Il est décidément magnifique !
Une « tournée-européenne » qui aura été un
véritable tournant…
Après avoir mis le « boxon » à l’occasion
du dernier G7, être allé se faire enfler par « Kim-tout-fou »,
il sera passé par Brussels, au sommet de l’Otan pour y « mettre le
feu » chez ses alliés de ce côté-ci de l’océan. Tempête dans un verre
d’eau !
Un « twist » plus tard, il se sera présenté
comme LE grand vainqueur d’un accord arraché qui ne redit jamais que des
engagements déjà acquis…
Gag !
Il passe faire un tour du côté de London accumulant
les impairs (et « passe »), allant jusqu’à conseiller à
« Théière-Mais » de faire un procès à l’UE et la menaçant de ne
jamais conclure d’accord commercial avec la perfide Albion si par hasard elle
n’opte pas pour un « Brexit-hard » (option « no-deal »)…
Notez qu’il avait suggéré la même chose à
« Jupiter »…
Justement, à Londres, ils ne
savent plus comment ils s’appellent et causent même de refaire un
référendum pour sortir de la crise, laissant au peuple la liberté de choisir
entre le « no-deal » ou l’annulation du « Brexit ».
Inutile de vous dire que je me marre, posé là où je
suis…
On aurait dû leur refiler
« Marinella-tchi-tchi » pour qui tout était d’une simplicité biblique
jusqu’à il y a peu…
D’ici à ce que les britanniques en reviennent à abandonner
l’usage de la Livre-Sterling et se mettent à conduire à droâte sur les chaussées,
ce serait la « pas impossible » surprise totale du millénaire…
Et puis voilà le fantastique « Trompe » qui
en rajoute une couche dans son n’avion avec une interview télé de CBS News dans
laquelle il déclare « tout de go » : « Je pense que l’Union européenne est notre adversaire, compte tenu de
comment elle agit à notre égard dans le domaine commercial » !
Et de préciser : « La Russie est un adversaire dans certains aspects (pas tous donc…). La Chine est un adversaire économique.
Sans aucun doute, ils (les Européens) sont
des adversaires » tout court.
Réplique « twistée » de « Tusk »,
le « boss » de l’UE démocratiquement élu : Mais non
« l’Amérique et l’UE sont les
meilleures amies. Celui qui dit que nous sommes des ennemis diffuse de fausses
nouvelles ».
Ah les « fakes-news »,
décidément…
Bon, c’est vrai, « Mythe-errant » l’avait
déjà affirmé : « La France ne
le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre
permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort
apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils
veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une
guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »
Je vais vous dire : Les USA sont en train de la
perdre. Tout le monde reste ligué contre leur président. Européens certes (arrêt
du TAFTA, rejet du CETA son petit-frère canadien), américains
eux-mêmes (dénonciation de l’Alena, Canada, Mexique), Chinois et places
asiatiques, mais pas encore ni le Japon ni les continents africain et sud-américain.
Ça va venir, ne vous en faites pas…
S’il n’est pas « destitué » avant.
En revanche, les russes, ce seraient de
« grands-amis ». Vraiment encore plus drôle : La justice USA
vient d’inculper officiellement 12 membres de la mouvance du GRU russe (le
renseignement militaire : Quelle aubaine pour un éventuel roman d’été à
suivre !) pour interférence électorale et pour avoir piraté les
ordinateurs du parti démocrate en rappelant qu’en février dernier, treize
ressortissants et trois sociétés russes avaient déjà été inculpés par le
procureur Robert Mueller, accusés d’avoir mené une « guerre de l’information »
sur les réseaux sociaux pour déstabiliser le système politique américain
pendant la campagne.
Les effets de « Cambridge
analytica » et de son logiciel de « micro-marketing »
électoral.
Je vais vous dire, hors le vote référendaire irlandais
sur l’avortement, il me semble que toutes les élections depuis 2016 – peut-être
même un peu avant – sont « truquées » : C’est la nouveauté de la
« démocrature » ambiante !
Donc voilà le président américain qui en « touche
5 » à « Poux-Tine » tout à sa satisfaction d’avoir réalisé un
« mondial-parfait »
(hors quatre « Pussy Riot » qui auront écopé de 15 jours
d’embastillement, la peine maximale) à Helsinki.
Deux heures de tête-à-tête et les deux hommes ont
affiché leur volonté de coopérer et d’écrire un nouveau chapitre des relations
entre Washington et Moscou…
Parfait : Tant qu’il y a de l’entente entre
« puissants », le monde peut prospérer en paix ! Et c’est bon
pour le business : On va pouvoir leur revendre des Mistral…
Mais c’est l’attitude du 45ème président
des États-Unis sur la question brûlante de l’ingérence russe dans la campagne
2016 qui a suscité la stupéfaction et une vague d’indignation d’une rare
intensité même au sein même du Parti républicain.
« J’ai le
président Poutine qui vient de dire que ce n’était pas la Russie. (…) Et je ne vois pas pourquoi cela le serait
», a-t-il lancé, laissant entendre qu’il était plus sensible aux dénégations du
président russe qu’aux conclusions unanimes des agences américaines du
renseignement.
« Le président
(« Poux-Tine ») conteste avec
force ».
Oui, lui il conteste tout, même le
shoot du MH17 au-dessus de l’Ukraine : Il n’est même pas au
courant que la Russie envoie des troupes et du matériel au Donbass !
D’ailleurs, il ne comprend pas bien non plus les
sanctions de l’UE (dans le sillage des USA) qui ont fait suite à l’annexion de
la Crimée : Il y a eu « référendum populaire », n’est-ce
pas ?
Qu’est qu’on vient lui chercher des poux dans la
tonsure alors qu’il n’avait rien sollicité ?
Volée de bois vert : Le président doit réaliser
que « la Russie n’est pas notre alliée
», a lancé le chef de file des républicains au Congrès américain Paul Ryan.
Estimant que le sommet d’Helsinki avait été « une erreur tragique », le sénateur John
McCain a vu dans cette conférence de presse l’« un des pires moments de l’histoire de la présidence américaine » et
de l’accuser « d’avoir été non seulement
incapable, mais de n’avoir pas voulu se dresser contre Poutine » et d’avoir
fait « le choix conscient de défendre un
tyran. »
Remonté, n’est-ce pas !
Le chef de l’opposition démocrate au Sénat, Chuck
Schumer, pas mieux, a, lui, accusé le président de la première puissance
mondiale de s’être montré « irréfléchi,
dangereux et faible » face à son homologue russe.
Nancy Pelosi, chef de l’opposition démocrate à la
Chambre des représentants, a évoqué « un
triste jour pour l’Amérique » quand Jonathan Lemire de l’Associated Press
aura posé la question. Réponse « percutée » : « Où sont les serveurs (informatiques du
Parti démocrate, NDLR) ? Le président
Poutine dit que ce n’est pas la Russie. Je ne vois pas de raison pour que ce
soit elle. »
Résultat, un déluge : « Lamentable », « surréaliste
», « répugnant », « horrible », « antipatriotique », « une
honte nationale »…
Mais « Vlad-Poux-Tine » souhaitait-il voir « Trompe »
l’emporter face à la démocrate « Il-a-ri-Pine-Tonne » ? « Oui », aura-t-il répondu ce dernier sans
détour.
Raison avancée ? « Il
parlait de normalisation des relations russo-américaines. » « Cette enquête est un désastre (…) qui a eu des conséquences négatives sur les
relations des deux premières puissances nucléaires du monde », aura lancé le
« ricain » en appui du dire.
« Nous avons
mené une campagne remarquable et c’est la (seule) raison pour laquelle je suis président », a-t-il ajouté.
Peu avant la première poignée de main, il avait donné
le ton dans un « twist » attribuant les mauvaises relations entre
Washington et Moscou à… « des années de
stupidité de la part des États-Unis » et à la « chasse aux sorcières » menée, selon lui, par le FBI qui enquête sur
l’interférence russe dans la présidentielle de 2016.
« Le président
russe nie avoir interféré dans l’élection de 2016, toutes les agences de
renseignement américaines concluent l’inverse : qui croyez-vous ? »
« J’espère que
nous avons commencé à mieux nous comprendre », a déclaré le russe, évoquant
des pourparlers « très réussis et très
utiles », tandis que le « ricain », debout à ses côtés dans un
salon du palais présidentiel, louait un dialogue « direct, ouvert et très productif ».
Interrogé sur les rumeurs faisant état de dossiers
compromettants détenus par Moscou sur son homologue, « Poux-Tine »
les a écartées d’un revers de main : « Il
serait difficile d’imaginer une plus grande absurdité ! Sortez-vous ces
idioties de la tête », aura-t-il lancé.
Arrivé à Helsinki en milieu de journée après avoir
assisté à Moscou à la victoire de la « Gauloisie-bleue » en Coupe du
monde, « Vlad » a offert un ballon de foot au magnat de l’immobilier,
visiblement ravi. « Maintenant, la balle
est dans votre camp », s’est amusé le russe.
Même Fox News en a eu des états d’âme, c’est dire.
Le directeur du renseignement national, Dan Coats,
nommé par « Trompe », a jugé bon de publier une mise au point
immédiate, apparemment sans l’avoir fait valider par la Maison-Blanche : « Nous avons été clairs dans notre évaluation des
interférences russes dans l’élection de 2016 et de leurs efforts persistants,
généralisés, de saper notre démocratie. Nous continuerons à fournir du
renseignement objectif et sans fard en appui de notre sécurité nationale. »
« Extraordinaire
», s’est exclamé le New York Times.
Cette fois, « il
a jeté aux orties toute notion conventionnelle sur la façon dont un président
doit se comporter à l’étranger. Au lieu de défendre l’Amérique contre ceux qui
la menacent, il attaque ses propres concitoyens et institutions tout en
applaudissant le chef d’une puissance hostile. »
Le site du Washington Post affichait lundi soir une
pleine page de chroniques aux titres incendiaires : « Trump remplace la fierté nationale par la vanité personnelle ». « C’est un fan de Poutine, un jour nous
saurons pourquoi »…
Même le Wall Street Journal, habituellement mesuré
dans ses critiques, se sera fendu d’un éditorial titré : « La doctrine ‘‘Trump d'abord’’ », estimant que son « empressement » au côté du président
russe fut « un embarras national », et
l’accuse « d’avoir projeté de la
faiblesse. »
Les meks balançaient entre deux infamies : Est-il un
faible ou un traître ?
Durant le vol du retour, l’américain aura « twisté » à bord d’Air Force One :
« J’ai une grande confiance dans mes
responsables du renseignement. Toutefois, pour construire un meilleur avenir,
nous ne pouvons pas nous focaliser sur le passé. Les deux plus grandes
puissances nucléaires doivent s’entendre ! »
Pas bien sûr que ça les calme…
Alors qu’en dire ?
Bé là encore que c’était prévisible… Que croyez-vous
donc qu’il y ait encore une place pour le hasard-hasardeux dans les
« affaires du monde » ?
Même les attentats terroristes ne sont plus le fruit
du hasard. Pas plus que les guerres qui foudroient l’été (et autres saisons).
Les deux présidents ne sont en réalité que des
marionnettes aux mains de leurs « États-profonds » respectifs.
« Poux-Tine » ne peut que soutenir ses
troupes (la Syrie, la Crimée, la Géorgie, le Donbass, le MH17, etc.). Même prit
la main dans le pot de confiture, il niera avec la dernière énergie.
Le GRU manipulant les fichiers informatiques des
démocrates, ce n’est pas lui.
Le Novichok qui empoisonne au hasard-hasardeux des
britanniques, ce n’est pas lui.
Lui, il couvre les initiatives de « ses troupes », c’est son rôle, le seul. Il ne peut pas faire autrement. En échange, il a une paix royale en interne… et se fait réélire impérialement.
Lui, il couvre les initiatives de « ses troupes », c’est son rôle, le seul. Il ne peut pas faire autrement. En échange, il a une paix royale en interne… et se fait réélire impérialement.
« McDo-Trompe », pareil. Il a été porté là
par d’autres qui ne sont pas lui. Mais eux ne veulent qu’une chose pour être de
vrais « faux-kons » : Bien lui faire comprendre, à lui et à tous
les autres, que s’il est destitué, il sera remplacé dans la seconde par plus
« kon-servateur » que lui qui augmentera encore les budgets alloués
au complexe « militaro-industriel ».
Ceux-là ne veulent pas nécessairement la guerre, mais
des guerres : C’est bon pour leurs affaires que de faire régner la terreur
sur le globe. Ça procure des budgets, du boulot et des dividendes…
Notez que quand on fabrique des armes (et les
exportent à tour de bras), ça maintient les budgets de Recherche et
développement et c’est fait pour s’en servir à un moment ou à un autre…
Alors deux présidents « en main » de leurs
« États-profonds », forcément, ça ne peut que « se
comprendre » et s’admirer mutuellement.
Et justifie de mettre le « boxon » partout
où c’est possible (Otan, G7, UE, etc.). Les faiseurs de chaos déjà évoqués (http://flibustier20260.blogspot.com/2018/06/lutter-contre-le-chaos.html)
La guerre, nous y sommes : Elle est commerciale
depuis deux ans, elle est politique depuis peu. Elle va débouler sur « les
marchés » durant la fin de l’année, moment où l’argent va se faire rare :
C’est déjà « minuté » dans les banques centrales.
Pour recomposer, in
fine, la « géopolitique ».
Mettre à terre ses adversaires sans même tirer un coup
de feu, c’est le pied !
Et ils viennent peu à peu…
Chaud, l’été : C’est prévu comme ça.
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