Ils auront retenu une « avancée »…
Les « frangins-trois-points »
indépendantistes qui ont su faire « main-basse » sur l’Île-de-beauté
lors des dernières élections (trois députés sur quatre, la majorité à l’Assemblée
territoriale locale) ont réellement cru que leur heure de gloire était
« au bout du tunnel ».
Pensez donc, même « Jupiter » leur aura fait
un discours
sur la nation l’Europe et les régions qui leur laissait pleins
d’espoirs pour la « cause nationaliste ».
Vous saviez ce que j’en pensais : Des
cocus de la dernière bordée.
Vous savez quoi ? Je confirme !
D’ailleurs, ils s’en rendent enfin compte après
plusieurs visites du Président soi-même, de plusieurs « sinistres »
compétents et du travail de l’envoyée spéciale « Jacques-Line-Goure-haut »
(et fort) …
Aucune avancée.
Du coup, le « cousin Gilles » (Simeoni) est
allé tout seul jusqu’à Matignon pour rencontrer le « premier des
sinistres », son pote, le « cousin Jean-Guy » (Talamoni) n’ayant
pas jugé convenant de faire l’aller et le retour pour des prunes à gâcher le
pognon de ses électeurs pour si peu.
Et le fat de nous vous faire un compte rendu minutieux
de sa rencontre avec les seconds couteaux : « J’ai commencé par faire remarquer au Premier ministre que la
configuration dans laquelle se tenait la réunion avait changé puisqu’en février
2018, (… le premier ministre) était
également entouré de Patrick Strzoda (le directeur de cabinet de
« Jupiter ») et du ministre de
l'Intérieur, « Gégé-Colombe » (un franc-mak, lui aussi) ».
Ils te nous faisaient un « table ouverte »
et pas là, peut-être…
« J’ai
notamment réaffirmé à Édouard Philippe que nous estimions qu’il y avait une
vacance dans la prise en compte de la dimension politique de la question corse
depuis le début des discussions avec le gouvernement. Et que cela constituait,
selon nous, un péché originel empêchant la démarche d’être à la hauteur des
enjeux, alors qu’à plusieurs reprises, en 1981, 1989, 1998 et 2003, un dialogue
prenant en compte cette même dimension politique s’était ouvert. J’ai redit, en
outre, que le fait de ne vouloir aborder les sujets que sous l’angle exclusivement
technique interdisait d’aller aussi loin que nécessaire ».
Té : Si les choses ne sont pas déjà
« pliées », je n’y connais rien…
La cuvée 2018 n’en sera que plus amère.
Naturellement, ils ont causé du futur article 72-5 qui
va rentrer la Corse dans la Constitution. Avec, là encore, des arguments connus
de part et d’autre : « Radicalement
insuffisant et qui ne fonctionnera pas » pour le « cousin-Gilles ».
« Évolution
possible avec la déclinaison de la loi organique » pour le patron du
gouvernement.
Rien de plus, rien de mieux.
Personnellement, je m’étonne : La
« Corsica-Bella-Tchi-Tchi » ravalée au rang d’un département
d’Outre-mer (alors qu’elle le centre du monde de moins de vue, au moins par la
beauté de ses paysages, ses senteurs de maquis, ses traditions plurimillénaires,
et j’en passe), au même titre que Mayotte, même pas un TOM comme la
« Kanakie » ou la « Polie-Née-Zi » de Papeete, ça a un côté
vachement… désolant finalement.
Et pourquoi pas « L’Alsace-Lorraine », tant
qu’on y est, avec ses spécificités particulières (genre les bouteilles de
pinard qui n’ont pas la même contenance que partout ailleurs, la fiscalité qui
diffère aux entournures, les droit des assurances qui reste « original »,
la sécurité sociale qui n’est pas la même) : Quel beau projet d’envergure…
Et ils auraient parlé « poubelles » :
Sur les « grands dossiers stratégiques », le dirigeant corse aurait
exprimé sa déception face aux promesses de l’État.
« Un seul
exemple avec les déchets, dossier pour lequel, à cette heure, l’engagement d’une
participation de l’État n’est toujours pas concrétisé ».
On est assez loin du statut de la langue, du droit du
sol, de l’investissement énergétique, de la continuité territoriale, de la loi
« Montagne » et la loi « zones humides et bord de mer », me
semble-t-il…
Quelles avancées !
Néanmoins, le « premier-sinistre » aurai
assuré « être prêt » à « reconnaître
le principe d’un statut fiscal pour la Corse ». Saisissant la balle au
bond, le président de l’Exécutif insulaire aurait alors demandé qu’une
déclinaison opérationnelle puisse, dès lors, en découler pour que « l’île ait les moyens de s’engager dans un
développement harmonieux et équilibré ».
Qui c’est qui paye, là ?
La question des « prisonniers politiques » aurait
également été évoquée : « Nous
l’avons fait, en ne revenant pas sur le concept sur lequel nous ne sommes pas d’accord,
mais en remettant au centre la notion d’application du droit. Soit, comme je l’ai
dit, le droit est appliqué y compris pour les trois hommes du commando Érignac
et c’est un signe fort qui serait envoyé, soit il ne l’est pas et il faudra
assumer cette logique de vengeance ».
C’est la question du « rapprochement
familial ».
La « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » a une
prison-passoire à Borgo, avec jardins et cultures « dans la plaine »
(mais même les « pas passoires », c’est assez facile de s’évader
finalement, d’autant que l’aéroport est juste à portée de jet de pierre), mais
pas de « centrale pénitentiaire ».
Du coup, le droit de visite des familles, c’est
« un peu compliqué » et forcément, elles se font rares.
Ceci dit, quand tu plombes – dans le dos – un préfet
de région (même si ce ne sont pas eux les auteurs de ce crime invraisemblable
comme on en reste persuadé à Ajaccio : On a vu filer les
« grand-blond » reconnu par la « témoin directe » en avion
privé, direction l’Afrique des réseaux du « cousin-Pasqua », celui
des pastagas), il faut savoir : Soit c’est un crime
« politique » (avec revendications et tout le bazar) et dans ce cas-là,
c’est le bagne ou l’échafaud ; soit ce n’en est pas un, et forcément,
c’est du « droit commun » avec « rapprochement familial ».
Le « cousin Gilles » aurait-il oublié de se
faire briefer par le « cousin-Jean-Guy », avocat dans le civil, sur
ces quelques « nuances » juridiques ?
Au soir de l’autre soir (de la semaine dernière) vous
avez eu aussi droit à un communiqué de Matignon qui a concrètement « proposé à la CdC de travailler à la
définition d’un statut fiscal adapté aux spécificités de la Corse ; à la mise
en œuvre d’un plan d’accompagnement de l’île qui prendra le relais en 2021 du
programme exceptionnel d’investissements (PEI) ; ainsi qu’aux modalités possibles de soutien, par l’État, des
politiques de la collectivité de Corse en matière notamment de déchets et d’approvisionnement
énergétique ».
Eh oui : 2021 pour les poubelles îliennes !
Un vaste progrès incommensurable, n’est-ce pas…
De quoi en rire à gorge déployée un long moment.
Il est loin l’idéal des « poseurs de
bombes », leur rêve d’une reconnaissance (Un peuple, Une terre, Une
patrie), une culture, une histoire, une langue (en fait deux, celle du nord et celle du sud, mais peu
importe) internationale !
Ils n’ont pas bien vu qu’entre
la Catalogne qui y croyait également, le Pays Basque qui a déposé
les armes, le problème de l’Ulster, de l’Écosse (et de Gibraltar) depuis le « Brexit », du Piémont, de la
Sicile et de la Calabre, demain de la Nouvelle-Calédonie (la « Kanakie »)
et de Mayotte aux Comores, la disparition des Nations en leurs frontières
historiques et actées, n’est plus d’actualité.
Ça n’intéresse même plus les instances
internationales, de l’ONU – qui a bien du mal à avaler l’annexion de la Crimée,
en passant par la Géorgie « remise dans le rang » – des soucis de la
Bande de Gaza et les conquêtes israéliennes sur le plateau du Golan ou
carrément de la Cisjordanie, cette autre poudrière, ni même l’Europe qui ne
veut pas en connaître.
C’est comme ça.
Alors la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », pensez
donc…
Leurs « poubelles », à la rigueur…
Ils devaient changer le monde et de braquet : Ils
ont changé de braquet, mais seulement pour réduire l’allure et les ambitions.
Magnifique, la « Corsitude » !
Dire que j’avais aussi rêvé d’une monnaie locale (le
Paoli), d’un statut fiscal sur-complémentaire aux zones franches (tu ne payes
rien, pas même tes charges sociales de base), le droit de fumer à moins cher, à
pas te faire emmerder quand tu distilles ton pinard invendu pour libérer des
tonneaux pour la récolte suivante, les crédits d’impôt « en veux-tu, en
voilà », le gasoil et l’essence détaxés, la TVA hyper-réduite (sur
quelques produits seulement), plus les subventions de la continuité
territoriale, les routes mieux équipées, ça avait de quoi faire saliver.
J’envisageais même de prendre la Mairie de Paris à « Sœur-Âne »
pour jumeler les deux départements (et cumuler les avantages « nationaux »)
: Le pied !
Bé finalement rien : C’est le vent de l’Histoire
et les « cousins-natios » ont loupé le train…
Et même la « parigote » pourrait se faire
avaler par ses communes limitrophes : C’est dire si elle est nulle…
Le pire, c’est que ça n’en fera pleurer aucun durant
la mandature : C’est d’une telle évidence que même le président de la
collectivité territoriale « monte à la kapitale », c’est pour parler « poubelle » !
C’est vous si je rigole du niveau atteint…
Ne vous en faites pas : Tout cela est acté en « loges
maçonniques ». Il s’agit de ne pas déstabiliser trop fort « Jupiter »:
Les enjeux des « frères » pour l’avenir sont beaucoup plus importants
que les « problèmes de poubelles ».
Alors, ils vont fermer leurs clapets, râler un coup,
faire péter deux ou trois bagnoles et quelques « maisons de Pinzuti »
qu’on ne voit jamais (de toute façon, les assurances sont là pour payer des
trucs « invendables » et il faut qu’elles bossent et aient des
raisons valables d’augmenter leurs tarifs…)
En attendant, quand il faut te soigner sérieusement et
que tu restes vivre sur l’Île, c’est direct la Timone ; quand tes gosses
dépassent le bac + 2, c’est direct Aix, Nice ou Paris (seulement pour ceux qui
y ont déjà de la famille sur place, sans ça ça coûte un blinde), parce qu’à
Corti, ils n’assurent pas ; et quand ils veulent bosser, c’est Nice ou
Marseille (ou la Californie, comme tout le monde…)
Personnellement pour revenir une fois de plus de
Reykjavik, je trouve assez extraordinaire que, pour une même population
(environ 300.000 personnes ici et là-bas) encore plus isolée (trois heures d’avion,
quelle que soit la direction, contre une grosse demi-heure pour le continent),
le PIB par tête soit au moins deux à trois plus élevé…
Et eux, les Islandais, ont même refusé les offres de
service du FMI…
Absolument aucun subvention étrangère, alors que les
Corsi espèrent toujours de la manne étatique, génération après génération et ne
parviennent même pas à régler leurs problèmes de « poubelles » comme
des grands !
Certes, je sais tous les problèmes « insurmontables »
de ma « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », mais une chose est sûre et
certaine : Les solutions ne sont pas et ne viendront pas des « politiques »
et encore moins des loges-maçonniques îliennes.
On en a une preuve supplémentaire (comme si ça ne
suffisait pas).
Ce serait même « LE » handicap du pays
depuis au moins la fin de la bataille de Ponte-Nuovo (mai 1769).
Il faut dire aussi qu’ils ont réussi à se tirer dessus
les uns les autres…
Bref, depuis, que des « actes-manqués ».
Dommage.
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