Saut de puce à Barcelone…
Avertissement :
Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure
construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute
ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant
existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y
compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement
fortuite !
D’autant qu’en
l’occurrence, il ne s’agit que d’un « essai-prématuré » du futur roman
« Mains invisibles II ».
Je prends un
peu d’avance en somme, juste pour un petit-bout…
Comme convenu avec Birgit, Paul fait un atterrissage sur la piste en
service ce jour-là, la piste 25 L, longue de 2.660 m (8.727 ft), asphaltée,
posée le long de la mer, sur l’aéroport international de « Barcelone-El
Prat », code BCN.
Il est presque 9 h 00 et le soleil a pris de la hauteur depuis son départ,
il y a moins de deux heures de ça. Il
aurait alors même pu se poser au large de la berge et finir à pied depuis la
plage, mais ça aurait fait désordre.
Et puis même si son hydravion doit avoir assez de carburant pour faire le
chemin inverse sans refaire les niveaux, par précaution, il fera remettre
un petit-quart de capacité en plus dans les réservoirs pour le retour vers
Aubenas, sa prochaine étape avant de retourner sur Paris demain.
Même si soulever autant de masse, ça coûte en terme de consommation.
C’est que depuis ses appontages dans l’océan Indien sur la CDG à bord de
son Super-Étendard, dans une autre vie, la peur du manque de carburant en fin
de vol taraude toujours les tripes de Paul.
En mer, malgré la précision des navigations, on ne peut apercevoir le
« timbre-poste » sur lequel se poser, que dans les 5 dernières
minutes.
Alors quand les jauges flirtent avec le niveau zéro et qu’il n’y a rien à
l’horizon, c’est l’angoisse : Aura-t-on assez de carburant pour ramener
« son piège » en un seul morceau surtout si on rate sa première
approche ou le brin d’arrêt ?
Voire deux ? Ça arrive parfois…
D’où un emplacement parking proche des camions-pompes et non pas en mer ou
au port.
L'aéroport international de Barcelone-El Prat est justement situé à
environ 12 km au sud-est de Barcelone en pays Catalan, en Espagne, trop loin
pour accéder à du carburant « qualité aviation ».
Avec 35,5 millions de passagers en 2014, c’est le deuxième aéroport en
Espagne après celui de Madrid et le 31ème aéroport le plus fréquenté
au monde.
C’est la base principale et le hub la compagnie aérienne locale « Vueling »
et une base majeure pour Iberia, Ryanair et Air Europa.
Le premier aérodrome de Barcelone était situé à El Remolar et a commencé
ses opérations en 1916.
Cependant, par manque d'une prévision d’une « bonne » expansion
possible du trafic, un nouvel aéroport est inauguré à El Prat en 1918.
Le premier avion à y atterrir est un Latécoère Salmson 300 qui arrive de
Toulouse en escale technique, avec pour destination ultime Casablanca, de
l’autre côté de la mer.
L'aéroport est utilisé dès l’origine comme siège de l'Aéro-club de
Catalogne puis comme base de la flotte Zeppelin de la Marine espagnole.
Le trafic commercial régulier ne commence qu’en 1927 avec un vol d'Iberia
vers l'aéroport de Madrid-Cuatro Vientos.
Celle-ci fut la première route de la compagnie aérienne espagnole…
En 1948, une piste est construite en dur, aujourd'hui la 07-25, et cette
même année, le premier service transocéanique est assuré par Pan American World
Airways vers New-York, avec un Lockheed Constellation.
Entre 1948 et 1952, une deuxième piste est construite (piste 16-34), sécante
à la précédente, mais aussi des voies de circulation et un terminal pour
accueillir les passagers.
En 1963, l'aéroport atteint le premier million de passagers par an.
Une nouvelle tour de contrôle est construite en 1965, le terminal est
réaménagé en 1968 (aujourd'hui la zone la plus ancienne du terminal 2B) et une
seconde piste 70-250 « gros porteurs » est ouverte.
Le 3 août 1970, Pan American World Airways inaugure le service régulier
entre Barcelone, Lisbonne et New York avec un Boeing 747.
Le 4 novembre de la même année, Iberia commence le service de navette
entre Barcelone et Madrid-Barajas. Quelques années plus tard, en 1976, un
terminal est construit spécifiquement pour la navette d'Iberia et un autre
exclusivement pour le trafic cargo et un service de courrier annexe.
En 1977, plus de 5 millions de passagers annuels circulent déjà dans
l'aéroport.
Le terminal 2 est gigantesque. Il s’agit d’une immense voûte ajourée, aux
lignes arrondies sur toute sa longueur.
Un tapis-mécanique coupe ce vaste espace en deux dans le sens de la
longueur sur une première partie et le sol, cristallisé est tellement
magnifique qu’on pourrait y manger par terre…
Des boutiques parsèment l’avant salle d’embarquement, puis derrière les
équipements de sécurité que franchissent pour contrôle les voyageurs, il y a de
nouveau des boutiques « free-tax », bars, salons, sièges d’attente
devant chaque embarcadère.
Paul n’a pas le temps de remonter du tarmac pour investir cet immense
hall afin d’y faire quelques achats de souvenirs au fond du terminal, que
Birgit le rattrape de ses assiduités.
Toujours aussi particulière, la brune.
« Vous savez que je ne sais
toujours pas où vous joindre, jeune-fille ! »
Pour rappel, le jour où elle l’avait abordé, il y a six mois de ça, une
éternité, sur les trottoirs du boulevard Saint-Germain, et dans des
circonstances si particulières, elle s’était présentée comme l’assistante d’un
chercheur en biologie suisse travaillant en Helvétie dans un laboratoire de
l’école polytechnique de Lausanne.
Bien sûr, Paul avait vérifié : Personne ne connaissait ni l’un ni
l’autre des noms portés à sa connaissance.
« Pourquoi me joindre ?
Vous auriez eu des démangeaisons impérieuses à l’entre-jambe ? Je croyais
que vous aviez récupéré votre femme pour vous soulager… »
Salope, oui : elle l’avait presque violé pour finir par lui fournir
les renseignements qui lui manquaient pour récupérer Florence, justement…
Et puis il s’était passé tellement de choses depuis, que Paul s’était fait
une raison : cette femme-là, c’était au minimum une fée, qui apparaît et
disparaît sans laisser de trace, à sa seule convenance.
Alors évidemment, quand il avait reconnu sa voix un peu gutturale et son
débit si particulier, un peu haché, dimanche dernier sur son portable qui
annonçait un numéro masqué, il a répondu sans hésiter à son rendez-vous ce
mardi matin à Barcelone.
Une ville fantastique, mais où il avait gardé un assez mauvais souvenir de
l’agression dont il avait été victime du côté de las Ramblas, il y a de ça plus
de deux ans, quand tout le monde pourchassait « Ahmed-le-Diabolique »
et sa bombe atomique à destination de Londres pour le soir de l’ouverture des jeux Olympiques de 2012.
« Vous étiez sûre que j’allais
venir… »
À la minute près… « J’ai vu
votre hydravion arriver. »
Bon et alors, maintenant ils font quoi ? Un petit-don de sperme dans
les toilettes ?
« Ne soyez donc pas si trivial,
s’il vous plaît, mon colonel. »
Et elle enchaîne.
« La dernière fois, c’est moi
qui vous étais utile. Depuis, vous vous en êtes bien sorti en Algérie, puis en
Corée et maintenant en Chine. Je tiens absolument en retour à ce que vous
fassiez le vol prévu sur la Nivelle 002, et ne me demandez pas pourquoi.
En revanche, je vous sais anxieux quant
à sa réussite, puisqu’il vous semble tellement périlleux… »
Comment savait-elle pour la Corée ? Bien des gens se doutaient de
quelle que chose, mais aucune information n’avait filtré hors des palais
gouvernementaux.
Il faut dire que le jeune dictateur avait été particulièrement… chahuté dans ses
convictions profondes et personnelles, qu’il doit en garder un assez mauvais
souvenir pour n’en rien dire !
Même Pékin ne savait pas tout, sauf à chercher les causes d’un
« refroidissement » des relations avec Kim-Jong-Un et son
rapprochement avec Moscou…
Comment sait-elle pour ses « angoisses » relatives à ses calculs
quant à la résistance putative de ses céramiques affrontant le mur de la
chaleur depuis les altitudes orbitales ?
« Je sais beaucoup de choses.
D’ailleurs, vous devriez tester cette formule de céramique-là pour une
surcouche de votre prototype. Je suis persuadée que vous améliorerez encore le
procédé. Ce n’est pas indispensable, mais ça vous évitera d’avoir à refaire votre
bouclier thermique après chaque vol, sur les parties endommagées par les effets
ionisant des hautes couches de l’atmosphère… »
Et elle lui glisse un petit rouleau de papier que Paul déroule pour y
découvrir quelques formules chimiques, un croquis de frittage par cuisson avec
des temps, des pressions et des températures et quelques schémas.
Entendu, il étudiera ça. « Je
peux repartir, maintenant ? On m’attend à Aubenas et j’ai un avion à
prendre demain soir. »
La dernière fois, elle lui avait remis des photos-satellites datées de
quelques jours plus tard.
Sur place, « on » lui avait remis deux ampoules de ce qui se
révélera être des amphétamines de guerre particulièrement « dopées »,
qui lui avait permis de se tirer d’affaire sans dégâts à Pyongyang.
Des rencontres utiles, finalement…
Non, elle veut lui faire une démonstration de … ses connaissances !
« Au point où nous en sommes,
il est temps de vous préparer à passer, que vous le vouliez ou non, à une autre
étape.
Je sais que vous étiez incrédule pour
votre raid en Algérie. Et pourtant, vous aviez eu raison de me faire confiance.
Là, il s’agit encore de vérifier une…
« prémonition ». »
De quoi que quoi ?
« Un avion va avoir du retard,
parce qu’un message que je vais envoyer dans quelques secondes, va alerter les
autorités que le vol 9525 n’arrivera pas à destination.
Ce qui va déclencher un contrôle des
embarquements et des bagages en soute… d’où le retard ! »
Elle ne va quand même pas envoyer une fausse alerte avec son portable à
numéro masqué ?
Vraiment cinglée cette fille-là ! C’est un délit grave, une fausse
alerte.
Encore plus grave si c’est une vraie tentative d’attentat !
Ce qu’elle fait sur-le-champ sans laisser le temps à Paul de l’en
empêcher…
« Voilà, on a le temps d’aller
prendre un verre là-bas ! »
Décidément n’importe quoi ! D’une débilité profonde, à moins que…
« J’aurai pu vous laisser
envoyer ce texto, et vous auriez fini par le faire pour ne prendre aucun risque,
mais ce n’était pas comme ça que c’est écrit. »
Quoi, écrit ?
« Vous avez un excellent
biographe. Qui nous livre des détails hallucinants sur votre vie ! »
Encore ce « I-Cube » qui publie en douce sur son blog tous ses
« petits-secrets » et parfois de bien plus importants encore…
L’année dernière, il avait fait très fort et annonçait son exil, en passant justement par cette
ville si proche d’où ils sont en ce moment.
Paul se fait servir un grand café quand elle sirote un chocolat brûlant et
épais avec précaution.
« Comment pouvez-vous boire
ça ?
Puisque je suis là, quel est votre plan
pour cette fin de matinée ? »
Ils vont assister au décollage de l’A 320 allemand, elle va partir et lui
va rentrer.
« Et quelle est notre prochaine
rencontre ? Quand ? »
Elle n’a pas à lui le dire.
Une tombe…
« Tant que vous n’aurez pas
franchi diverses étapes de votre formation, vous n’en saurez pas plus, de façon
à ce que vous naviguiez entre doute et certitude. »
Quelle formation ?
« Il y a des degrés. Pour
l’heure, on boit et on attend. »
Pénible la gonzesse : « Je
peux aller faire mes achats de souvenirs ? »
Il a 22 minutes. « On se
retrouve devant cette baie vitrée là-bas. Soyez précis. »
Paul mâte l’endroit en maugréant et déclenche son chronomètre en se levant
pour aller vers les boutiques.
Dans quelle galère il se retrouve ? Tout cela est bien intrigant.
Une fois arrivé, après avoir marché tout droit, il se retourne :
Birgit a disparu en ayant laissé un billet de 10 euros à leur table…
Vingt minutes plus tard, il est à l’endroit prévu, mais pas elle.
Elle arrive par surprise, par le côté : Paul ne l’a pas vue venir.
« Voilà, c’est celui-là. Il a 40
minutes de retard pour cause de fouille, ce qui a rendu très mécontents
certains de ses passagers.
Il y a 150 personnes à bord. »
L’avion passe devant eux en accélération, un peu cabré, mais les roues du
train principal encore au sol, en direction du bout de la piste 25 L.
« Il va virer par le sud pour
aller en direction de la vallée du Rhône après un petit détour en direction de
Milan pendant sa phase de montée.
Avant d’arriver au-dessus de Marseille,
dans 20 minutes environ, il aura atteint son altitude de croisière. 35.000
pieds en dit-on. »
Bon et alors ?
« Une fois tous les paramètres
du vol stables, le commandant de bord va sortir du cockpit pour soulager sa
vessie. Et il va se retrouver « enfermé dehors ». Dans 40 minutes
environ, après 8 minutes de descente, le co-pilote va planter sa machine sur un
contrefort des alpes, tuant tout le monde à bord ! »
Et elle va laisser faire ça ?
« J’ai envoyé un texto
d’avertissement, vous en avez même été témoin ! »
Mais ce n’était pas suffisant : il fallait enfermer et appréhender le
co-pilote coûte que coûte !
« Et vous croyez qu’ils
m’auraient laissé faire ? Mais vous rêver mon colonel ! »
L’absurdité de la situation…
Que faire maintenant pour éviter la catastrophe ?
« Mais rien. Il n’y a rien à
faire. Vous préféreriez que ce co-pilote-là précipite son avion sur la centrale
de Fessenheim qui est sur sa route ? En revanche, après ça, tout le monde reverra les mesures de sécurité à
bord des appareils, ce qui évitera bien des drames ! »
Comment sait-elle tout ça ?
N’est-ce pas du roman, complétement délirant ?
Mais déjà, elle a disparu mystérieusement à l’occasion d’un léger moment
d’inattention quand Paul a tourné son regard à droite vers le petit point
au-dessus de l’horizon qu’était devenu l’avion dans sa manœuvre de prise de cap
et d’altitude : Paul a de si bons yeux !
Deux hommes à la démarche légèrement mal-assurée s’approche de lui alors
qu’il cherche Birgit du regard aux alentours.
Habillés de noir, taille moyenne, lunettes noires, chaussures noires, teint pâle, le même débit
de parole haché, le ton monocorde, l’air menaçant : « Maintenant, mon colonel, vous devriez repartir. Et ne parlez à personne
de cet … incident ! Au mieux, on vous prendrait pour un fou… Il n’a jamais
existé. Vous m’avez compris ? »
Que faire ?
Et si tout cela n’était qu’une pitrerie sans queue ni tête ?
Là encore, le temps d’un détour du regard et les deux hommes qui étaient
là, en face de lui, à moins d’un mètre, avaient disparu de son horizon visuel !
Une histoire de fou, de timbré ultime, effectivement…
Et il a consenti à faire un détour de trois heures pour entendre de
pareilles sornettes hallucinantes.
Il enrage de s’être laissé piéger de la sorte aussi facilement.
Même si le petit rouleau de papier froissé au fond de sa poche témoigne
qu’il n’a pas rêvé…
Ce n’est qu’en fin de matinée, quand il apprend comme tout le monde que le
vol de l’A320 de la Germanwings est allé se planter tout droit dans la montagne
avec ses passagers et tout son équipage, qu’il réalise qu’il a vécu un moment
exceptionnel de sa vie.
Une fois de plus.
Et ce n’était ni le premier et sans doute pas le dernier.
Ce qui le plonge dans un état d’hébétude mentale insondable jusqu’au-delà
de son retour à Pékin…
Étonnantes les « Mains
invisibles », n’est-ce pas : ça prend forme au fil du temps !
Notez que je n’étais
pas obligé de « mettre en ligne » ce morceau-là, d’autant que mon
emploi du temps est pour le moins particulièrement chargé ces temps-ci.
J’y ai été
poussé comme d’une nécessité impérieuse : désolé de vous l’avoir infligé.
Bonne fin de
week-end à toutes et à tous !
I3
Je me suis très souvent posé sur l’aéroport de Barcelone lorsque j’étais copilote sur B727 et B737, puis captain sur A320 à « Air Transe ».
RépondreSupprimerLe survol des Pyrénées ne vaut pas celui des Alpes, mais c’était toujours surprenant de traverser une haute barrière naturelle, telle qu’un massif montagneux, en quelques minutes.
En fait, j’ai toujours été un peu étonné de la vie du métier de pilote de ligne, de la responsabilité, d’un travail dans une dimension tout autre que celle du « Terrien ».
La prochaine étape sera le voyage spatial dans notre système solaire, puis vers d’autres étoiles, dans pas mal d’années…
C’est déjà commencé…
D’autres approches seront-elles possible comme des voyages dans d’autres dimensions de l’Univers, dans d’autres Cosmos ?...
Mais l’une des plus importantes étapes pourrait bien être le voyage temporel comme le laisse penser les curieuses rencontres de Paul de Bréveuil…
Je commence à en être persuadé pour avoir été confronté à plusieurs « paradoxes temporels »…
Le roman « Mains invisibles II » est assez troublant.
Il complexifie l’évolution de notre Histoire en faisant intervenir des « voyageurs du futur », ou tout du moins des individus qui ont à leur disposition des informations ne pouvant venir que de notre futur.
Incroyable, impensable, comme le pense le capitaine de frégate Paul de Bréveuil malgré sa formation d’X.
Tout aussi incroyable que les nombreuses observations d’OVNI dont certains pourraient bien être « pilotés » par nos descendants…
Et puis que penser du message que Jim Penniston (que j’ai rencontré à Washington au National Press Club) a reçu en touchant un OVNI dans la forêt de Rendelsham :
http://www.therendleshamforestincident.com/The_Decoded_Binary_Code.php
Curieux, à plus d’un titre, n’est-ce pas ?...
Curieux en effet, mais de plus en plus probable...
SupprimerQuand je vous lis (par courriel) expliquant que vous voyagez avec votre lunette astronomique vers la galaxie trucmuche à 80 millions d'années lumière de votre belle Normandie et vous imaginez voyager à la vitesse de la lumière pour y faire un aller et un retour, soit 160 millions d'années de votre vie de terrien, en fait vous ne voyez que de la lumière émise il y a si longtemps que l'humanité n'existait pas...
Et vous la louperiez : à 400 km/s, vitesse moyenne d'une galaxie dans l'univers, de près de 5.049.000 milliards de Km...
Une paille !
Il n'y a que les (f)ummistes pour penser que "c'est dans la poche", les doigts dans le nez (et je ne dirai pas le reste...).
En revanche, quand vous êtes "sur place" et qu'il vous suffit de déplacer la flèche du temps, c'est nettement plus facile de faire la démonstration de technologies que nous n'avons pas, tels les fameux Ovni, Drovni, Mib et même les "paradoxes temporels" qui n'ont pas disparus dans l'ancien blog...
Me reste, uniquement pour le roman à venir, à décliner, au moins en partie, le phénomène : Et comme d'habitude, j'ai eu encore quelques idées ces dernières nuits pour refaire le scénario à venir.
Finalement, c'est assez drôle à réaliser.
Juste un jeu de logique...
Même si c'est chronophage.
Pour l'heure, je me demande si (et ce n'était pas prévu à l'origine) "Charlotte" n'en fera pas un expérience directe : Pour l'heure, je ne vois pas trop comment, même si je vois bien quand et où !
Tellement évident.
A moins que je réserve cet épisode-là pour un autre volume, je ne sais pas encore, parce que la tentation est vive...
Je serai un "auteur" malheureux si il n'y avait pas une actualité déchaînée comme on la vit tous les jours.
Parce qu'après coup, c'est assez facile de faire entrer ces éléments livrés par la presse pour les "remettre en perspective" en faisant intervenir "le futur" !
Ce n'est juste qu'une "construction de l'esprit", finalement.
Bref, je me suis quand même bien amusé, même si il y avait "urgence", avec ce billet-là !
Juste un roman, rappelez-vous !
... 5,049 millions de milliards de Km, c'est un peu plus de 530 années-lumière...
SupprimerLa bonne question que je me pose tout le temps c'est Est-ce que nous subissons son influence gravitationnelle à partir de là où la regarde (vitesse limite oblige) où de là où elle est réellement au moment précis où on la regarde ?
Même question, mais réduite à quelques minutes seulement, quant à la gravitation du soleil sur... nos océans.
Je sais que c'est complexe, mais précis à l'extrême, mais on a encore pu vérifier avec les dernières grandes marées et l'éclipse solaire du mois dernier : La haute-mer était "en retard" de près de 24 heures sur l'alignement Terre-Lune-Soleil...
Alors que tout cela nécessite assez peu d'énergie, puisqu'il y a un phénomène de résonance colossale due à l'inertie des masses en jeu.
Et pourtant, j'avais appris aux Glénans à calculer l'indice d'une marée...
I-Cube
Amusant, la flèche du temps…
RépondreSupprimerUn concept que je commence à percevoir et à admettre…
Mais tellement stupéfiant et en hors des paradigmes de la science actuelle.
"Charlotte" pris dans une flèche du temps qui n’est plus la nôtre ?...
Pour se retrouver où et quand ?...
C’est effectivement tentant de jouer sur l’actualité avec de tels concepts décoiffant…
J’ai trouvé un déplacement de 78.000 années-lumière pour une galaxie qui a une vitesse de 400 km/sec pendant 60 millions d’années.
C’est le diamètre d’une belle galaxie spirale.
De quoi faire une sérieuse erreur de navigation…
Et puis, la gravitation de ces galaxies influent-elles d’une façon instantanée ou bien après un certain temps ?...
Mes neurones n’ont pas la réponse…
Déjà qu’avec les marées…
Ces distances sont tellement folles que toute communication ou voyage aussi lointain défie la raison.
Qu’est-ce qui est concevable et qu’est-ce qui ne le sera jamais ?...
Rencontrerons-nous, un jour, des voyageurs extragalactiques, biologiques ou robots qui pourraient avoir voyagé sur de telles distances et dans quel but ?...
Il y a tant de questions sans réponse ?...
Bien à vous
L’Ami-râle
...Notez qu'en ce qui concerne les flèches du temps, ce n'est pas moi qui ai commencé !
RépondreSupprimerSouvenez-vous de "Paradoxes temporels" ...
Quant à la suite des aventure de "Charlotte", ça tombe sous le sens : Vous verrez !
Reste à l'écrire !
Pour ce qui est des questions dont les réponses sont hors de notre portée, je vous laisse y réfléchir au bout de votre réticule de lunette astronomique.
Actuellement, rien ne va plus vite que le lumière.
Mais il s'agit de champs qui se déforment et les champs préexistent avant même le premier photon émis.
Alors le reste...
Et si rien ne va plus vite que le lumière, qui sont donc nos "visiteurs" et le drovnis ?
En revanche, si le temps est une dimension comme une autre, alors tout devient possible...
Mais qui sait chez nous ?
En dix jours nous avons pu passer cinq soirées à observer, avec des invités, des galaxies dans les constellations de la Grande Ourse, du Lion et de la Vierge.
RépondreSupprimerMagnifique !...
Des observations qui a chaque fois m’interpellent sur l’immensité de l’Univers et les possibilités, si elles existent, de voyager vers des espaces aussi lointain.
Très curieusement, j’ai fini par admettre que le voyage temporel est une réalité et qu’il suffit de modifier la « Flèche du Temps » pour aller dans le futur ou le passé.
Vraisemblablement à bord d’un vaisseau spatial où chaque atome subit une modification de l’espace-temps et notamment de la « Flèche du temps ».
Le texte « paradoxe temporel » de votre site m’a effectivement mis sur la voie, mais je dois avouer qu’il m’a fallu pas mal de temps pour accepter le concept.
Un concept qui a été étudié par bien des auteurs de science-fiction mais aussi par des scientifiques :
1/ Il faut se souvenir de « l’expérience de Philadelphie » :
http://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Philadelphia/
2/ Ajoutons le témoignage de Jim PENNISTON lors de sa rencontre avec un OVNI dans la forêt de Rendelsham :
http://www.cropcircleconnector.com/anasazi/fringe2014e.html
3/ Et puis on peut aussi évoquer les travaux sur la théorie des cordes qui propose un Univers à dix dimensions dont certaines temporels…
Il reste bien sûr le problème de « Comment agir sur la Flèche du temps ?... »
Combien de siècles nous faudra-t-il pour y arriver ?...
En attendant nous avons une multitude de témoignages d’observations d’OVNI depuis 70 ans.
Combien maîtrisent le voyage temporel ?...
Est-ce une nécessité dès que l’on voyage dans l’espace sur de longues distances ?...
Passionnant !...
Je ne connaissais pas le premier lien.
SupprimerLe second, vous me l'aviez fait découvrir...
Pour "Paradoxes temporels", j'en reste à mon idée première d'un piratage (j'ai la tête dur...) "contemporain".
Mais souvenez-vous que depuis, j'ai eu mes "Conversations exotiques" (dont je n'ai pas su démêlé le vrai du faux, d'ailleurs, de la connaissance et du délire...).
La théorie des cordes, je n'y comprends rien (trop fort pour mon unique neurone), en revanche, je pressens bien un lien entre flèche du temps et voyages spatiaux sur de longues distances.
Mais la logique des manipulation de la flèche du temps se heurte à un vaste problème "de réglage".
Aller vers le futur pour en faire quoi ?
Revenir vers son passé et se "louper" de période temporelle pour aboutir à quoi ?
Quant à partir pour le passé et en modifier quelques détails, on sait tous que ça aboutit à des paradoxes encore pires que ce qu'en avait supposé je ne sais plus qui (le type qui tue son grand-père et du coup n'existe plus), qui amène à une instabilité infinie du futur.
Ce qui n'est pas normal ni vraiment possible : Il ne peut pas y avoir une multitude d'univers avec des milliards de membre de l'espèce et des millions d'espèces exogènes possibles : Ca n'a pas de sens !
La solution que j'imagine pour "Charlotte" et la WIB et ses 2 MIB de Barcelone, c'est que le futur contrôle son passé qui aboutit aux progrès technologiques et scientifiques qui permet ce type de "voyage".
Mais que sur des zones temporelles où il y a des traces, dans le passé, de ce type d'intervention.
Je ne sais pas si je parviendrai à l'écrire dans la mesure de ma pôvre imagination qui ne travaille qu'avec un seul neurone .. celui du nerf-honteux !
C'est dire si je ne suis sûr de rien sur le sujet : Je vais peut-être mourir avant, finalement...
Bonnes observations nocturnes.
I-Cube