Le
début de la fin ?
Vous n’étiez peut-être pas né(e), mais vous souvenez-vous peut-être de
« Tonton-Yoyo » quand il vous mettait « la piqûre » tous
les soirs au JT de 20 heures ?
Et qu’il faut savoir… et qu’on ne peut pas vouloir le beurre et l’argent
du beurre… et que si on veut ça, on ne peut pas aussi avoir ci, etc…
Cinq ans comme ça, cinq ans tous les soirs, même quand il n’avait rien à
dire !
Je te vous le jure, ce gars-là, quand il s’était fait salement jeter au
premier tour des présidentielles, laissant passer
« J’y-Aime-La-Peine » pour une réélection d’empereur du
« Chi » au second tour, franchement, je n’ai pas pleuré.
Lui si !
Rien compris ni vu venir, le « pôvre »…
C’est qu’il y avait cru avec sa « majorité-plurielle » et
finalement, ça n’aura pas été un mauvais premier ministre : Les déficits
avaient été partiellement réduits, l’endettement publique s’était (très)
relativement tassé et il n’avait pas « cassé la baraque » à coup de
prélèvements obligatoires sur les plus « pôvres » et autres
« sans-dents ».
Certes, le « dégraissage du mammouth » avait un peu braqué son
électorat de base, mais il n’y avait pas eu de « casse-sociale »
alors même que le « Chi » faisait campagne sur la « réduction de
la fracture sociale » (un thème porteur).
En fait, il a eu échoué dans la dernière ligne droite pour deux
raisons : L’éparpillement de son bloc majoritaire en une pléiade de
candidatures et « le piège » laissé par « Mythe-errant »
qui, initialement devait couper l’herbe sous les pieds de la « droâte-républicaine ».
Le truc était si simple que ça avait bien fonctionné : Tu montes une
association antiraciste (SOS-Racisme ; Touche pas à mon pote ; etc.)
archi-subventionnée avec du bon impôt gauloisien, avec des
« faux-nez » à la manœuvre, tu causes du vote des étrangers, un peu
de la proportionnelle, et hop, ça fait monter « La-Peine » (le borgne
de San-Cloud) qui assèche et détourne l’électeur du « Chi »…
Eh bien il fait quoi « Jupiter » ?
La même chose : Il te cause de réforme de la constitution (une fois
de plus), il ratisse à « droâte » (les transfuges, les constructifs),
à « gôche » (les « soces » et autres
« rad-soces »), au centre (MacModem et encore le reste des
« rad-soces ») et centrifuge son aile « gôche » (les
Insoumis, le PCF, « Âme-mont » et compagnie) et à l’extrême droâte
(« Air-Haine », « Du-Pont-Gnangnan »,
« Ville-liée » et compagnie), les ringardisant les uns après les
autres.
Bref, il se construit un « empire » aux frontières floues avec
des « marcheurs » (même pas en rêve) : Un divaguant (marchant ou
galopant) c’est partout et nulle part.
De toute façon, un konnard qui marche ira toujours plus loin qu’un intello
assis (Audiard, dialoguiste de « Un taxi pour Tobrouk »).
Et quand ça geint aux entournures, il te vous les rassemble pour leur
remettre la piqûre…
C’est le Congrès et rien d’autre.
Justement à tous les autres de
faire le service après-vente : « Jupiter » n’a pas le temps, il
a match à Saint-Pétersbourg, alors il faut qu’il file…
Le « plan sans-dents » attendra bien le retour des vacances,
non ?
De toute façon, il a prévu de faire une étape du Tour de Gauloisie, comme
l’année dernière avant d’aller roucouler au soleil autour de sa piscine privée
à Fort Brégançon…
Tout le monde n’a pas un pied-à-terre à Cap Nègre.
Que retenir de la prestation de lundi dernier ?
Bé je crois qu’il faisait chaud… Que les « Cocos » se
refaisaient « le serment du jeu de Paume » entre militants, que
quelques-uns préféraient rester travailler pour une journée exceptionnelle de
« vacance des travaux parlementaire » alors que d’autres déploraient
le coût de la réunion et de la pitance…
On saura ce qu’on sait déjà : « Je n’ai pas oublié les peurs, les colères » ! (Un phrase entendue
durant la campagne, donc on sait déjà…).
Le Premier ministre « présentera
dans les prochaines semaines les nouvelles décisions permettant de tenir les
engagements de baisse de nos dépenses publiques » avec « des choix forts et courageux ».
Je ne sais pas moâ, mais ce devait être la priorité des priorités :
Réduire les dépenses pour se donner des marges de manœuvres, rentrer dans les
clous des critères de Maastricht, refiler du pouvoir d’achat, pas seulement aux
salariés mais à tout le monde pour faire tourner les usines, le commerce,
l’économie en générale (et élargir les assiettes des prélèvements
obligatoires). C’était il y a un an (et plus).
On a eu l’inverse : Huit taxes ou impôts nouveaux et une flambée des
taxes préexistantes.
Rien que les prélèvements sur l’essence de vos
« tas-de-boue-à-roulettes », c’est 180 % du prix de vente du litre,
presque la moitié de l’impôt sur les revenus…
« Jupiter » a aussi promis qu’il recevrait courant juillet les
100 premières entreprises du pays (le CACa 100 ou les « premiers de
cordée » ?) « pour solliciter
leur engagement » en matière d’apprentissage et d’embauches, notamment
dans les quartiers en difficulté.
C’est marrant ça : Gattaz (l’ex-du MEDEF, ex-CNPF) vient de se tirer
et lui, il l’a fait le million de création d’emploi.
« Tagada-à-la-fraise-des-bois », il avait le même discours et un
« plan » pour 500.000 emplois nouveaux et subventionnés… Il y en a eu
à peine le quart.
Naturellement il a causé de la « fake-news »
sur les pensions de réversion (mais pas des autres lois liberticides,
style « état d’urgence-permanent ») : « Pour la première fois ce qui a été choisi n’a pas été de faire une économie
sur les retraités d’aujourd'hui ou ceux qui s’apprêtent à partir à la retraite,
mais de refonder un système de retraite juste, unique, transparent, qui viendra
progressivement remplacer la quarantaine de systèmes existants ».
En bref, les futurs ex-chômeurs vont devoir payer et es « petits-privilégiés »
priés de rentrer dans le rang au lieu de crouler sous les dettes de leurs « régimes-spéciaux »…
Le plan pauvreté, reporté à la rentrée (pour cause de match), sera
présenté « en septembre »
pour mis en œuvre en 2019 (ils vont devoir patienter… les « plus
fragilisés ») et encore, ne visera vraiment que les personnes « les plus fragiles » (dixit).
« La stratégie de lutte contre la
pauvreté (…) ne se contentera pas de
proposer une politique de redistribution classique, mais une politique d’investissement
et d’accompagnement social ».
J’attends de voir pour un « président des super-riches »…
La « priorité de l’année qui
vient » sera de « construire
l’État providence du XXIème siècle » souhaitant un système
« émancipateur, universel, efficace »
et « responsabilisant, c’est-à-dire couvrant davantage, protégeant
mieux, s’appuyant aussi sur les mêmes droits et les mêmes devoirs pour tous ».
Autrement dit plus cher…
Il se prend pour « JJ Rousseau » quand il cause du patronat (RDV
prévu le 17 juillet), évoquant de « jeter
les bases d’un nouveau contrat social, celui du siècle qui s’ouvre »,
précisant vouloir aborder « la
réforme de l’assurance chômage ou la santé au travail » dans un esprit
constructif.
Sans oublier que pour lui, le « pilier
premier de la politique sociale est une politique d’émancipation de chacun qui
libère du déterminisme social », justifiant ainsi « pourquoi depuis un an nous avons tant fait
pour l’éducation ».
« C’est le combat de notre
siècle parce qu’il est au cœur de nos transformations économiques, de la
société post-industrielle » (…) faite de « changements, de ruptures, de mutations qui nous obligent à mieux former
au début de la vie mais aussi tout au long de la vie ».
Même les indiens l’avaient pigé avant lui ! Résultats, ils sont
devenus la 5ème puissance économique devant celle des
« Gauloisiens ».
Bon d’accord, ils sont aussi nettement plus nombreux…
Et aussi la lutte contre le terrorisme islamiste qui devient « le travail d’une génération ». Face
au terrorisme, « le travail doit se
poursuivre sans fébrilité et sans relâche » annonçant que « de nouvelles décisions seront prises ».
25 ans (une génération) d’attentats à prévoir… ?
« La République n’a aucune raison
d’être en difficulté avec l’islam », a-t-il affirmé, soulignant que « dès l’automne, un cadre et des règles »
seront donnés à ce culte, « garantissant
qu’il s’exercera partout de manière conforme aux lois de la République ».
« L’ordre public, la civilité
ordinaire, l’indépendance des esprits et des individus à l’égard de la religion
ne sont pas de vaines paroles en France et cela impose un cadre rénové, une concorde
retrouvée ».
« Jupiter » avait confié en février son intention de « poser les jalons de toute l’organisation
» de la deuxième religion du pays : Ce n’est pas une priorité, mais c’est
en cours…
D’autant que « Jupiter » veut que la « véritable frontière en Europe » soit celle séparant « progressistes »
et « nationalistes » et que leur affrontement serait au cœur des
élections européennes de 2019. « Ce
sera difficile mais le combat est clairement posé ».
« Jamais la France n’acceptera les
solutions de facilité que d’aucuns aujourd’hui proposent qui consisteraient à
organiser des déportations, à travers l’Europe, pour aller mettre dans je ne
sais quel camp, à ses frontières ou en son sein ou ailleurs, les étrangers »
non admis à rester où ils échouent.
Je te vous le demande un peu : Il va te les vous mettre où et pour en
faire quoi ?
Je signale que déjà Belgodère (Balagne – Corsica-Bella-Tchi-Tchi ») a
fait le plein…
Après, il faudra déloger les gendarmes de leur gendarmerie…
Et puis le « couac » : Le gouvernement va déposer un
amendement au projet de loi constitutionnelle pour permettre au chef de l’État
d’écouter les parlementaires et leur répondre lors des Congrès, a-t-il annoncé.
C’est fort drôle : La révision constitutionnelle commence seulement à
être examinée en première lecture dans l’hémicycle de l’Assemblée et déjà un
amendement en ce sens a été repoussé sur « ordre du Palais » par le
représentant des « LREM-même-pas-en-rêve »…
Le mek, il va devoir manger son chapeau avec la vinaigrette qui va
avec !
En bref, parce que je n’ai pas tout retenu, il te vous a fait un discours
de premier-ministre. Ça doit lui manquer d’avoir sauté l’étape…
Mais notons que l’exercice est assez extravagant : Sous la Vème
République, dans l’esprit de ses fondateurs, il revient au Premier ministre,
chef de la majorité et responsable devant le Parlement, de gouverner et de
ferrailler avec les élus dans l’hémicycle. Le président, lui, définit
l’orientation de la politique et s’occupe des domaines « réservés »,
international, défense, etc… Et il est protégé des basses querelles parlementaires
par son « fusible » de Matignon. Bien sûr, avec l’instauration du
quinquennat, la coïncidence parfaite entre l’élection présidentielle et les
élections législatives, l’accélération du temps politique et l’américanisation
de la société, voilà belle lurette que la pratique a évolué et que le
président, omniprésent, se « matignonise » en gouvernant lui-même.
Mais de là à passer de l’Olympe à la basse-cour…
C’est pourtant ce pas là que « Jupiter » vient de franchir
allègrement, peut-être dans le but de piéger « Mes-Luches » et de lui
ôter l’argument du monarque tout puissant.
À changer la Constitution par tactique politique, on prend souvent de
grands risques à long terme. L’an prochain, une fois cette réforme adoptée, le
chef de l’État devrait pouvoir s’adresser aux parlementaires réunis en Congrès,
écouter la réponse des différents orateurs et leur répondre à son tour. Pour
peu qu’il y ait au menu quelques sujets qui fâchent, il pourrait aussi se faire
siffler et huer… comme un vulgaire Premier ministre !
Non seulement, le chef de l’État remplacera alors le chef du gouvernement,
mais il contribuera à désacraliser la fonction présidentielle. Un comble pour un
« Jupiter » qui n’aura eu de cesse que de rétablir la verticalité du
pouvoir !
En toute logique, il devra mettre en place soit un véritable régime
parlementaire, soit un véritable régime présidentiel. Mais, dans les deux cas,
il devrait évidemment renoncer à son droit de dissolution de l’Assemblée
nationale. Or, pas plus que « Bling-Bling », en 2008, lorsqu’il avait
modifié la Constitution pour autoriser le chef de l’État à s’exprimer devant le
Congrès, « Jupiter » ne semble songer à se passer de cette arme
absolue pour calmer les députés rebelles…
Ce ne sera donc pas un régime « présidentiel », mais bien « présidentialiste »
avant de devenir une vraie « démocrature » !
Mais il y a une autre forme de « pouvoir absolu » :
« Poux-Tine », « Air-do-Gan », « l’Empereur Xi »,
« Kim-tout-fou » (et dans une moindre mesure
« McDo-Trompe ») en font la démonstration tous les jours : Il
suffit d’embastiller toute opposition.
Le turc a encore fait le ménage (18.000 arrestations) après avoir fait son
contre-putsch l’année dernière (55.000 embastillés en attente de jugement… si
mes souvenirs sont bons).
Le coréen, lui, les fait abattre au canon anti-aérien et « fait
passer les chenilles » de ses chars sur les dépouilles.
Je ne sais pas trop comment « Jupiter » va s’y prendre : Il
aura déjà cramé l’opposition « sociale » des « cheminots »
avant de s’attaquer à la fonction publique. Cherchera-t-il à créer les
conditions d’un boxon monstrueux pour réclamer les « pleins
pouvoirs » à remettre de l’ordre dans les rues, ou se la jouera-t-il plus
fine ?
Rappelons seulement qu’en 40 ans de vie politique, on n’a jamais vu une
majorité présidentielle se relever des abysses sondagières dans lesquelles
l’exécutif s’enfonce depuis peu.
Pour s’assurer de se faire réélire, il va devoir « triturer »
encore un peu plus la constitution avec une loi électorale sur mesure (mais c’est
de l’ordre de la loi « organique »).
Mais vous le saviez au moins depuis ce post-là : « Beau-Raie-L’eau » sait faire ça très bien depuis plus de
deux décennies.
Vous étiez prévenu(e)s.
Ceci dit, c’est soit ça (et pas autre chose), soit il
fait comme « Tonton-Yoyo » et dégagera en 2022 en chialant d’avoir
perdu sa piscine du Fort Brégançon…
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