation du matériel et des forces russes vers la Libye et est-ce cela ce qui est dénoncé au juste ?
 
La chute probablement programmée de « Bachar El-Chimique », provoquée par la Turquie qui a donné le feu vert aux rebelles d’HTS, leur permet en dix jours de doubler la superficie des territoires qu’ils contrôlent en Syrie.
En abdiquant son soutien à Bachar, le Kremlin acte ainsi sa priorité : L’Ukraine.
Et c’est effectivement urgent, puisqu’il en va de la survie politique du régime de « Poux-tine » et de ses complices… ceux qui ont mis en place, entretiennent et consolident un État mafieux qui pille le peuple russe depuis des décennies.
 
Cette débandade permet ainsi d’envisager une recomposition de la situation jusqu’en Libye et, peut-être plus tard, au Sahel, qu’il est impossible aujourd’hui d’envisager pour Moscou.
Le pan « Est-libyen », sous la férule du clan « Haftar père & fils », qui a pactisé avec le régime de « Poux-tine » pour asseoir son pouvoir de nuisance et de mise en « coupe réglée » du pays en échange d’une présence accrue des soldats russes était resté en berne, faute d’effectifs et de moyens.
Or, la Libye c’est la porte d’entrée au Sahel ou les « Wagner » avaient été envoyés en tête de pont pour virer les « Gauloisiens-olympiques » et empêcher les « ricains » de débarquer y imposer la « pax americana ».
Lors du dernier sommet du G7, les « sinistres des Affaires étrangères » avaient fait une déclaration commune « déplorant les activités nuisibles de la Russie en Libye qui sapent la souveraineté libyenne et la sécurité régionale » vous rappelle-je, appelant « au départ des combattants étrangers, mercenaires, dans les plus brefs délais ».
 
On peut raisonnablement penser que la chute de « Bachar-el-chimique » ravivera les feux mal éteints du Printemps arabe, tout autant qu’elle provoque des feux d’artifice de joie dans les villes syriennes où l’armée a fui devant les rebelles et provoquer les critiques acerbes et fielleuses, voire revanchardes et imbéciles de nos « leaders politiques » d’extrême droâte et d’extrême gôche en « Gauloisie-olympique » !
Ainsi, on rappelle que la Libye est écartelée par le jeu de puissances extérieures, et connaît deux centres de pouvoir : L’un à l’Ouest du pays, Tripoli, l’autre à l’Est. Or, le pays est un géant en pétrole et en gaz, situé stratégiquement au centre de l’Afrique du Nord, face à l’Europe, partageant des frontières avec six pays dont deux sahéliens, le Niger et le Tchad.
Et je me demande où ira camper « Bé-Hache-aile » qui est habitué à mettre son grain de sel (au nom des droits humanitaires qu’il prétend porter à lui tout seul) là où il n’a rien à y faire, alors que l’époque est à un tournant géostratégique en pleine guerre « ouverte et chaude » dans cette partie du monde, et seulement « asymétrique » à base de désinformations et de manipulations des opinions publiques dans nos pays protégés par leur « parapluie nucléaire »…
 
En réalité, la Russie s’engouffre dans un chaos qu’elle a contribué à fabriquer au premier chef.
Peu à peu, l’armée russe, secondée de Wagner, prend ainsi pied dans l’Est libyen, le fief du maréchal Haftar et de sa famille, avons-nous dit.
Sur le port de Tobrouk, on s’affaire, on établit un début de base navale en remplacement ou en soutien de celui de Syrie qui est désormais fragilisé.
Le matériel débarqué prend ensuite la route pour le centre du pays, puis une partie va vers le Niger et bientôt le Tchad.
La Russie veut consolider un véritable hub qui alimentera ses ambitions en Afrique, du Mali jusqu’à la Centrafrique.
Car son revers en Syrie – ses forces s’étant révélées absolument incapables de seconder l’armée d’Assad-le-chimique – pourrait lui coûter sa base navale de Tartous et sa base aérienne de Hmeimim. Un repli total vers la Libye serait un tournant dans la reconfiguration de la région, d’autant que « Trompe », qui prendra son poste en janvier (mais est déjà en fonction), a déjà écrit samedi dernier : « Ce n’est pas notre conflit ».
 
Enfin, pour être le plus complet possible, signalons que la Turquie est la puissance la plus influente à l’Ouest de la Libye. Ses navires ont même ouvert le feu, par le passé, sur un aviso de « La Royale » (tricolore & olympique) qui patrouillait, un allié membre de l’OTAN, tout de même…
Et c’est précisément le président « Air-Do-gagne » qui a donné le feu vert aux forces d’HTS pour faire tomber Damas et son allié russe.
Conclusion logique : Une négociation d’envergure et une redistribution de « qui contrôle qui » dans la région, ou un affrontement, c’est le choix qui s’ouvre désormais. Or, Moscou a montré de sérieux signes de faiblesse en Syrie.
Et la Libye pourrait être son plan B.
Le plan C étant l’effondrement du régime de « Poux-tine »…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire