Savent-ils
à quoi servent leurs « beaux-joujoux » ?
Payés en rackettant leurs propres kon-tribuables…
Le Premier ministre indien, Narendra Modi, a annoncé
vendredi dernier à Paris que son pays allait acheter 36 avions de combat Rafale !
« J'ai demandé
au président (…) de nous fournir 36
Rafale, prêts à voler »
Ça tombe bien, malgré la ponction de 24 avions
immédiatement opérationnels sur nos escadrons, pratiquée par les égyptiens,
il en reste encore à refourguer … sans transfert de technologie !
« Je souhaite,
mais il n'y a pas non plus de date limite, que nous puissions avancer au cours
de la visite du Premier ministre Modi mais il y aura d'autres rencontres et
nous verrons bien comment nous pouvons finaliser ce possible contrat », aurait
déclaré « François III » pas peu fier et interrogé par l'AFP en marge
de l'inauguration de la réplique de la grotte Chauvet à Vallon-Pont-d'Arc
(Ardèche), le temple de l’art préhistorique.
C’est mieux que de se faire retoquer un
ambassadeur-gay pour représenter mon pays (celui que j’aime tant…) au Saint-Siège :
Il y avait comme un petit aspect « provoc’-absolue » absolument
intolérable pour une grande nation, sœur-aînée de l’Église papiste, comme d’envoyer
une femme en mission officielle au Mont
Athos !
Comme si on ne disposait de personne d’autre
parfaitement « émérite » pour devenir « excellence » ?
Aberrant !
Faut dire que le gouvernement indien est en
négociations exclusives avec Dassault depuis janvier 2012 pour l'achat de 126
Rafale, dont 108 fabriqués en Inde, donc avec « délocalisation » des
technologies, pour un montant alors estimé à 20 milliards de dollars.
Le dieu dollar, dont la valeur s’apprécie tant autour
de la planète… y aura finalement donné le dernier coup de pouce décisif.
Face au Pakistan et à la Chine, l’armée de l’air
indienne s’estime gravement sous-équipée.
Trois mots de la déclaration conjointe publiée
vendredi soir : le « besoin opérationnel
crucial » de ces avions
pour l’armée de l’air indienne. L’achat immédiat de 36
appareils répond à une demande pressante de l’Indian Air
Force ; qui multiplie depuis longtemps les mises en garde sur
l’insuffisance de ses moyens.
L’Inde est située dans un contexte géostratégique on
ne peut plus sensible.
Avec son voisin occidental, le Pakistan puissance
nucléaire comme l’Inde, les relations sont détestables. Les deux pays, issus de
la partition intervenue au moment de l’indépendance de l’Inde des anglais en
1947, se sont affrontés militairement à quatre reprises depuis cette date.
La question du Cachemire, coupé entre les deux États,
demeure posée et les accrochages à la frontière sont monnaie courante.
Lors de son accession au pouvoir, au printemps
dernier, Narendra Modi avait fait un geste très remarqué en invitant le Premier
ministre pakistanais, Nawaz Sharif, à son intronisation.
Mais ce bref réchauffement n’a pas eu de lendemain.
Quant aux relations avec la Chine, elles restent
également « délicates ». Même si les deux pays sont de gros
partenaires commerciaux, l’Inde a de vifs différends frontaliers avec son grand
voisin du Nord.
Des incursions de troupes chinoises en territoire
indien ne sont pas rares et Pékin utilise un ton souvent agressif pour évoquer
ces questions.
Conséquence des tensions avec ces pays voisins, toutes
trois puissances nucléaires, l’armée indienne est censée être capable de
répondre à une attaque coordonnée lancée par la Chine et
le Pakistan, qui sont étroitement alliés. « Bien sûr, il n’y a pas de
menace de guerre imminente », explique Kanwal Sibal, ancien ambassadeur d’Inde chez vous
et expert dans les questions diplomatiques et de défense. « Et je ne crois pas non plus que nos voisins
vont se dire : “L’Inde a peu d’avions, c’est le moment
d’attaquer.” Mais le
besoin de renforcer notre force aérienne est réel. »
Il faut dire que l’armée de l’air indienne devrait
compter en principe 42 escadrons (d’environ 18 appareils chacun), elle n’en a
que 34 opérationnels.
En outre, elle utilise une multitude d’appareils
différents dont certains très âgés.
Sa flotte comprend des Mig 21, des Mig 27, des Mig 29,
des Soukhoï 30MKI, des Mirage 2000 (en cours de modernisation par Thales et
Dassault), des Jaguar et un avion local, le Tejas LCA.
Pire encore, 14 escadrons de Mig 21 et 27 atteints d’obsolescence
vont être retirés du service dans les prochaines années. Potentiellement,
l’armée de l’air est donc menacée de tomber à la moitié de ses besoins. « Le sentiment général, c’est que, face
au Pakistan, nous pourrions faire front, mais que, contre la Chine, nos moyens
seraient vraiment insuffisants. »
Dans ces conditions, on comprend que l’arrivée
relativement rapide de deux escadrons de Rafale soit la bienvenue et que
l’armée de l’air pousse à la conclusion du méga-contrat de 126 appareils.
Et ce chasseur-là n’est pas son seul fer au feu : L’Inde est
partenaire de la Russie dans le développement d’un chasseur de
5ème génération et vient de demander à Moscou d’accélérer fortement
les délais prévus pour la
mise au point de cet appareil.
L’Inde consacre 1,8 % de son PIB aux dépenses
militaires, mais les moyens dégagés ne sont pas à la hauteur
des besoins : Les
programmes d’équipement identifiés, à des stades
plus ou moins avancés de préparation, correspondent à plus de 300 milliards
d’euros.
Le Rafale, un avion spécialement fait pour l’armée de
l’air gauloise qui en possède actuellement 137 sur les 180 officiellement
commandés et a constitué son premier escadron en 2006.
Son premier vol remonte à plus de 13 ans, et il a
enfin trouvé le chemin de l’export et du coup allège la facture des « Gaulois »,
puisque la LPM, et ses équilibres budgétaires, affichait un objectif de 30
appareils – autant de moins à acheter par nos militaires qui s’en tenaient à 11
exemplaires/an pour maintenir les chaînes de production en l’état.
C'est une excellente nouvelle pour la « Gauloisie-pacifiste »
puisqu’on reconnaît enfin son savoir-faire… en matière de guerre…
Ou le fameux concept de « guerre à la guerre » !
15 ans que Dassault attendait de commercialiser son
avion hors les frontières !
Un excellent appareil qui a en plus fait ses preuves :
Il est opérationnel et a déjà été utilisé sur les théâtres d'opérations
extérieures, notamment en Afghanistan, en Libye et au Mali.
Comme quoi, pour tuer des gens, on reste champion dans
l’hexagone !
Comment voulez-vous que je puisse m’en réjouir ?
L'Égypte a aussi
besoin d'un avion opérationnel pour protéger ses frontières et frapper
au-delà si besoin. La situation au Moyen-Orient est tout aussi instable et
jusqu’au Yémen. À l'Ouest, il y a la Libye qui sombre dans le chaos. À l'Est,
l'Égypte est régulièrement attaquée à sa frontière par des groupes islamistes
implantés au Sinaï, comme Daech.
Israël n'a d’ailleurs pas fait d'obstacles à
l'acquisition de ces avions. La stabilité dans la région et la lutte contre le
terrorisme semble essentiels.
Alors un avion sophistiqué, multi-rôle, doté de hautes
qualités technologiques et fiables, même les concurrents, comme l'Eurofighter qui
sont peut-être moins chers, ne sont pas aussi évolués, c’est du pain-béni pour
les marchands de mort.
Il faut dire que le contrat égyptien d’une dictature
militaire qui ne veut pas dire son nom financé par l'Égypte à qui on a prêté l’argent,
mais aussi par les pays arabes voisins pour le premier acompte, celui qui
scelle le marché, y a été pour beaucoup quant au suivant avec l’Inde…
C’est que le Rafale ne peut se vendre qu'à des pays en
guerre ou sur le point de l'être : Question d’opportunité et de nécessité.
Or, depuis la chute du mur de Berlin, le monde a connu
une période de stabilité.
Aujourd'hui, le Moyen-Orient et le sous-continent
indien sont instables ou en voie de l’être, d'où ces ventes.
Tous les pays qui ont préféré acheter un appareil
moins coûteux que le Rafale n'avaient pas besoin de se protéger. Que ce soit la
Suède ou le Brésil, ils voulaient un avion plus pour le prestige que pour aller
au combat. Après de multiples négociations, six pays ont finalement choisi des
concurrents moins chers, américains ou suédois (F15, Gripen…) : Les Pays-Bas,
la Corée du Sud, Singapour, Maroc, et la Suisse.
Et c’est vrai que sur le papier, le Rafale est le plus
performant. Mais il aura fallu treize années après sa mise en service dans la
Marine pour que l’avion de combat tricolore trouve une première commande à
l’export. Longtemps accolé au « French
bashing », souvent par jalousie, le Rafale est pourtant, en dépit des
mauvaises langues, le « meilleur »
avion de chasse au monde du moment…
Dans sa catégorie, faut-il préciser tout de suite.
Parce qu’au-delà de 30 tonnes au décollage, les russes
ne sont pas mal.
Les américains non plus, mais depuis la chute du Shah,
ils n’exportent plus leur « technologie de pointe » que quand elle
est déclassée.
Et en deçà, personne n’égalera les 2.000 F 16 vendus
et encore en état de vol…
Ultra-polyvalent, il remplit des fonctions de défense
aérienne, de reconnaissance, d’attaques de précisions et de missions
nucléaires.
Un véritable « couteau-suisse » volant qui
laisse au hangar le Jaguar, le Super Étendard, le Mirage F1 et les Mirage 2000.
Mais ces atouts opérationnels-là, exceptionnels, ont
un coût, jugé excessif au regard de ses principaux rivaux américains (F-16),
suédois (Gripen).
Le Rafale a dû faire ses preuves au combat, servi par
des aviateurs d’élite. Plus que les autres, peut-être, qui s’étaient illustrés,
eux, pendant la guerre du Golfe (F 14, F 15…).
C’est au cours de l’intervention en Libye que cet
avion a montré toute sa fougue. « Le
premier raid en Libye a été spectaculaire. Il a prouvé qu’il était pleinement
opérationnel ».
Quatre Rafale partis de la base de Saint-Dizier mènent
alors le plus long raid de l’histoire de l’armée de l’air : 9 h 35 de vol dont
des ravitaillements en l’air.
Et sans arrêt-buffet pour soulager la vessie des
pilotes …
Moi, je ne pourrai pas.
Mais vendre un avion, c’est surtout vendre… des
relations diplomatiques. La Suisse, la Corée, le Brésil, le Maroc jettent leur
dévolu sur le dernier-né du groupe Dassault, qui voit les contrats lui passer
sous le nez à la faveur de couacs diplomatiques. « Les services de l’État n’ont pas été très efficaces », en dira-t-on
comme d’un « doux-euphémisme ».
Le Mali et l’opération Serval ont achevé de convaincre
les dubitatifs.
« Certains
avaient des doutes quant à la résistance des moteurs des Rafale aux
températures élevées. Le Qatar, notamment », se souvient un spécialiste.
Aujourd’hui, les Émirats-arabes-unis, l’Égypte, la
Malaisie, l’Indonésie, la Belgique, la Finlande et évidemment les Qataris sont
des prospects potentiels sérieux.
Treize ans après le premier vol du Rafale, le groupe
Dassault peut aussi s’appuyer sur un service après-vente, une maintenance et
des mises à jour de pointe. Les Indiens, par exemple, ont déjà pu expérimenter
le savoir-faire ingénieurs Gaulois en se dotant d’une flotte de Mirage 2000 :
Ils savent.
Notons que selon un rapport du Sénat daté de 2012, le
coût total du programme s'élève à 43,56 milliards d'euros pour l'État. Dans le
détail, un Rafale coûtera 152 millions d'euros pièce dans l'hypothèse où mon
pays (celui que…) commande effectivement 286 appareils.
Mais il n’en commandera jamais autant : Disette
fiscale oblige malgré les ponctions ahurissantes dans vos portefeuilles.
On parle désormais de 186.
En outre, « Emma-nue-elle la-Grosse » d'EELV,
estime que c'est « un ratage industriel » :
Le prix unitaire s'est envolé par rapport au devis initial en raison de
l'alourdissement de la facture du développement. C'est pourquoi le Rafale est
souvent critiqué par les élus. Il faut dire qu’on lui a demandé de pouvoir
faire tellement de choses pas prévues à l’origine…
Ils vont donc devoir en rabattre…
Je devrais me réjouir, parce que le Rafale, c'est
aussi une industrie en soi : 7.000 salariés, directs ou indirects,
travaillent pour l'avion et 500 PME sont sollicitées dans toutes les régions de
« Gauloisie-pacifiste ».
Ainsi, Usine nouvelle explique que l'avion est conçu à
Saint-Cloud (Hauts-de-la-Seine) avant de faire le tour du pays (Midi-Pyrénées,
Aquitaine…) pour être assemblé et peaufiné. L'opération dure en moyenne 24
mois.
Et pourtant…
L'avion a toutefois fait l'objet de plusieurs
accidents ces dernières années. Le plus impressionnant est probablement celui où
deux Rafale du CDG sont entrés en collision au-dessus de la Méditerranée, lors
de vols d'essai. L'un des deux pilotes est mort dans le drame : Il s’agissait
de voler si près l’un de l’autre que les radars du CDG devaient confondre
les deux échos en un seul !
Les deux ont disparu des scopes.
Puis, un an plus tard, un autre avion se crashe au
Pakistan, sans faire de victime cette fois. C'est dire que quand ils en cassent un, ils font la gueule et se font engueuler...
« Jamais deux
sans trois » ! Notre ministre des Affaires étrangères, qui vient de
perdre le siège de la Présidence de Normandie (pour le 1er janvier
2016 au profit de Caen et au détriment de Rouen) a laissé entendre dimanche
soir que les négociations pour la vente d'avions de combat aux Émirats-arabes-unis
avaient progressé, après un point de presse à Ryad, où il terminait une visite
officielle.
Il a tenu ces propos à l'issue d'un entretien à
l'aéroport de Ryad avec le prince héritier d'Abou Dhabi, cheikh Mohammed ben
Zayed ben Sultan, qui était de passage dans la capitale saoudienne. « J'espère que nous pourrons avoir de bonnes
nouvelles, et nous y travaillons », a-t-il déclaré avant de prendre l'avion
pour quitter Ryad.
Et pourtant, je broie du noir !
À quoi vont donc servir ces avions ?
À faire du contrôle aérien in situ ?
Du tourisme-social ?
À sauver les chrétiens d’Orient de massacres répétés,
même s’ils ne sont pas « papistes » ?
Juste histoire de moucher les ayatollahs de la RATP,
pour le coup totalement ridicules quant à une campagne de pub de curés en
concert…
C’est vous dire si je suis triste : Une arme,
quand on l’achète, c’est pour s’en servir, tôt ou tard…
Et elles servent à quoi sinon à tuer, massacrer,
détruire ?
Et celles-là vont servir sous peu : Il y a même
urgence !
Je broie du noir, c’est comme ça !
Les développements technologiques servent aussi à créer des armes toujours plus puissantes et sophistiquées et c’est une trivialité de dire que le cerveau de l’être humain est particulièrement primitif et toujours prêts à faire la guerre. Encore et toujours confirmé…
RépondreSupprimerDes armes ultramodernes payées une fortune alors qu’il y a tant à faire pour développer l’Inde…
Pour le prix d’un seul Rafale, il aurait possible de faire construire trois grands voiliers-écoles, de 100 mètres hors tout, capables d’embarquer chacun au moins 120 jeunes pour des tours du monde et développer ainsi l’amitié entre les peuples.
Les dirigeants ne veulent pas d’un tel projet, ni en Inde ni ailleurs, et les peuples ne le demandent pas non plus…
Les uns sont aveuglés par leur volonté de puissance et les autres ne veulent pas être libres…
Pourtant les rassemblements de grands voiliers attirent chaque année des millions de personnes.
Une planète de cinglés…
Nous devons être des utopiste, "Ami-Râle"
SupprimerPour nous, tout le monde a le droit d'être "beau, bon, gentil et intelligent".
Or, les autres sont souvent "brutes & méchants" à défaut d'être beaux & bons.
C'est comme ça et on n'y changera pas grand-chose, finalement.
Sauf à se dire qu'on s'est trompé de planète, d'époque, que sais-je, et que nous sommes bien trop en avance sur notre temps pour pouvoir y vivre sans souffrances morales !
Ce sur quoi, l'Inde a de jolis-voiliers ékoles, si je me souviens bien !
Et leurs danseuses ont un charme orientale inégalé...
Bonne journée quand même : Demain on continue à broyer du noir !
I-Cube