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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 17 décembre 2024

Visite papale en « Corsica-Bella-Tchi-tchi »

Actualités régionales : Un moment hors du temps !
 
Le troisième dimanche de l’Avent est le dimanche de « Gaudete » (réjouissez-vous, qui exprime la joie de l’anticipation à l’approche de la célébration de Noël). C’est l’un des deux seuls dimanches de l’année pendant lesquels les ornements sacerdotaux sont roses.
L’autre est le dimanche de « Laetare » (réjouissez-vous également, mais à entrevoir la joie de la résurrection du Christ à Pâques), le quatrième dimanche de Carême.
Ces deux dimanches, comme des pauses de bonheur simple dans des périodes d’attente fébrile et de conversion des cœurs, portent des noms latins.
Cette visite, une première historique pour la « Corsica-Bella-Tchi-tchi », à l’occasion d’un congrès autour de la religiosité populaire en Méditerranée, n’est donc pas un hasard, ni symbolique, ni même liturgique…
Pour cette année, ça aura forcément été une réjouissance partagée entre Ajaccio et le reste des îliens-autochtones : Ils sont venus de tous les villages, en voiture, en car, en train, en avion, à pied et à dos de mules (pas en vélo, c’est infernal : Le vélo, c’est juste réservé aux touristes, ces fadas…)…
Pour un déplacement papal sans faute.
 
La maréchaussée aura réquisitionné deux ferrys pour loger les renforts venus du continent, le ciel était surveillé par un AWACS et défendu par les Rafale d’Orange, quadrillé par les drones de l’armée et les mouvements dans le golfe étroitement réglementés (avec vedette des douanes, plongeurs-démineurs et un aviso au large).
La circulation automobile aussi… Mais les ajacciens connaissent « les raccourcis » qui permettent d’accéder aux centres commerciaux restés ouverts pour l’occasion.
 
Arrivé tôt le matin, le Saint Père aura été accueilli par l’évêque d’Ajaccio, le très charismatique cardinal François (encore un) Bustillo (hispanophone lui aussi), que l’on peut considérer comme l’artisan de la venue du Pape en terre chrétienne de « Corsica-Bella-Tchi-tchi », depuis les premiers siècles de notre ère…
Monseigneur Bustillo un franciscain (tiens, encore un hasard hasardeux) qui aime la piété populaire et « François Ier » valide le process.
Il faut dire qu’il a monté une visite papale magnifique : En voilà, de la piété populaire, avec ses processions toute l’année, ses 90 % de Corses qui se revendiquent catholiques sur l’île de Beauté, ses confréries bigarrées et séculaires, le Casone d’Ajaccio plein à craquer.
Tout a été parfait.
Les 10 % autres étaient les bienvenus, et se partagent entre nos « hérétiques-huguenots », nos « déicides-feujs » et la « main-d’œuvre-mahométane ». Il y a également quelques exilés grecs qui embrassent encore les « popes-orthodoxes », mais c’est le curé (papiste) de Cargèse qui leur fait l’office dominical…  
 
« François 1er » ne veut pas venir en « Gauloisie-olympique », aime-t-il à répéter.
On comprend ce qu’il veut dire : Ce qu’il n’aime pas, il l’a répété moult fois pendant cette visite, c’est la laïcité agressive, c’est l’opposition entre la République et le papisme.
Une laïcité qui s’oppose également à tous ceux que je viens de citer, rappelle-je, dès lors qu’ils deviennent prosélytes actifs.
C’est ce que serait devenu le pouvoir central des « parigots-olympiques-éclairés ».
Et « Jupiter » sera descendu rapidement, d’un coup d’avion, lui présenter ses respects républicains et diplomatiques (en lui offrant deux bouquins, l’un rare d’une édition de Péguy, et l’autre trouvé à la FNAC au rayon « promotion ») sur la restauration de Notre-Dame, à laquelle le souverain pontife n’avait pas jugé bon d’assister.
Remarquez que quand on a vu les bancs de la cathédrale, on avait vite compris : Qu’aurait fait le lieutenant de Dieu sur Terre entre « D’Jack-Langue », « Rachi-Dada-Mimi » et « Élan-Must » ?
Alors quand la montagne ne vient pas à « Jupiter », c’est « Jupiter » qui va à la montagne : Il l’aura donc fait venir à lui.
Un pape qui force un dirigeant de « Gauloisie-olympique » à venir le voir, alors que lui-même n’en a rien à faire, c’est seulement la troisième fois dans la même décennie depuis au moins le XIIIème siècle, non ?
 
Et parmi les bonnes surprises de ce déplacement, c’est la fierté identitaire de mes « cousins Corsi » qui semble avoir réveillé les meilleurs côtés de ce pape-là. Il y a naturellement eu des polyphonies, des dames en mantille, des enfants qui récitent le Credo, des chœurs et des soutanes, mais il y avait aussi eu un pape heureux de voir cette population irréfragablement papiste, d’une manière très simple, sans complexes (il l’a dit et redit lui-même) et très populaire.
Ma « petite-sœur » m’aura dit que ce qui transpirait le plus, c’était la joie simple des gens qui transcendait les visages, leurs sourires dans ce monde abominable, tout à leur bonheur de partager un moment unique et donc historique.
 
Mes « Cousins-Corsi » auront mérité les remerciements du peuple du bon Dieu en Europe. Ils ont montré l’exemple et ont gagné, par leur ferveur et leur fierté, d’accueillir le souverain pontife.
« Vous êtes un exemple vertueux en Europe. Continuez sur cette voie ! » aura lâché le souverain pontife, tout heureux de sa journée épuisante sous le soleil d’hiver.
 
Après la ferveur de sa déambulation dans les rues d’Aiacciu, le Pape aura conclu, en fin de matinée, le colloque organisé par le Cardinal François Bustillo, Évêque de Corse, sur « La religiosité populaire en Méditerranée » et qui s’est tenu au Palais des Congrès, le « motif » officiel de ce déplacement.
Dans un discours en italien, il aura expliqué que la piété populaire révèle la présence de Dieu par des gestes et des actes simples et renforce l’Église. Il estime qu’elle peut contribuer à construire un concept de laïcité qui ne soit pas figé, mais évolutif et dynamique et met en garde contre le folklore et l’instrumentalisation.
Il aura également salué la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » comme un modèle de la piété populaire et encourage les jeunes à s’engager plus activement dans la vie socioculturelle et politique pour le bien commun.
Exactement : « La piété populaire, très profondément enracinée ici en Corse, fait émerger les valeurs de la foi et exprime, en même temps, le visage, l’histoire et la culture des peuples. C’est dans cet entrelacement, sans confusion, que se noue le constant dialogue entre le monde religieux et le monde laïc, entre l’Église et les institutions civiles et politiques. Sur ce sujet, vous êtes en route depuis longtemps et vous êtes un exemple vertueux en Europe. Continuez sur cette voie ! ».
« Entre la Méditerranée et le Proche-Orient, une expérience religieuse très particulière est née, liée au Dieu d’Israël qui s’est révélé aux hommes et a initié un dialogue incessant avec son peuple, culminant avec la présence singulière de Jésus, le Fils de Dieu, celui qui a fait connaître définitivement le visage de son Père et notre Père, et qui a mené à son accomplissement l’Alliance entre Dieu et l’humanité ».
Je n’en aurai pas dit différemment.
Mais moâ, je ne suis pas fait du même bois que lui : Ayant aussi reçu une formation d’avocat, je suis capable de dire avec conviction ce que je ne suis pas et ne pense pas. Lui, non…
 
Le pape aura expliqué, ensuite, sa vision de la laïcité et les rapports délicats, parfois houleux, qu’elle entretient avec la foi chrétienne, la religiosité, surtout dans les pays européens où « la question de Dieu semble s’estomper, et nous nous retrouvons toujours plus indifférents à sa présence et à sa Parole ». Il invite à ne pas opposer de manière hâtive ou idéologique ces deux cultures, mais au contraire à reconnaître une ouverture réciproque entre ces deux horizons : « Les croyants s’ouvrent de plus en plus à la possibilité de vivre leur foi sans l’imposer (…). Les non-croyants, ou ceux qui se sont éloignés de la pratique religieuse, ne sont pas étrangers à la recherche de la vérité, de la justice et de la solidarité. Souvent, même s’ils n’appartiennent à aucune religion, ils portent dans leur cœur une soif plus grande, une exigence de sens qui les conduit à s’interroger sur le mystère de la vie et à rechercher des valeurs fondamentales pour le bien commun ».
Ou comment enfoncer les portes ouvertes…
 
Ceci posé, il persiste avec constance et réaffirme la nécessité d’incarner la foi à travers la culture, l’histoire et la langue d’un peuple, de la transmettre à travers les symboles, les coutumes, les rites et les traditions d’une communauté vivante. Et il a bien raison : La piété populaire se pratique par « des gestes simples et des langages symboliques enracinés dans la culture du peuple », des « petits pas ».
Des pratiques, ajoute-t-il, qui renforcent la relation avec l’Église et deviennent des occasions de rencontres, d’échanges culturels et de fête.
Ah, la fête, faire la fête, quelle destinée !
Il insiste également sur « la force activement évangélisatrice » de la piété populaire par laquelle « on peut comprendre comment la foi reçue s’est incarnée dans une culture et continue à se transmettre ».
Entre autre… même s’il peut y avoir beaucoup plus derrière la piété…
 
Le pape « François 1er » met cependant en garde contre le risque de folklorisation de cette piété et des « croyances fatalistes ou superstitieuses », le risque également que cette piété populaire soit « instrumentalisée par des groupes qui entendent renforcer leur identité de manière polémique, en alimentant des particularismes, des oppositions, des attitudes d’exclusion ».
J’avoue que dans ce pays où les Mazzeri restent encore nombreux et fort actifs, une particularité culturelle et qui remonterait au néolithique, la saillie reste assez extraordinaire pour qui sait pouvoir dire ce que c’est…
Mais c’est probablement et avant tout un avertissement pour ceux qui prônent l’exclusion au nom de la foi…
 
Car il met dans le même élan en garde contre la privatisation de la foi qui « implique un engagement et un témoignage envers tous pour la croissance humaine, le progrès social et la protection de toute la création, sous le signe de la charité ».  Saluant cet engagement ancien des croyants auprès des plus démunis et pour la croissance du bien commun, « cette audace à faire le bien », il aura parlé d’une « citoyenneté constructive » des Chrétiens, que « souvent les intellectuels ne le comprennent pas » (ah ça… !!!) et qui s’exprime justement dans cette piété populaire, les processions et les rogations, les activités caritatives des confréries, le Saint Rosaire… qui sont « légion » en « Corsica-Bella-Tchi-tchi ».
Sans pour autant en devenir bigot…
D’où la nécessité, précise-t-il, que le concept de laïcité « ne soit pas statique et figé, mais évolutif et dynamique, capable de s’adapter à des situations différentes ou imprévues, et de promouvoir une coopération constante entre les autorités civiles et ecclésiastiques ».
 
Concluant son discours sur le modèle corse « vertueux » et à prendre en exemple, le Saint Père encourage les croyants à continuer sur cette voie et aux jeunes « à s’engager encore plus activement dans la vie socioculturelle et politique, sous l’impulsion des idéaux les plus sains et de la passion pour le bien commun ».
Si après ça, il n’y a pas quelques pains de plastic qui brisent le silence de la nuit-bleue, on aura du bol….
De même, il exhorte les pasteurs et les fidèles, les hommes politiques et ceux qui exercent des responsabilités publiques « à rester toujours proches des peuples, en écoutant les besoins, en comprenant les souffrances, en interprétant les espoirs, parce que toute autorité ne grandit que dans la proximité ».
Oui… et dans la douleur, alors ?
Un discours longuement acclamé et qui s’est clôturé par un chant sacré corse chanté par les confrères di a Cunfraterna di u Santissimu Crucifissu di a Serra.
 
Bref, plus de 8.000 fidèles assistaient au Casone, au pied du mémorial dédié à Napoléon, à Aiacciu à la messe en plein air, retransmise sur des écrans géants dans plusieurs endroits de l’île.
Une cérémonie rythmée par les chants corses des confréries et la ferveur populaire. Et qui s’est terminée par l’incontournable « Salve dio Regina »…
Les confrères ont donné la communion aux fidèles. À quelques jours de Noël, dans son homélie, le Saint Père aura exhorté les Chrétiens au courage, à adopter « l’attente joyeuse » et à cultiver leur foi : C’était le bon dimanche pour ça, selon la liturgie en vigueur.
 
Il aura rappelé aussi, à l’occasion, que le Christ est venu donner au monde des signes d’espérance dont le premier est la paix.
Et aura redit aux Corsi : « Vos traditions sont une richesse. Continuez sur cette voie : l’Église est féconde quand elle est joyeuse ».
Mais « il n’est pas facile d’être joyeux ! », reconnaît-il. « La joie chrétienne n’est, en aucun cas, insouciante, superficielle. Il s’agit au contraire d’une joie du cœur reposant sur un fondement très solide… La venue du Seigneur nous apporte le salut : elle est donc un motif de réjouissance. Notre joie n’est donc pas une consolation illusoire pour nous faire oublier les tristesses de la vie (et pourtant… il y aurait de quoi dire…). Elle est le fruit de l’Esprit par la foi au Christ Sauveur qui frappe à notre cœur, le libérant de la tristesse et de l’ennui ».
 
En synthèse, on peut dire que le Pape est venu se distraire à Ajaccio, prendre une grande goulée d’air frais du large (ce qu’il a fait le long de la plage de Saint François en papamobile : Il était chez lui, quoi…) et à l’occasion, sera venu vendre sa soupe… de papiste !
C’est vous dire si les simagrées de « Jupiter », des élus autonomistes et de quelques locaux, n’étaient pas vraiment sa tasse de thé ce jour-là.
Deux univers se côtoyaient sans se mélanger : Mais il fallait « être vu ».
Alors ils y étaient.
De toute façon, de façon très Républicaine, on se doit de faire les honneurs de sa représentation au nom du peuple de mon pays quand un chef d’État est en visite officielle sur mon territoire.
C’est le service minimum protocolaire et diplomatique…
Chacun dans son rôle, finalement.
Pour une belle journée hivernale mais… hors du temps !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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