Tellement prévisible et tellement redoutable !
La défense qui s’esquisse sous vos yeux de Jonathann
Daval, le meurtrier de la « joggeuse » Alexia, son épouse, me
révolte.
Autant que le biais introduit par « mes
cousines » et contre lesquelles j’ai
déjà eu à m’expliquer, où je refusais de « légitimer » des
crimes (de sang et autres), quelles que soient les circonstances.
Un crime reste un crime devant Dieu et les hommes. Si
les hommes ne sont pas capables de rendre leur justice, alors tout restera
vain, les combats autour les droits de l’Homme (toutes les femmes et tous
hommes, quelle que soit leur condition), l’état de droit, les belles
déclarations et toutes les institutions tournant autour de l’idée de démocratie
(certes, et on y reviendra encore et encore), notion qui malheureusement se
délite jusque sous nos tropiques, assises sur l’idée de Liberté, l’essence même
du genre humain (tout confondu, les salauds comme les saints).
Qui implique forcément celle de la « responsabilité ».
Ce monde est décidément cruel : Pour moi, une
femme ou un homme, ça reste le genre humain dans toute sa « complémentarité »,
il n’y a juste que quelques 75 grammes qui les séparent et qui heureusement… s’emboîtent !
Les traiter différemment parce que l’un à des organes
reproducteurs externes et l’autre internes est une inepties sans nom.
Je veux naturellement, comme vous je l’espère, la
justice pour toutes les victimes, au même titre que je veux la même justice
pour tous les criminels, quel que soit le genre, quelles que soient les
circonstances, sans distinguer par avance en fonction du sexe, même s’il est « impuissant » comme on nous le prétend désormais.
À Alexia et sa famille, une justice claire et nette et
elle est « en marche », et c’est tant mieux.
À son meurtrier, la même justice, compte tenu
peut-être – c’est le rôle des juges – de peser telles ou telles circonstances
atténuantes : C’est le travail de tout l’appareil judiciaire et celui de
ses avocats que de faire valoir ces circonstances.
Seulement voilà, j’ai le sentiment de revenir peu ou
prou à une justice « sélective », comparable à celle de l’Ancien
régime, dénoncée et avec quel talent, par Voltaire !
Je ne comprends pas : Où est le principe de la
séparation des pouvoirs quand un « sous-ministre » en exercice se
mêle d’influer le cours des décisions de l’appareil de justice (quand ce n’est
pas un président qui prononçait des amnisties déjugeant ses propres juges) en
prenant à témoin les uns et les autres de ses propres opinions qui sont assénées
comme des vérités « incontournables » ?
Je comprends parfaitement qu’on puisse s’insurger que
les avocats de Jonathann Daval décrivent un homme sous l’emprise d’une compagne
violente.
« On légitime
les féminicides », dénonce aussi sec « Marre-laine-Chie-à-pas ».
Euh, chérie, souviens-toi de « tes cousines »
qui ont légitimé l’assassinat (et dans le dos) d’un conjoint encore plus
violent (violent, violeur, incestueux), monstrueux.
Tu étais où pour dénoncer quoique ce soit ?
Tu as probablement applaudi aux décisions d’amnistier
de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », en suppose-je ?
Alors que j’ai de mon côté toujours affirmé qu’il
aurait été plus efficace de plaider coupable avec de larges circonstances
atténuantes au lieu de se battre pour un principe de « légitime
défense-différée », jusque dans les couloirs de l’Assemblée Nationale et
aux abords de ceux du Sénat…
Faire une loi d’exception pour des cas
archi-exceptionnels, c’est bien dans les délires navrants de l’époque… !
Imagine un peu que la loi ainsi pondue dans l’urgence
ait été votée… Du beurre, du caviar pour les avocats de Jonathann.
Heureusement que dans « son immense sagesse »,
le législateur s’est abstenu.
Aux avocats de faire leur boulot sans avoir à réformer
le droit pénal en introduisant la notion de « Vendetta » (différée)
dans le code pénal !
Rappelons que dans cette triste affaire-là, au
lendemain de la mise en examen et du placement en détention provisoire de leur
client pour « meurtre sur conjoint »,
les avocats ne font que leur boulot en décrivant un homme « soulagé » et « désolé de ne pas avoir parlé plus tôt », visant à le rendre « plus
humain », moins monstrueux aux yeux de l’opinion publique encore toute
émue.
Il expliquait également la veille que : « On se rend compte dès les premières heures
de la garde à vue que c’est vrai, que ces éléments sont accablants mais sont
objectifs et qu’il est impossible de les combattre. Notre position, en tant qu’avocats
de la défense, devient intenable. »
Ont-ils joué un rôle déterminant pour obtenir des
aveux ?
L’autre avocate évoquait alors « une dispute de trop ». Au même moment, la ligne de défense se
précise : « C’est un couple dont
malheureusement l’un des conjoints était violent, mais ce n’est pas celui
auquel on pense, c’est-à-dire qu’Alexia, en période de crise, pouvait avoir des
accès de violence extrêmement importants à l’encontre de son compagnon. »
Ou encore : « Une relation de couple avec de très fortes tensions. Alexia avait une
personnalité écrasante, (Jonathann) se
sentait rabaissé, écrasé. À un moment, il y a eu des mots de trop, une crise de
trop, qu’il n’a pas su gérer. »
Il nous faudrait des « preuves à l’appui » mises
en évidence par des enquêteurs assermentés pour commencer à l’admettre, même si
on se rend bien compte que physiquement, Jonathann pouvait ne « pas faire
le poids », peut-être écrasé, broyé par les personnalités plus vigoureuses
de son entourage, lui l’ingénieur décrit comme « effacé ».
De là à prétendre que la défense meurtrier est « scandaleuse », il y a des limites à ne
pas franchir : Au-delà, c’est bien connu, il n’y a plus de borne.
« Il y a
toujours une bonne excuse, ça suffit ! »
« Bonne », ça reste à voir…
« Là, nous dire
qu’elle avait une personnalité écrasante, et que c’est pour ça qu’il l’aurait
assassinée – je dis ça bien sûr au conditionnel parce qu’il y a une présomption
d’innocence – (…), je trouve ça
proprement scandaleux ».
Je préfère quand la « sous-sinistre » en dit
que : « Je pense à toutes les femmes
qui vivent actuellement des violences conjugales qui vont entendre ça et qui
vont se dire ‘‘peut-être que je mérite d’être frappée’’ ».
Qu’on s’entende bien : Aucune femme ne mérite d’être
« frappée » parce qu’elle est une femme (ou alors, avec douceur et
des pétales de roses), je n’en démords toujours pas !
Et foin de prétendus « victim-blaming », phénomène qui
consiste à rendre la victime coupable, justifiant ainsi le meurtre. Justement la
démarche scandaleuse de « mes cousines ».
J’entends bien pourtant que « En disant ça, on légitime les féminicides » : C’est le mot de trop,
le raccourci qui respire la manipulation de l’opinion publique, le manque d’objectivité,
de conscience publique, du « politique » qui aveugle avec « ses » vérités.
Je vous laisse juge quant au propos suivant : « L’idée, c’est de dire qu’à chaque fois
qu’une femme est victime de violences sexistes ou sexuelles et ici d’un
féminicide, on trouve des raisons qui justifieraient le fait que cette femme
ait été victime. On fait comme si la victime elle-même était coupable d’avoir
été victime », a-t-elle déclaré soulignant « qu’elle ne commentait pas cette affaire mais le phénomène de «
victim-blaming » lui-même. »
Tiens donc, l’emploi du conditionnel et cette ultime
précision, la ligne-jaune est-elle si proche que ça dans ses propos ?
« Je pense
qu’elle s’excite toute seule », répondra sobrement l’avocat sur « Transe-5 »
dans l’émission « C à vous » où il vous explique estimer qu’il y
avait « deux victimes dans cette
affaire ».
« On n’a
jamais légitimé la moindre violence faite aux femmes ».
« Je n’ai
jamais dit que parce qu’elle avait eu tels comportements, il était normal que
Jonathann (la tue) ».
« Je dis
simplement que pour comprendre pourquoi Jonathann est passé à l’acte, encore
faut-il comprendre le contexte. Je ne justifie rien, jamais dans nos propos il
n’a été question de légitimer les actes de Jonathann. C’est démentiel de
vouloir nous prêter cette intention. Je comprends que ce sont des mots
inappropriés et qui puissent choquer, ce n’était pas ma volonté. »
Dont acte.
Même s’il se trompe sur le nombre des victimes.
Bien sûr, il y a Alexia sa vie irrémédiablement détruite,
mais aussi l’amour de ses proches dévasté, la considération des voisins, des
collègues, déchiquetée, mais aussi la famille et les proches du criminel.
Bien sûr il y a l’avenir de Jonathann lui-même qui
passera un long moment derrière des barreaux, de très longues années, espère-je :
Son calvaire-terrestre ne fait que commencer jusqu’à sa délivrance naturelle.
Mais il y a également ces dizaines de milliers de
joggeuses restées confinées chez elles, cantonnées dans leur salon sur un
tapis-roulant.
Il y a surtout cet incroyable épisode de plus de trois
mois, tellement accablant, où il s’est permis de se montrer chialant son épouse disparue,
où on peut comprendre cet épisode-là soit comme d’un regret sincère (mais alors
pourquoi ne pas s’être dénoncé au lieu de nous servir cette comédie ?)
soit justement comme d’une proto-défense en espérant que jamais son crime ne
soit découvert, bien décidé déjà à le nier.
Vous savez quoi, il me fait penser à Patrick Henry,
cet autre monstre qui aura enlevé et tué Philippe Bertrand, un môme de sept ans et
qui déclarait sans sourciller devant les micros
de l’époque qu’il était « pour » la peine de mort des
assassins d’enfant…
« Bad-Inter » lui aura sauvé sa tête, puis a
aboli la guillotine.
C’est kon : J’ai un « cousin » (celui
qui fait facho « dans le civil ») qui est son portrait craché…
insupportable.
Alexia ne méritait pas un sort, une destinée si
funeste, j’en suis certain. Mais j’aimerai que pour une « bonne
administration de la justice », toutes les « fates » qui aiment
à faire « buzz » autour de ces horreurs soient condamnées à se taire :
Trop c’est trop, tout comme le sort de « mes
tranches de bacon ».
« Castagneur », le sinistre des relations avec le Parlement, « Big-boss » des « Rêveurs-En-Marche » aura eu la bonne réaction, pour une fois : Pas de mélange des genres dans l’exercice de la séparation des pouvoirs exécutif et judiciaire. On ne peut pas en dire autant de « Mes-Luches » qui s’est empressé d’encourager la « cousine-Marre-Laine », mélangeant comme elle toutes ces notions « républicaines » et basiques. À la limite, il ne manquait plus que « Marinella-tchi-tchi » pour enfoncer le clou du populisme qui tourne si bien le dos aux valeurs de ce pays (qui décidément ne me-vous mérite pas…). Et de noter au passage, qu’une fois de plus, les plus enragées restent des « cousines » pour avoir des attaches « Corses », puisque la « sous-sinistre » de l’égalité « femme-homme » est d’une famille de « pied-noir » (son grand-père paternel) originaire de « Corsica-Bealla-Tchi-Tchi », et par-dessus le marché avec un père, syndicaliste-dogmatique…
Les dogmes, les dogmes, sans « mesure-garder », décidément, ils vont jusqu’à se piétiner eux-mêmes.
« Castagneur », le sinistre des relations avec le Parlement, « Big-boss » des « Rêveurs-En-Marche » aura eu la bonne réaction, pour une fois : Pas de mélange des genres dans l’exercice de la séparation des pouvoirs exécutif et judiciaire. On ne peut pas en dire autant de « Mes-Luches » qui s’est empressé d’encourager la « cousine-Marre-Laine », mélangeant comme elle toutes ces notions « républicaines » et basiques. À la limite, il ne manquait plus que « Marinella-tchi-tchi » pour enfoncer le clou du populisme qui tourne si bien le dos aux valeurs de ce pays (qui décidément ne me-vous mérite pas…). Et de noter au passage, qu’une fois de plus, les plus enragées restent des « cousines » pour avoir des attaches « Corses », puisque la « sous-sinistre » de l’égalité « femme-homme » est d’une famille de « pied-noir » (son grand-père paternel) originaire de « Corsica-Bealla-Tchi-Tchi », et par-dessus le marché avec un père, syndicaliste-dogmatique…
Les dogmes, les dogmes, sans « mesure-garder », décidément, ils vont jusqu’à se piétiner eux-mêmes.
C’est dommage, parce que ces « combats »
sont non seulement légitimes, mais ils sont aussi l’avenir de l’humanité, celle
d’une justice épanouie qui ne distingue pas nécessairement les sexes (ni les
races, ni les religions, ni les ethnies, ni les appétences sexuelles, ni les
opinions), mais s’applique dans sa globalité à toute l’espèce.
Il n’y a pas de tri à faire si on veut pouvoir encore
progresser un peu.
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