Il
fera un excellent maire des Parigots !
Bé oui, soyons logiques : Les statistiques de la sécurité routière
sont implacables. Plus on abaisse la vitesse limite sur les routes, moins il y
a de tués !
C’est « scientifiquement prouvé »… Et à
« Paris-sur-la-plage », la vitesse ira jusqu’à baisser à 30 km/h,
hors sur les voies sur berge (quand elles seront encore ouvertes aux
automobiles, à 50 km/h) et le périphérique, à 70 km/h.
On nous l’assure d’ailleurs, la vitesse moyenne des déplacements aurait
même augmenté de 17 et quelques km/h à 17 et quelques plus un chouia de km/h.
Les accidents en moins, les blessés, les morts et leurs vélos, on ne sait
pas…
Probablement que les flics en tuent plus avec leurs armes de service…
Personnellement, si je redeviens parigot, j’achète une voiture
« trois vitesses » : Pas besoin de rouler au-delà de la première
et la seconde dans les embouteillages – quitte à polluer beaucoup plus – me
réservant la troisième pour « les descentes » (avec vent dans le
dos).
Ceci dit, que nous disent donc les « statistiques » qui
justifient d’abaisser la vitesse limite sur 400.000 km de route « sans
séparateur » de chaussée, à 80 km/h (soit 11,11 %) ?
Fin janvier 2018, « Manu-la-Barbe » disait au Sénat que « cette expérimentation (sur le réseau bidirectionnel
sans séparateur central) n’avait qu’un
seul but : mesurer l’effet de la baisse des vitesses maximales autorisées (VMA) sur la vitesse moyenne pratiquée, car
l’effet mécanique sur la baisse des accidents est démontré. »
Démontrer ? Vous êtes devenus des cobayes de laboratoire (trop drôle,
citoyens !)
Ah bon ? Démontrer ?…
De même, le délégué interministériel à la Sécurité Routière a fait toute
une démonstration sur une décision qui permettrait de sauver 300 à 400 vies par
an (ah oui, tout de même !) : « En
baissant la vitesse moyenne pratiquée, on a davantage de temps pour freiner
quand il le faut pour éviter un accident. Et si on a quand même un accident, en
diminuant la vitesse, le choc est moins violent. On évite aussi de la tension
au volant. On perd aussi très peu de temps de trajet et on épargne des vies. »
Il voulait peut-être dire « l’attention » pour tomber dans la
somnolence avec 11 % de temps de parcours de plus : Environ une heure de fatigue supplémentaire pour faire 1.000 bornes…
Et de nous apprendre qu’à 90 km/h, une voiture mettrait 70 mètres pour
s’arrêter, alors qu’en roulant à 80 km/h, cette distance serait réduite à 57 m,
soit 13 mètres d’écart qui peuvent s’avérer bien utiles pour « sauver des vies ».
Moi, je ne sais pas bien : La règle mnémotechnique qu’on m’avait
apprise au moment de passer mon permis (mais c’était dans un autre millénaire),
c’était 1 mètre par kilomètre-heure. 50 mètres pour du 50 à l’heure, deux fois
plus pour du 100 et qu’il fallait doubler en cas de chaussée mouillée.
C’était approximatif, naturellement, d’autant que sans ABS, j’arrête un
véhicule sur moins que ça, mais passons : Tout le monde n’a pas 12 fois le
tour de la planète comme moi au guidon d’un « tas-de-boue-à-roulettes ».
En revanche, je me souviens très bien « qu’en 2016 », les mêmes autorités assermentées « nous expliquaient dans une étude très
intéressante de l’UTAC-CERAM à propos des distances de freinage auto et moto
que la voiture lancée à 90 km/h mettait… 43 mètres pour s’arrêter ! »
Hein comme c’est beau, « les chiffres » des
« sachants » : En deux ans, la distance d’arrêt complet d’une voiture
augmenterait donc de 27 mètres !
38,5 % de plus…
Peut-être dus à la généralisation de l’ABS, en conclue-je…
En d’autres mots, on a peut-être davantage de temps pour freiner en
roulant moins vite, mais si le temps de trajet s’allonge au point de vous faire
somnoler (de lenteur et de langueur) ou distraire par la beauté des paysages
traversés sur nos si belles-routes, on aura de fait moins de temps pour réagir.
C’est réagir qui est important, réagir dans un contexte d’urgence, et pas
seulement avoir l’une des réactions possibles (freiner ou accélérer ou virer à
gauche ou virer à droite, etc.).
Cela demande de la vigilance, c’est-à-dire un conducteur alerte. Tout le
contraire de la conduite dite « Zen » que nous préconisent les « experts » de
la sécurité.
C’est sans aucun doute pour cela que des tests de vitesse illimitée dans trois
pays sur trois continents différents (Allemagne, Australie, États-Unis, mais
aussi la voie de gôche des austotrades « ritaliennes ») ont tous eu
le même résultat, celui d’une baisse de la mortalité.
Incroyable, non ?
Finalement, on nous tient un discours citant une vieille étude… qui dit que
: « 1 % de vitesse en moins égal 4 %
de tués en moins. Donc, c’est génial, on enlève 10 km/h, on va avoir 40 % de
morts en moins… »
Pas mal comme ineptie, n’est-ce pas ? Il suffit en effet de faire le
calcul jusqu’au bout et vous arrivez à 67,5 km/h. Vous savez ce que c’est ? Eh
bien, c’est la vitesse à laquelle il n’y a plus jamais aucun mort en enlevant 4
% à chaque fois que vous enlevez 1 % de vitesse.
Il n’y en a donc plus du tout à « Paris-sur-la-plage », comme chacun
s’en doute, forcément.
Et sur les 400.000 km de routes « sans séparateur », 11 %
de vitesse en moins, ce sera donc 44 % de mort en moins !
Génial, m’exprime-je !
Et d’où sort donc ce chiffre de 4 % de morts pour 1 km/h ?
C’est là que vous allez rire : D’une étude publiée en 1981 par le
chercheur suédois Göran Nilsson, qui « visait
certes à quantifier la relation entre le nombre d’accidents et la vitesse des
véhicules, mais il avait un objectif précis, oublié depuis : Il s’agissait de
quantifier l’impact de cette fameuse journée du 3 septembre 1967, lorsque les
Suédois qui roulaient à gauche de la chaussée (comme les Britanniques) ont changé de bord à cinq heures du matin,
comme un seul homme, pour rouler à droite. »
Les Islandais en ont fait de même l’année suivante. Mais eux, leurs routes
n’ont absolument pas les mêmes qualités et la seule artère « à
séparateur » va de l’aéroport jusqu’aux abords de Reykjavik…
Et ce n’est pas une histoire Belge (vous savez, celle de
l’expérimentation : Se rendant compte qu’il y a moins de mort en
Angleterre que sur les routes du royaume, le ministre des transports décide
d’inverser le sens de circulation sur les chaussées. « C’est une expérimentation. Si ça produit les
effets escomptés, dans deux mois on étend la mesure à toutes les voitures
particulières ! »)
Évidemment, le cadre très limité de cette étude de 1981 l’empêche de
prétendre au moindre caractère universel : « Ses conclusions s’appliquent exclusivement à la Suède de la toute fin
des années 1960, qui plus est à des automobilistes confrontés à un
bouleversement fondamental des règles de circulation. »
On prend donc une étude d’un seul pays, pour un seul pays, vieille de
presque 40 ans, périmée et hors sujet, qui n’a été reproduite nulle part
ailleurs et on vous l’impose comme d’une « réalité
scientifiquement-prouvée ».
Fort drôle, finalement.
Et on veut totalement ignorer une statistique officielle de l’Union
Européenne, moderne (2015), comparative telle que « la Teutonnie »,
dont la limite est de 100 km/h et illimitée sur deux tiers de son réseau
autoroutier, qui a une mortalité routière moindre par habitant que la « Gauloisie-routière »…
De même que tous les tests de vitesse illimitée qui, partout où ils ont été
appliqués sur trois continents, ont vu la baisse de la mortalité sur route.
Moche pour les « écololos-bobos » et autres
apprentis-dictateurs.
Notez également que « Popular Science » en… 1960 comparait déjà les
limites de vitesse dans les différents États des USA et concluait que plus la
limite de vitesse était élevée, moins les conducteurs étaient distraits par la
crainte de la police de la route, et plus ils étaient en fait en sécurité.
D’autres ont ainsi pu affirmer qu’en surestimant les limites de vitesse,
les responsables des routes négligent des problèmes plus pressants, comme la
conduite en état d’ébriété.
En outre, les statistiques montraient que la plupart des accidents en
Pennsylvanie, en Indiana et dans l’État de New-York, impliquaient des véhicules
roulant à moins de 50 miles/h (soit 80 km/h) ! Plus de conducteurs sont morts à
New-York après s’être endormis au volant (à force de langueur monotone), à
avoir heurté des cerfs ou avoir commis d’autres « erreurs humaines ».
À l’inverse, les autoroutes avec des vitesses plus élevées ont connu moins
d’accidents. Et d’avoir noté que les conducteurs de New-Jersey étaient plus
globalement en sécurité parce qu’ils n’étaient pas aussi distraits par leur
crainte de gendarmes zélés (strict highway patrolmen), ayant la réputation de
patrouiller dans l’espoir de « choper » des conducteurs dépassant la limite de
vitesse.
Quoi qu’il en soit, il se trouve que quand on mentionne seulement le cas
de le « Teutonnie », c’est de toute façon la grande surprise !
Mais les « sachants » expliquent ce « grand-écart »
dans les différences culturelles entre les « Teutons-disciplinés » et
« Gauloisiens-indisciplinés » !
Euh… Ils mettraient la « vitesse illimitée », tout le monde
serait « discipliné », même en « Gauloisie-routière », à
mon sens.
En notant que mon pote (celui qui faisait directeur de la sécurité
industrielle dans le sud du pays) et qui aimait les grosses cylindrées, il
pestait d’avoir toujours le pied sur le frein à vouloir rouler « plus
vite » que le flux moyen qu’il dépassait…
Pour mieux vous faire avaler la pilule, il convient également de signaler
l’existence d’un test grandeur-nature réalisé sur ces deux dernières années « des
80 km/h » sur trois tronçons de routes nationales (70 km/h sur la
nationale en Calvi et Isola-Rossa et un radar). Mais les résultats sont si
mauvais pour le gouvernement, que la Sécurité Routière a stoppé net sa
publication, se contentant d’affirmer que la mortalité aurait été divisée par
deux.
Ce qui ne colle pas très bien avec la stat excipée si avant : On aurait
dû avoir 44 % de moins, pas 50 !
Enfin notons également que sur les 40 dernières années, hors l’année 1972,
la régression des accidents routiers est quasiment linéaire (radar ou pas
radar).
Probablement dû à l’amélioration des infrastructures – signalisation
horizontale et verticale, équipement de sécurité – et de celle des voitures
elles-mêmes (et autres camions/autocars/bus/pédalos/scooters).
C’est suite à une « campagne d’information » (sic) gouvernementale
que la Ligue de Défense des Conducteurs a sorti ses 4 vérités sur les radars.
Vérité n° 1 : La baisse de la mortalité routière est bien antérieure à la
mise en place des radars ;
Vérité n° 2 : À ce jour, aucune étude scientifique « Gauloisienne »
n’établit un lien direct entre vitesse et mortalité routière ;
Vérité n° 3 : Deux radars sur trois ne sont pas placés à des endroits
dangereux ;
Vérité n° 4 : L’État a empoché plus d’un demi-milliard d’euros (en 2010, le double depuis)
grâce aux radars.
Et de conclure que : « L’introduction
des radars n’a rien changé à la pente de la courbe ! »
Même parler d’une diminution de 17.000 morts, vers 1970, à 3.600 morts
aujourd’hui reste trompeur, puisqu’elle est encore plus impressionnante,
sachant que ces chiffres ne prennent pas en compte l’augmentation de la
population depuis presque 50 ans ainsi que celle, conséquente, du parc automobile.
Quant à rapporter l’ensemble au kilomètre parcouru…
Mais revenons un peu sur ces 3.600 morts annuels sur la route dont on nous
bassine sans cesse : C’est un chiffre qui semble énorme et il ne faut pas
l’oublier, c’est autant de familles laissées dans la détresse de la perte « d’un
être cher ».
Question toute bête : Quelle est la population à laquelle cette hécatombe
se rapporte ? 65 à 70 millions, n’est-ce pas ? Ce qui fait environ 0,005 %.
En d’autres mots, cette année-ci, comme l’année dernière et toutes les
autres années, quelque 99,995 % de la population Gauloisienne ne court pas le
moindre risque de mourir dans un accident de la route (qu’il soit dû à la
vitesse ou à une autre cause). Et par ailleurs, un nombre similaire
d’automobilistes (un nombre forcément plus élevé que 99,995 % puisque tous les
habitants de l’Hexagone ne sont pas derrière un volant) ne va pas tuer qui que
ce soit sur la route pendant les prochains 12 mois et même pendant leur vie
toute entière sur cette planète.
À comparer, par exemple, aux décès dus « à l’alcool, responsable de 73.000 morts par an dans notre pays, le
tabac de 49.000, les accidents domestiques de 20.000, le suicide de 12.000, la
grippe de 10.000 et les maladies nosocomiales de plus de 5.000 victimes »,
c’est sûr qu’il s’agit d’une priorité « prioritaire »…
« Plus d’un demi-million de
gens meurent chaque année en France. Sur ces 580.000 décès, on compte environ
21.000 personnes qui meurent d’accident de la vie courante… En effet, plus de 9.400
personnes meurent de chute. Du toit, dans la rue et surtout dans les escaliers.
Faudrait-il mettre des radars dans les escaliers ? Sachez qu’on compte environ
500 noyades par an, 1.300 intoxications alimentaires et autour de 500
à 1.000 décès dus à la pratique d’un sport (et globalement 5 à 10 fois
plus de « handicapés-invalides »).
Alors que faut-il faire ? Ne plus prendre sa voiture, ne plus manger, ne plus
descendre de son escalier, ne plus faire de sport ? »
Vivre est tout simplement dangereux pour votre santé !
(De toute façon, la vie est une MST-létale…)
Autre statistique : Selon l’Observatoire national du suicide, « la France présente, au sein des pays
européens, un des taux de suicide les plus élevés derrière les pays de l’Est,
la Finlande et la Belgique. »
Il faut dire qu’entre tout ce que vous avez à payer sans en avoir le
premier rond et tout ce qu’on vous met sur le râble, on peut comprendre.
Et aucune indication si une partie des prédécédés ont commis leur acte de
désespoir après avoir perdu leur boulot suite à la perte de leur permis de
conduire (dont pour une grosse poignée, établie artificiellement, pour des infractions
sans gravité).
« Il est étonnant que nous
n’entendions parler que des morts sur les routes de France alors qu’il y a 5
fois plus de morts par accidents domestiques ! Est-ce parce que la répression
dans ce domaine RAPPORTE de l’argent à l’État transformant les policiers non
plus en « anges gardiens » et « arbitres » mais en percepteurs déguisés ? »
Et c’est un flic (syndicaliste) qui vous l’énonce…
Si vous aimez les chiffres (les bruts, ceux qu’on ne peut pas déformer ou
biaiser) quand on compte environ 40 millions d’automobilistes, que la
quasi-totalité a utilisé son véhicule au moins plus d’une fois par an, disons
qu’en moyenne, pour arrondir et pour simplifier, chacun l’aura utilisé 200 jours de l’année, deux
cents sorties par voiture, cela donne pour tout l’Hexagone un total de 8
milliards de sorties de voiture (40 millions d’automobilistes x 200) par an.
Même « au pif », on a le « chiffre indiscutable », comme en
dirait les « sachants », de plus 64.996.400 « gauloisiens »
(65 millions – 3.600) qui n’ont tué personne sur la route cette année, soit 39.996.400
conducteurs (40 millions – 3.600) qui n’ont fait aucune victime cette année
mais qui sont quand même pris « en otage »par la « démocrature
ambiante ».
Ce sont 7.999.996.400 sorties de voiture (8.000.000.000 – 3.600) qui cette
année n’ont fait aucune victime.
En termes de pourcentages (3.600, c’est 0,0000045 % de 8 milliards), cela
ne donne pas plus de 99,995 % n’ayant pas tué qui que ce soit sur la route
cette année, même pas 99,991 % des automobilistes, non, cela donne 99,9999955 %
des sorties de voiture en une année qui ne font absolument aucune victime !
Plus fort qu’une élection d’empereur africain…
Des réalités délibérément camouflées, sur une « base… scientifique ».
Je vous le dis, celui-là finira maire des « écololos-bobos-parigots » :
C’est donc un choix délibéré de sa part de faire caguer 40 millions d’automobilistes
(en plus de réamorcer la « pompe à phynance ») pour seulement
conquérir à partir de rien moins d’un million de votant…
Personnellement, moâ, j’adore ! Imaginez de pouvoir descendre les champs à 80 km/h !
D’autant que « Sœur-Âne » va devoir surenchérir pour espérer ne
pas être reléguée au rang d’élue de quartier (et à chaque fois, elle va
mécontenter 12 Méga-franciliens).
C’est vous dire si j’en rigole sévère, finalement…
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