Fabuleux :
« Jupiter » a donc sa milice-privée…
Moâ, je ne sais pas, on te nous « triture » la Constitution en
douce, on te vous prépare la « Gauloisie-de-demain » avec ses coupes
franches dans les dépenses « distribuées » au lieu de s’attaquer
fermement aux gâchis de l’action publique et au train de vie de la collectivité,
aux coûts cachés des décisions gouvernementales, aux « effets pervers »
qu’elles emportent, on persiste à démanteler le paysage social alors que de l’autre
côté de l’atlantique il y a un grand malade-mental qui pisse sur ses
alliés, qui chie l’Otan, qui rabroue les anglais, allemands, européens (et même
les Monténégrins) mais fait copain-copain avec tous les dictateurs pas encore
destitués et eux, tout ce qu’ils ont à fournir, ce sont des images d’une
« petite-frappe » déguisé en CRS qui castagne en marge du 1er
mai, on ne sait même pas pourquoi, le tout filmé par des militants
« Insoumis » qui n’identifient même pas leur bonhomme !
Sans compter le film de pris par une autre qui montre bien la « sauvagerie »
de quelques « mignons » dont la victime en dira : « Ce sont
des malades » !
Bé oui : De grands-malades…
En réalité, il faut 79 jours (deux mois et demi) pour que
la « presse aux ordres » vous balance le « bidule »…
C’est là le plus grand scandale de ces malades-là.
Remettons donc les choses à leur place : « Benne-Allah »
n’était pas à sa place ce jour-là. Il n’avait pas non plus à intervenir. Mais
les flics de la compagnie de CRS l’ont laissé faire sans intervenir sur la
place Monge (Paris-sur-la-plage, 5ème arrondissement : je
connais bien…), la trouille au ventre de se prendre une réprimande.
Que sont devenus le mek à terre et la meuf « enlevée » ?
Tout le monde s’en fout…
Ce qui compte, c’est de jeter le « mignon » des « milices-privées »
de « Jupiter » aux enfers : Il n’aura été puni que « 15
jours sans salaire », mais ressort de son placard élyséen à toutes les
occasions…
Bé c’est qu’il est indispensable au maître des lieux, pardi !
Imaginez un peu que « Juju-Gallet » (la celle qui sexualise
« Tagada-à-la-fraise-des-bois ») se déguise en
« Cat-woman » et aille bastonner en douce la gay-pride :
Croyez-vous qu’elle aurait reçu plus qu’un blâme ?
La fessée peut-être, même si je ne suis pas sûr que
« Gras-Nul-Laid » sache en donner : Il aurait encore eu des
états d’âme entre lui et lui-même…
« Air-Do-Gan », le « poète turc » qui vient de lever l’état
d’urgence dans son pays, aura licencié un flic pris en train de tabasser un
homme à terre.
Mais lui, c’est un dictateur, qui fait la guerre, aux terroristes, aux
kurdes, alors que chez nous, on est dans une « démocrature » tout ce
qu’il y a de plus respectueuse de l’état de droit, n’est-ce pas !
Pas d’amalgame : Les faits parlent tous seuls…
Du coup, la justice aura annoncé jeudi dernier l’ouverture d’une enquête
préliminaire. Personnellement, j’aurai déjà saisi un juge chargé d’instruire…
C’est bien que « les gens du château » ont eu le bras assez long pour
tenter d’étouffer l’affaire en amont…
La « sécurité » de « Jupiter » – jusque-là assumée par
une pléiade de fonctionnaires assermentés – était renforcée par un « chargé de
mission » ayant qualité d’adjoint au chef de cabinet du président, soutenu par
les « fratries-trois-points » alors qu’il avait des « amitiés
louches » (On l’a su copinant avec un proche d’un proche du « logeur
de Daech »…).
Et de nous vous préciser que depuis il aura été muté à des « fonctions
administratives », ayant reçu « la
sanction la plus grave jamais prononcée contre un chargé de mission travaillant
à l’Élysée », aura souligné le porte-la-parole de la présidence.
Le pôvre, il ne s’occupe plus des déplacements présidentiels : Il ne
pourra plus le suivre partout où il va son cowboy « Jupiter »
solitaire…
Luke « pas le chanceux »…
Une nouvelle ère s’amorce donc.
Faut vous dire, « Messieurs-Dames », que ce gars-là n’est pas
sorti de la cuisse de « Jupiter » (sans jeu de mots oiseux). Il aura
commencé à travailler dans le cercle politique à 20 ans, a collaboré avec « Titine-Eau-Brie »,
« Le Capitaine-de-pédalo » et même avec
« Hard-No-Monte-et-bourre-là ».
En 2010, il aura intégré le service d’ordre du « P.Soce »,
constitué de bénévoles. « C’est moi qui
l’aie recruté et formé. Il fonctionnait bien, je n’avais aucun souci avec lui.
Il avait des facilités concernant les techniques de protection rapprochée »
en dit l’ancien chef du service d’ordre du parti.
En 2011, il est d’abord chargé de la protection de la maire de Lille avant
d’être embauché dans le service d’ordre du candidat qui a été choisi comme
canasson pour battre « Bling-bling » en 2012.
« Il a acquis à cette période (2011-2012)
une grosse expérience de terrain qui est
aussi enrichissante qu’une formation dispensée dans une école de sécurité
».
Après cette élection, le gaillard part travailler pour le
« sinistre-du-dressement-national et industriel », qui l'embauche
comme chauffeur. Mais l’ancien ministre décide de le virer « manu militari » : « Au bout d’une semaine après une faute
professionnelle d’une première gravité ».
« Il avait provoqué un accident
de voiture en ma présence et voulait prendre la fuite », a raconté
l’ancien sinistre reconverti dans la « sensualisation » d’une ministre
assez jeune pour lui pondre un marmot.
Cet épisode ne semble pas avoir affecté sa carrière. Il part dans
« le privé » en 2015, puis sur arrêté d’« Air-Eau » alors « premier-sinistre »
du pays, il intègre la session « jeunes » de l’Institut des hautes études de la
sécurité et de la justice pour y suivre une semaine de formation de haut niveau
à l’école des officiers de la gendarmerie à Melun.
Et fin 2016, il est nommé, responsable de la sécurité du candidat d’En
marche (même-pas-en-rêve) ! Un poste qui pourrait sembler un peu
surdimensionné pour lui. « Il est entré à
En Marche ! dès l’origine et il est très consciencieux. Or, à ce type de poste
on place des hommes de confiance », nous explique-t-on.
Les « MacronLeaks » le montrent même réalisant un
devis pour commander deux pistolets à balles en caoutchouc, un Flash-Ball et
des boucliers anti-émeutes pour son équipe !
Une demande refusée par le trésorier de campagne du candidat en marche-même-pas-en-rêve…
En avril 2017, le journal Midi Libre avait également rapporté une anecdote
sur lui : Alors qu’il était chargé d’assurer la sécurité d’un meeting du
candidat à l’AccorHotels Arena, il « avait
imaginé un dispositif. Une trappe avait été sciée. En cas de tir, le pupitre
devait basculer et Emmanuel Macron se retrouver dans la partie creuse de la
scène où avait été placés un kit de secours et un gilet pare-balles »,
avait raconté le coordinateur des opérations de campagne du parti.
Un gamin qui fera joujou plus tard avec une bagnole de fonction digne d’un
James Bond…
Du moment que c’est avec vos impôts et pas les miens… rien à dire !
Selon Le Monde, des témoins l’auraient vu « soulever de terre et évacuer manu militari un photographe local, qui s’était approché de trop près » de
« son homme », mais aussi s’en prendre « à un commissaire de police en tenue, accusé de ne pas libérer assez
vite le passage au président de la République ».
Permettez-moi d’en rire…
Ceci dit, l’agression du 1er mai pose également des
questions : Vous filez par mégarde à 90 km/heure sur une ligne droite sans
séparateur central, vous serez traqué comme un grand délinquant-routier, un
malade dangereux qui évitera la prison faute de place mais n’échappera pas à
une forte amende et quelques retraits de points sur votre permis.
Vous portez un casque de CRS, un brassard de flic, le tout usurpé, vous
tabassez quelques citoyens de passage, vous vous retrouverez aux
« questions administratives » des déplacements présidentiels.
Elle est si belle la République de mes aïeux !
Le « Monde d’après » a du mal à émerger, finalement…
Je me demande si avant de se laisser tabasser par un flic (en civil ou en
tenue) on ne sera pas dans l’obligation de lui demander préalablement sa carte
de police.
Et s’il ne la sort pas assez rapidement, de se considérer de facto comme en état de légitime
défense face à une agression…
Ceci dit, je n’ai pas été le premier à en faire la remarque :
Immédiatement le « brûlot » sorti des rotatives, vous avez pu
assister à une levée de boucliers unanime : Le son de l’hallali avent
celui de la curée ?
Presque pire que pour « Trompe » dont la langue
« fourche »…
Lui, quand il dit « un truc », ce n’est même plus ce qu’il veut
dire : C’est dire s’il doit être « chargé » en permanence.
Au moins « Jupiter » a eu le « mot juste » :
« La République est
inaltérable ! »
Et l’acier inoxydable…
« Après la pluie, le beau temps », « le jour succède à la
nuit », je peux vous en sortir un paquet, des lapalissades comme ça…
Tout autant « jupitériennes » !
« Scandaleux », « sidérant », « grave », les condamnations s’enchaînent dès mercredi soir. La « Gauloisie-insoumise »
(LFI) aura été la première à réagir : « Que tout cela ait pu avoir lieu est absolument sidérant, c’est grave,
c’est un délit », un autre s’interrogeait sur la gestion de cette affaire,
en se demandant « pourquoi les policiers
l’ont laissé faire et pourquoi la justice n’a pas été saisie » au moins
pour usurpation de fonction sinon violences-gratuites.
Les « Soces » et membres des « Républicains-démocrates »
ont également pris part à la condamnation collective : Le premier
secrétaire du « P.Soce » s’est inquiété de ce que l’article 40 du
Code de procédure pénale n’a pas été respecté par le directeur de cabinet de
« Jupiter » et de dénoncer le « sentiment
qu’il y a deux républiques. (…) Deux
poids, deux mesures ».
Hein comme si c’était nouveau…
« Veau-Qui-Est » a lui aussi dénoncé le comportement du bonhomme
: « À l’Élysée, on se croit au-dessus de
tout. (…) Quand on est à l’Élysée, on
doit montrer l’exemple ».
Rigolo comme tout, n’est-ce pas…
Et côté des suppôts de « Jupiter » on tentait encore d’apaiser
les tensions.
Le secrétaire d’État chargé de la Cohésion des territoires a rappelé que «
des sanctions ont été prises
immédiatement » et d’insister sur la rapidité à laquelle les sanctions
disciplinaires ont été prises par la hiérarchie.
La « Garde-des-sots » et néanmoins « sinistre de la
justice » s’est quand même payé le luxe de s’emmêler les pinceaux :
Évoquant des « gestes absolument
inadaptés » elle en a appelé, « si
cela paraît nécessaire », au procureur pour prendre « les décisions qui s’imposent ».
Pas frileuse du kul, celle-là…
« Évidemment, j’ai vu comme vous les
faits qui sont advenus au courant du mois de mai. La personne qui a commis ces
faits était sur cette manifestation sans autorisation, ce qui évidemment pose
une difficulté », a-t-elle répondu à l’Assemblée Nationale. Par malchance,
il était « autorisé »…
« Les agressions, je ne sais pas si
c’est le mot juste, mais en tout cas les éléments qui ont été révélés par les
films qui ont été diffusés témoignent effectivement de gestes absolument
inadaptés, d’autant que la personne en question avait usurpé ou en tout cas
portait si j’ai bien vu une identification qui l’assimilait aux forces de
police et tel n’était pas le cas », a-t-elle poursuivi.
Non, il n’y a pas eu d’agression : L’arbitre-vidéo n’a rien vu… !
Des propos qui viennent contredire la version donnée par le directeur de
cabinet de « Jupiter » auprès du Monde : « Alexandre Benalla m’avait prévenu deux jours plus tôt qu’il souhaitait
participer à une intervention auprès de la Préfecture de police pour voir
comment se gérait une grande manifestation, à l’occasion du 1er Mai.
Il m’en a demandé l’autorisation, je la lui ai donnée, mais en précisant bien
qu’il y allait en observateur ».
Le secrétaire général délégué du syndicat Alliance (de la police), précise
ce qui l’étonne plus, c’est le positionnement inhabituel pour un observateur de
manifestation : « D’habitude, les
observateurs restent dans les salles vidéos où ils peuvent très bien voir ce
qui se passe lors de la manifestation. Et quand ils vont sur le terrain, ils
sont cantonnés au deuxième rideau, c’est-à-dire aux rues adjacentes dans
lesquelles se tiennent les CRS susceptibles de venir en renfort à leurs
collègues du premier rideau. Un observateur ne va jamais tout seul au contact
des manifestants », insiste-t-il.
Le fait qu’il ait été équipé d’un casque à visière des forces de l’ordre
alors qu’il n’est pas policier est aussi étrange, selon lui.
Autre règle pour les observateurs de manifestation : « Ils sont toujours accompagnés d’un tuteur
haut gradé. Mais sur les images, on ne le perçoit pas, où était-il ? ».
Le porte-la-parole lui apporte la réponse : Il était « accompagné ce jour-là de Monsieur Vincent
Crase, un gendarme réserviste, par ailleurs employé de la République en marche,
très ponctuellement mobilisé, comme d’autres réservistes, par le commandement
militaire de la présidence de la République ».
Et d’ajouter : « Ayant outrepassé
son autorisation de la même manière qu’Alexandre Benalla, il a été sanctionné,
comme lui, par une mise à pied de 15 jours avec suspension de salaire. Il a été
également mis fin à toute collaboration entre lui et la présidence de la
République. »
Mais non, il n’y a pas de « milice-privée » organisée à
l’Élysée.
Sur les images, on le voit pourtant traîner violemment le manifestant par
le cou, le frapper derrière la tête, puis lui assener plusieurs coups de pied
au sol. Et les CRS autour de lui ne le stoppent pas. Une absence de réaction
que syndicaliste explique par plusieurs raisons : « Premièrement, les CRS ne savaient pas forcément qu’il s’agissait d’un
observateur, puisqu’il portait un casque de policier. Par ailleurs, lors d’une
manifestation de la sorte, ils sont susceptibles de prendre des pavés et ont
beaucoup à faire pour sécuriser les lieux ».
En fait pas du tout : Il y avait RDV post-manifestation entre amis.
Ce sont les CRS qui ont bloqué le quartier après coup. Et ça a dégénéré…
Mais ce qui passe mal auprès des policiers c’est que : « Il
s’est pris pour un policier alors qu’il n’en était pas un. Il n’a fait preuve
d’aucun sang-froid lors de la manifestation. Il a jeté l’opprobre sur les
forces de sécurité. Et il a bénéficié d’une certaine clémence, ce qui n’est
jamais le cas pour les policiers. Nous ne comprenons donc pas que dans une
République qui se veut exemplaire, des sanctions à deux vitesses puissent
exister ».
Le syndicat Alternative Police CFDT va dans le même sens : « Si ces faits avaient été perpétrés par un
policier, faits qui n’en auraient pas moins été inexcusables, il aurait fait
immédiatement l’objet d’une procédure judiciaire et placé en garde à vue, d’une
procédure administrative avec une suspension ou un changement de service. Il
aurait également été présumé coupable avant même la fin de l’enquête. »
Bé oui, tout le monde n’a pas la chance d’être « au contact »
quotidien avec « Jupiter ».
Morale de cette histoire si rigolote :
– Quand vous faites agresser par un uniforme ou un brassard casqué, vous
lui demandez sa carte de police et la copie de son diplôme de flic. S’il ne
vous les présente pas, vous pouvez décamper ou l’abattre l’ignorez, au choix !
– Si vous n’avez pas été foutu de passer les concours idoines parce que
vous êtes trop nul, vous n’avez qu’à devenir « un intime du
Château » : Ça va vous permettre tout un tas de passe-droits
inhabituels.
Juste une confirmation de ce qu’on savait déjà.
Pour le reste, et nous y reviendrons tellement les conséquences à venir vont nous surprendre, car il est temps que tout le monde prenne des vacances :
Si le Parlement n’avait pas été en session extraordinaire (pour cause de lois
urgentes à voter, dont celles de la révision constitutionnelle), on en serait
resté à un épisode de presse rubrique « chien écrasé » vite oublié.
Là, « Jupiter », à force d’en faire faire trop, il vous bousille
l’effet « coupe du monde », alors que justement le reste du monde
bascule.
Et pas seulement lui : Le champ magnétique du globe également.
Mais plus lentement, lui : Ils en perdent tous la boule !
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