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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 20 mai 2018

L’intrication quantique confirmée à l’échelle macroscopique

Je reste toujours « scotché » par les chercheurs qui osent et trouvent


L’intrication quantique est l’un des phénomènes les plus curieux de la mécanique quantique. Tellement étrange et contre-intuitive qu’elle fut qualifiée « d’action fantomatique à distance » par Albert Einstein, qui refusait de l’admettre.
Bien que confirmée expérimentalement entre des objets microscopiques (particules, atomes, molécules), l’intrication devient rapidement instable lorsque la taille des objets intriqués augmente.
Cependant, des physiciens ont réussi l’exploit d’intriquer deux objets macroscopiques, soit un total d’un milliard de milliards d’atomes !

Dans le mécanisme de l’intrication quantique, deux objets intriqués ne forment plus qu’un système unique solidaire, partageant le même espace mathématique (quelle que soit la distance qui les séparent, donc infiniment plus que la « vitesse-limite » de l’univers – qui reste celle de la lumière et des ondes) et la même fonction d’onde. Ainsi, la mesure de l’un entraîne instantanément la mesure de l’autre.
Si l’intrication quantique a été testée avec succès sur de très grandes distances, la taille des objets quant à elle, a toujours posé un problème expérimental. En effet, plus les dimensions des objets intriqués sont grandes, plus l’intrication devient instable du fait des perturbations environnementales agissant comme un « bruit électronique » et détériorant la « connexion » entre les deux objets.


Toutefois, deux équipes de physiciens sont parvenus à établir une intrication entre deux objets macroscopiques. « Il existe une question vraiment intéressante, celle qui consiste à se demander : jusqu’à quelle échelle (de taille) peut-on monter ? » expliquait encore récemment Andrew Armour, physicien à l’université de Nottingham (Royaume-Uni). Cette avancée pourrait ouvrir la voie au développement d’instruments de mesure ultra-sensibles, pour tester les théories de la gravité, ou encore permettre de tester la sécurité des systèmes basés sur la cryptographie quantique.
Les résultats obtenus ont été publiés dans la revue Nature.


En réalité, ce sont deux groupes de recherche, utilisant des méthodes différentes, qui ont démontré cette intrication macroscopique…
Tout d’abord, Simon Gröblacher et ses collègues du Delft University of Technology (Pays-Bas) ont utilisé deux faisceaux de silicium d’une taille de 15 micromètres (approximativement la taille d’une bactérie) pouvant vibrer à la manière d’une corde de guitare pincée.
Les deux faisceaux ont été intégrés à deux circuits supraconducteurs séparés de 20 cm, eux-mêmes connectés à une fibre optique.
Puis l’ensemble du dispositif a été refroidi à une température proche du zéro absolu, afin que la combinaison de la basse température et du champ électrique du circuit neutralise les perturbations et interférences parasites et ne laisse que les vibrations naturelles des faisceaux.


Puis, grâce à des impulsions laser infrarouges contrôlées, les physiciens ont envoyé juste assez d’énergie au dispositif pour que l’un des faisceaux vibre un peu plus intensément que l’autre.
En mesurant le rayonnement électromagnétique émanant du dispositif, les chercheurs ont eu la confirmation que le surplus d’énergie avait bien été communiqué mais, en revanche, ils n’ont pas réussi à déterminer quel faisceau avait reçu cette énergie, indiquant que ce surplus était simultanément partagé par les deux faisceaux !
L’intrication a persisté entre les deux éléments, composés chacun d’environ 10 milliards d’atomes, pendant une fraction de seconde.


Plus fort, le second groupe de recherche, dirigé par Mika Sillanpää de l’Aalto University (Finlande), a choisi d’utiliser deux membranes d’aluminium de 15 micromètres de diamètre – environ un milliard de milliards d’atomes, soit l’épaisseur d’un cheveu – et elles aussi intégrées dans deux circuits supraconducteurs séparés de 20 cm.
Après avoir refroidi le dispositif, ces chercheurs-là ont bombardé les deux membranes avec des micro-ondes afin de les faire entrer en vibration synchronisée. L’analyse du signal produit par le dispositif a révélé que les deux membranes partageaient un état quantique unique.
Et, l’extraordinaire, l’intrication a été maintenue pendant une demi-heure !
Mais comme l’explique Sillanpää soi-même, celle-ci peut perdurer indéfiniment dès lors que les membranes sont bombardées par les micro-ondes.


Les deux expériences ouvrent donc la voie à des applications différentes.
Gröblacher et son équipe ont créé leurs faisceaux pour qu’ils vibrent à la même fréquence que la lumière circulant dans les fibres optiques, afin de les rendre compatibles avec les systèmes de télécommunication actuels.
« Le dispositif peut tout à fait être développé » affirme Gröblacher.
Si les physiciens parviennent à maintenir l’intrication plus longtemps et à augmenter la distance entre les circuits supraconducteurs, ces dispositifs pourraient servir de relais dans un futur Internet quantique pouvant transmettre des informations ultra-sécurisées entre ordinateurs eux-mêmes quantiques.
Quant au dispositif de Sillanpää, il servirait plutôt à des appareils de mesure extrêmement précis : La très haute sensibilité des capteurs quantiques leur permet de détecter des signaux très faibles, comme ceux des ondes gravitationnelles.
Avec de plus grandes tailles, ces dispositifs permettraient même de tester les théories de la gravité quantique.


Pour John Teufel, physicien au National Institute of Standards and Technology (États-Unis), les deux expériences ont leurs avantages et leurs inconvénients. L’intrication de Gröblacher n’a pas persisté longtemps mais a été observée avec certitude.
L’intrication de Sillanpää a persisté plus longtemps mais a nécessité une chaîne de raisonnements théoriques complexes pour aboutir à son interprétation.
« Idéalement, il faudrait un peu des deux. Mais d’un point de vue technologique, il s’agit vraiment d’une avancée cruciale ».


La prochaine étape selon Matt Woolley, physicien à l’University of New South Wales (Australie), est de démontrer la possibilité de téléporter quantiquement ces vibrations d’un objet macroscopique à un autre. « Grâce à la téléportation quantique, les propriétés physiques d’un objet peuvent être transmises via l’intrication » explique-t-il.
« Il est indéniable que l’ère de la mécanique quantique macroscopique est arrivée », conclut-il.


L’intrication quantique, c’est un phénomène étrange par lequel deux objets distants se retrouvent comme liés – par des états quantiques dépendants l’un de l’autre – d’une manière qui défie le sens commun et même la physique classique.
Un phénomène jusqu’ici circonscrits à des objets microscopiques.
Enfin presque : Des objets dont le diamètre est de l’ordre de 15 micromètres.
On rappelle à l’occasion qu’en 2015 des chercheurs du MIT avaient réussi à intriquer, grâce à une impulsion laser, pas moins de 3.000 atomes de rubidium 87.
Une broutille face aux milliards de milliards d’atomes que composent les oscillateurs mécaniques du diamètre approximatif d’un cheveu humain, impliqués dans l'expérience rapportée ci-dessus des chercheurs de l’université d’Aalto (la finlandaise).
Où deux « tambours » vibrants, en aluminium dans un état quantique intriqué maintenu durant une demi-heure : «Les corps vibrants interagissent via un circuit hyperfréquence supraconducteur. Les champs électromagnétiques dans le circuit sont utilisés pour absorber toutes les perturbations thermiques et ne laisser derrière que les vibrations quantiques mécaniques», explique-t-on.
Aux environs de – 273° C toute autre forme de perturbations et d'interférences ont pu être évitée.


De là à téléporter les propriétés physiques d’un objet macroscopique comme dans certains films de science-fiction grâce à l’intrication?
En effet, rien dans la mécanique quantique n’impose formellement qu’elle ne s’applique qu’à des objets de petite taille même si deux facteurs semblent cruciaux lorsqu’il s'agit de déterminer si oui ou non un objet se comportera selon les règles de la physique quantique.
Pour entrer dans le monde de la mécanique quantique, un objet devra d’abord pouvoir s’isoler des perturbations de son environnement. Il faudra ensuite que l’énergie associée à cet objet – sa fréquence de vibration – dépasse l’énergie associée à son environnement – sa température.
C’est pourquoi les petits objets sont plus susceptibles d’être soumis aux règles de la physique quantique.


Toutefois, d’un point de vue fondamental, ces expériences démontrent donc que les lois de la mécanique quantique peuvent aussi s’appliquer à des objets «massifs». Restera à déterminer massifs à quel point…
Notez par ailleurs que l’équipe de l’université de Delft (Pays-Bas) avec ses deux oscillateurs micromécaniques à base de rayons de silicium nano structurés sur des puces espacées de 20 centimètres qui correspond à une configuration intéressante en vue d’une intégration au sein d’un réseau quantique à fibre optique, a toutefois échouée à maintenir cette intrication plus d’une fraction de seconde.

Tout ça reste passionnant dans la mesure où il s’agit de preuves que les lois de la physique quantique peuvent s’appliquer à une échelle qui se rapproche de la nôtre.

Débusquée dans les équations et les principes de la physique quantique par Einstein et Schrödinger, l’intrication quantique permettrait-elle de téléporter de l’information entre deux particules ?
L’intérêt est que ce transfert est « instantané », flirtant avec la science-fiction.
Très intriguant, il a été constaté en laboratoire à maintes reprises.
Pourrait-on imaginer la possibilité d’une téléportation humaine ?
Peu probable, mais je vous rappelle les travaux de « feu Stephen Hawking » (et sa théorie de l’information, parmi d’autres), flirtaient déjà aux frontières des « trous-noirs », ces objets si massifs que même la lumière n’a pas assez d’énergie pour s’échapper des contraintes gravitationnelles.
C’est bien là la frontière évidente qui réunira physique-quantique et théorie de la relativité générale, du plus petit au plus vaste.


Tout cela peut ne pas passionner, je le conçois parfaitement. Pour ma part, je reste toutefois étrangement ému à l’idée que les quelques « poussières d’étoile » que nous sommes tous (y compris toute les planètes qui gravitent autour de notre Soleil, et lui-même aussi), soit capable de tenter d’expliquer si « finement » l’univers qui les entoure à travers des concepts absolument éblouissants.
J’en reste tout médusé.
En relativisant largement : L’Homme a été capable « d’inventer » Dieu. Alors pourquoi pas de décortiquer les mécanismes intimes de Sa création ?


Bonne fin de week-end à toutes et à tous !


I3

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