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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 5 décembre 2024

Le poids de la guerre…

… Sur la Russie.
 
On plaint ces pôvs’ Ukrainiens victimes d’explosifs russes qui vont leur faire passer l’hiver dans le froid (même si nos centrales nucléaires sont au top de leur forme… olympique), mais c’est aussi oublier ces combattants, Russes, Tchétchènes, Coréens et autres qui se font étriper par les armes dont disposent encore les autorités de Kiev.
Il n’est quand même pas malin, « Poux-tine » : Ce devait être une « opération spéciale » conçue comme une promenade de santé de quelques jours tout au plus et voilà que le front s’enlise depuis 1.000 jours, que l’OTAN honni a deux nouveaux adhérents et que même en Géorgie voisine, pourtant « un inféodé » depuis longtemps, ils te vous refont la « Révolution Orange » version locale…
Mais qu’ont-ils tous à vouloir adhérer sans condition à l’UE alors que dans tous les pays membres de l’Union, il y a plein de partisans qui veulent en sortir ?
 
« L’an prochain sera pire » : C’est l’aveu d’un banquier russe proche de « Poux-tine »…
C’est certain : Tant qu’on n’aura pas réussi à stabiliser la vie politique en « Gauloisie-olympique » et en « Teutonnie-huguenote », le monde et en tout cas l’Europe, va tanguer…
Mais pour ce qui est de la Russie, je reste surpris : Mes « trolls » russes (et autres) insistent puisqu’ils vivent dans une aire géographique qui est d’une robuste et grande réussite économique, financière et militaire, tout le monde en est convaincu.
(Même chez « Zézé-Amour » et probablement chez « Mes-Luches » qui espère bien bénéficier de l’effondrement politique et financier de mon pays pour être décoré de l’ordre de Lénine par « Poux-tine » dans les semaines qui viennent pour services rendus, j’imagine…)
 
Celui qu’inspire de la sorte l’avenir de la Russie est en fait le patron du deuxième plus grand groupe bancaire russe VTB qui anticipe un recul des profits des banques en 2025.
Car si le Kremlin met absolument toutes ses forces dans le conflit, l’inflation grimpe et le rouble a du mal à se maintenir. La banque centrale est donc obligée de relever ses taux… avec des effets délétères. Taux de base : 21 % !
Et les marchés s’attendent à ce qu’ils atteignent 23 % d’ici à la fin de l’année.
Cause ou conséquence, la chute du rouble est de près de 26 % en six mois !
Selon un document publié sur le site Internet de son gouvernement, la Russie consacrera 32,5 % de son budget à l’effort de guerre, ceci expliquant assez mécaniquement cela.
Et le président russe a signé le 1er décembre un décret approuvant le budget fédéral 2025 et les projets de budget pour 2026-2027, en mettant l’accent sur les dépenses de sécurité nationale.
C’est donc si grave que ça…
 
En 2024, la Russie aura augmenté de manière significative les dépenses de son budget pour la défense, qui va représenter environ 28,3 % du budget total.
Une augmentation notable par rapport aux années précédentes, ce qui indique un changement des priorités du gouvernement en faveur des capacités et surtout significatif de l’état de préparation militaires.
Selon l’Institute for the Study of War (ISW), le budget pour 2025 allouera environ 41 % des dépenses annuelles de la Russie aux secteurs de la défense et de la sécurité nationales. Là où 32,5 % sont déjà actés…
Ces dépenses estimées à 135 milliards de dollars dépassent les dépenses combinées d’éducation, de médecine et de politique sociale : On a les priorités que l’on peut.
Dans le même temps, le coût de fonctionnement de l’administration « Poux-tine » augmentera de 25 % et coûtera 310 millions de dollars de plus. 
 
Sur le plan monétaire, en début de semaine, le rouble aura frôlé les 110 roubles pour 1 dollar et 115 roubles pour 1 euro, avant de reprendre des couleurs le lendemain, grâce au soutien de la Banque centrale de Russie.
Le rouble aura perdu tout de même près de 26 % de sa valeur en six mois, déjà pas brillante pour une future monnaie de référence pour les BRICS++ (HPI).
Les ennemis de Moscou (ces gueux ! : Les moscovites n’y sont pour rien. Ils n’ont fait que voter comme on leur imposait de le faire…) se frottent les mains en y voyant un possible signe de sa défaite. Mais les économistes russes minimisent.
Le diagnostic est presque trop simple : Les facteurs fondamentaux qui contribuent normalement à renforcer le rouble, dont une balance commerciale positive, voire très positive sont encore là et « Poux-tine » devrait en être ravi.
La Russie exporte toujours et bien plus que ce qu’elle importe.
La fuite de capitaux qui aura été considérable, de l’ordre de 100 milliards de dollars par an, s’est arrêtée grâce aux sanctions empêchant les sorties d’argent.
« Par conséquent, pour stabiliser le rouble, il suffit de bloquer l’influence des facteurs spéculatifs et (autres) facteurs.
Les principaux spéculateurs sont les banques russes elles-mêmes, qui ont commencé à accumuler des devises étrangères, puis ont encaissé des superprofits lorsque le taux de change de ces devises a été artificiellement augmenté. Elles jouaient contre le rouble et facilitaient sa dévaluation. En son temps », a rappelé notre ex-banquier, (ancien gouverneur de la Banque centrale de Russie) « avait appliqué une tactique très simple. En 1998, il a gelé la position en devises des banques commerciales. (…)
Cela signifie qu’il leur était interdit d’acheter plus de devises étrangères qu’elles n’en avaient dans leur bilan en début de journée. En d’autres termes, elles pouvaient vendre et acheter au cours de la journée, mais en clôture, elles devaient respecter un plafond, correspondant à leur niveau de départ, pas plus. »
Et il est certain que ça eu fonctionné…
C’est même comme ça qu’à mon époque de « Boomer », il y avait deux cours du rouble : L’officiel, et celui de la rue, deux à trois inférieurs quand on payait ses achats de caviar en US-dollars, en Deutsch-mark et même en « Franc-Pinay »…
 
D’ailleurs, en « Gauloisie-olympique », l’économiste Gauloisien-russe (« Jacquou-Sait-pire) qui fait marionnette de gôche de Moscou dans le civil, va dans le même sens : Alors que pour la plupart de ses « confrères », la chute du rouble, en renchérissant le coût des importations, aggravera l’inflation et l’érosion des revenus des ménages russes, pour lui, au contraire, cette baisse va augmenter les revenus issus des exportations de matières premières, celles-ci étant toujours principalement libellées en dollars, et le budget fédéral s’en trouvera renforcé.
« L’important », souligne-t-il sur son compte « Xxxl », « est que le pouvoir d’achat des ménages russes a augmenté de 17 % ces deux dernières années. Oui, il y a de l’inflation (8 %) mais elle est tout à fait normale. L’important est aussi que les revenus RÉELS augmentent (17 % en deux ans). »
Oui, forcément : J’ai exactement le même souvenir des années « Mythe-errant », de l’époque où on rasait gratis avec du pognon qui n’existait pas, bouffé par une inflation à deux chiffres… Bé je n’ai pas vraiment le souvenir exact qu’on en avait tellement plein les poches, la cave, sous les tapis & matelas, dans les vases, les armoires à linge, les chaussettes et la caisse du chat à ne plus savoir où mettre notre pouvoir d’achat « RÉEL ».
Pour lui (ce doit être un « Mes-Lucheniste » de la première heure) il s’agit de pointer du doigt la spéculation bancaire : « Les marchés du dollar et de l’euro étant désormais très étroits à la bourse de Moscou, il est normal qu’ils soient affectés de fortes variations spéculatives. »
La guerre, sur le flan Sud du pays, même inutile, hein, ça n’existe pas à ça n’a naturellement aucun impact sur la vie des Russes… pas même sur les finances et l’économie productive du pays, bien évidemment…
 
Toutefois, je reconnais qu’il faut dire que jusqu’ici, la résilience de l’économie russe a déconcerté les analystes, depuis son invasion de l’Ukraine en février 2022. Bien qu’elle soit soumise à l’un des régimes de sanctions les plus sévères de l’après-guerre froide, elle a connu son expansion la plus rapide depuis plus d’une décennie.
La Russie aura enregistré une croissance de 3,6 % l’année dernière et devrait maintenir ce rythme en 2024 : On est loin des scores poussifs en Europe et notamment « Teutons » et « Gauloisiens-olympiques ».
Pour autant, les dépenses publiques sont de plus en plus difficiles à maintenir. Le budget de la Russie, dévoilé en septembre, prévoyait d’augmenter d’un quart les dépenses de défense l’année prochaine.
Au total, les dépenses annuelles pour la défense et la sécurité devraient désormais représenter 8 % du PIB de la Russie, son montant le plus élevé depuis la guerre froide.
Un coût significatif, mais pas inhabituel pour un pays en guerre.
Quand les dépenses de défense des États-Unis, par exemple, représentaient 8 à 10 % du PIB pendant la guerre du Vietnam…
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les grandes puissances ont consacré 40 à 60 % de leur production économique totale à des fins militaires.
Aujourd’hui, dans ces « pays en paix », il faut les secouer et les menacer pour qu’ils dépensent 2 % de leur PIB en achat d’armes et de munitions…
 
Mais les lourdes dépenses d’antan restaient finançables. Au début des années 1940, les responsables politiques britanniques ont réussi à mener ce qu’ils ont appelé « une guerre à 3 % », en maintenant les taux d’intérêt à peu près à ce niveau. La Réserve fédérale américaine a maintenu ses taux à 2,5 % à la même période.
Ces faibles coûts d’emprunt ont permis de maintenir les déficits élevés à un niveau abordable. En revanche, en Russie, le rendement de la dette souveraine à dix ans est passé d’environ 6 % avant la guerre à 16 %…
Et ce n’est plus du tout la même chose.
 
En plus, la conscription de prisonniers et l’embauche de soldats Nord-coréens sont des indicateurs peu conventionnels d’un marché du travail dynamique mais, de fait, le taux de chômage en Russie n’est que de 2,4 % : Moscou mobilise toutes les capacités pour l’effort de guerre, et l’économie présente tous les signes classiques d’une surchauffe. Comme déjà indiqué, l’inflation annuelle dépasse les 8 %… imposant donc de relever les taux d’intérêt, quitte à renchérir les coûts d’emprunt au plus mauvais moment des dépenses à faire.
Dans les années 1940, l’Amérique et la Grande-Bretagne ont maîtrisé l’inflation en combinant de fortes augmentations de la fiscalité des particuliers, destinées à freiner les dépenses des ménages autant qu’à augmenter les recettes, et via le rationnement. Dans la Russie d’aujourd’hui, de telles mesures seraient profondément impopulaires (déjà, les pénuries sont très mal perçues) et difficilement compatibles avec la propagande de « Vlad-Poux-tine » du « tout va bien » : Pris à son propre piège de « futur fils du peuple éclairé ».
 
Il y a bien sûr une autre raison pour laquelle le pays a été contraint de resserrer sa politique monétaire : Pendant la majeure partie de la Seconde Guerre mondiale, ni la Grande-Bretagne ni l’Amérique n’ont eu à se préoccuper de la valeur extérieure de leur monnaie. Le dollar a bénéficié de son statut de valeur refuge, tandis que le programme américain « Lend Lease » a fourni à l’Angleterre des équipements militaires et des ressources telles que le pétrole et les denrées alimentaires, et ce pratiquement gratuitement.
Si la Grande-Bretagne n’avait pas eu d’allié ayant les poches profondes et la capacité industrielle de l’Amérique, désireux et capable de fournir les deux tiers de ses importations, la chute de la valeur de la livre sterling serait devenue un problème militaire.
Mais là, le problème pour « Poux-tine » est qu’il n’a pas d’allié équivalent aux États-Unis. La Chine est devenue le principal partenaire commercial de la Russie, fournissant un tiers de toutes les importations et plus de 90 % de la microélectronique utilisée dans les drones, les missiles et les chars d’assaut. Toutefois, ce soutien n’est pas offert gratuitement.
 
Les responsables russes doivent donc surveiller de près la valeur de leur monnaie par rapport au yuan. Or, cette année, elle a chuté de 10 %, atteignant presque son niveau le plus bas depuis le début de la guerre.
Contrairement aux alliés de la Seconde guerre mondiale, la Russie est confrontée à une vulnérabilité extérieure. C’est cette vulnérabilité, plus que l’inflation, qui a poussé les taux d’intérêt à des niveaux record.
Et bien heureusement pour les Russes, jusqu’à récemment, leur gouvernement était parvenu à protéger l’économie de la hausse des coûts d’emprunt, parce que divers programmes ont permis aux ménages de suspendre plus facilement le remboursement de leurs dettes et aux entreprises d’emprunter à des taux subventionnés plus bas, le gouvernement intervenant pour compenser les pertes de revenus des banques. Mais ces programmes deviennent désormais inabordables.
Un programme de subvention des prêts hypothécaires, qui permettait d’emprunter à un coût de 8 % seulement a pris fin le 1er juillet. Et le volume des prêts hypothécaires a diminué de moitié le mois suivant.
De plus, les faillites d’entreprises ont augmenté de 20 % cette année.
L’Union russe des industriels et des entrepreneurs indique que les plans d’investissement des entreprises sont en pause pour l’année prochaine pour cause de coûts trop élevés des emprunts.
Notez que chez nous également, mais parce que « Jupiter » fait pourrir la situation politique de mon pays pour mieux ramasser le pouvoir absolu… en déclassant toutes ses oppositions futures et avérées.
 
Et puis, la hausse des taux d’intérêt va freiner les dépenses des entreprises et des consommateurs. Le FMI s’attend à ce que la croissance économique russe ralentisse fortement pour atteindre 1,3 % l’année prochaine.
Ça, je n’y crois pas trop : Il suffit d’inventer plein d’argent « gratuit » (libellé en rouble, ça doit être assez facile) pour « fabriquer » un taux de croissance flatteur.
Après tout, dans le PIB, on compte aussi tous les obus livrés sur le front…
Mais la combinaison de la baisse des investissements et de la perte de main-d’œuvre au front fait des ravages.
Du coup, la nécessité de maintenir la valeur du rouble pour payer des importations cruciales est une vulnérabilité pour le Kremlin, qui pourrait bientôt mettre à mal sa capacité à se battre. « Poux-tine » espère peut-être que « McDo-Trompe » – pris, sans le dire, pour du pain béni un jour de disette – tiendra sa promesse de mettre fin au conflit : Il en a absolument besoin et l’attend comme d’autre attendent toujours le Messie (alors qu’il est passé il y a un peu plus de 2000 ans et qu’ils ne l’ont pas vu…)
Parce que mener une guerre à 3 % est une chose, mais une guerre à 21 % en est une autre.
 
D’où le dernier coup de rein sur le front, d’où les volées de missiles, d’où les menaces d’usage de l’arme nucléaire (c’est de la dissuasion que de faire croire qu’on y aura recours), d’où l’épuisement des forces ukrainiennes par tous moyens et quel qu’en soit le coût humain : « Poux-tine » a un besoin absolu de la paix s’il veut se maintenir au Kremlin…
(Et d’où l’offensive des djihadistes en Syrie, soutenu par la Turquie, comme pour rappeler aux alliés de « Bachar-El-chimique », Téhéran et Moscou, que tout n’est pas réglé et qu’il reste de considérables efforts à fournir… d’où l’exigence de faire taire les armes sur les rives du Dniepr, sans perdre la face, si possible !)
Et là, cette étape de cessez-le-feu en Ukraine, c’est absolument une question de quelques semaines, un peu plus d’un mois, pour « une paix en 24 heures » !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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