…Personne ne vous en parle !
Pourtant la découverte aura été annoncée en mai
dernier : La Russie aurait découvert 511 milliards de barils de pétrole
sous l’Antarctique et c’est plus que tout le pétrole jamais extrait de la Terre
jusque-là !
Fabuleux, n’est-ce pas ?
Les implications pour la planète et ses dérèglements
climatiques n’est pas pour demain, parce qu’entre « découvrir » et « extraire »,
exploiter, acheminer et raffiner, il y a une marge…
En revanche, pour ce qui est des « positionnements » géopolitiques, tout d’un coup la planète va basculer du « croissant oléagineux » moyen-oriental vers l’hémisphère Sud en moins de temps qu’il ne faudrait pour le dire…
En principe.
Sauf que si personne ne vous en parle, c’est que personne n’a pu préparer ses plans pour se positionner utilement autour de cette manne industrielle… non pas tombée du ciel mais engoncée sous un continent inhospitalier… qui n’appartient à personne !
Les 511 milliards de barils annoncés représentent près
du double des réserves prouvées de l’Arabie saoudite et plus de dix fois la
production de la mer du Nord au cours des 50 dernières années. Et ils sont en
passe de devenir un sujet de discorde géopolitique.
Selon des documents présentés à la Commission d’audit environnemental de la Chambre des communes britannique et détaillés par Newsweek, des navires de recherche russes ont localisé cette immense réserve de pétrole dans la mer de Weddell, une zone revendiquée par le Royaume-Uni, mais également contestée par le Chili et l’Argentine.
Une découverte, qui attend sa confirmation officielle,
va remodeler la carte énergétique mondiale et tester les limites des traités
internationaux qui ont interdit l’exploitation des ressources de l’Antarctique
pendant plus de six décennies.
Bien que l’objectif déclaré de ces missions soit scientifique, des responsables et des analystes au Royaume-Uni et d’ailleurs s’inquiètent de l’utilisation par la Russie de la recherche comme prétexte pour la prospection de ressources, une pratique qui violerait le Traité sur l’Antarctique de 1959, celui qui interdit l’extraction minière et pétrolière sur le 6ème continent.
Un traité qui va être mis à rude épreuve par la montée des tensions à suivre.
Ce Traité sur l’Antarctique, signé en 1959 et
aujourd’hui soutenu par 54 pays, désigne le continent comme une zone dédiée à
la paix et à la science, interdisant toute activité militaire et toute
extraction commerciale de ressources.
Pourtant, les activités de la Russie jettent le doute sur l’application et la pertinence du traité dans une nouvelle ère de rivalités géopolitiques.
Lors d’une séance de la commission d’audit environnemental du Parlement britannique, le professeur Klaus Dodds, spécialiste de géopolitique à Royal Holloway (Université of London-on-the-Thames – UK), a averti que la collecte de données par la Russie pourrait être « interprétée comme de la prospection plutôt que de la recherche scientifique ». Il a ajouté qu’il pourrait s’agir des prémices d’une « future extraction de ressources ».
C’est là qu’il faut convenir que la frontière est floue et mince entre recherche et prospection…
Quant à l’extraction, elle reste pour l’heure « future » !
Dodds a également lié la stratégie russe en
Antarctique à des tensions internationales plus larges, notamment après son
invasion de l’Ukraine en 2022.
« Il existe une crainte générale que la détérioration des relations de Moscou avec l’Occident n’entraîne une concurrence stratégique entre les pays, qui se montrera de plus en plus explicite en Antarctique », a-t-il déclaré.
De son côté, comme à son habitude rituelle, la Russie nie toute intention d’exploitation minière, mais les données sismiques suscitent l’inquiétude.
Les responsables russes insistent d’ailleurs sur le fait que leurs missions sont conformes au Traité sur l’Antarctique.
Selon une déclaration relayée au comité par le ministre britannique des Affaires étrangères, David Rutley, la Russie a « à plusieurs reprises assuré que ses levés étaient purement scientifiques ».
Le gouvernement russe maintient n’avoir pris aucune mesure en vue d’exploiter les réserves pétrolières.
Dont acte…
Même si leurs zones de « recherches »
préférentielles tournent plutôt autour de territoires à portée de leurs fusils,
à savoir l’Arctique, les experts (occidentaux) restent toutefois sceptiques
quant à la portée de ces affirmations, soulevant la nature des études sismiques
menées par les équipes russes : Ces levés, souvent utilisés dans
l’exploration pétrolière, cartographient en détail les structures souterraines,
ce qui soulève des questions légitimes quant à leur utilisation prévue.
Et il est à noter que l’acquisition de données sismiques, bien que non explicitement interdite par le traité, a toujours été limitée à des activités scientifiques.
D’autant que les données scientifiques, c’est fait pour être partagées… en principe.
Or, lorsque les données collectées commencent à correspondre à des formations géologiques connues pour être riches en pétrole, il devient difficile de « partager » et en plus de prétendre à l’absence d’intention commerciale.
Il n’y a décidément pas de hasard… Ainsi, on ne le
vous le dit pas clairement, mais « l’offensive » sioniste à Gaza
correspond peut-être à une réponse (même si elle est démesurée) aux attentats
barbares du 7 octobre 2023 où, à partir de 6 h 30, le massacre du festival de
musique Nova à Réïm aura fait des centaines de morts, de nombreux disparus et
plusieurs dizaines d’otages dont certains ne sont toujours pas libérés deux ans
plus tard.
Le « peuple d’Israël », victime de la Shoa se défend depuis en pratiquant une politique de terreur qui s’apparente à un génocide de civils gazaouis, dénoncé par les instances internationales : Où la victime devient bourreau.
Un hasard ?
Pas du tout : Est en jeu l’exploitation des trois gisements, dénommés Aphrodite, Léviathan et Zohr, représentant à eux seuls des réserves prouvées de 1.140 Mm3 au large des côtes, soit plus de deux-tiers des réserves de méditerranée orientale.
Ni plus ni moins et je tenterai de vous expliquer ça dans un autre post : C’est juste une histoire de « gros sous », de dépendance aux hydrocarbures, et quand le promoteur immobilier qu’est « Trompe » vous parle de station balnéaire à Gaza, c’est en fait pour y loger les ingénieurs qui travailleront dans la région.
Ce rapport autour de l’Antarctique, intervient, là
encore et comme par hasard, à un moment où les grandes puissances renforcent
discrètement leur présence sur le continent austral. La Russie a établi cinq
stations de recherche en Antarctique depuis 1957. La Chine, autre acteur majeur
de la région, a ouvert sa cinquième base antarctique ces dernières années.
Les deux pays ont également bloqué les propositions soutenues par l’Occident visant à étendre les aires marines protégées en Antarctique, notamment en 2022, renforçant les craintes de voir la protection environnementale céder le pas aux intérêts stratégiques.
Force est donc de constater que cette dynamique de pouvoir marque un changement : Alors que les réserves arctiques et offshore diminuent et que la pression sur les marchés de l’énergie s’accentue, des zones jusque-là inexploitées comme l’Antarctique attirent de plus en plus l’attention, non seulement pour le pétrole, mais aussi pour le gaz naturel, les terres rares et un potentiel stratégique futur.
Néanmoins, sur le plan juridique, la situation est
compliquée par le chevauchement des revendications territoriales. Le
Royaume-Uni revendique la souveraineté sur le Territoire antarctique
britannique, y compris la mer de Weddell, mais l’Argentine et le Chili revendiquent
également la région. Et la plupart des pays, y compris les États-Unis et la
Russie, ne reconnaissent aucune des revendications sur l’Antarctique.
En revanche, Pékin cherche à ouvrir une « route de la soie » vers l’Océan Indien jusqu’au Sud, et tout autant vers le Pacifique Sud et ses « alliés » d’Amérique du Sud.
Alors que Washington conserve sa base de Diego Garcia louée désormais à Port Louis… et que « Paris-on-the-Beach » conserve une présence aux Kerguelen et dans les TAAF gérée depuis La Réunion…
Tout cela rend l’application du traité difficile. Si
la Russie ne peut légalement extraire du pétrole en vertu du droit
international actuel, le traité ne dispose d’aucun mécanisme formel
d’application : Les pays sont censés se tenir mutuellement responsables,
mais dans un climat géopolitique de plus en plus fracturé cela s’avère plus
difficile à réaliser.
« Le véritable test », déclare Dodds, « est de savoir si la communauté internationale est prête à défendre le cadre du traité face à une érosion silencieuse mais délibérée. »
Enfin, la détérioration des relations internationales entre l’Occident et l’Orient, l’aphasie et l’impuissance actuelles des Nations-Unies, les sanctions des puissances occidentales contre la Russie, la saisie des fonds russes à l’étranger et, enfin, l’indifférence souveraine d’Israël voire son mépris du droit international et humanitaire – en bref, l’anarchie actuelle des relations internationales – sont autant de conditions qui rendent tout traité international futile.
Y compris en Antarctique-Sud.
Qui plus est, ayant été signé en 1959, à une époque où
le droit international et les résolutions de l’ONU étaient relativement respectés,
ce traité pouvait établir des principes qui semblaient alors voués à être
respectés à jamais.
Ce qui n’est plus vraiment le cas actuellement (d’où les innombrables « conflits-régionaux » sur tous les continents depuis 50 ans) et par ailleurs, ni les « Ruscofs » ni les « Ricains » n’ont jamais reconnu le caractère contraignant de ce traité.
D’autant que plus personne ne veut vivre sous la coupe d’une « Pax americana » après le 11 septembre, « Pax » dont même « Trompe » semble avoir détruit les derniers vestiges puisque de « puissance amicale », les USA sont devenues « puissance concurrente » ces dernier mois, voire même « hostile », probablement fatiguées de s’épuiser vainement sans retour sonnants et trébuchants…
Ils en sont même venus à monnayer les visas qu’ils peuvent accorder aux ressortissants de leurs alliés, c’est dire !
En conséquence de quoi, on doit rester attentif et vigilants
à ce qui va se passer dans les mois qui viennent au-delà des quarantièmes
rugissants…
Car il va se passer « des choses ».
Vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenus.
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Fabuleux, n’est-ce pas ?
En revanche, pour ce qui est des « positionnements » géopolitiques, tout d’un coup la planète va basculer du « croissant oléagineux » moyen-oriental vers l’hémisphère Sud en moins de temps qu’il ne faudrait pour le dire…
En principe.
Sauf que si personne ne vous en parle, c’est que personne n’a pu préparer ses plans pour se positionner utilement autour de cette manne industrielle… non pas tombée du ciel mais engoncée sous un continent inhospitalier… qui n’appartient à personne !
Selon des documents présentés à la Commission d’audit environnemental de la Chambre des communes britannique et détaillés par Newsweek, des navires de recherche russes ont localisé cette immense réserve de pétrole dans la mer de Weddell, une zone revendiquée par le Royaume-Uni, mais également contestée par le Chili et l’Argentine.
Bien que l’objectif déclaré de ces missions soit scientifique, des responsables et des analystes au Royaume-Uni et d’ailleurs s’inquiètent de l’utilisation par la Russie de la recherche comme prétexte pour la prospection de ressources, une pratique qui violerait le Traité sur l’Antarctique de 1959, celui qui interdit l’extraction minière et pétrolière sur le 6ème continent.
Un traité qui va être mis à rude épreuve par la montée des tensions à suivre.
Pourtant, les activités de la Russie jettent le doute sur l’application et la pertinence du traité dans une nouvelle ère de rivalités géopolitiques.
Lors d’une séance de la commission d’audit environnemental du Parlement britannique, le professeur Klaus Dodds, spécialiste de géopolitique à Royal Holloway (Université of London-on-the-Thames – UK), a averti que la collecte de données par la Russie pourrait être « interprétée comme de la prospection plutôt que de la recherche scientifique ». Il a ajouté qu’il pourrait s’agir des prémices d’une « future extraction de ressources ».
C’est là qu’il faut convenir que la frontière est floue et mince entre recherche et prospection…
Quant à l’extraction, elle reste pour l’heure « future » !
« Il existe une crainte générale que la détérioration des relations de Moscou avec l’Occident n’entraîne une concurrence stratégique entre les pays, qui se montrera de plus en plus explicite en Antarctique », a-t-il déclaré.
De son côté, comme à son habitude rituelle, la Russie nie toute intention d’exploitation minière, mais les données sismiques suscitent l’inquiétude.
Les responsables russes insistent d’ailleurs sur le fait que leurs missions sont conformes au Traité sur l’Antarctique.
Selon une déclaration relayée au comité par le ministre britannique des Affaires étrangères, David Rutley, la Russie a « à plusieurs reprises assuré que ses levés étaient purement scientifiques ».
Le gouvernement russe maintient n’avoir pris aucune mesure en vue d’exploiter les réserves pétrolières.
Dont acte…
Et il est à noter que l’acquisition de données sismiques, bien que non explicitement interdite par le traité, a toujours été limitée à des activités scientifiques.
D’autant que les données scientifiques, c’est fait pour être partagées… en principe.
Or, lorsque les données collectées commencent à correspondre à des formations géologiques connues pour être riches en pétrole, il devient difficile de « partager » et en plus de prétendre à l’absence d’intention commerciale.
Le « peuple d’Israël », victime de la Shoa se défend depuis en pratiquant une politique de terreur qui s’apparente à un génocide de civils gazaouis, dénoncé par les instances internationales : Où la victime devient bourreau.
Un hasard ?
Pas du tout : Est en jeu l’exploitation des trois gisements, dénommés Aphrodite, Léviathan et Zohr, représentant à eux seuls des réserves prouvées de 1.140 Mm3 au large des côtes, soit plus de deux-tiers des réserves de méditerranée orientale.
Ni plus ni moins et je tenterai de vous expliquer ça dans un autre post : C’est juste une histoire de « gros sous », de dépendance aux hydrocarbures, et quand le promoteur immobilier qu’est « Trompe » vous parle de station balnéaire à Gaza, c’est en fait pour y loger les ingénieurs qui travailleront dans la région.
Les deux pays ont également bloqué les propositions soutenues par l’Occident visant à étendre les aires marines protégées en Antarctique, notamment en 2022, renforçant les craintes de voir la protection environnementale céder le pas aux intérêts stratégiques.
Force est donc de constater que cette dynamique de pouvoir marque un changement : Alors que les réserves arctiques et offshore diminuent et que la pression sur les marchés de l’énergie s’accentue, des zones jusque-là inexploitées comme l’Antarctique attirent de plus en plus l’attention, non seulement pour le pétrole, mais aussi pour le gaz naturel, les terres rares et un potentiel stratégique futur.
En revanche, Pékin cherche à ouvrir une « route de la soie » vers l’Océan Indien jusqu’au Sud, et tout autant vers le Pacifique Sud et ses « alliés » d’Amérique du Sud.
Alors que Washington conserve sa base de Diego Garcia louée désormais à Port Louis… et que « Paris-on-the-Beach » conserve une présence aux Kerguelen et dans les TAAF gérée depuis La Réunion…
« Le véritable test », déclare Dodds, « est de savoir si la communauté internationale est prête à défendre le cadre du traité face à une érosion silencieuse mais délibérée. »
Enfin, la détérioration des relations internationales entre l’Occident et l’Orient, l’aphasie et l’impuissance actuelles des Nations-Unies, les sanctions des puissances occidentales contre la Russie, la saisie des fonds russes à l’étranger et, enfin, l’indifférence souveraine d’Israël voire son mépris du droit international et humanitaire – en bref, l’anarchie actuelle des relations internationales – sont autant de conditions qui rendent tout traité international futile.
Y compris en Antarctique-Sud.
Ce qui n’est plus vraiment le cas actuellement (d’où les innombrables « conflits-régionaux » sur tous les continents depuis 50 ans) et par ailleurs, ni les « Ruscofs » ni les « Ricains » n’ont jamais reconnu le caractère contraignant de ce traité.
D’autant que plus personne ne veut vivre sous la coupe d’une « Pax americana » après le 11 septembre, « Pax » dont même « Trompe » semble avoir détruit les derniers vestiges puisque de « puissance amicale », les USA sont devenues « puissance concurrente » ces dernier mois, voire même « hostile », probablement fatiguées de s’épuiser vainement sans retour sonnants et trébuchants…
Ils en sont même venus à monnayer les visas qu’ils peuvent accorder aux ressortissants de leurs alliés, c’est dire !
Car il va se passer « des choses ».
Vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenus.
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)