Les cocus de service !
Je vous avais collecté plein d’extraits de presse regroupant les attentes du « populo-Corsu » en amont de la visite programmée de « Jupiter » à Ajacciu et Bastia : Un moment qui « promettait » (il y en a 25 pages…).
On rappelle à cette occasion le résultat des dernières
législatives : Sur quatre circonscriptions, là où la Nation vous a envoyé
une majorité « LREM-même-pas-en-Marche », mes « cousins »
envoyaient trois députés « natios » et un « Républicain-démocrate ».
Forts !
Et puis, à la faveur d’une seconde vaste abstention,
ils ont envoyé une majorité « natio-bigarrée » au palais du
peuple-Corsu.
Bigarrée parce qu’on y retrouve des « ex-indépendantistes »
forcenés priés de remettre un mouchoir dans leur poche et quelques « régionalistes »
qui restent encore minoritaires mais en progression.
En revanche, je trouve assez remarquable, et
magnifique, qu’ils aient pu enfin trouver un « PPDC »
(plus-petit-dénominateur-commun) autour de quelques axes tels que la langue, l’autonomie
juridique et fiscale, le droit du sol, la priorité aux natifs, etc.
Pour le reste, hystériques ?
Oui : La capitale de la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi »,
ça reste Corti depuis plus de deux siècles !
Tant qu’ils siègeront en cité napoléonienne, ils
resteront des nains…
Mais bon, c’est mon opinion et elle n’est pas partagée
sur l’Île-de-Beauté, l’île des compromis (sinon des compromissions…) et comme
je reste un grand démocrate devant l’éternel, bé si les gens ne se déplacent
pas pour émettre un vote, c’est bien connu, les absents ayant toujours tort, ce
sont donc les majorités exprimées qui ont forcément raison.
Fermez le ban et passons à autre chose.
Tous ceux-là ont donc beaucoup espéré (et vous
allez voir pourquoi) : Demain, on vote en Nouvelle-Calédonie pour l’autodétermination
(un engagement d’État), la Catalogne a déjà voté pour son indépendance… alors
pourquoi pas la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » même si on parle un peu
moins des velléités écossaises en la matière ?
Sans même causer des piémontais et de quelques autres.
Tout ça, c’est du flanc-baveux.
On peut rappeler tout autant que la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi »,
c’est très certainement le « plus beau pays du monde » qui profite de
sa faible densité de population (330.000 habitants soit 37 hab/km²) pour
attirer touristes et maisons de vacances. Elle détient en effet un record dans
ce domaine puisqu’un logement sur trois dans la région est une résidence
secondaire…
Le tourisme constitue l’activité majoritaire sur le
territoire, mobilisant en moyenne jusqu’à une personne sur dix.
Si la région est la plus touristique de « Gauloisie-des-merveilles »,
les autres secteurs d’activités ont plus de difficultés : Le territoire
produit peu et une partie non négligeable de sa population n’a pas de travail.
Le taux de chômage s’élève à 10,5 % et est en pleine croissance depuis quelques
années. Le manque de formation ne favorise pas non plus l’intégration
professionnelle. Actuellement, un jeune sur cinq n’a aucune formation. Il faut
ajouter à cela un taux de pauvreté supérieur à 20 % et une population
vieillissante avec près d’un tiers de la population qui a plus de 60 ans.
Tout comme le tourisme, l’État emploie un habitant sur
dix. Ce chiffre résume l’importance de l’aide étatique dans la région. De fait,
la Corse bénéficie de nombreux avantages offerts par le « continent-des-pinzutti »,
comme la minoration de la TVA sur les produits locaux (le tabac notamment) et
le carburant, quelques « zones-franches » avec exonération et/ou
crédit d’impôt ou encore un programme d’investissement lancé en 2002 pour pallier les
handicaps naturels du territoire financé pour une bonne partie par l’Europe.
Le commerce informel et les carences dans la levée des
impôts ne contribuent pas non plus à la richesse de la région : Les
contrôles des entreprises sont ainsi réalisés deux fois moins souvent que dans
le reste du pays et vise surtout les « impatriés ».
Il s’agit alors pour les « Corsi » de stabiliser
et de diversifier leur économie. Le tourisme ne peut pas répondre à lui seul
aux besoins de l’île de beauté, dont la fréquentation stagne depuis dix ans
alimentant les déboires de la SNCM (alors que son successeur et Corsair vivent
de subventions publiques).
Rappelons également que 40 % de la population vit dans
les deux régions bastiaise et ajaccienne…
Seules « gloire » l’installation à Ajaccio
en septembre 2017 de Qwant-Music, filiale du moteur de recherche Gauloisien et
quelques réussites innovantes dans le domaine des énergies « renouvelables »
(jusqu’à 30 % de l’énergie électrique).
Tout ça pour vous dire qu’il y a encore du chemin à
faire par rapport à la Nouvelle-Calédonie riche de son bauxite, à l’Écosse
riche de son pétrole en mer du nord, à la Catalogne, riche de son… je ne sais
pas trop quoi (Picasso, Caudillo, Miró, son catalan ?)…
Bon c’est vrai, il y a le musée Fesch, mais on en a
fait le tour complet en une paire d’heure.
Ceci dit, ça ne retire rien aux revendications locales :
Voir partir ses filles et fils sur le continent pour faire un cursus post-bac à
peu-près potable (parce que la fac de Corti, c’est juste « bac + 2 »
hors quelques spécificités) sans aucune ékole-sup pour compenser (avec tous les
frais que cela exige), c’est payer bien chère l’insularité.
D’autant que beaucoup ne reviennent pas, faute de
débouchés…
Il faut comprendre…
Ceci rappelé, compter sur « Jupiter » pour apporter des solutions, ne serait-ce qu’ouvrir les portes (ou fenêtres) d’une négociation ouverte sur un statut « dérogatoire » aux lois de la République, bé là, je trouve qu’ils ont tous faits preuve d’une extrême légèreté !
Ceci rappelé, compter sur « Jupiter » pour apporter des solutions, ne serait-ce qu’ouvrir les portes (ou fenêtres) d’une négociation ouverte sur un statut « dérogatoire » aux lois de la République, bé là, je trouve qu’ils ont tous faits preuve d’une extrême légèreté !
Pas lui avec « pas un mot » sur les
Catalans, pas lui et ses discours
sur la souveraineté des Nations…
De son laïus sur l’Europe ? Quelle place pour les
régions ? Une autonomie plus large ?
Peut-être, mais je n’y crois pas.
D’autant que dès le début, le duo qui dirige
aujourd’hui la collectivité insulaire, a démontré sa mauvaise foi crasse, l’accusant
de provocations alors qu’il les multipliait lui-même. Le « cousin-Jean-Guy »
qui parlait du drapeau national comme de celui d’un « pays ami », et qui, alors
qu’il préside une assemblée qui doit sa légitimité aux lois de la République,
refuse de la représenter lors de l’hommage dû à un préfet assassiné. Le même
toujours, qui ne laisse passer aucune occasion d’évoquer des « prisonniers
politiques », comme autant de crachats à la République, à propos de ceux qui,
justement, ont lâchement assassiné ce représentant de l’État qui refusait une
protection rapprochée…
Et le « cousin-Gilles », jouant les « good
cop » quand son alter-ego « Jean-Guy » serait le « bad boy », qui
dénie au « Ché-le-ressuscité » le droit d’être présent à l’hommage à
Claude Érignac, et qui accuse le président de la République de provocation,
parce que cet ancien ministre de l’Intérieur avait eu le culot d’envoyer un
préfet de combat après que le prédécesseur ait été assassiné.
C’est oublier un peu vite les milliers de « cousins-Corsi »
défilant pour s’élever contre l’assassinat de leur préfet…
Face à ce duo qui faisait monter les enchères, alors qu’ils ont été élus pour exercer des compétences définies par la loi lors d’élections dont le taux de participation devrait inviter à davantage de modestie, il fallait forcément que « Jupiter » fasse preuve de fermeté. Forcément, et ça n’a pas loupé.
En défiant l’autorité de « Paris-sur-Seine », Paris-la-jacobine, ils ne pouvaient que se planter. Paris n’est plus jacobine depuis longtemps : Il est rare que la capitale d’un pays colonisateur (aux dires des « natios ») se donne un maire de la colonie en question (le « cousin-Jean »… Tiberi). Et le clan corse à la Ville n’a rien d’une légende : Il est même arrivé qu’un Corse accède aux fonctions de ministre de l’Intérieur… Deux fois, ces trente dernières années !
Face à ce duo qui faisait monter les enchères, alors qu’ils ont été élus pour exercer des compétences définies par la loi lors d’élections dont le taux de participation devrait inviter à davantage de modestie, il fallait forcément que « Jupiter » fasse preuve de fermeté. Forcément, et ça n’a pas loupé.
En défiant l’autorité de « Paris-sur-Seine », Paris-la-jacobine, ils ne pouvaient que se planter. Paris n’est plus jacobine depuis longtemps : Il est rare que la capitale d’un pays colonisateur (aux dires des « natios ») se donne un maire de la colonie en question (le « cousin-Jean »… Tiberi). Et le clan corse à la Ville n’a rien d’une légende : Il est même arrivé qu’un Corse accède aux fonctions de ministre de l’Intérieur… Deux fois, ces trente dernières années !
Aujourd’hui, on ne parle plus que de « Ville-Monde »
et on se fiche bien de la Nation, de la République et de l’État dans « Paris-sur-la-Seine »,
affichant une volonté de se détacher de la Nation qui n’a rien de jacobine :
C’est même le contraire du jacobinisme !
Voilà pour le « loupé » sémantique et
idéologique, dogmatique pour ne pas dire « politique ». Paris ne décide plus de
grand-chose puisque ça se fait à Bruxelles, à Francfort, à Washington, et
dans les petites féodalités créées par la décentralisation.
La décentralisation, parlons-en justement ! Parce qu’il va bien falloir se décider à faire son bilan. Il va bien falloir déterminer sa part de responsabilité dans la toute-puissance de la grande distribution, dans l’enlaidissement de vos villes, dans la mort de vos bourgs-centres, dans l’accompagnement de la métropolisation dont profite justement la région parisienne jusqu’à l’étouffement de tout le reste du pays, comme le montre par épisodes réguliers le blocage complet provoqué par quelques flocons de neige qui font marrer la planète entière et jusqu’à Québec.
En « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » on ne vote d’ailleurs plus beaucoup. Il faut dire que lorsqu’on lui demande son avis sur une question importante, on s’assoit dessus ensuite : En 2005, la « Gauloisie-des-Lumières » avait dit non à la constitution européenne. Trois ans plus tard, on faisait passer un traité quasi-identique par la fenêtre. En 2003, les Corsi refusaient la collectivité unique et souhaitaient conserver leurs deux départements, vestiges du jacobinisme. Nationalistes, autonomistes, et vieux partis en capilotade se sont entendus pour piétiner aussi sec cette décision souveraine avec la création de la CTC et la prochaine réunification des deux départements. Alors la moitié d’entre eux ne va plus voter et, par leur abstention, dit aux « cousins-natios » : « Démerdez-vous, montrez ce dont vous êtes capables ».
La décentralisation, parlons-en justement ! Parce qu’il va bien falloir se décider à faire son bilan. Il va bien falloir déterminer sa part de responsabilité dans la toute-puissance de la grande distribution, dans l’enlaidissement de vos villes, dans la mort de vos bourgs-centres, dans l’accompagnement de la métropolisation dont profite justement la région parisienne jusqu’à l’étouffement de tout le reste du pays, comme le montre par épisodes réguliers le blocage complet provoqué par quelques flocons de neige qui font marrer la planète entière et jusqu’à Québec.
En « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » on ne vote d’ailleurs plus beaucoup. Il faut dire que lorsqu’on lui demande son avis sur une question importante, on s’assoit dessus ensuite : En 2005, la « Gauloisie-des-Lumières » avait dit non à la constitution européenne. Trois ans plus tard, on faisait passer un traité quasi-identique par la fenêtre. En 2003, les Corsi refusaient la collectivité unique et souhaitaient conserver leurs deux départements, vestiges du jacobinisme. Nationalistes, autonomistes, et vieux partis en capilotade se sont entendus pour piétiner aussi sec cette décision souveraine avec la création de la CTC et la prochaine réunification des deux départements. Alors la moitié d’entre eux ne va plus voter et, par leur abstention, dit aux « cousins-natios » : « Démerdez-vous, montrez ce dont vous êtes capables ».
Ils leur disent en gros ce que « Jupiter » a
dit l’autre jour, et qui a été pris pour du mépris.
Depuis, la révolte gronde jusque dans les rangs des
lycéens qui bloquent leurs bahuts et entament même une grève de la faim !
J’admire, parce que j’en ai fait une moâ-même (dans
une autre vie) : Les premières 48 heures sont un enfer. Tu ne peux même
pas dormir tellement ton estomac hurle et te brûle crachant ses sucs
digestifs à haute-volée.
Et puis ça se calme : Tu brûles tes réserves à
raison d’un kilo par jour et sans rien faire.
Une visite qui va donc laisser des traces : Personne n’aime qu’on lui explique qu’il est cocu et que comme tous les cocus, t’es le dernier à le savoir.
Une visite qui va donc laisser des traces : Personne n’aime qu’on lui explique qu’il est cocu et que comme tous les cocus, t’es le dernier à le savoir.
Né Corse, né fier et se découvrir cocu, c’est une
méga-claque à l’amour-propre.
Alors, ils vont réagir, naturellement. Déjà l’ex du FNLC qui insulte la veuve du préfet, ça fait tâche pour un dirigeant-politique local, tel qu’il en fait un peu de garde-à-vue pendant que les autres sont reçus avec les honneurs par la ministre sous les ors-de-la-République.
Une fange qui va probablement le faire plus bruyamment et à
coup d’explosif.
Mais vous aurez noté que ce n’est pas immédiat.
Vous vous demandez encore pourquoi depuis 8 jours ?
Ah mais, mes « petit.e.s-gars.es », vous n’avez
donc pas tout suivi, là !
Souvenez-vous de comment j’ai réussi à comprendre et
tenter de vous expliquer d’où vient « Jupiter » de quand « j’étais
en apnée » (cf. ce
post-là et les 4 suivants).
« Jupiter », c’est l’enfant des « Maîtres
du monde » qui réagissent (pour des raisons géostratégiques et d’économie-mondiale)
aux votes du « Brexit » et de « Trompe » qui leur a
échappé : Ils « reprennent la main ».
Ici et ailleurs, tout du long du défilé des élections.
Pas question pour eux de laisser se « balkaniser »
l’Europe, bien au contraire malgré les écossais (pays fondateur du Rite Écossais
Ancien et Approuvé des loges) qu’on n’entend plus, les Catalans et
naturellement les « natios-Corsi » !
Le généralissime Pasquale Paoli (Babbu di a
patria corsa) père de la Nation-Corse, était passé « sous le bandeau »
en 1778 à la Loge parigote « Les neuf sœurs » alors qu'il aurait été initié à Gênes dans sa jeunesse…
Et leurs « chevilles-ouvrières » ça reste la
maçonnerie-opérative notamment sur le territoire gauloisien.
Inutile de vous dire que depuis ces posts, j’ai quelques précisions : Les loges aux manœuvres, ce sont celles du GO. Et le GO en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », il y en a 19 réseaux. Oui 19 pour 330.000 habitants… enfants et vieillards inclus, comptant plus de 3.300/3.500 frères (& sœurs) !
Inutile de vous dire que depuis ces posts, j’ai quelques précisions : Les loges aux manœuvres, ce sont celles du GO. Et le GO en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », il y en a 19 réseaux. Oui 19 pour 330.000 habitants… enfants et vieillards inclus, comptant plus de 3.300/3.500 frères (& sœurs) !
On m’a dit que dans le tas, il y avait aussi 2 réseaux
de loges GLF et un GLNF. Les « filles », zéro…
Bien sûr, je tiens ce renseignement de plusieurs
sources, Corses, mais également « non-corses » : Mes cousins
restent de grands-bavards, finalement, mais pas seulement eux.
Et parce que « Jupiter » reste un frère
(mais je ne sais pas encore d’où il est affilié), les élus « Natios »
(eux-mêmes solidaires de tous leurs frères de par le monde) ont cru avoir historiquement
le vent en poupe pour tirer leur avantage.
Pas de chance : « Jupiter » obéit aussi
à d’autres et les « locaux » devront plier et rentrer dans les rangs…
C’était le message subliminal de « Jupiter » en vadrouille sur l’Île-de-Beauté !
Et pour l’heure, ça discutaille ferme « en table » quant à la position à retenir.
Et pour l’heure, ça discutaille ferme « en table » quant à la position à retenir.
Quant à moâ, je me pose la question de qui tire les
ficelles de la marionnette-jupitérienne : Ses récents « reproches »
anti-américains (administration « Trompe ») et ses positions
diplomatiques me font pencher pour les obédiences GO/Démocrates US.
Mais je sais aussi que les obédiences républicaines US
restent très puissantes (et très présentes en « Gauloisie-des-Lumières »).
Très, très loin des « GO-Natio » Corsi
(calédoniens, Guadeloupéens, Guyannais et autres)…
Là-dessus, le « découpage » des zones d’influence
de la « souveraineté », ils sont tous d’accord (hors peut-être le
russe et les chinois).
Ces « guerres de loges » promettent
finalement des développements forts intéressants à suivre jusque dans un avenir proche…
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