Les fronts diplomatiques.
Mon étonnement a commencé il y a quelques semaines,
quand on a appris de source russe qu’une de leur base syrienne avait été
attaquée par une nuée de drones et qu’ils en avaient abattus 13.
Attend-donc : Qui est capable de financer, d’exécuter,
de mettre en œuvre des « outils-de-guerre » robotiques agissant de
concert sur une même cible au même moment, en vue d’en saturer les
défenses ?
Et pour quelle raison la cible est russe alors que
leur installation en Syrie est un « fait-acquis » depuis plusieurs
années ?
Il n’y a guère que du matériel américain capable de ce
genre d’opération (et encore…) ou israélien.
Et puis on apprend la semaine passée que les iraniens
présents en Syrie ont vu un de leur drone abattu au-dessus d’Israël.
Hein, pardon ? Eux aussi disposent de la
technologie nécessaire ?
Rappelons à l’occasion qu’un drone, c’est une arme
autonome, auto ou radioguidée qui normalement sert « d’œil » comme
pour les « drones-gauloisiens », mais qui peut aussi porter et se
servir de « sous-munitions » comme on en voit depuis des années sur
tous les champs de bataille, quand ils sont américains.
Qui en ont vendu aux « Gauloisiens » (après
les avoir prêtés en Afrique), mais également aux anglais et probablement aux
israéliens (et quelques autres).
Pas aux iraniens…
Les leurs viennent donc d’ailleurs, probablement de
Russie.
Ou de Chine, car on sait aussi que la Chine s’intéresse
à ces engins qui surveillent depuis peu sa frontière coréenne et qu’elle
développe de véritable véhicule « au long-cours ».
Dans un de mes romans – jamais mis en ligne, car Web
2.0 n’existait pas, pas plus que le « 1.0 » – j’en faisais déjà usage
il y a bien trois ou quatre décennies. Il s’agissait de porter un explosif sur
une cible à plus de 30.000 km : De quoi atteindre objectif fixe situé à l’autre
bout de la planète en quelques 130 heures (un peu plus de 5,5 jours) de vol. C’est
juste une question de capacité d’emport de carburant, donc de puissance au
décollage. Et curieusement, deux moteurs de Honda 125 cm3 entrainant
une seule hélice en queue d’engin suffisait. Restait le problème de navigation
au-dessus des océans.
Au-dessus des océans, il n’y a aucun repère
géographique, aucun relief et de toute façon les logiciels de suivi de terrain
n’existaient pas à cette époque-là (comme utilisés sur les missiles de
croisière), pas plus que la géolocalisation par satellite (GPS). Mais déjà « voileux »,
je savais qu’on pouvait naviguer sans difficulté « au soleil » et en
radionavigation partout et sur toutes les mers du globe.
Pour réussir la mission, « mes drones »
devaient être décollés « à la main » et radio-télécommandés et « s’aligner »
sur sa cible en final sur un signal-radio qui l’identifiait : Pas compliqué.
Depuis, on fait beaucoup mieux, naturellement, mais il
faut le faire tout de même.
Ceci dit, un diplomate israélien vient de brandir un
morceau de l’épave du drone iranien abattu pour justifier d’un raid aérien en
Syrie sur la base de départ de l’engin. On l’a su car un F16 a été abattu par
la DCA syrienne sur le chemin du retour et que « mes sources » m’ont
indiqué le week-end dernier que d’autres chasseurs auraient été engagés « au
canon » par la chasse russe (ou syrienne, matériel russe).
Comme quoi, les leurres contre les missiles
fonctionnent toujours très bien…
Mais la « sortie » du diplomate, en plein
scandale visant leur premier ministre, visait aussi à menacer l’Iran d’une « guerre-totale »,
en Syrie certes, mais également en Iran.
Et pan, on apprend – effet du hasard – qu’un avion civil
a brusquement décroché de son altitude de 21.000 pieds (allure 310 nœuds, cap
au 45) « dans le sud de l’Iran » en assurant un vol intérieur pour
aller s’écraser dans les montagnes avec ses 66 membres et passagers…
Une information erronée : Le 45 c’est direction
nord-ouest. Il est donc tombé dans les montagnes nord en bord de mer Caspienne.
Passons…
Dans les mêmes circonstances, on découvre que les
américains ont assuré un « raid-massif » aérien au nord de le Syrie –
trois heures, plusieurs vagues dont des bombardiers-lourds B 52 – qui aurait
fait des centaines de morts chez des « rebelles ».
Ah punaise de gourgandine : Dans le tas des
cadavres, il y aurait des « mercenaires » russes !
Information confirmée du bout des lèvres par les
autorités moscovites.
Mais qu’est-ce qu’ils font donc là-bas à faire le coup
de feu contre les Kurdes-locaux ?
En appui de l’agression des turcs (membres toujours actifs
de l’OTAN) qui ne se gênent plus pour aller éradiquer les combattants du PKK
jusqu’en Irak…
Le boxon !
Et attention, le plus drôle, ce n’est pas parce que
les ricains descendent des ruskofs qu’on va vers la guerre entre les deux
nations, non, pensez bien ! Ils sont tous d’accord pour l’affirmer…
Notez au passage que la flotte aérienne russe en Syrie
s’est bien gardée d’intervenir contre les avions américains, que la DCA locale
est restée impuissante et que tout le monde est rentré dans ses bases…
Moi, j’en suis resté le bec cloué : Splendide !
Et puis le « Stormy-Diesel-Gate » (cf. post
précédant, de lundi) aura pris de l’ampleur pendant que je faisais mon
paquetage. On apprend ainsi que « Trompe » (le bien-nommé) trompait
son épouse légitime durant 9 mois avec une « playmate », en plus de s’envoyer
en l’air avec « l’orageuse »…
Je le répète, ce mek-là, il va finir aux oubliettes de
l’Histoire, non pas parce qu’il ne sait pas tenir sa queue dans son pantalon,
mais parce qu’il ment en permanence même à ses électeurs (et aux institutions
de son pays).
Il faut dire que « ce que femme veut, Dieu le
veut » et quand on ne sait pas dire « non » aux propositions indécentes
de sensualité de ces dames, on ne peut pas faire autrement que de se soumettre
à leurs quatre volontés. Chacun le sait bien : On ne lui jettera pas la
pierre pour ça, mais pour ses mensonges…
C’est marqué comme ça dans les tables de Moïse.
Alors que justement, un peu avant…
… « L’affaire russe » prenait une subite
accélération !
Treize russes sont directement inculpés par les États-Unis
pour ingérence dans l’élection présidentielle américaine de 2016 pour «
fabrique de trolls », un instrument visant à répandre de la propagande sur
internet pour influencer l’opinion publique.
En tête de liste figure l’homme d’affaires Evgueni
Prigojine, un proche du Kremlin, dit aussi le « cuisinier de Poux-Tine ». Ce serait
lui l’intermédiaire qui a financé l’armée des trolls…
Dans l’acte d’inculpation, Washington assure que ceux
qui figurent sur la liste, à l’exception de Evgueni Prigojine, ont travaillé
dans des fonctions diverses pour « l’Agence de Recherche sur Internet »,
le nom de cette « fabrique de trolls », basée à Saint-Pétersbourg (nord-ouest)
et qui s’est « ingérée dans le système
politique américain ».
Oh que c’est « pas bien », ça !
Les américains ne se sont-ils jamais gênés pour
influer des élections en terre étrangère, depuis le financement de la candidature
de « Jean Le-cas-Nuée » en décembre 1965 ?
C’est la presse russe elle-même qui a d’abord fait
état en 2014 de cette « fabrique de trolls », affirmant qu’elle contrôlait des
milliers de faux comptes sur les réseaux sociaux. Initialement destinée à
influer sur la politique locale, elle a été réorientée en 2015 pour cibler
l’opinion publique américaine, selon le groupe de presse RBK.
RBK estimait en octobre dernier qu’environ 90
personnes travaillaient dans le département chargé des États-Unis au sein de la
« fabrique ». Une femme qui a travaillé pendant deux mois pour la « fabrique »,
Irina Kaverzina, a même prétendu à l’AFP en 2015 qu’elle était payée pour
écrire des messages louant le président russe « Vlad-Poux-Tine » sur
des blogs sous des identités différentes, ainsi que pour publier des centaines
de commentaires sur divers autres sites internet.
Surnommé le « cuisinier » du président russe par les
médias russes, Evgueni Prigojine dirige aussi une compagnie qui s’est occupée
de réceptions au Kremlin et celle-ci, Konkord, a fait l’objet de sanctions américaines.
Si les Américains « veulent voir (en
moi) un diable, laissez-les faire »,
a-t-il assuré alors qu’il est sur la liste des sanctions des États-Unis depuis
décembre 2016.
Trop drôle…
Evgueni Prigojine a été aussi lié par la presse russe
au groupe de mercenaires « Wagner » (les mêmes qui viennent de se
faire « hachés-menu » par les bombes américaines en Irak ce week-end),
qui aurait envoyé ses hommes en Syrie pour combattre aux côtés des forces
russes. Il a nié tout lien avec « Wagner ».
Toujours selon la presse russe, Prigojine est lié à
une compagnie nommée « Yevro Polis », à son tour liée à « Wagner ».
« Yevro Polis » ou « Evro Polis », figure sur la liste de
sanctions des États-Unis depuis le mois de janvier. Washington a affirmé avoir
sanctionné cette compagnie car elle est « la
propriété et sous le contrôle » d’Evgueni Prigojine.
La compagnie aurait un contrat avec le gouvernement syrien
avec pour objectif de protéger les champs pétrolifères et gaziers syriens en
échange de 25 % de leur production : Citant une source proche du ministère
russe de l’Énergie, le site internet Fontanka.ru avait révélé à l’été 2017 que
la société « Yevro Polis » avait conclu cet accord secret visant à
obtenir le contrôle de certains entrepôts pétrolifères et gaziers de même que
de raffineries en Syrie, si ses hommes chassaient les rebelles opposés au
régime de Damas qui les contrôlaient.
Bon, encore une histoire de « gros-pétrodollars »,
finalement ?
Le plus rigolo c’est que dans un courriel récent,
Irina Kaverzina s’excuserait presque : « Il y a eu une petite crise au travail » écrivait-elle le 13
septembre 2017 à un membre de sa famille. Mais elle n’est pas une simple
employée de bureau : Depuis 2014, elle travaille, selon la justice
américaine, au sein de « l’Internet Research Agency (IRA) », un
organisme russe engagé depuis des mois « dans
une guerre informationnelle contre les États-Unis ». Et elle sent le vent
tourner. « Le FBI a repéré nos activités
(je blague pas !). J’ai dû m’occuper de couvrir les traces ».
Ce court message figure dans les 37 pages du document
d’accusation publié par les équipes du procureur spécial Mueller dans lequel il
inculpe Mme Kaverzina et 12 de ses compatriotes pour avoir tenté d’infléchir le
cours de l’élection présidentielle américaine de 2016. Ce document résume les
éléments en possession de la justice américaine dans ce dossier brûlant et donne
pour la première fois un aperçu du dispositif mis en place par la Russie pour
peser sur l’élection.
Et on apprend que le cœur de l’opération se déroule au
55 rue Savushkina, à Saint-Pétersbourg. C’est dans ce banal immeuble de trois étages
qu’en 2013 a été installée « l’IRA ». Dès 2014, cet organisme
spécialisé dans la propagande sur Internet et fort de quelques centaines
d’employés s’intéresse, toujours selon le document d’inculpation « aux questions sociales et politiques
controversées aux États-Unis ». Une unité visant l’élection de novembre
2016 est mise en place, et comptera plus de 80 personnes…
La myriade de comptes « troll » propageront de
nombreuses rumeurs (qui vont nous valoir en « Gauloisie-des-Libertés »
une belle loi de censure des « fake-news ») – par exemple sur des
irrégularités dans le vote par correspondance – dont l’audience sera assurée
par l’achat régulier de publicités sur les réseaux sociaux, à hauteur de
plusieurs milliers de dollars par mois.
Courant 2016, ces pages tentent de façonner l’image des
candidats à la présidence. Il leur est ainsi ordonné « d’utiliser toutes les opportunités possibles pour critiquer Hillary et
les autres (sauf Sanders et Trump, on les soutient) », selon une
instruction interne reproduite dans le document d’inculpation. À peu près à la
même période, leur effort de propagande s’intensifie en direction des États «
violets » dont le vote pour l’élection est indécis, entre le rouge républicain
et le bleu démocrate.
Mais l’influence de « l’IRA » dépasserait
largement les réseaux. Selon le document d’inculpation, en ligne avec des
informations parues ces derniers mois dans la presse américaine, les agents
russes ont organisé sur le sol américain des manifestations, quasi-systématiquement
en faveur de « McDonald-Trompe » ou contre « Il-a-ri-Pine-Tonne ».
Là, ça devient clair : C’est elle la cible de « Poux-Tine »,
pas les Démocrates. Il n’en veut pas alors qu’il a d’excellents contacts avec
la « sphère-Trompe » par plusieurs oligarques interposés et quelques « diplomates »
y compris jusqu’à la tête de l’AS-Monaco.
Oui mais, s’est-elle fait voler son élection ? Le
numéro deux du ministère américain de la Justice a affirmé vendredi qu’il n’y
avait aucune preuve d’un impact de l’ingérence russe sur le résultat de l’élection
présidentielle de 2016 soulignant qu’aucun Américain n’était soupçonné dans l’acte
d’inculpation…
« Il n’y a
aucune accusation dans cette inculpation qu’un Américain ait participé sciemment
à cette activité illégale » pas même « Trompe » et ses
co-équipiers…
Il ne peut pas dire le contraire : Ce serait
admettre que les électeurs-ricains restent des nains.
Et c’est anticipé : Même en « Gauloisie-élective »,
personne ne s’étonne du taux d’abstention, alors que 4 millions de « Dukon »
(comme moi), se sont faits arnaqués chacun de 4 euros pour désigner « Fifi-le-souteneur »
pour n’être plus que 7,2 millions (même pas le double) à aller voter pour lui
le 24 avril : Seulement 200.000 de plus que pour « Mes-Luches »
qui n’a pas fait de primaire…
Je vous fais ce « billet/post » en urgence
et déplace les autres déjà programmés : Je rapatrie « my big-yacht »
en méditerranée et je serai donc une nouvelle fois « en apnée », loin
des réseaux.
Entre-temps, il va se passer « des choses ».
Mais on peut déjà conclure – avec quelques « approximations » – que l’unité
de temps signale une « unité d’action » comme dans les meilleures
tragédies-antiques. Assez remarquables ses « fils-rouges » qui s’entremêlent
au-delà des « signaux faibles » qu’on note parfois.
Avec toutefois une certitude : Personne ne veut « la
guerre ».
On verra s’ils parviennent tous à l’éviter.
Le plus marrant sera de voir comment…
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