Avaient-ils
besoin de « se parler » ?
De toute façon, c’était aussi une visite « protocolaire »,
disons… « obligée » pour celui qui poursuit la tradition, un temps
« mise en réserve », depuis le « Bon Roy HIV » (celui du
Lycée éponyme du 5ème arrondissement de
« Paris-sur-la-Plage ») afin de devenir Chanoine Honoraire…
Après le titre de « Coprince d’Andorre » (une autre tradition),
c’était le minimum pour brosser dans le sens du poil des « papistes du
royaume ».
Et de vous rappeler forcément que « François 1er »
est le premier pape jésuite de l’Histoire de la papauté et « Jupiter »
a été élevé et formé dans un établissement scolaire tenu par des jésuites avant
de se faire baptiser selon le dogme Catho.
Les deux hommes se sont d’ailleurs téléphoné à plusieurs reprises au
lendemain du renoncement de « McDonald-Trompe » sur l’accord sur le
climat, thème que le Saint-Père tient lui aussi beaucoup à cœur : Ils se
connaissent.
Presqu’une heure d’entretien (un record paraît-il) pour une audience au
Vatican qui a été chaleureuse, malgré leurs divergences.
Pour un peu « Jupiter » parlerait du Pape presque comme d’un
allié. Mais il n’utilisera pas le mot pour des raisons diplomatiques, sans pour
autant cacher son plaisir. « C’était une
discussion philosophique. J’avais face à moi quelqu’un qui n’entrait pas dans
un rapport de force ».
Allons bon : Ils révisaient les sujets du Bac ?
À la veille d’un sommet européen crucial sur la crise migratoire, les
commentateurs pressentaient « un pas de deux » entre « Jupiter »
et le Saint-Père. Comme si l’onction papale tombait à pic à l’heure où l’Union
européenne se déchire sur les migrants et où le populisme menace les 27.
Notez toutefois que « Jupiter » aura été accompagné de
« Jean-Yves-Le-Riant ». L’occasion pour le chef de l’État des
« Gauloisiens » dans lâcher une : En le présentant au souverain
pontife, l’ancien président de la Région Bretagne et ex-maire de Lorient (et
ex-sinistre soce), il n’aura pas résisté à la tentation de faire une boutade au
sujet des origines de son « sinistre-des-affaires-étranges-airs ».
« C’est un Breton. Il y a des
Bretons partout ! Les Bretons, c’est la mafia française ! », s’est-il
amusé. « Morale, morale… », a aussitôt
rectifié l’intéressé pour ne pas être assimiler à ses congénères à la pègre « ritalienne »,
contre laquelle le pape « François 1er » a pris des
positions très claires.
« Mais ils sont très bien… » a
renchéri « Jupiter » en levant le pouce.
La boutade n’a cependant pas plu à tout le monde, Ouest France y voyant
une « petite phrase déplacée ».
Allons donc ! Et les Marseillais, alors ? Réduits au rang de « faire-valoir »…
Sans même causer du personnel politique et administratif (celui du bottin
du même nom qui n’existe plus m’a-t-on expliqué récemment, ce que je n’ai pas
vérifié) issu de l’immenssime « Corsica-Bella-Tchi-Tchi »…
Notez que les bretons sont surtout réputés pour être des têtes de mule.
Mais là encore, loin derrière les cabris et mouflons Corsi !
Pendant qu’« Ed. Fil-Lippe » s’acharnait à ouvrir la route du
bœuf jusqu’à Pékin (histoire de vous faire payer plus cher votre steak à
l’étal : Un truc pour les « végans-écololos-bobos »
qui s’attaquent non pas à nos « chasseurs-viandards » et autres
tueurs de loup et d’ours, mais carrément à nos bouchers de quartier),
« Jupiter » aura donc parsemé sa journée « de signes ». Le
couple présidentiel (« Jupiter & Bibi ») sera arrivé en Maserati
noire, comme il paraît que c’est l’usage, dans la cour Santo-Damaso du palais
du Vatican où flottait le drapeau tricolore.
Hein, le détail important : Le drapeau, la bagnole…
Les gardes suisses alignés. Les gentilshommes de sa Sainteté, vieille
survivance de la cour pontificale, en rang d’oignon. Robe noire, en dessous du
genou pour « Bibi-la-cougar ». Dans sa main, une mantille, un voile
chrétien, qu’elle décidera de ne pas porter devant le pape.
Je me souviens de ma « cousine » Xav’ (l’épouse du
« cousin-Jean » Tiberi), celle qui tenait des petits carnets de notes
personnelles du temps du « Chi » à la Mairie de
« Paris-sur-la-plage »), qui avait son voile de dentelle noire sur la
tronche, en pareille circonstance.
Tout se perd, ma brave-dame…
Dans la salle du petit trône des appartements pontificaux, les deux mortels
s’enferment longuement dans le bureau papal sans regarder leurs montres.
L’échange durera 57 minutes et sera « extrêmement
riche et intense », dixit « Jupiter ». Il faut dire que les
sujets du Bac, genre « faut-il ressentir l’injustice pour connaître la
justice » (ou quelque chose comme ça : Ça ne m’intéresse plus
vraiment pour avoir dépassé largement ce genre de masturbation intellectuelle et
être passé à largement plus élevé…), n’était pas si aisé que ça pour deux
jésuites dont on ne sait jamais quoi penser quand ils causent de quoique ce
soit.
Même eux-mêmes, à mon humble avis.
Peut-être « le climat », « le dialogue inter-religieux »,
« les chrétiens d’Orient », « la laïcité à la gauloisienne » ?
La pôvreté dans le monde, hein, probablement pas…
Seule une ligne du communiqué du Vatican retient l’attention : « il y a eu une réflexion commune sur les
perspectives du projet européen ».
Je te demande un peu…
« C’est évident qu’avec la crise
italienne, les positions françaises et celles du Vatican se rapprochent »,
glisse un membre de la délégation de « Jupiter ».
Le chef de l’État ne s’est d’ailleurs pas privé d’envoyer des signaux à ce
pape, grand défenseur des migrants mais qui en même temps, en pragmatique, a
récemment rappelé le devoir « de prudence
» des gouvernants dans la gestion de cette crise. « Le pape a un peu changé de discours sur les migrants. Il voit ce qu’il
se passe en Italie. Il ne veut pas se contenter de dire comme dans les Évangiles,
accueillez l’étranger » décrypte un vaticaniste.
De son côté, avant son audience, « Jupiter » aura pris le temps
de rencontrer Andrea Riccardi, le fondateur de la communauté San Egidio, proche
du pape, engagé auprès des migrants et initiateurs des couloirs humanitaires.
La présidente du Secours catholique, pourtant très critique à l’égard de
la politique migratoire de « Jupiter », est aussi du voyage, unique
membre de la délégation à avoir une place dans le Falcon présidentiel…
Ah bon : L’A320 « Air-Bling-Bling-one » était indisponible
à ce point ?
Le Saint-Père a remis au président un médaillon représentant Saint-Martin
l’évangélisateur de la Gaule sur lequel on voit le saint déchirer son manteau
pour le donner à un pauvre. Tout un symbole : « La vocation des gouvernants est de protéger les plus pauvres. Nous
sommes tous pauvres » commente le pape.
Pôvre d’esprit et « sans-dents », quand ce n’est pas la misère-noire
qui guette, naturellement…
Comme disait Coluche : « Tous
égaux ! Mais certains plus que d’autres… »
« Jupiter » aura choisi une édition ancienne (en « ritalien »),
du « Journal d’un curé de campagne »
de Georges Bernanos, un des écrivains préférés du « boss » de l’Église.
Personnellement, j’aurai bien porté mon choix sur « La vie de
Saint-François d’Assise », accompagné d’une bonne bouteille pour oublier
le sort du « premier stigmatisé » de l’histoire papiste.
Mais au fond, le Pape doit connaître…
Le plus curieux de cette rencontre, c’est qu’au moment de l’au revoir, « Jupiter »
prend le pape par l’épaule. Des témoins racontent l’avoir vu hésiter à lui
caresser la joue… Les deux hommes se font la bise. Une familiarité que les spécialistes
n’avaient encore jamais vue !
C’est dire la complicité qui sera le point final de cet entretien en
aparté…
Et au soir, le président gauloisien confirme qu’il a vu le président du
conseil italien, Giuseppe Conte, pour évoquer les questions migratoires.
Une opération diplomatique.
À moins que le pape ne l’ait envoyé en mission…
Peut-être plus pour lui porter la « bonne parole », je ne sais
pas.
Alors, qu’en penser au-delà des protocoles, petites-phrases et calculs
bassement « politicards » ?
Eh bien qu’ils auront probablement parlé d’avenir.
Un Pape-jésuite, face à de ses lointains élèves, devenu « Frangin-trois-points »
entre-temps et Président de « la sœur aînée de l’Église » à la suite
d’un scrutin probablement « truqué »
sinon volé, ils ont des « secrets » en commun.
1 – Le Pape sait qu’il est le dernier. Nostradamus (1503 – 1566) l’a annoncé : Il vient d’un monde qui n’existait
pas de son vivant à lui.
Comme quoi, c’était un grand visionnaire pour n’avoir pas vu venir le
citoyen Calvais qui est allé découvrir les Amériques (bien après les Vikings)…
Malachie d’Armagh (1094 – 1148) aussi.
Tout-à-fait normal : Le pouvoir spirituel incarné par une seule
personne, ça déraille sévère depuis Jean XXIII. S’il faut forcément un « porte-le-drapeau »
et un « porte-la-parole » bibliques-dogmatiques, les initiatives des
uns et des autres sont probablement plus clivantes qu’évangéliques.
Or, c’est exactement la faiblesse du pouvoir pontifical : Incapable d’évangéliser
les djihadistes et autres suppôts de Mahomet, déviants ou non d’ailleurs.
Alors qu’eux-mêmes sont particulièrement divisés mais parviennent quand
même à « porter le fer » du terrorisme jusque dans les pays des « croisés-honnis ».
En revanche, ceux-là restent incapables de virer les Israéliens d’une
terre-promise qu’ils auraient volée à la communauté des « croyants ».
Vous avouerez que pour être paradoxale, la situation l’est totalement…
Passons.
Ce qu’il faut en retenir, c’est la probable prochaine réforme du
fonctionnement du Vatican qui devra être plus collégiale que pyramidale.
Quitte à se passer d’un Pape.
Après tout, c’est peut-être le plus petit État du monde, aux frontières
les plus poreuses du monde, mais un service secret le mieux informé du monde
(que même le Mossad envie), présent sur toutes le terres émergées où le soleil
ne se couche jamais et le Président d’Helvétie, personne ne sait qui c’est et il ne décide jamais de rien.
2 – L’un et l’autre savent les textes et prophéties de Jean-de-Jérusalem,
le templier. Pour le pape, c’est un texte qui ne subsiste qu’à trois ou quatre
exemplaires : Il en a un dans ses caves (pas très loin de la tombe
putative de Saint-Pierre (dont la tête est enchâssée dans un écrin d’or-pur au
sommet d’une colonnade de Saint-Jean-de-Latran, justement, au-dessus de l’autel :
Je sais, j’y suis allé vérifier !).
Pour « Jupiter », c’est la base – ou plutôt la finalité – de l’engagement
des « frères francs-maçons », via les templiers et probablement l’Ordre
de Malte, vers « les Lumières » (dont la première Constitution de la « « Gauloisie-Révolutionnaire »
et sa déclaration des « droits de l’homme et du citoyen » qui subsiste
encore en « droit-positif » sont directement inspirées).
Et on vit toujours sous ces impératifs-là.
D’autant qu’il y a eu entre-temps le Coran et encore avant d’autres textes
comme l’Apocalypse de Saint-Jean et surtout les prophètes hébraïques.
Or, le monde change à toute allure : Les choses se précipitent et il
est difficile de ne pas se perdre entre certitudes et contingences.
Les « efforts » des « nuisibles » (et autres forces « centripètes »
pariant sur le principe entropique de l’Univers) contrarient les initiatives
des « Bienveillants » (dont probablement les « Maîtres du Monde »,
ceux à qui vous direz « MERCI ! » tôt ou tard).
Et c’est tout le sort d’une civilisation qui se tient là, entre deux Léviathans,
deux « chaos », dont on ne sait plus s’il convient de leur laisser « porter
les valeurs de Liberté » ou non (Cf. Le monde des « fakes
news »).
C’est tout le problème du « monde d’après » : Quel
sera-t-il ?
À eux deux d’en discuter durant une petite-heure. Décider, ça, ils ne sont
pas les seuls…
Mais l’un et l’autre ont pu partager leurs points-de-vue en toute
discrétion, voire même se mettre d’accord sur l’essentiel (l’humain). Alors,
naturellement qu’il n’a même pas été question des problèmes et solutions ayant
trait à « l’Europe », tu m’étonnes : Ils étaient tous les deux dans
la stratosphère… de « la philosophie » !
Une façon jésuitique comme une autre de se jauger mutuellement, après
tout
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