Les
grandes-manœuvres en cale-sèche pour 2020
J’ai voulu vérifier : Il paraît que Paris-sur-la-Seine » aurait
perdu plus 9.000 habitants sur une seule année. Moins d’1/2 %/an :
Insensible.
Il paraît que la pollution de l’air y aurait baissé de 30 % en 10
ans : Moins de 2,7 % l’an, insensible également comme on l’a vu jeudi
dernier.
Il paraît que le trafic automobile aurait baissé de 4,8 % en 2017 par
rapport à 2016. « C’est considérable
! » en aurait dit « Sœur-Âne ». À ce compte-là, ça fera presque –
59 % en dix ans : J’en connais toute une armée qui vont faire la gueule,
vos commerçants-employeurs que je te vous préviens !
Mais ça reste encore « peu sensible ».
Notez donc au passage le manque de corrélation époustouflante entre
circulation et trafic, une ânerie de plus au tableau de chasse du
« Socialisme-en-Marche », et ses assertions que ses ignares vous balancent
à la gueule en permanence à vous faire avaler que « c’est lié » :
Ils n’ont plus qu’à retourner d’où ils viennent dans leur « crasserie-habituelle »…
Peut-être pour se réfugier dans les égouts ?
Bé pas bien sûr : Même les rats les quittent, figurez-vous (que ça va
pourtant faire de la place pour les nouveaux « revenus » !)
On m’a dit que la populace des électeurs est exaspérée par la saleté de la
ville. Ce n’est pas tant que ça soit dégueulasse (on a connu plus crasseux et plus
« crotteux »), mais ce qui est devenu frappant c’est le nombre
« d’épaves » de vélo-partagé qui encombrent les trottoirs,
presqu’autant que les chantiers de voiries défoncées : Où vont-ils
chercher tout le fric nécessaire pour faire ces trous ?
Et à quoi ça sert de casser pour « refaire », SVP ? Il n’y
pas assez de clodos à abriter par grand-froid qu’on ne sait plus quoi faire de
tout ce pognon jamais restitué ?
Attends elle a eu « ses jeux », mais justement des rats (et des
inondations) les « fragilisent »…
Il faut dire que l’essentiel des « travaux structurants » ne sont
pas finalisés, loin de là, et soulèvent des problèmes d’intendance inattendus
(rallongeant probablement la facture à venir) alors même que les crédits (et
subventions) vont à « Das Groβ Paris » et mobilisent les entreprises
du BTP.
Les retards, les retards à prévoir, je ne te vous dis pas…
Du coup, les travaux d’aménagement des rives de sur la Seine, annoncés en
2015 pour protéger la capitale contre les crues, ne seront probablement pas
achevés en 2024…
Quant aux encombrements sur quelques axes classiques, c’est pire que
tout (encore un autre paradoxe hallucinant : Moins de trafic mais autant
d’embouteillages voire plus !), que ça se reporte jusque loin sur les
accès à la ville (là où mêmes mes raccourcis sont « bouchés »).
Je n’en démords pas, le tramway qui immobilise tout sur son trajet, c’est d’une
ânerie sans nom : Au moins, à Lyon et ailleurs, les trams, les trolleys et
autres transports en commun de surface partagent la chaussée, ce « bien
commun »… privatisé sans gêne par « Sœur-Âne ».
Et puis aussi les restrictions de stationnement « tous azimuts »
(et hop, un troisième paradoxe : Moins de bagnoles mais moins de places
quand même pour garer ta chignole ? Pas croyable s’ils sont moins nombreux
à venir faire leurs achats en ville, ils devraient trouver plus de moyens de
pouvoir les faire sur place… à moins que ce soit l’inverse :
L’inaccessibilité des lieux, devenus « malcommodes » viderait les
boulevards… mais comme ce n’est pas le cas…)
D’autant que « Sœur-Âne » se félicite que le « taux de respect du stationnement payant »
s’améliore, passant de 7 % en janvier 2017 à 17 % en janvier 2018,
assure-t-elle.
Alors que depuis le 1er janvier, le contrôle du stationnement
payant, désormais compétence de la Ville, a été confié à des sociétés privées à
Paris où selon la mairie, neuf automobilistes sur dix ne payaient pas leurs
parcmètres (encore un paradoxe… on en a marre de les compter !)
Les concessionnaires du « bidule » vont faire la gueule :
La « poule aux œufs » d’or serait en train de véritablement être asphyxiée…
Il faut dire qu’à 50 euros (eu lieu de 17) il y a de quoi mettre …
« hors de prix » le prix de « la course » par article
acheté !
Mais de là à affirmer que 90 % payent leur ticket, il y a comme un hiatus
dans les chiffres (et hop, un énième « paradoxe » de plus).
Et alors, quand on arrivera à 100 %, on fera quoi ?
On vire « la concession » pour faire de chômeurs de plus où on
les paye à ne rien foutre ?
Du coup, décision logique devant le foutoir qui s’annonce comme
inéluctable : « J’ai décidé de ne pas
donner suite à la candidature de la France à l’Exposition universelle, qui sera
retirée. » C’est ce qu’a annoncé le premier des sinistres samedi 20 janvier
(date du premier jet de ce post, originellement intitulé « Les rats
quittent la ville »), dans une lettre officielle révélée par le Journal du
dimanche (JDD).
Le chef du gouvernement pointe en particulier des « faiblesses structurelles » du modèle économique du projet et
précise que dans le contexte de « redressement
de nos finances publiques », il refuse de « grever l’avenir (…) d’engagements
supplémentaires non maîtrisés » en apportant la garantie de l’État :
Ce n’est pas budgété…
Clairvoyant ? Probablement.
« Nous pouvions, après le rugby en
2023 et les JO en 2024, recevoir le monde avec l’Expo universelle en 2025,
cette décision est incompréhensible » en a twisté de dépit le
vice-président du comité d’organisation qui dénonce un pays qui recule.
Notez qu’en fait, ce n’est qu’un coup porté à la plaine de Saclay
(toujours bloquée depuis des décennies, celle des « villes-nouvelles »,
les promoteurs des « Ulis », de l’autre côté de la vallée de la
Bièvre ayant été les plus rapides) où devait se tenir l’essentiel de la
manifestation autour du pôle scientifique et technologique de Paris-Saclay, et
non pas à la ville « Paris-ville-lumière ».
Il faut dire aussi que les hypothèses de fréquentation étaient comprises
entre 35 et 40 millions de visiteurs, avec une hypothèse haute à 65 millions.
Mais vue celle de Milan en 2015 (environ 20 millions de visiteurs dont « môa-même »),
c’est « intenable ».
« Je ne me retrouve pas dans
cette France qui renonce, qui recule ou qui s’excuse » en aura dit le
maire de « Neuilly-sur-la-Seine ». Il faut dire que l’ex-sinistre des
finances du moment du lancement du projet (un certain « MakRond ») y
était favorable…
Passons : Restent en course Ekaterinbourg (Russie), Osaka (Japon) et
Bakou (Azerbaïdjan).
Officiellement, tout le monde est pourtant serein. Mais les risques de
crue de la Seine lors des Jeux olympiques de 2024 donnent aussi des sueurs
froides aux organisateurs de la manifestation. C’est du moins ce qu’affirmait le
« Canard déchaîné » du 31 janvier. L’hebdomadaire, qui reprend l’étude
d'impact que l’OCDE a publiée en 2014, indiquant que le CIO et la mairie ne
cessent de se renvoyer la balle quand on aborde le sujet. Le journal évoquait
le fait qu’en cas de débordement du fleuve « la France n’aurait d’autre choix (…) que de demander le report des JO » au profit de Los Angeles.
Quoique l’éventualité d’une crue de la Seine durant les Jeux d’été est plutôt
rare, la plupart des débordements du fleuve ayant lieu l’hiver, de janvier à
mars, mais pas impossible : La crue de 2016 avait eu lieu en juin.
Encore une « cagade » dans la gestion inappropriée de la ville…
qui heureusement n’accueille pas les jeux d’hiver sur les montagnes Parnasse,
Sainte-Geneviève ou Martre…
L’État, de son côté, assure avoir pris les mesures pour limiter ce risque
d’inondation (même si les services centraux ont envisagé de déménager à
Vincennes au plus fort de la crue). Il met en avant le plan de gestion des
risques d’inondation du bassin Seine-Normandie, adopté en 2015. Ce chantier
pharaonique, qui consiste à creuser des bassins de rétention tout au long du
lit du fleuve, devrait être finalement lancé en 2020. Seul problème, l’achèvement
de ces travaux est loin d’être assuré pour 2024. « La mise en œuvre (du plan) s’avère
fort longue (plus d’une dizaine d’années) ». Tiens donc !
Au passage, l’image des rats ne cessent de se dégrader auprès des
Parisiens (et même des londoniens) qui estiment que leur nombre a augmenté ces
dernières années. Est-ce vraiment le cas ? « Personne ne sait combien il y a de rats à Paris (…) Le nombre total n’est pas un problème, la
majorité des rats vivant dans les égouts. ». D’autant qu’ils en disent,
à la mairie-centrale, que ces rats-là sont peu nuisibles et « peuvent même rendre quelques services : Consommation
de matière organique, ré-perméabilisation d’avaloirs bouchés… ».
Que des bénéfices ? Faut les envoyer voir…
Pour le gérant de l’entreprise « Urgence nuisibles » le nombre
de rongeurs a bel et bien augmenté dans la capitale. « Il y en a de plus en plus dans les parcs car
les gens jettent leurs déchets par terre. Si les rats n’avaient pas à manger à
l’extérieur, ils ne sortiraient pas des égouts ! ». Pour lui, le
problème a débuté durant l’Euro 2016 et plus particulièrement dans la fan-zone
parisienne installée au Champ-de-Mars : « Lorsque vous avez des milliers de personnes qui jettent de la
nourriture par terre, c’est forcément propice à la reproduction ».
Un autre en dit qu’avec « une
sur-fréquentation là il y aura de nombreux déchets jetés, forcément ça devient
une localisation de choix qui permet une meilleure survie et une meilleure
reproduction. C’est tout à fait évident ».
Donc « Paris-sur-la-Plage », une ville dégueulasse d’après… les
rats !
Et en plus, à cause des « visiteurs-franciliens » des « no-go-zones » :
Comptez encore bien cet ultime paradoxe : Les rats sont si utiles à une « ville-propre »
que « Sœur-Âne » veut empêcher ceux qui les attirent de venir sur
place…
Mais il n’y a pas que ce sujet de « révolte », me semblait-il :
Concernant le nouveau « Vélib’ » et son démarrage chaotique, elle te
va nous faire la gratuité du pass-Navigo… mais que pour les Parigots « adultes-handicapés »,
à partir du 1er juin et sous condition de ressource. Moâ, je pensais
que c’était que pour les « vieux-kons » de ma génération…
Je repasserai parce que de toute façon, il était déjà prévu que ce soit « sous-condition
de ressource »…
J’adorerai redevenir « Parigot » pour payer (via des
impôts-locaux) un « truc » dont je serai interdit d’accès et d’usage…
Ça et tout le parc automobile qui devra être renouvelé d’ici 2022, ça va
coûter un maximum à ceux qui restent encore… (ou revienne).
Trop drôle !
En bref, je me réjouis : « Sœur-Âne » et son parfum
envoutant (de l’époque où elle m’embrassait comme du pain béni : Un homme,
enfin un homme, un vrai à croquer !) avait le vent en poupe,
semble révolu. Souvenez-vous, elle apparaissait comme un recours à gôche. Las :
Les sondages de ces derniers mois démontrent sa déconfiture annoncée. À peine 18
% des gauloisiens-en-Marche disent avoir de la maire socialiste de la ville une
image positive dans le baromètre Elabe pour « Les Echos » et Radio classique.
Soit 12 points de moins (mais non, serait-ce « significatif » ?)
qu’au début du quinquennat de « Jupiter » !
Elle n’a pas su prendre le train « en marche ! », ou pas
pu, par pur dogmatisme.
Plus inquiétant, sa cote est tombée à 32 % chez les sympathisants de gôche
(en reste-t-il encore ? Combien de divisions ?). Une chute de 7
points en un mois et de 23 points depuis mai qui la relègue, dans son propre
camp, à la septième place seulement du classement, alors qu’elle était à la
première à l’automne 2015. Dans les rangs de ceux qui se déclarent
sympathisants du « P.Soce », sa popularité a fondu de moitié (à 32 %) :
Perdante sur tous les fronts…
Pour Elabe, la raison de cet effondrement est double : Sur le fond,
localement, sa politique antipollution, la fermeture des voies sur berge, le
retard du nouveau « Vélib’ » ou les polémiques sur la propreté de
Paris suscitent de très nombreuses crispations. « Ce qui était jadis perçu comme étant de vraies convictions
environnementales est aujourd’hui perçu comme étant idéologique. » Il
serait temps, en pense-je.
Même dans la région parisienne (au-delà, donc, de la seule capitale, où
elle briguera un nouveau mandat en 2020), les bonnes opinions à son égard ont
reculé, en neuf mois, de 35 % à 16 %.
Significatif ? Ça passera peut-être…
Le second facteur est national. Et purement politique. Maintenant la «
distance » avec le « P.Soce »
sans le quitter (elle est redevenue « pote » avec « Titine-Eau-Brie »,
la clique des derniers mohicans, pour ne pas dire « dinosaures »), elle
a renoncé à se porter candidate lors de la primaire et se garde de prendre
position pour la course à la présidence du parti tout en soufflant le chaud et
le froid sur « Jupiter ». « Non
seulement elle ne trouve pas son positionnement par rapport au quinquennat,
mais il y a une vraie déception dans l’électorat de gauche : elle aurait pu
incarner la relève et n’y est pas allée ».
À la ramasse, elle aussi, au moment où les « Républicains-démocrates »
crient victoire pour faire « 2 sur 2 » à l’occasion de deux
partielles. « L’affaiblissement d’Hidalgo
va ouvrir le jeu : Paris va devenir un enjeu politique. »
Bé oui : Il l’a toujours été et elle aura tout loupé sauf l’occasion
de se mettre tout le monde à dos.
Les potentiels rivaux manquent toutefois aujourd’hui d’épaisseur. À « Paris-sur-la-plage »,
« Jupiter » est arrivé en tête avec 34,8 % des voix au premier tour
de la présidentielle, un score nettement supérieur à sa moyenne nationale. Et « La-rem-même-pas-en-rêve »
(avec les Mac-MoDem) y a raflé aux législatives 13 sièges de députés sur 18. Le
PS, lui, n’en a plus qu’un seul…
Reste qu’on attend quand même que « Castagneur » sonne les « trois-coups »
du lancement de la conquête. Et curieusement, il n’a pas l’air d’être pressé,
même si d’après mes renseignements, ça commence à fourbir les sabres et
trépigner d’impatience dans les rangs.
Côté « Républicains-démocrates-parigots » que je suis
allé visiter, ils ont du mal à se remettre de la dernière déculottée, les « anciens-vieux »
et les « ex-nouveau-anciens » se touchent pour ne pas y aller. Personne
pour reprendre le flambeau : Ils redoutent tous les colères de « Veau-qui-est »
et de sa clique.
Encore un peu, et je vais y aller…
En attendant le niveau des eaux baisse, le niveau de la mer remonte enfin
à Venise (probablement grâce au bénéfique réchauffement global), il a neigé sur
« Paris-sur-plage », mais pas encore à « Calvi-la-ville-semper-fidelis »…
Et moâ, je fais maintenant des missions sur Brussels.
Le monde à la godille (vénitienne : Une seule rame !) à défaut d’être
à la dérive : Magnifique.
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