On y vient, on y vient…
Le week-end dernier, on vous aura bassinés des conséquences
du mouvement #MeToo, (autrement dit « touche
pas à mon porc »), parce que le pays scandinave aura adopté une
nouvelle loi qui entrait en vigueur ce dimanche-là : Le viol y est désormais
défini de manière très explicite comme une relation sans consentement.
Ce qui est assez drôle, c’était que la nouvelle était
connue – et aurait dû vous faire réagir – dès le 23 mai dernier, puisque c’est
à ce moment-là que le texte a été adopté
à une large majorité…
Peine encourue : Six ans de prison !
Les meks, vous avez intérêt à vous munir de plusieurs
exemplaires de la « cLc », autrement dit « CONVENTION
DE LIBRE COÏTAGE », à faire signer impérativement avant tout
attouchement avec le/la partenaire de votre choix ce soir-là…
Voire même en journée ou à l’heure de la
sieste-coquine.
« Une immense
victoire pour les militants et les militantes en faveur des droits des femmes
en Suède »…
Les droits des migrants… ce n’est pas la priorité du
pays sur lequel le soleil ne se couche actuellement pas (comme tous les étés) :
C’est vous dire si c’est « lumineux ». Car depuis plus de dix ans, ce
changement juridique faisait débat dans le pays.
Il faut dire que la loi relative aux violences
sexuelles avait déjà été élargie à deux reprises, en 2005 et 2013 !
2018 est donc une « avancée » que je ne suis
pas le dernier à saluer.
« En refusant de
rester silencieux, ces militants ont été le fer de lance de la campagne pour
mettre fin aux violences sexuelles, et les membres du Parlement qui ont voté
aujourd’hui ont pu trouver de l’inspiration dans leur courage ».
Je rappelle comme d’une évidence que le viol
(autrement dit « pénétration » de quelques « outils » que
ce soit dans un des orifices disponibles, pour être pragmatique et trivial…)
est et reste un crime.
Un crime, pour moâ, c’est direct la taule et le plus
longtemps possible : Même si on ne meurt en principe pas d’un viol, c’est
une « blessure » qui va saigner toute une vie, faire souffrir
inutilement, et à tout le moins « perturber » gravement la vie de la
victime.
Il faut des décennies d’effort pour atténuer la « brisure »,
la « cassure », le « déchirement ».
Et le drame, c’est que pour « s’exonérer »
de représailles légales, les criminels – et leurs baveux – ont depuis longtemps
avancé l’idée de « consentement implicite » de la victime.
Il faut dire que dans le temps (une autre vie
désormais bien lointaine) j’ai comme ça eu à connaître du fils d’un de mes
clients : Fiesta chez des carabins. Arrosée où circulait également un peu
de « dope à fumer ». Flirts divers, des couples se forment, d’autres
s’isolent. Lui s’enferme avec une « belle d’un soir » dans la salle
de bain et commencent où ils commencent leur affaire dans des effusions
torrides et partagées jusqu’à ce que le fiancé de « la belle »
défonce la porte, furieux et castagne à tout va.
8 jours d’ATT, drame au poste de police.
La « demoiselle » finit par déposer plainte
pour viol huit jours plus tard et sauver ses épousailles futures et déjà
programmées.
Le fils de mon client ne sera jamais devenu
chirurgien, mais seulement ingénieur encodeur et la demoiselle aura divorcé
deux ans plus tard…
La vie quoi : Lui « avait cru que », et
les juges ne l’ont pas suivi, mais son crime a été déqualifié en délit d’agression
sexuelle pour être sûr qu’il soit condamné à une peine de principe.
Ainsi va la justice de mon pays.
Il aurait été suédois, il aurait pris la précaution
élémentaire de prouver que la victime supposée a dit oui et lui aurait fait
signer une « cLc »
(un truc sciemment « rédhibitoire ») avant d’aller s’enfermer dans la
pièce d’eau de l’appartement de ses amis.
En réalité, cette loi donne en fait naissance à deux
nouveaux crimes, le viol par négligence et l’abus sexuel : Si ce n’est pas
l’un, c’est l’autre qui vous attend.
Défendue par la majorité sociale-démocrate et « écololo »
du pays, la loi est déjà dans le viseur de l’ordre des avocats et du conseil
des lois.
Le « conseil des lois », c’est un peu notre
Conseil constitutionnel. Très critiques, ils s’interrogent sur la mise en
pratique d’une telle mesure.
Pour le conseil, la nouvelle législation va obliger à une
évaluation arbitraire par les cours de justice du pays de l’existence ou non
d’un consentement : « Il n’y a
absolument aucune exigence de dire oui formellement, de cliquer sur un bouton
dans une appli ou quoi que ce soit de cet acabit. Simplement participer
physiquement est un signe de consentement ».
Bon alors, où le problème ?
Le Premier ministre local vient d’allouer 120 millions
de couronnes (11,5 millions d’euros) à la lutte contre le harcèlement et les
violences sexuelles après avoir défendu le mouvement initié par les défenseurs
des droits : « La loi est aussi un outil
pour changer les attitudes et les valeurs dans notre société. »
Voilà qui est dit : Quand le « dogme »
entre dans la « chambre-à-coucher ».
« #MeToo a
montré avec force qu’il reste beaucoup à faire pour lutter contre le
harcèlement sexuel et les violences sexuelles au travail et dans le reste de la
société », a expliqué leur ministre de la Parité.
C’est le moins qu’on puisse dire…
En 2017, plus de 7.000 plaintes pour viol ont été
déposées l’an passé dans le royaume, en hausse de 10 % par rapport à 2016. Et
rappelons que seuls neuf pays sur les 33 que compte l’Espace économique
européen reconnaissent que le rapport sexuel sans consentement est un viol…
« Il est
choquant de constater que cette évolution juridique ne fera de la Suède que le
dixième pays en Europe à reconnaître qu’un rapport sexuel sans consentement
constitue un viol. La plupart des pays européens continuent de définir le viol
uniquement en termes de force physique, de menace ou de contrainte, et ces
définitions dépassées ont causé des dommages incommensurables » en dit un
autre.
Alors que la convention d’Istanbul du 11 mai 2011 sur
la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la
violence domestique a été ratifiée par plus de vingt États européens, la
majorité d’entre eux n’ont toujours pas modifié leur définition juridique du
viol.
Le texte prévoit qu’une personne est coupable de viol
dès qu’elle a accompli un acte sexuel avec une autre qui n’y a pas participé « librement ».
Et va donc peser sur les tribunaux – en Suède –
la lourde charge de déterminer quand « le
consentement se soit exprimé par les mots, les gestes ou d'une autre manière »
et quand il ne l’est pas.
Auparavant, on ne parlait juridiquement de viol là-bas
que si l’acte sexuel était accompagné de violence ou était accompli sous la
menace…
Un peu « arriéré », tout de même…
On peut « violer » une personne shootée au « GHB »
(la pilule du violeur), m’a-t-on assuré.
(Personnellement, je ne sais pas : Je n’ai pas
encore essayé… et puis ça ne me viendrait même pas à l’esprit. Mes « charmes
incommensurables » d’ex-double-quintal sont largement suffisants !)
Cette loi adoptée est donc très critiquée par l’ordre
des avocats qui s’interrogent sur sa mise en pratique. Pour les uns et les
autres, elle fait entrer la liberté dans un cercle vicieux de l’arbitraire.
On se souvient tout particulièrement, à cette occasion,
du sort de Julien Assange, australien naturalisé équatorien depuis le 12
décembre 2017 (l’homme des wikileaks), coupé du monde dans l’Ambassade de l’Équateur
à Londres depuis juin 2012 susceptible d’être appréhendé par les autorités
londoniennes sur une plainte pour viol (justement déposée en Suède) et depuis
retirée (*).
Mais comme l’administration « Trompienne »
le poursuit de ses assiduités pour espionnage (tout comme Edward Snowden
réfugié à Moscou et quelques autres qui ne se posent pas les mêmes questions
pour ne plus être de ce monde-ci…), un jour, il finira « échangé »…
Rappelons qu’à l’automne dernier, en Suède, plus de
10.000 femmes de tous milieux professionnels – notamment dans le bâtiment, la
culture, les médias et la justice – ont pris la parole et fait campagne contre
le harcèlement. « À mon avis, c’est
important que la société énonce clairement ce qui est ok ou pas », estime
Erik Moberg, un trentenaire suédois. « Ça
donne à réfléchir sur son propre comportement et celui des autres ».
Et on se rappelle également que nous n’aurons pas de « prix
Nobel » de littérature 2018 (enfin… en 2018), décerné éponyme par l’académie
Suédoise, en raison de 18 femmes accusant de violences sexuelles ou de
harcèlement sexuel un éminent photographe liée à ladite « académie »…
Tant pis pour vous !
(Moi, je m’en contre-cogne le coquillard et les
roubignoles : Je ne sais pas lire pour être un enfant de l’ékole-publique.
Mais j’ai des machines qui savent faire à ma place : Merci à toi, Ô vénéré
Bill Gates !)
Qu’on se le dise, l’époque des « Déesse-Khâ »
qui « sodomise » les gourgandines de « Dodo-la-saumure » ou
du « ritalien » « Berlu-la-quéquette-sauvage-en-Liberté »,
c’est fini, terminé.
« La drague », ça ne sera plus « les
jolis mots » inspirés par un minois d’une beauté qui vous rend « dingue »
(au moins autant que le
pognon des aides sociales) ou une silhouette « irrésistible »,
accompagné de quelques cadeaux « à la hauteur » des espérances
peut-être réciproques, ce sera la capote dans une main, la Convention
de Libre Coïtage dans l’autre.
Je vous conseille vivement d’y aller la « copier/coller »
tant qu’elle est libre de droit d’auteur, avant qu’un sagouin de juriste ne la
dépose à l’INPI.
Ça vous évitera des ennuis ultérieurs pour ce qui doit
rester – en toute occasion – une « partie de plaisir » !
(*) Pas des rigolos !
Dans la longue liste des « morts suspectes »
on compte ainsi :
Le 18 avril 2016, John Jones, avocat d’Assange au
Royaume-Uni, meurt percuté par un train.
Le 11 mai 2016, Michael Ratner, avocat d’Assange à New
York, meurt d’un cancer.
Le 10 juillet 2016, Seth Rich, informateur d’Assange
au sein du Comité national démocrate, est tué par balles dans le dos.
D’autres personnalités liées au DNC meurent de façon
inquiétante en moins d’un mois, dont John William Ashe, le 22 juin 2016,
asphyxié par une barre de musculation dans sa maison.
Une hécatombe…
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