Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une
fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de
l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des
actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie
lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc
purement, totalement et parfaitement fortuite !
« Plein de choses. Mais il t’en
dira plus. Ce que je ne comprends pas bien, c’est que tu es venue soi-disant
faire sa biographie. Car il a déjà un biographe, au moins officieux. »
Pardon ?
« C’est sous forme de romans
sur un blog anonyme. Je te donnerai l’adresse à ton retour, ou par textos, si
tu les reçois dans ton coin de paradis. Mais il faut que je la retrouve avant. »
Noeline l’aurait lu ?
« Non, c’est barbant à souhait
et je ne sais pas lire un bouquin sur un écran… Mais ça mériterait que tu t’y
intéresses, Alex. »
Voilà qui est bien étrange…
Le reste de la soirée, alors qu’Alex prépare son bagage, donne à manger à
ses chats et que les « ADN » amputées d’Anaïs préparent le dîner, la
conversation tourne autour des leurs parcours respectifs.
« En fait, en ce qui me
concerne, ce qui m’a incité à entrer dans la boîte, c’est que je cherche mon
père… »
« Ah ça, ma chérie, si on a ton
CV complet dans les archives de la CISA – tu n’as pas été embauchée sans que
Gustave n’ait pu faire des recherches sur ton cas, comme pour nous tous :
c’est un vieux flic-espion-militaire – je ne crois pas qu’il soit fait mention
de ton père… »
Bé alors… « Votre Paul de
Bréveuil m’a promis de me l’apprendre… »
C’est qu’il sait.
« Il en sait peut-être plus que
ce qu’il y a dans notre base de données. Pourtant, elles sont nourries aux
fichiers de l’état-civil et de quelques autres… La sécurité sociale, les
banques, les casiers judiciaires, tout quoi. Tu es née quand ? »
Alex leur indique la date.
« Donc tu as été conçue en
juillet 1991. Elle était où et elle faisait quoi, ta mère, à cette
époque-là ? »
Elle travaillait à l’agence de l’AFP à Koweït-City, adjointe au chef de
poste.
« Punaise ! Juste avant la
première guerre d’Irak ! »
Oui, elle sait ce détail, puisqu’elle en aura fait l’alerte mondiale
depuis son télex posé là-bas…
« Et les mecs qu’elle
fréquentait alors, tu as une idée ? »
Aucune…
« Peut-être des journalistes,
des officiels de l’ambassade, des collègues de bureau. »
Et puis elle prend son courage à deux mains, le vin rouge faisant son
effet…
« Ma mère n’était pas une
coureuse et encore moins un canon de beauté. Elle avait un bec-de-lièvre qui
lui déformait le visage. Ça, c’est l’autre Charlotte, celle qui a disparue, qui
me l’aura appris… »
Ah ouais… tout de même !
« Ce qui est curieux, c’est de
penser que le Boss sache précisément, à 27 ans d’écart, comment les choses se
sont passées. »
Un viol peut-être « et il sera
tombé sur une coupure d’archive… »
Non, ça ne colle pas : une journaliste française, officiellement
attachée à l’AFP, comme d’une ambassadrice de presse, violée au Koweït, ça
aurait fait tout un esclandre, pas seulement « une » coupure de
journal !
« Il avait quel âge à ce
moment-là, notre Boss ? »
Aucune idée.
« Peut-être 15 ou 16 ans. Il
est sorti de l’X dans les années 2000. C’est là qu’il a intégré la chasse à
bord du CDG sous les ordres de notre vénéré Gustave ! »
Informations qui déçoivent Alex : Paul ne pouvait pas connaître sa
mère.
Et même pas savoir qu’elle existât à l’autre bout du Moyen-Orient…
L’Île Maurice couvre une superficie de 1.865 km², pour 65 km de long et 45
km de large. C’est aussi une île chargée d’histoire, rendue célèbre par ses
navigateurs.
Une des plus grandes richesses de Maurice est sans conteste son peuple :
sa mixité ethnique lui confère une identité culturelle unique.
L’Île Maurice, c’est d’abord une destination mythique pour ses plages, sa
mer et son soleil.
Pourtant, l'île possède un patrimoine culturel, historique et naturel très
riche, ses symboles emblématiques, comme le Dodo, sa musique qui lui est propre
: le Séga.
La population s’élève à environ 1,3 million d’habitants et comporte
plusieurs communautés. La majorité des Mauriciens est d’origine indienne, suivie
par la communauté créole, plus ou moins métissée, et qui ne peut être définie
par une seule origine et une couleur de peau spécifique puisque certains
Créoles ont en grande partie des ancêtres africains et/ou malgaches, quand
d’autres Créoles ont en grande partie des ancêtres originaires d’Europe ou
d’Asie.
Il existe également une minorité de Sino-Mauriciens et une minorité
d’ascendance française comptée pour moins de 2 %.
En effet, les Portugais furent les premiers Européens à visiter l’île, à
une date comprise entre 1500 et 1513. Ils l’appelèrent Cirné, du nom du navire
du capitaine d’expédition Diogo Fernandes Pereira.
L’île demeura inhabitée jusqu’à l’arrivée des premiers colons hollandais,
en 1598.
Elle fut ensuite colonisée par les Français de 1715 à 1810. Puis vinrent
les Anglais qui l’occupèrent par la force avant que cette possession ne leur
soit confirmée par le traité de Paris de 1814.
L’établissement britannique durera jusqu’à l’indépendance, le 12 mars
1968.
L’île « Moris », en créole, était autrefois l’Isle de France
(1717-1814). Puis « Mauritius » en anglais et c’est l’île principale
de la République de Maurice. Elle est située dans l’Ouest de l’océan Indien, au
cœur de l’archipel des Mascareignes, entre La Réunion à l’ouest, et l’île
Rodrigues à l’est.
Sa capitale, c’est Port-Louis, située dans le Nord-Ouest de l’île, la plus
grosse ville de l’île.
Il n’y a pas de langue officielle mais l’anglais est reconnu comme la
première langue du pays (administration, éducation) et le français comme
seconde langue par les médias.
Il est enseigné à partir de l’âge de 4 ans dans les écoles publiques. Mais
le créole mauricien est parlé par la majorité de la population sans pour autant
être reconnu officiellement par la constitution.
Une langue asiatique ou le créole mauricien peut être choisi à partir de
l’âge de 6 ans par les enfants à l’école primaire…
Les langues asiatiques les plus parlées sont par ordre décroissant, l’hindi,
l’ourdou, le tamoul, le mandarin, le télougou et le marathi…
On roule à gauche et la priorité est curieusement à droite… C’est surtout
une véritable carte postale paradisiaque. Toutes les personnes qui ont séjourné
à l’Île Maurice vous le diront, c’est un véritable paradis !
De plus, l’offre hôtelière est vraiment très riche et bien développée. De
grandes chaines hôtelières ont apportées leur savoir-faire et la gentillesse
naturelle des Mauriciens fait le reste.
Le service à Maurice est légendaire et les hôtels font tous pour
satisfaire leur clientèle.
Les plages Mauriciennes font parties des plus beaux endroits de la
planète, des cocotiers, du sable fin et un lagon turquoise sont éblouissants.
La météo y est toujours favorable, même en hiver.
Pourtant l'île Maurice n’est pas forcement qu’une station balnéaire. La
richesse de l’île est incroyable entre randonnées, la pratique de l’équitation,
de nombreuses visites culturelles proposées, c’est aussi l’occasion de partir à
la rencontre des gens, faire du shopping et bien sûr pratiquer des sports
nautiques.
Il faut juste avoir envie de sortir de son hôtel, la capitale Port-Louis
ou les jardins de Pamplemousses rencontrent un vif succès d’excursions pour les
touristes.
Il existe tellement d’activités à Maurice qu’on en dit être obligé de
faire un choix ou de revenir...
L’île Maurice est une île vraiment complète pour passer de très agréables
vacances.
Son faible décalage horaire (deux ou trois heures selon la saison des
heures d’hiver/été chez les européens) permet une rapide adaptation.
Alexis débarque à l’aéroport international « Sir Seewoosagur
Ramgoolam » qui a été totalement rénové en 2013 après trois années de
travaux, aujourd'hui à la pointe de la modernité. C’est la plus grande
infrastructure de l’île. Il peut accueillir 4,5 millions de passagers par an et
possède même un poste avion spécialement dédié aux A380.
Son originalité tient dans son architecture aux allures tropicales. Son
toit a en effet été conçu pour ressembler au ravenala, une plante tropicale
commune sur l’île et il compte trois niveaux.
Les services des douanes, les comptoirs des voyagistes et le hall de
livraison-bagages se trouvent au rez-de-chaussée. La zone de départ, le
duty-free et les salles d’embarquement se trouvent au premier étage et le
second et dernier étage est entièrement consacré aux accompagnateurs qui
peuvent voir les avions décoller depuis l’immense espace vitré.
De plus, l’Île Maurice s’inscrivant comme une référence en matière de
développement durable, le terminal est équipé de nombreux systèmes de
récupération d’eau, de plus de 260 panneaux solaires, d’éclairages naturels et
de circuits végétalisés.
Il possède trois salons principaux, où les voyageurs peuvent se détendre
avant de prendre leur vol. Le Yu lounge : c’est un salon de luxe ouvert aux
passagers des jets privés ou des vols commerciaux et c’est là que Paul reçoit
Alexis.
Ce salon dispose d’un service de conciergerie, d’une cuisine dirigée par
un chef expérimenté et propose même des transferts en limousine, en Porsche
Cayenne ou en hélicoptère depuis et vers l’aéroport.
L’Atol lounge : ce salon est ouvert à tous les passagers sur le départ.
Dans une ambiance accueillante et une atmosphère relaxante, le salon Atol
est une invitation à se reposer avant un vol. Les passagers y trouvent des
journaux internationaux et locaux, des magazines, ainsi que la télévision et
l’accès au wifi.
Quant à l’Amédée Maingard lounge, il s’agit de celui qui accueille exclusivement
les passagers d’Air Mauritius et ses compagnies partenaires, par où débarque
Alexis.
La qualité des services et l’atmosphère relaxante offrent aux clients un havre
de repos bienvenu après un vol fatigant.
Ce salon possède un « Business Center » avec accès aux
ordinateurs, un coin pour les enfants ainsi qu’un buffet et un bar avec un
large choix de plats et de boissons locales.
Paul aime les odeurs des tropiques qui flottent sous le doux alizé. Pour
cette raison, il est arrivé quarante minutes avant Alexis aux commandes d’un
Learjet. Deux heures de vols depuis Diego Garcia, la grande base aéronavale
anglo-américaine posée au milieu de l’Océan Indien…
« Je veux bien vous y emmener,
mais je suis basé plus au nord, au niveau de l’équateur et il y a environ une
heure de « teufteuf » à faire… ou quinze heures de mer en
« pédalo »… »
En « pédalo » ?
« À condition de
« ramer » à plus de 10 nœuds et que la mer soit praticable… »
Quel langage imagé pour ce grand bonhomme aux allures d’athlète, à la
gueule sympathique, souriante et avenante : elle l’imaginait plus âgé. Il fait quinqua
« accompli » avec son bronzage et sa chemisette ouverte sur les poils
noirs de son torse.
« Ravi de vous rencontrer. Je
vous le confirme, vous ressemblez à votre mère ! »
Qu’il commence à raconter.
« Je l’ai croisée à Koweït City
il y a plus d’un quart de siècle de ça. Mais j’étais en mission disons…
particulière et je ne suis pas resté plus de quelques jours. »
Mais encore ?
« Vous aviez quel âge ?
Car si je ne m’abuse, d’après votre curriculum vitæ, vous deviez passer votre
bac à ce moment-là… »
Même pas : il l’a eu avec mention très bien l’année suivante seulement.
Alors, qu’il explique donc ces propos quelque peu paradoxaux…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerNon mais arrêtez donc de faire du fishing jusque sur blog !
RépondreSupprimerIl ne peut pas servir à ça !
Désolé Fumo Sadiku, je suis obligé de censurer !
Sans rancune !
I-Cube