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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 14 juillet 2022

La croisière d’Alexis (2)

Deuxième chapitre
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existantes par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
En décembre de cette année-là, nous en étions à notre second confinement. Moins sévère que le premier puisqu’on pouvait se déplacer dans un rayon de 10 kilomètres, si mes souvenirs sont bons, et s’autodélivrer quantité de dérogations pour aller plus loin et en revenir.
Mais il fallait être rentré à 18 heures, puis plus tard à 19 heures parce qu’on cumulait la mesure avec un couvre-feu jusqu’à 6 heures du matin. Des horaires très convenables pour une activité diurne. Mais une catastrophe pour les « nuiteux » et les « couche-tard ».
De tout façon, tout était fermé pour mieux se distraire devant la télévision qui passe alors des programmes de crotte et des discours de mauvais augures.
C’est fabuleux d’entendre toujours les mêmes te raconter les mêmes informations anxiogènes histoire de refiler la pétoche à ton voisin !
Tout ça parce que les « soignants » qu’on applaudissait à 20 heures tous les soirs, n’ont pas été foutu de se préparer, non pas une fois, mais deux fois de suite aux vagues d’hospitalisation successives.
On n’est quand même pas très bien gouverné et ce n’est pas parce qu’ailleurs ils ne font pas mieux que l’on doit s’en contenter.
 
Arrive également les premiers vaccins. Les responsables politiques en achètent par avions entiers, dépensant des fortunes d’argent que personne n’a, tel qu’il en pleut comme à Gravelines, et pour vacciner non pas les plus jeunes, mais les « plus fragiles ». Autrement dit les vieillards déjà malmenés par la vie et à la santé chancelante et précaire.
C’est probablement « généreux », alors qu’à mon sens, ce devrait être « l’avenir » qu’on vaccine, à savoir préserver les plus jeunes contre la maladie !
Puisque personne n’a vraiment de traitement contre elle à ce moment-là, ne serait-ce que pour atténuer les symptômes, ce que d’ailleurs plus personne ne recherche dans les laboratoires du monde entier.
Il y a, paraît-il, mais il y a aussi des controverses de « scienteux » qui se déchirent sur ces sujets de façon incompréhensible : si je ne m’abuse, le président américain du moment aura été remis sur pied en l’espace de quelques jours avec un traitement réservé à une « petite-élite », mais les autres, ils crèvent ou ils se démerdent !
À croire que finalement, les vaccins, c’est réservé à des « cobayes malgré eux », que les traitements, ce sera après qu’on ait épuisé les doses de vaccins que « Big Pharma » s’est échiné à mettre au point en quelques mois seulement à coup de subventions étatiques, qu’il faudra bien rembourser à un moment ou à un autre par l’impôt.
 
Et puis avec les querelles « politiciennes », il faudra attendre le début de l’été suivant pour pouvoir se faire délivrer un « green-pass » à l’échelle européenne, histoire de sauver la saison touristique des pays du Sud, autour de la Méditerranée.
Finalement, le Corse qui voulait l’imposer la saison précédente pour accéder à son île de beauté, il aura eu gain de cause, mais avec un an de retard.
Paul de Bréveuil nous aura fourni des doses du vaccin anglais, au moment où Londres commence sa campagne de vaccination.
Sans séquelle apparente…
Et ce n’est pas un vaccin à ARN-messager, une molécule OGM, alors qu’en Israël ils se font tous piquer avec ça et qu’en Russie ils enfilent un vaccin au rabais qui n’empêchera pas le maire de Moscou à prendre des mesures de confinement et de couvre-feu.
Quant au vaccin chinois, même le Chili aura rendu les doses reçues pour n’avoir pas pu empêcher une nouvelle vague de contamination…
Du grand n’importe quoi.
 
Je serai vaccinée à ma descente d’avion à Édimbourg et recevrai ma deuxième dose un mois après mon retour en France. En avance sur tout le monde et sans avoir de « comorbidité » me rendant prioritaire aux yeux des autorités sanitaires de mon pays !
Tant mieux, même si je devrai attendre les beaux jours pour avoir une carte de vaccination dûment délivrée par l’autorité : « Moulti-pass », façon « Le 5ème élément », accroché autour du cou !
On en rigole maintenant et on se moque, mais à ce moment-là, on ne rigolait pas vraiment tellement le « discours officiel » était anxiogène à souhait.
D’autant qu’il était prévu que le seul moment où le couvre-feu allait être levé, c’était pour le réveillon de Noël, où on pouvait même être six autour d’une table !
Mieux même : Papy-Mamy devaient rester à l’office ou s’isoler dans la cuisine…
Du « pas sérieux », en somme.
Là, je ne me suis pas sentie concernée, puisque j’étais en mer, mais j’aurai bien fait plusieurs tables de six, si j’avais dû organiser un réveillon chez moi.
D’autant que j’ai de la place dans ma bicoque.
Toutefois encore un peu encombrée des affaires de ma grand-mère pas encore toutes rangées.
 
Je décolle de Roissy et on me fait atterrir à Édimbourg, où je me fais piquer rapidement à l’aéroport et que je n’ai pas le temps de visiter alors que j’avais identifié plusieurs visites à faire.
C’est la capitale de l’Écosse depuis 1532, ainsi que le siège de son Parlement rétabli depuis 1999. Une petite ville d’un demi-million d’Édimbourgeois.
En réalité, depuis 1329, Édimbourg possède officiellement le statut de cité, elle a aussi le statut de « council area » depuis le 31 mars 1996 et de région de lieutenance, après avoir eu celui de district au sein de la région du Lothian (du 15 mai 1975 au 31 mars 1996) dont elle était le siège.
Une ville dominée par son château dont les fondations remontent au VIIème siècle même si ce n’est qu’à partir du XIème siècle que fut construite cette résidence royale avant de devenir une forteresse redoutable au XVIème siècle.
Édimbourg fut affranchie en 1329 et elle s’entoura de murailles au XVème siècle.
Si on veut faire un peu d’Histoire, il est à noter qu’après la défaite de Flodden contre les Anglais (1513), les bourgeois de la ville décidèrent de construire à titre préventif une seconde enceinte baptisée le mur de Flodden.
Après l’unification des Parlements d’Écosse et d’Angleterre en 1707, la ville perd de son importance politique mais restera un important centre économique et culturel.
En plus du Château, Édimbourg compte de nombreux lieux intéressants comme le Royal Botanic Garden, les cathédrales Saint-Gilles (presbytérienne), Sainte-Marie (épiscopalienne) et Sainte-Marie (catholique), la National Gallery, Charlotte Square, le Scott Monument ou encore le National Museum of Scotland.
Le palais de Holyrood (Holyrood Palace) est la résidence officielle de la reine lorsqu’elle séjourne dans la ville.
 
Cette ville est aussi célèbre pour son festival, le plus grand du monde, qui dure trois semaines, au mois d’août, et propose de nombreux spectacles de qualité dans toutes les disciplines, mais pas en période de pandémie et de toute façon pas en hiver.
C’est aussi le deuxième plus grand centre financier du Royaume-Uni et les attractions historiques et culturelles de la ville en ont fait la deuxième destination touristique la plus populaire du Royaume-Uni, attirant 1,75 million de visiteurs étrangers par an.
Pas seulement : la ville accueille l’une des plus prestigieuses universités d’Europe et du monde, l’université d’Édimbourg, pionnière dans l’informatique, la géologie, la chimie et la médecine.
À Édimbourg se situe également la bibliothèque nationale d’Écosse qui est l’une des plus grandes du Royaume-Uni.
 
J’avais prévu plusieurs choses à y faire : d’abord prendre quelques clichés de son incroyable architecture. Les édifices gothiques et les ruelles pavées de sa vieille-ville en font, paraît-il, une des plus belles villes du Royaume-Uni.
D’autant que le quartier historique recèle une facette plus sombre, peuplée d’histoires de sorcières et de batailles, qu’il est possible d’explorer à l’occasion d’une visite guidée.
Le centre-ville est certes peu étendu mais relativement escarpé.
L’exploration des rues du Royal Mile, au cœur du centre historique, vaut l’effort, m’avait-on assuré. Cette rue est abrupte et reflète, semble-t-il, l’essence même de la capitale écossaise.
Presque partout, il y a des monuments historiques tels que la cathédrale Saint-Gilles, le palais de Holyroodhouse et le château d’Édimbourg au sommet de la colline.
Autrefois, l’entrée et la sortie de cette petite partie de la ville était soumise à un droit de passage, ce qui signifie que les plus démunis pouvaient être littéralement piégés à l’intérieur.
 
Le château d’Édimbourg domine la ville du haut de son emplacement stratégique au sommet de Castle Rock, un rocher fortifié depuis plus de 1.000 ans. Il s’agit de l’un des plus anciens châteaux du Royaume-Uni et, comme beaucoup de lieux de la ville, son histoire est à la fois fascinante et effroyable.
La visite du château devait me permettre d’imaginer d’audacieux sièges nocturnes et des batailles féroces contre les Anglais.
La Grande Salle aurait depuis accueilli d’innombrables cérémonies royales au fil des siècles et, en évoluant à travers les salons grandioses, je devais ressentir le prestige des lieux.
Je devais également aller voir le musée national d’Écosse qui abrite environ 12 millions d’objets couvrant tous les domaines, de la nature à l’art en passant par le design et la technologie.
La Grande Galerie serait ainsi un espace impressionnant, avec sa cour intérieure couverte d’un toit de verre élevé inondant l’édifice de lumière, auquel on suspend parfois les éléments volumineux d’expositions de grande ampleur.
 
Une randonnée sur Arthur’s Seat, une colline culminant à 251 mètres, était également programmée. Ne serait-ce que pour admirer le fabuleux panorama sur toute la ville.
Certains prétendent que son nom fait référence au roi Arthur et que cette colline était autrefois Camelot.
Des vestiges préhistoriques y ont été retrouvés dans tout le secteur.
À faire aussi, si j’avais eu le temps, une visite de distillerie de whisky, le Scott Monument orné de ses 64 statues, déguster un « haggis », qui est un plat traditionnel composé d’abats de mouton hachés, d’avoine et d’herbes aromatiques locales.
Une préparation généralement accompagnée de navets et de pommes de terre (respectivement neeps et tatties en écossais).
Et puis les Docks.
Situé à 5 kilomètres au nord du centre-ville d’Édimbourg, Leith est réputé pour être un quartier côtier offrant beaucoup à explorer.
Les vieux quais de Leith, obsolètes, reprendrait vie grâce au développement d’installations sur le front de mer attirant des restaurants élégants et des boutiques de luxe.
Leith abrite également le plus grand centre commercial d’Édimbourg, Ocean Terminal, le meilleur endroit de la ville pour faire du shopping, paraît-il.
Et pourquoi pas une boîte de nuit, si seulement j’avais eu un peu de temps.
 
Mais Paul de Bréveuil m’aura douchée froid : « On s’occupe de tout. Vous vous présenter au desk d’embarquement à Roissy, et on vous cueille à l’arrivée jusqu’à votre retour à Roissy. »
J’ai donc rendez-vous avec Aurélie (la géante) qui emmène avec elle deux grosses valises à roulettes plus deux sacs que le tout assure le paiement d’une surtaxe pour bagage encombrant.
Elle a l’air joyeuse : son rêve était justement de refaire une croisière au long cours. Il faut dire que c’est une habituée des « bateaux-stop ». Une activité qui consiste à embarquer sur un navire de plaisance, un peu au hasard, de coucher avec le capitaine, de faire la tambouille et le ménage à bord, et de changer d’équipage à la première occasion.
C’est comme ça qu’elle aura embarqué sur le « Lisbeth » de Paul alors qu’il stationnait en Corse et qu’elle aura fait la rencontre de Charlotte sur les quais qui sera ensuite devenue le « grand amour » de sa vie.
Du moment qu’elle peut faire des photos, c’est tout ce qui comptait dans sa vie à cette époque-là.
Désormais, son ambition c’est de se la couler douce et de découvrir de nouveaux horizons pour faire de nombreuses photos.
Je ne sais pas combien elle doit en avoir. Probablement plusieurs millions de clichés.
Et là, le parcours prévu lui convient très bien : descente vers le Sud et la Méditerranée, passage en Mer Rouge par le canal de Suez et retour depuis l’Arabie Saoudite.
 
« Prenez quelques tenues été, hiver et demi-saison », précisera Paul
Et mon chat…
Pourquoi mon chat ?
D’abord j’en ai plusieurs qu’il faudra bien que les voisins les nourrissent un peu.
Et quel chat va vouloir voyager en avion puis en bateau avec moi, qui soit vacciné et qui ait le pied marin ?
Premier mystère d’une série fournie…

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