L’économie, oui, la
grande forme même : C’est la « reprise » !
D’ailleurs « François III »
est parti pour jeter 8 milliards dans la BPI et nous annonce un demi-milliard
piqué dans la poche des assurances pour rajouter du feu au feu de la chaudière.
C’est en tout cas ce que nos
« autiste-nationaux » nous assurent : Tout va pour le mieux, il y a des
éclaircies qui se profilent à l’horizon, on sent un regain de « positivisme »,
on doit faire mieux que le petit-mieux 1 % promis par « Lyne-sait »…
Les meks, ils n’ont décidément rien
compris au sort du pays et des gaulois !
Ils se font élire sur un programme
qu’ils s’empressent de piétiner.
Ils te font des « réformes »
qui en disent long sur leurs priorités (mariage pour tous ; découpe
territoriale ; augmentation « limitée » de dépenses
budgétaires ; augmentation rapide des recettes fiscales ; invention
de quantité de nouvelles taxes et normes nouvelles jusque chez les
mannequins ; mise en pièce du tissu économique, immobilier, industriel,
auto-entrepreneurs, pigeons et Cie ; loi pénale ; citoyenneté et
nationalité, dans le désordre)…
Ils se font tancer à la manière grecque
par Bruxelles.
Ils se prennent une rouste aux
municipales.
Un coup de pied phénoménal aux
européennes…
Ils se font jeter aux cantonales comme
des malpropres.
Ils frondent et vont droit au mur aux
régionales.
Et ils n’ont toujours rien compris pour
ne voir qu’une seule chose, que la « reprise » est là, au pas de la
porte…
D’accord, il faudra patienter encore un
peu pour être certain de ne plus vivre de l’aumône publique, parce que pour
l’heure, vous êtes écrasé d’impôts, de dettes, de cotisations, de lois
liberticides, de normes étouffantes et que le chômage n’en est pas encore à
réduire sa progression.
Parce que lui au moins, il progresse
encore !
C’est juste une question de patience,
on vous le dit.
Magnifique, n’est-ce pas ?
La reprise est là, si, si, la
croissance est de retour et tout va aller mieux que bien !
Ce qui est curieux, c’est qu’il n’y a
que les fats atteints de trisomie qui pensent encore à se flatter de leurs propres prédictions.
Pas une once d’humilité devant leurs
échecs patents, même les électoraux.
En fait, et c’est criant, il n’y a pas
grande différence avec les multiples reprises que l’on nous a annoncées depuis
le début de la crise en 2007, et même, je me souviens encore de
« Raie-Mont-Bar-bi-Turique », premier ministre sous sa majesté « Gis-Kar-A-la-Barre »,
premier économiste de « Gauloisie-déjà-failliteuse » (que 12ème
mondial à l’époque…) nous annoncer triomphalement qu’il « voyait le bout du tunnel » en … 1978
(ou dès 1977).
On venait de se prendre le
« premier choc-pétrolier » dans les gencives, le premier
« Grand-emprunt-sécheresse », on galopait sans le savoir à grandes
enjambées vers le second choc pétrolier, et lui voyait le « bout du
tunnel » de « la crise ».
À ce rythme-là, personnellement,
j’aurai fait toute ma carrière professionnelle de « crise en crise »,
sans jamais connaître de « croâssance » vraie, supérieure à
l’inflation… même d’un petit-chouia.
Parce que bon, cette « reprise-là »,
si je la veux au moins autant que vous, elle ne repose que sur du vent et des
éléments exogènes qui vont nous revenir à la tronche assez violemment, une fois
de plus !
Tenez-vous bien ! Ils nous en
disent que :
– La baisse importante du pétrole et du
prix de l’énergie qui gonfle un peu les marges des entreprises et donne un
petit bol d’air aux ménages qui voient leurs factures énergétiques baisser
fortement, c'est bon pour vous et le pays.
C’est la reprise, n’est-ce
pas.
Mais ce mouvement, qui ne dure que
depuis quelques mois, est désormais contrebalancé par la baisse de l’euro.
– La baisse importante de l’euro, il
paraît que c’est une excellente chose, parce que c’est censée bénéficier à nos
exportateurs en leur permettant de retrouver de la compétitivité facilement, ce
qui n’est pas tout à fait faux.
Même s’ils sont assez peu nombreux à
« exporter » et hélas essentiellement
en … zone euro !
Ce qui ne couvre même pas les
importations depuis au moins
« Kiki-La-Garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas » parce qu’entre-temps nous
avons perdu nos usines et nos capacités de production que, pour l’essentiel,
nous ne retrouverons jamais et que nos « prolos » en sont à pointer
en attendant l’heure de la retraite.
Les autres filent où ils peuvent…
Donc, donc, il faut bien importer les
« productions manquantes »…
Parce que ça mange tous les jours, les
« prolos » assistés.
– Ah oui, la BCE qui se mêle d’intervenir
massivement avec un QE sans précédent et théoriquement de 1.140 milliards
d’euros, vient assurer et rassurer en particulier le secteur financier sur ses
risques d’insolvabilité systémiques qui planent toujours…
Il paraît que c’est bon d’avoir plein
d’argent à « pas cher » et à volonté que ça ne peut qu’avoir des
effets positifs sur la « reprise »…
Même si on attend avec impatience le
premier défaut grec « vrai », d’abord programmé pour le 9 de ce
mois-ci, et qui sera peut-être repoussé, en prévoit-on…
– Puisque l’argent ne vaut plus rien à
en fabriquer tous les jours à partir de rien, les taux d’intérêt sont au plus
bas, du jamais connu dans l’histoire économique européenne.
L’argent n’a vraiment plus de prix !
Bon pour la
« reprise » ?
Oui, nous en disent-ils, nos
trisomiques-nationaux.
Même si ce n’est finalement pas bon
signe de vouloir en accumuler ainsi bêtement : Le système en devient
pervers à outrance.
Excusez, mais à quoi cela peut-il
servir d’investir dans l’avenir si c’est avec de la monnaie de singe et sans
aucun effort à produire ?
De toute façon, le bon sens commande de
noter que dans ces conditions « exceptionnelles », il devrait y avoir
non pas une « reprise » mais une « forte croissance », une
très forte comme on en n’aurait jamais connue depuis des lustres, qui vous saute
à la tête et pas seulement « une reprise » que personne ne ressent.
Avec ces quatre éléments de
frémissement, la croissance européenne dans un monde économique normal, devrait
être absolument époustouflante, et elle n’est au mieux plus que poussive et au
pire presque inexistante pour ne reposer fondamentalement que sur des dettes.
Soyons sérieux : Dire que l’on a réussi
à faire 1 euro de croissance en omettant de dire que cet euro de croissance a
été obtenu en créant 3 euros de nouvelles dettes est purement et simplement
mensonger !
Ah les effets de levier keynésiens chers
à « Dévide-gens » qui avec 26 milliards en faisait comme avec 100…
Du vent !
C’est même de l’autisme-appliqué qui
touche au tragique…
Comment leur dire que ce nous avons
perdu en capacités de production, nous ne le retrouverons jamais ?
Comment leur expliquer que la baisse du
prix du pétrole c’est bien, mais quand l’euro baisse simultanément et que l’on
achète notre pétrole en dollar cela vient annuler cette baisse, raison pour
laquelle le prix de votre gas-oil gavé de taxes ou de votre super ne baissera
pas et reste à son niveau de l’année dernière (2013) ou 2012, où le prix du
baril n’était pas encore au plus haut ?
En revanche, ce qui est sûr, c’est que
les rentrées fiscales baissent et que l’État va devoir trouver encore plus de
sous (et pas seulement 50 milliards d’économies fumeuses), puisque l’État a
recours à des habillages comptables qui permettent des effets d’annonces mais
qui ne changent rien à notre stock de dettes qui monte, qui grimpe, qui s’envole
inexorablement.
En réalité, notre « productivité » est
devenue « inconsistante » : Si nous gagnons 1 point de
compétitivité mais que le voisin gagne 2, la réalité c’est que votre compétitivité
se sera dégradée de 1…
Cette pseudo « reprise » ne pourra
jamais devenir une croissance forte, durable et autonome car elle est, hélas,
fondée uniquement sur des taux bas et qui, en Europe, ont en plus la
particularité d’être négatifs, ce qui veut dire que les investisseurs redoutent
une explosion de la monnaie unique, l’euro, à juste titre.
Cette reprise, qui ne fera jamais une
croissance car elle repose avant tout sur la création de plus de dette que de
création de richesses, de « valeur-ajoutée marchande » ce qui est une
aberration économique en soi, évidemment.
Plus grave encore, si la croissance
devait être très forte et durable – je peux rêver avec vous – l’augmentation du
prix du pétrole serait telle en conséquence que les prix de l’énergie viendraient
fracasser tout net cette nouvelle croissance forte.
Si la croissance revient, même les taux
d’intérêt ne pourraient pas ne pas augmenter, par seul effet d’arbitrage,
nonobstant les QE à venir !
C’est vous dire si c’est bien du vent…
Avant la tempête ?
Il ne peut pas y avoir de croissance
non plus parce que nous sommes entrés en pleine déflation démographique et
quand la population baisse, la quantité de monnaie totale doit baisser pour que
la quantité de monnaie par tête de pipe reste la même.
Le Japon, qui ne parvient pas à sortir
de sa « déflation » (après leur « stagflation »), nous démontre
malgré lui qu’il ne peut pas y avoir de baisse de la population avec une
croissance économique forte.
Et réciproquement.
C’est à la fois une question de
consommation en même temps qu’une capacité de production…
Et c’est sans compter avec les effets des
progrès technologiques sur la productivité qui sont tels que toute la
génération des baby-boomers actuellement en train de partir à la retraite n’a
même pas besoin d’être remplacée.
Les entreprises ont conservé le
personnel.
Elles encaissent leurs gains de
productivité maintenant.
Quant aux progrès de nos ordinateurs et
des algorithmes capables de prendre les décisions d’un patron, d’un conducteur
à son volant, d’un avion à la place de son pilote suicidaire, et ceux de la
robotique qui rend l’homme obsolète et c’est toute notre vision de l’économie
reposant sur une répartition de la richesse créée via le travail qui devient totalement
dépassée !
Il ne peut donc pas y avoir de
croissance économique saine car, pour le moment, les conditions d’une telle
croissance ne sont pas réunies.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas
de solution mais, pour le moment, les solutions n’ont pas été conceptualisées et
encore moins mises en œuvre.
La conclusion, c’est que tout le monde
vous ment, vous fait prendre des vessies pour des lanternes, parce que nos
dirigeants sont incapables d’innover et de changer de logiciel.
Au contraire, encore et encore, ils
vous resservent les mêmes recettes, toutes celles de gôche ou de droâte qui ont
échoué.
Vous n’en avez pas marre à la
fin ?
Aucun n’est capable de courage, de
l’extrême droâte à l’extrême gôche, en passant par toutes les nuances de
l’échiquier politique, pour reconnaître leurs incompétences à diriger un pays
comme le mien (celui que j’aime tant et qui ne mérite pas tout ça…).
Ah oui, ils sont en revanche très forts
pour discutailler jusqu’à tard le soir pour savoir si on peut ou non vapoter,
si les fontaines à limonade doivent être interdites, ou encore si les mannequins
doivent avoir ou non des fesses et des seins : Absolument remarquables !
Vachement important pour l’avenir du
contribuable…
Qui sont-ils donc pour venir emmerder
les gens qui ne leur demandent rien, qui plus est, en étant surpayés par les
gens qui n’ont rien…
Parfois, je me demande si je ne me suis
pas trompé de planète en naissant ici et à cette époque-là.
Enfin, peu importe, je vais aller me
cacher au fond de la lagune…
CQFD
RépondreSupprimerEn conclusion, Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage ! C'est maintenant le changement !
Justement... il n'y a aucun changement en vue !
SupprimerMême en noyant le chien enragé... nulle part dans aucun discours politiques.
Effarant.
Je crois que le vrai problème, c'est que personne ne veut voir que ce n'est pas "le politique" qui décide de "l'économique", mais tout simplement l'inverse.
Et là, ça les escagasse un maximum : Ils croient pouvoir décider de tout, alors qu'il ne font que contrarier l'évolution normale des choses et ce depuis au moins 50 ans.
Un jour peut-être, peut-être seulement, ils se rendront compte que tout cela est inutile et qu'il convient de laisser faire les choses naturellement.
Après tout, si nos femmes un peu replètes aiment à admirer les profils filiformes (en les critiquant vertement...) et que d'autres n'arrivent pas à "s'étoffer", pourquoi en venir à légiférer ?
Remarque valable pour tout le reste, y compris en "économie"...
Nos dirigeants ont une incapacité à analyser lucidement la situation qui me stupéfie souvent.
RépondreSupprimerEt leurs solutions sont celles de leurs dogmes.
La résistance au changement est tout aussi stupéfiante.
Comme d’habitude, ce seront les crises qui provoqueront une remise en cause et l’apparition de nouveaux paradigmes économiques, financiers, et sociétaux.
En attendant, le pays continue sa dégringolade…
Jusqu’où vont-ils nous amener ?...
« Bling-bling » a bien reçu le livre « les milliards de la Division Daguet ».
Je vais lui envoyer prochainement quelques idées novatrices, de rupture…
Méfiez-vous, il est aussi "allumé-dogmatique" que d'autres !
SupprimerI-Cube
« Bling-bling » allumé dogmatique ?...
RépondreSupprimerIl a fait ses preuves !...
C’est pour cela que j’ai démissionné de l’UMP…
Bien à vous !...
J'avais de l'avance pour me tirer quand il a pris l'UMP à la hussarde.
SupprimerFaut dire que dans la famille, on connaissait l'hurluberlu : entre Nanterre, sa première épouse qui n'est autre que la nièce de Peretti, un "cousin" ajaccien, qu'il a fait cocu avec des cornes longues comme ça (un "truc" insupportable pour un Corsu) et le passage dans le bureau de ma "môman à moâ même" où il a pu se comporter comme un "malotrou-de-première-classe", il n'y avait pas besoin d'en rajouter !
Bonne journée à vous !