Le CO2
est avant tout « la nourriture » des plantes.
Une vérité que bien des verts ont oublié dans leur
dogme « verdoyant-cui-cui les petits oiseaux »…
Ce qui n’est pas une raison pour transformer notre
planète en poubelle immonde et invivable, soyons clairs.
Et de noter qu’avec 10 à 15 % de CO2, la
planète était un enfer jusqu’entre 3,5 à 3 milliards d'années. À cette époque –
je m’en souviens très bien, naturellement – on voit alors apparaître les cyanobactéries
issues de la soupe-primitive.
Ce sont ces premiers êtres vivants qui ont réalisés
les premières photosynthèses qui ont rendu « habitable » l’écosystème
dans lequel nous vivons aujourd’hui.
Ces êtres produisent du dioxygène qui, dans un premier
temps, va oxyder les minéraux présents dans l'eau tels que le fer.
Et aux alentours de 2 milliards d'années, tout le fer
des océans étant oxydé, le dioxygène est libéré dans l'atmosphère.
Ce qui explique assez simplement qu’aujourd’hui la
composition de l’atmosphère terrestre est 78 % d’azote, pour 21 % d’oxygène et
seulement de 0,036 % de CO2.
Ce qui permet à nos délicates alvéoles pulmonaires de
procéder au phénomène inverse : Transformer le dioxygène brûlé dans nos
tissus celluleux en dioxyde de carbone.
Bref, on peut encore en vivre, n’est-ce pas !
Pour les plantes, constituées de cellulose, c’est
encore d’ailleurs l’inverse : Le carbone est leur aliment de base.
La photosynthèse, cette merveilleuse transformation
que les plantes ont appris à maîtriser, utilise la lumière du soleil et le CO2
pour fabriquer sucres, cellulose et amidon et donner vie à nos végétaux.
Pas de CO2, pas de plantes et donc pas
d’herbivores, ni de carnivores, ni… d’humains.
Aussi iconoclaste que cela puisse paraître aux
militants acéphales d’EELV et de quelques autres qui leur emboîtent le neurone,
le CO2 est vraiment source de vie !
Et j’ai pu lire récemment (je commence à savoir déchiffrer
péniblement…) que nos végétaux sont affamés en CO2 : Ils n’en
ont jamais assez !
Et nous bénissent d’en fabriquer par kilo par dizaine de
kilomètres parcourus avec nos « tas-de-boue-à-roulettes », nos usines
à énergie.
Même si de plus en plus de scientifiques montrent que
nos plantes souffrent d’un manque chronique de gaz carbonique. Elles ont faim.
Tous ceux qui cultivent dans une serre botanique
industrielle savent très bien que la quantité de CO2 à l’intérieur
de la serre est environ trois fois plus élevée (1.100 à 1.200 ppmv) que celle
présente dans l’atmosphère que nous respirons (un peu moins de 400 ppmv en
2015).
Dans ces conditions, les végétaux poussent plus vite,
sont plus robustes, apprécient une température plus élevée et consomment moins
d’eau.
Cette dernière propriété explique aussi pourquoi,
depuis plus de 30 ans, on observe un verdissement de la planète de plus de 20 %.
Oui, vous lisez bien !
Il y a 20 % de verdure en plus sur Terre aujourd’hui
qu’il n’y en avait il y a trente ans.
Malgré la déforestation continue – qui n’est une
réalité qu’en certains endroits de la planète – et l’action des hommes, les
plantes poussent plus vite et en plus grand nombre car elles ont enfin
davantage de nourriture.
L’un des résultats les plus visibles (par satellite)
de ces conditions favorables à la croissance des plantes est le recul de
certains déserts, dont celui du Sahel.
L’autre est l’augmentation constante de la production
mondiale de céréales pour lesquelles une hausse du taux de CO2
atmosphérique est un formidable bonus.
Une belle gifle pour ceux qui veulent diminuer la
quantité de CO2 présent dans l’atmosphère.
La Nature nous donne un tout autre message : Encore du
CO2 ! Plus de CO2 !
Pour vivre, la plupart des animaux, y compris les
humains, ont besoin d’oxygène. Celui-ci est produit notamment par les arbres et
les végétaux, mais en quantités relativement faibles.
La majorité de l’oxygène que nous respirons provient
du phytoplancton.
Ces minuscules organismes marins utilisent la lumière
du soleil sur toute l’étendue des océans et le CO2 atmosphérique
pour se nourrir.
Ils rejettent en même temps d’importantes quantités
d’oxygène. Plus de 75 % de l’oxygène présent dans l’atmosphère provient de ce
phytoplancton et donc, du CO2 qu’ils utilisent !
Pas de CO2, pas de phytoplancton et donc
pas assez d’oxygène pour vivre !
On finirait par tous étouffés de trop d’azote.
À l’inverse de ce que l’on tente d’imprimer dans nos
esprits depuis des lustres, les forêts ne sont pas les « poumons » de la Terre,
à peine quelques petites alvéoles pulmonaires.
Les vrais poumons, ce sont les phytoplanctons !
Malgré toutes ces qualités vitales à notre survie, le
CO2 est devenu la bête noire des climatologues alarmistes du GIEC
(Groupement Inter-gouvernemental pour l’Étude du Climat) et des ONG
environnementalistes qui accusent le CO2 produit par l’Homme
(uniquement celui-là, bien sûr) d’être responsable de l’augmentation de la «
température moyenne » de notre globe depuis le début de l’ère industrielle.
Le CO2 est un gaz à « effet de serre » dont
la puissance phénoménale de réchauffement est égale à… 1 !
La vapeur d’eau est 10 fois plus puissante et certains
fréons plus de 10.000 fois !
Le problème de cette théorie fumeuse est que depuis
plus de 18 ans, la température moyenne de notre terre n’aurait pas augmenté
d’un iota !
Durant cette période, plus d’un tiers du CO2
total émis depuis le début de l’ère industrielle a pourtant été relâché dans
l’atmosphère…
Si ce gaz était vraiment responsable d’un quelconque
réchauffement climatique anthropique, on s’attendrait à tout le moins à
observer une hausse vigoureuse des températures. Rien de tout cela ne se
produit.
Comme le disait un grand physicien : « Lorsque votre théorie, aussi belle et
géniale soit-elle, est invalidée par l’expérience, c’est qu’elle est fausse. Il
faut s’en débarrasser et en formuler une meilleure. »
D’autant qu’il ne faut pas oublier que le CO2
est plus lourd que le reste de l’air et que pour faire un « effet de serre »,
il faut que le gaz qui renvoie le rayonnement infra-rouge vers le sol se
comporte comme d’un couvercle.
Ce qui pourrait être le cas du méthane ou quelques
autres aérosols, mais sûrement pas du CO2.
Alors, exit la théorie du GIEC sur le CO2.
Exit le GIEC aussi ? Pas du tout !
Car la vraie question reste : Pourquoi le GIEC, l’ONU, de
nombreuses ONG, certains politiciens, de grandes compagnies électriques et
d’autres veulent-elles à tout prix la peau du CO2 anthropique ?
La raison est double : politique et financière (pour
changer).
Politique, et on l’a dit assez souvent ici, parce que
de nombreuses organisations, dont l’ONU, ont trouvé dans la lutte contre le
changement climatique et donc contre le CO2 un thème unifiant qui
leur ouvre la possibilité d’une gouvernance mondiale à laquelle elles aspirent
depuis plusieurs générations.
Le CO2 est un problème mondial qui ne peut
être résolu que par une action mondiale et qui mieux qu’un gouvernement mondial
pourrait y pourvoir ?
Le document qui sera discuté au prochain sommet du
climat à Paris en décembre 2015 n’est rien de moins qu’un pas gigantesque en ce
sens. On y trouve même la volonté d’instaurer un tribunal climatique mondial !
À quand le rationnement du nombre de respirations
quotidiennes par humain ?
Politique aussi parce que certaines élites
occidentales ne veulent pas que les pays émergents quittent leur état de
pauvreté et de dépendance actuelles.
Ils risqueraient de devenir de nouvelles puissances et
leur feraient de l’ombre, voire relégueraient leurs rêves idéologiques à
l’arrière-plan.
Quel autre meilleur moyen de ralentir leur
développement économique et technologique que de leur proposer d’investir dans
la sauvegarde de notre terre commune en utilisant directement des énergies
renouvelables et en appliquant les principes du développement durable ?
Moyennant finances, bien entendu, via des transferts
directs de richesse consentis par les pays « riches ».
Ainsi, on maintient les pays émergents dans leur état
actuel néocolonial de précarité, voire on l’accentue, tout en condamnant les
pays « riches » à s’appauvrir (le dernier rapport du GIEC préconise
expressément la « décroissance », ce
concept « scientifique » bien connu,
pour les pays riches).
Du malthusianisme pur sucre, sorti brut de
distillerie !
Financier parce que la gigantesque arnaque du
développement durable et de son corollaire, les énergies renouvelables, repose
exclusivement sur la peur générée dans le grand public – et continuellement
maintenue à grand renfort de publicité dans tous les médias, qui n’y voient que
du feu – du réchauffement climatique dû au CO2 produit par l’Homme.
C’est cette crainte soigneusement entretenue qui
permet aux gouvernements de créer de nouveaux impôts « verts », de financer
avec l’argent du contribuable des éoliennes inutiles et ruineuses (même l’Allemagne
de « Mère-quelle » reconnaît s’être fourvoyée, alors qu’il
conviendrait pour elle de fermer les centrales au lignite, encore plus
dégueulasse que celle au charbon) et d’investir dans des énergies renouvelables
aussi ridicules que superflues, emplissant ainsi les poches de certains
industriels peu scrupuleux, voire mafieux, avec l’argent des honnêtes citoyens.
Quant aux ONG, elles reçoivent maintes subventions
pour maintenir cette peur dans l’esprit du public…
Elles s’étaient fait les dents avec la disparition des
baleines et autres espèces en danger, les essais nucléaires, la couche d’ozone :
Elles ont du talent !
Encore hier, on causait des microparticules de suie
des diesels, en omettant celles crachées par les centrales au fioul ou au
charbon de nos voisins…
Et de ne surtout pas expliquer que si les alertes
apparaissent plus nombreuses, ce n’est pas à cause de l’activité humaine, mais
tout simplement parce qu’on a abaissé les fameux seuils d’alerte à la pollution :
En devenant plus exigeant, ce qui n’est pas néfaste en soi, on démultiplie d’autorité
l’anxiété des populations.
Ainsi, lors d’un des derniers épisodes sur le nord de
la « Gauloisie-verdoyante », le préfet du Calvados a même imposé une
vitesse réduite sur les autoroutes, alors que les autorités belges, dont le
ciel était 4 fois plus pollué, n’ont même pas cillé…
Dans cette chasse au CO2, qui sont les
perdants ?
Les pauvres des pays riches.
Qui sont les gagnants ?
Les riches des pays pauvres. C’est dire s’ils peuvent
s’attendre à une pluie de pognon à racketter.
Sans l’imaginaire toxicité du CO2 et de ses
effets néfastes sur l’environnement, toute cette gigantesque arnaque se
dégonflerait comme une baudruche percée.
Tant d’intérêts sont cependant en jeu que leurs
bénéficiaires ont certainement prévu de larges quantités de rustines pour
colmater les fuites et maintenir en l’air aussi longtemps que possible cette
escroquerie.
Car croyez-le bien : Au cas où les experts du
GIEC exciperaient une preuve tangible du réchauffement climatique, même seulement
une once – on peut espérer que tout le fric du kon-tribuable englouti de la
sorte serve à faire émerger quelques vérités scientifiques – ils n’ont toujours
pas posé la bonne question pour mieux vous tromper.
Le vrai du vrai, c’est que toute activité laborieuse
participe au réchauffement global de la planète.
Selon la loi de Lavoisier – « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » – qui s’applique
aussi en matière d’énergie, toute forme d’énergie, mécanique, cinétique,
chimique, atomique, finit par se diluer en chaleur dans son milieu.
Pour faire avancer ton « tas-de-boue-à-roulette »,
tu brûles de l’essence. Qui te donnes directement de la chaleur, transformée en
mouvement et un peu de CO2.
Le frottement de l’air sur tes oreilles, des pneus sur
la chaussée, chauffent l’environnement. Et alors, quand tu es arrivé, ton
moteur va refroidir doucement à l’arrêt, toute chaleur à dissiper qui va
réchauffer la planète.
Autrement dit, si tu veux sauver ta planète, quitte à
faire crever les plantes et le phytoplancton qui produit ton oxygène, ne
respire plus, ne fait surtout plus rien !
Ça, pour tout vous dire, c’est un « bon plan
Corsu » !
Mieux, on devrait interdire à tout à chacun de vivre :
Au moins, on sera sûr que le réchauffement global n’est plus d’origine humaine.
Ils n’en sont pas encore là – à la solution d’un
holocauste généralisé – mais on peut tout espérer qu’il avance un peu dans
cette direction-là d’ici le prochain sommet de Paris, fin 2015.
Vous verrez, on aura l’occasion d’y revenir pour
dénoncer les « délireux » qui ne vous disent surtout jamais tout : Je
prenais juste date et un peu d’avance…
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