Leurs scientifiques se sont enfin penchés sur votre
couple !
En étudiant 2000 hommes et femmes ils affirment avoir
trouvé la formule mathématique incontournable pour avoir des relations (sexuelles)
durables !
Il n’y a plus qu’à prendre la calculette avant d’envisager
de « se reproduire » pour imaginer fonder un « foyer-durable »,
apaisant et harmonieux en vue d’élever « une nichée » complète dans
le meilleur environnement affectif possible.
C’est qu’un gamin, c’est quand même un contrat de 20
ans (même s’il paraît que ceux-là restent « ado » jusqu’à 24 ans et
que d’autres jouent le « Tanguy » bien plus longtemps), soit
nettement plus qu’un bail emphytéotique « court » (minimum 18 ans,
par exemple pour les baux « à construire »)…
Pourtant vous connaissiez la formule parfaite pour le
premier rendez-vous… parfait, tellement si-facile : Dîner aux chandelles +
baisers = rappel.
La relation parfaite ?
Timing + (communication x attraction mutuelle) – bagage
émotionnel = intimité.
Ou encore : Pénis + pouls = Une nuit blanche.
Les relations semblent simples quand vous les mettez
comme ça.
Mais indéniablement, ça reste plus compliqué quand on
parcourt tous ces romans où les sommes semblent s’accumuler, où les bonnes
cases sont toutes cochées et les scores même très encourageants… mais qui d’une
certaine manière, pour des raisons non-détectées ne suffisaient pas en s’additionnant
pour générer un amour-durable (et réciproque).
Notez, il n’y aurait ni romance, ni littérature, ni
chansonnette, ni je ne sais quoi encore si tout était parfait et s’y tenait…
L’amour est finalement frustrant. Il commence dans ce
doux endroit entre l’intimité et l’excitation qui peut paraître à beaucoup
impossible à mettre en place et apparaît parfois très vite comme fatigant à nourrir.
Est-ce que les algorithmes de sites de rencontres en ligne ou bien les longues traques
pour tomber sur votre partenaire idéal au pub local sont-il plus performants
pour capter l’attention de Cupidon ?
Jusque-là la science a été impuissante à signaler le « partenaire
parfait ».
Et pourtant, ces mathématiciens prétendent avoir
trouvé la formule qui prédit combien de temps durera l’amour.
La recherche signalée a enfin révélé une nouvelle
équation de l’amour qui détermine les ingrédients clés pour une relation
réussie et durable impliquant plusieurs facteurs, dont le sens de l’humour à
côté du nombre de partenaires sexuels précédents (?) d’une personne.
L’enquête révèle aussi que sur les 2.000 hommes et
femmes interrogés, 25 % des hommes et des femmes pensent que leur partenaire
devrait avoir eu quatre partenaires sexuels avant eux (un homme sur cinq se
cramponnant à la croyance traditionnelle selon laquelle ils devraient être le «
premier » de leur femme idéale).
Quatre « essais » infructueux de copulation pour « se
former » avant de passer au « coïtage-durable » (Coïter = Aller
avec) ?
Elle révèle très sérieusement que les hommes donnent
la priorité à l’intelligence et sont deux fois plus susceptibles que les femmes
de croire que le sexe est important pour une relation heureuse et durable.
Ce n’est donc pas un sex-appeal mais un badinage
étincelant qui fera de vous, Mesdames, « un coup » avec le sexe
opposé, doit-on en conclure…
Alors, et cette formule magique ?
Simple : L = 8 + 0,5Y – 0,2P + 0,9Hm + 0,3Mf + J –
0,3G – 0,5(Sm – Sf)² + I + 1,5C = le temps que durera une relation (potentielle
ou actuelle).
Explications :
L : La longueur prévue en années de la relation ;
Y : Le nombre d’années que les deux personnes se
connaissaient avant que la relation ne devienne sérieuse ;
P : Le nombre de partenaires précédents des deux
personnes additionnés ;
Hm : L’importance que le partenaire masculin attache à
l’honnêteté dans la relation (notée de 1 à 5) ;
Mf : L’importance que la femme attache à l’argent dans
la relation (notée de 1 à 5) ;
J : L’importance attachée à l’humour (additionnée et
toujours notée de 1 à 5 : On est en Grande-Bretagne…) ;
G : L’importance attachée à la beauté (additionnée et
notée de 1 à 5) ;
Sm et Sf = L’importance que les hommes et les femmes
attachent au sexe (soustraites et notées de 1 à 5) ;
I = L’importance attachée à avoir de bons
beaux-parents (mais si ! Additionnées et notées de 1 à 5) ;
C = L’importance attachée aux enfants dans la relation
(additionnées et notées de 1 à 5).
Mathématique, puisqu’on vous le dit !
Toutes ces « mesures-d’importance » (la part de subjectivité) sont donc échelonnées
de 1 à 5, où 1 n’est pas important du tout et 5 est tout-à-fait très important.
Notez que ça marche aussi avec des couples de même
sexe, mais la formule diffère un peu : L = 8 + 0,5Y – 0,2P + 0,2J – 0,3G – 0,5(S1 – S2)² – I + 1,5C
(où S1 et S2 sont les cotes des deux partenaires pour l’importance du sexe).
Vous aurez noté donc que le « 8 » d’entrée vous
donne d’emblée 8 ans de vie commune…
Et que le seul multiplicateur est un carré (celui de la
somme algébrique de Sm et Sf = L’importance que les hommes et les femmes
attachent au sexe).
Ce que je trouve pour ma part assez amusant : Un
faible écart (positif ou négatif, peu importe puisque la formule remonte le
tout au carré, forcément positif) vient en pondération de 50 % en négatif (– 0,5).
Alors qu’un fort écart réduit finalement la durée de vie du couple.
Conclusion : Pour durer, il vaut mieux « s’appareiller »
d’emblée au moins sur ce plan-là, en espérant que ça va durer dans … la durée !
Mais ça reste probablement la meilleure « étude »
pour programmer son divorce (avis aux étudiants en droit…) et je préfère
ces perspectives là que celles qui voulaient nous faire croire que l’amour, ça ne dure
que 3 ans !
Autre remarque : Plus vous collectionnez les
partenaires, plus vous allez durer. 5 « essais » à deux sont évalués
à un an de plus ensemble : Je ne vous dis pas avec mon carnet d’adresse
(qui aurait tendance tout de même à contredire la règle de la « durabilité »
ci-dessus exposée).
Car… que je me pose la question : Avant et/ou
pendant ?
Vous aurez d’ailleurs noté que la beauté ne vous
rajoute au mieux qu’1,5 an de durée de vie de votre couple, les enfants 7,5 ans
et les beaux-parents un an seulement (dans tous les cas)…
En revanche, ce qui m’étonne c’est le critère « Y »
(compté pour 6 mois par an). Là, il faut que j’en parle à celle qui me poursuit
de ses assiduités depuis la fac. Comprenez, ça doit bien faire 40 ans qu’on se
croise perpétuellement (elle a fait sa vie de son côté, est déjà grand-mère, j’ai
fait la mienne de mon côté également), soit la promesse d’une vie « durable »
ensemble si jamais on se met en couple un jour ou l’autre de 20 + 8 ans (toutes
choses égales par ailleurs).
Soit bien au-delà de nos espérances de vie réciproque…
« Il y a un
truc qui cloche l’dans » en
chantait Boris Vian…
Pour ma part, j’admire la « science en marche »
quand elle avance.
Bonne fin de journée à toutes et à tous !
I3
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