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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 9 mai 2018

Décidément, je ne comprends rien à rien

L’économie circulaire


Après plusieurs mois de concertation, le gouvernement a présenté le 23 avril sa feuille de route pour développer « l’économie circulaire ». Les 50 mesures annoncées par le « premier sinistre » et la secrétaire d’État auprès du ministre de la transition écologique et solidaire, « Prune-Poison », passe complètement à côté de ce que je pensais qu’il en ressortirait.
« L’économie circulaire » est un concept ancien qui a été affiné et popularisé dans les années 2000. Il s’agit d’imaginer une alternative à l’économie dominante, dite « linéaire », qui contribue, par exemple, à l’épuisement des ressources et à la dégradation de l’environnement.
Les théoriciens de « l’économie circulaire » partent du principe que les ressources de la planète étant limitées, il serait avisé de « recycler ».


C’est ainsi la vertu cardinale des différentes « révolutions » économiques : L’économie agraire de subsistance a reçu un coup de fouet avec l’invention de l’agriculture et de l’élevage.
Puis, les progrès techniques ont permis de démultiplier la « charge de travail » physique en remplaçant les forçats et les bestiaux recrutés pour faire le boulot des champs par les machines à vapeur. Ce fut la révolution industrielle.
De la vapeur, on est passé à l’électricité et de l’électricité à « l’économie du numérique » (de précision) et du numérique à celle des réseaux (Uberisation de « l’économie instantanée »)…
Demain, les robots vous prendront par la main et feront tout ce que vous avez envie de faire sans la moindre contrainte s’occupant de vous rendre votre séjour sur la planète plus agréable.
« L’économie de réseau » (de compétence, de disponibilité, d’instantanéité) c’est de « l’économie circulaire », celle qui évite le gaspillage et la dispersion des ressources.


Du point de vue du « fiscaliste », ça existe déjà depuis très longtemps avec les « Société d’Échange Libre » (les SEL) où il n’y a pas de « valeur ajoutée » créée par les acteurs économiques, mais juste un échange de biens et services de valeur égale, à la demande, là où il faut, quand il le faut, pas plus.
C’est l’économie des revente.com… et ça marche.
D’autant mieux que, sauf à en faire un métier, il n’y a donc pas de TVA prévue entre particulier (puisqu’il n’y a pas de monnaie en circulation), il n’y a pas de taxe, cotisation et impôt sur les revenus ou bénéfices, puisqu’il s’agit – très éventuellement – d’indemnité d’ouvrage à façon ou de biens dont on se dessaisit.
Bref, un « petit-paradis-fiscal » et social qu’il conviendrait d’étendre, de consolider, voire seulement de réglementer à travers des « monnaies-virtuelles » pour étendre les domaines d’activité avec le minimum de confiance entre deux acteurs ne se connaissant pas (ou seulement de réputation à travers le réseau de la même SEL).
Eh bien pas du tout !
Ça, il paraît que c’est de « l’économie collaborative »…
Hein, les nuances des « sachants » !


Je confirme : Avec l’âge, j’en deviens kon à croire encore au Père-Noël !
Bien ma veine, à mon âge avancé…
Parce que quand on vous parle « d’économie circulaire », finalement ça ne vise qu’à réduire les activités des déchetteries et autres poubelles locales, à recycler vos étrons en engrais ou je ne sais quoi d’autre !
Incroyable, mais vrai.
Et encore, pensez donc, votre gouvernement n’envisage que plusieurs leviers actionnables pour limiter le recours aux ressources épuisables à différents niveaux du cycle de consommation : Réduire la quantité de matières premières pour fabriquer des produits ; mettre au point des produits plus durables et réparables ; recycler les déchets pour les réutiliser dans d’autres productions.
Rien de mieux.
Vive le progrès « En Marche ! »
Notez, c’est déjà pas mal, même si les industriels savent faire depuis des décennies.
La logique de « l’économie circulaire » reste finalement la même que la « pas circulaire ».


« La France a de larges marges de progrès en matière d’économie circulaire », écrit même le gouvernement dans sa feuille de route du 23 avril dernier. Un constat qui s’appuie notamment sur l’un des indicateurs les plus tangibles en la matière : Le taux de recyclage des déchets.
Or, les « Gauloisiens » produisent autant de déchets qu’il y a dix ans. La mise en décharge des déchets ménagers recule mais si le recyclage des déchets ménagers est en hausse, c’est encore loin derrière les meilleurs élèves européens.
Ce retard se traduit de façon spectaculaire dans la collecte des emballages plastique : La « Gauloisie-des-poubelles » vise désormais 100 % en 2025, alors qu’aujourd’hui cette collecte n’est que de 20 %, contre 30 % pour la moyenne européenne.
À peine 55 % des bouteilles en plastique sont collectées, contre plus de 90 % dans les pays nordiques.
La belle ambition…


En réalité, 2025, ils ne seront plus là pour constater leur échec, car cette « économie circulaire » là repose forcément sur les entreprises : Les méthodes qu’elles utilisent pour extraire des ressources jouent directement sur la production de déchets. La manière de fabriquer des produits impacte leur durée de vie et la capacité à les réparer auront forcément des conséquences futures sur l’environnement.
Notamment, est visé le secteur de la construction et du « génie-civil » qui produit plus de 70 % des déchets en hexagonie. Les ménages (forcés de « trier » ou taxés), c’est trois fois moins…
Et je ne vous raconte les déchets des centrales nucléaires, pas plus que demain, ceux de vos bagnoles électriques…


Notez que par leurs comportements, les consommateurs ont tout de même une responsabilité importante nous avertit-on. Cela peut passer par le choix de produits plus durables ou par un recyclage plus systématique. « L’économie circulaire » pourrait même également se conjuguer avec une réduction de la consommation, favorisée par exemple de « l’économie collaborative », qui consiste à utiliser un service sans forcément être propriétaire du produit (le covoiturage, l’échange de services entre particuliers, etc.).
Ah, on y vient tout de même (comme quoi, je ne suis pas si kon que ça), mais à la marge…
Forcément, c’est de la recette fiscale qui s’évapore, tiens donc !
L’État-providence peut enfin jouer un rôle déterminant pour favoriser cette forme d’économie, en interdisant certains comportements et en en encourageant d’autres par des incitations financières (et fiscales ?), ou en reconnaissant l’obsolescence programmée comme un délit en 2015.


Pour rappel, quelques décisions politiques importantes :
Avant, tu fumais ton clope, tu jetais ton mégot. Demain, tu seras taxé pour pouvoir le jeter (un peu comme ton droit à polluer avec ton gros-cube…).
En 1992 : Les producteurs sont tenus pour responsables de l’élimination des déchets d’emballages qui résultent de la consommation de leurs produits par les ménages.
Après « les casseurs seront les payeurs » qui a connu le succès que vous savez jusqu’à la fac de Tolbiac, on a eu « pollueurs, payeurs ».
Ne vous faites pas de bile, c’est vous qui payez sans même plus vous en rendre compte une taxe sur les emballages : Vachement incitatif !
La même année les communes ont été obligées de valoriser et recycler les déchets.
Je peux vous raconter que si la loi a bien été publiée, elle n’est toujours pas appliquée sur l’ensemble du territoire.
Et on se souvient encore de la déchetterie de la Ville de Marseille, ouverte à tous les vents (le Mistral notamment) sur le territoire… d’une commune voisine.
Merci chef.


En 2002, il est devenu interdit de mettre en décharge des déchets « non-ultimes », c’est-à-dire qui peuvent faire l’objet d’une valorisation (recyclage, incinération avec production d’énergie, etc.).
Le début de votre « tri-sélectif »…
Merci chef : Il aura fallu pousser les murs des locaux-poubelle.
En 2005 les industriels se voient obligés de proposer l’enlèvement gratuit de leurs appareils électriques et électroniques usagés. En fait c’est le vendeur de la machine à laver de remplacement qui évacue vers « l’industrie du démantèlement & recyclage » le truc tombé définitivement en rade.
De toute façon, c’est moins cher que de faire passer un plombier…
Merci chef : Depuis les cordonniers ont disparu, les mécaniciens ont du mal à survivre, mais les « gaziers », tellement leur activité est « réglementée », disparaissent au fil du temps.
Par exemple, en Balagne (Corsica-Bella-Tchi-Tchi), il n’y en a plus qu’un seul qui soit agréé GRDF. Tout le monde chauffe à l’électricité fabriqué au fioul-lourd…


Dix ans plus tard, les fabricants doivent informer leurs clients sur la « réparabilité », c’est-à-dire la disponibilité de pièces détachées pour réparer les appareils défectueux, et fournir les pièces sous deux mois.
Deux mois de linge-sale ou de vaisselle cradingue, vous ne savez même pas ce que c’est, naturellement…
En 2015, un grand pas en avant : Les pratiques d’obsolescence programmée deviennent un délit, qui peut être poursuivi en justice.
Maintenant, allez donc le prouver…
C’est l’histoire de la norme qui change : Le tuyau de gaz doit être en caoutchouc (la faute aux joints), puis comme le caoutchouc peut devenir poreux ou cassant, vous en revenez de façon forcée au tuyau d’acier (le plomb aura disparu : On en fait des balles de fusil…).
Ou encore c’est la mort du fusible : On vous oblige à mettre des disjoncteurs qui réagissent à 100, puis à 50, puis à 30, puis à 10 milliampères. Impossible de se prendre un châtaigne, même dans votre baignoire avec de l’eau jusqu’aux genoux.


Il y a deux ans (2016) les professionnels qui produisent des déchets (papier, carton, métal, plastique, verre et bois) doivent les trier à la source.
Et puis les supermarchés doivent distribuer leurs invendus alimentaires à des associations pour éviter le gaspillage (quitte à répandre les gastros chez les plus fragiles : Une mesure d’équilibre des comptes sociaux, suppose-je).
L’année dernière, les sacs plastiques à usage unique sont interdits à la caisse des commerces…
Notez que c’est une question de grammage. Les sacs à « haute densité », particulièrement fins, ont disparu en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » il y bien une dizaine d’année, tellement tout le monde en avait marre d’en voir partout consteller le maquis. Depuis, la mesure a été étendue à l’ensemble du pays, ce qui n’empêche pas d’avoir des sacs à « très basse densité », presque rigides, des sacs réutilisables en plastique « tissé » et … des sacs en papier qui se promènent dans les basses couches atmosphériques…
En revanche, le sac en « plastique biodégradable » a disparu, même des pharmacies. Les miens, gardés en collection pour vérifier s’ils se dégradaient bien tout seul, ils ont cramé lors de l’incendie de « my sweet-home » vénitien l’année passée…
Une « expérience » traumatisante.


Finalement, tellement je reste kon-natif, j’ai refermé ce dossier-là sans même examiner les « 50 mesures » pour y détecter une niche quelconque à exploiter par un de « mes clients ».
Je vous dirai si on m’en cause un jour : Pour l’heure, on me présente des projets de « piscine-intelligente », où l’eau est épurée à coup d’UV et autres bactéries  propres aux fosses-septiques…
Je ne te vous raconte pas le mek qui invente cette « circulation-circulaire » aquatique : Le client, il creuse sa piscine et il la transforme en station d’épuration personnelle…
Le bonheur du recyclage.
J’adore.

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