1er mai, férié, chômé, payé !
À peu près partout dans le monde.
Vous savez quoi ? On ne fête pas spécialement le
muguet (dans le temps c’était l’églantine), l’arrivée du printemps (il est déjà
là malgré le global-warming qui vous envoie des couches d’air fraîches depuis
le pôle arctique), les derniers jours de « Tagada-à-la-fraise-des-bois »
à l’Élysée, non, non !
En fait, c’est un moment de commémoration des sanglantes manifestations américaines d’un autre millénaire, réprimées avec sauvagerie par les forces de l’ordre locales. Vous ne le savez pas, mais en réalité, vous faites grève.
Et ce qui est scandaleux, c’est que vous êtes payés pour ça…
Parce que si on vous raconte que vous « fêtez le travail », justement en ne foutant rien ce jour-là, le tout en étant payé (voire double si votre boulot consiste à servir des « saucisses-frites » aux « grévistes ») et qu’en plus c’est obligatoire, c’est que le « grand-patronat », « Daβ gross kapital », se moque de vous…
De toute façon, le coût que ça représente (0,6 % du PIB tout de même), vous est refacturé dans le prix des biens et services consommés tout au long de l’année, TVA en sus !
C’est vous dire si on peut en rigoler…
Je ne sais pas moi, mais en bon « Corsu bien-né », qui ne fout rien de concret durant toute l’année et s’en porte très bien, si j’avais à fêter le travail (ce qui en soi est un véritable drame : Fêter le travail, c’est vraiment du grand n’importe quoi !), bé je travaillerais plutôt pour rien, à l’œil, gratos pour « mon boss-à-moi » et pas l’inverse.
Et en plus je lui serais reconnaissant de me procurer un travail, des tâches à accomplir, les plus dures, d’endosser pour mon compte mes konneries, toutes mes konneries dans l’exécution ce « labeur », le tout pour un salaire de misère qui m’autoriserait quand même de filer la becquetée à « ma nichée » au fil des jours, par reconnaissance je lui aurais fait une journée d’enfer à graver ce jour-là dans le marbre ou de le marquer de pierres blanches pour qu’il se souvienne de ce que je suis capable de faire pour lui en 24 heures…
Eh bien, pas vous !
C’est fabuleux cette affaire-là…
Vous faites l’inverse.
En plus, ça tombe bien, la veille est un dimanche de repos-dominical dédié à quelques divinités (en fait depuis la plus haute antiquité), ce qui vous fait trois jours de délires routiers en perspective.
Je suis sûr que vous allez vous tamponner des embouteillages, pour peu qu’il fasse beau, parce que la semaine prochaine, vous votez à proximité de votre domicile.
Et encore, la chance, ma « petite-sœur » (celle que si elle n’existait, il faudrait quand même l’inventer) ne sait pas où je suis : Vous ne savez pas la chance que vous avez.
Car d’habitude, elle diffuse sur internet, les réseaux et toutes ses copines – qui sont nombreuses – qui elles-mêmes en causent aux leurs, mes itinéraires putatifs.
Résultat, toutes ces « folles-de-mon-corps » obligent leurs époux, conjoints, partenaires, petits-copains à prendre leur véhicule pour tenter de me croiser.
Et ça fait des embouteillages monstrueux : Je sais, c’est à peu près systématique…
Quoique, depuis quelques temps, avec mon quart de tonne en moins, je passe un peu plus inaperçu sur les voies publiques : J’ai dû perdre en charme écrasant (et abrasif).
Donc, cette année, je vais pouvoir circuler relativement anonymement, parce que moi aussi, je vais en bord de mer, au soleil.
Il faut dire que je ne suis jamais très loin de la grande bleue entre Venise et Monaco, voire Portoferraio.
Mais là, je vais tenter d’en profiter : Trois jours, ça se fête – bien malgré moi – puisque tout est fermé dans mon « business-habituel », sauf la fondation dont je m’occupe et son musée dans la plaine du Pô.
Alors, profitez bien de cette journée : Vous remettez ça la semaine prochaine (pas moi) et ensuite on s’achemine vers le viaduc de l’Ascension, une fête « fériée-carillonnée » pour remettre ça avec la Pentecôte.
Notez que le 8 de ce mois-ci, vous aurez un nouveau président… et qu’il faudra bien une journée chômée pour vous en remettre !
Parce qu’il s’agira d’une élection « par défaut » qui mécontente déjà au moins les deux tiers des électeurs, voire 4 sur 5.
Mais c’est comme ça : La faute à vos primaires (dont j’étais à peu près le seul à affirmer que c’était une konnerie manifeste).
Bien à vous toutes et tous !
Et bonne fin de week-end tout de même…
I3
En fait, c’est un moment de commémoration des sanglantes manifestations américaines d’un autre millénaire, réprimées avec sauvagerie par les forces de l’ordre locales. Vous ne le savez pas, mais en réalité, vous faites grève.
Et ce qui est scandaleux, c’est que vous êtes payés pour ça…
Parce que si on vous raconte que vous « fêtez le travail », justement en ne foutant rien ce jour-là, le tout en étant payé (voire double si votre boulot consiste à servir des « saucisses-frites » aux « grévistes ») et qu’en plus c’est obligatoire, c’est que le « grand-patronat », « Daβ gross kapital », se moque de vous…
De toute façon, le coût que ça représente (0,6 % du PIB tout de même), vous est refacturé dans le prix des biens et services consommés tout au long de l’année, TVA en sus !
C’est vous dire si on peut en rigoler…
Je ne sais pas moi, mais en bon « Corsu bien-né », qui ne fout rien de concret durant toute l’année et s’en porte très bien, si j’avais à fêter le travail (ce qui en soi est un véritable drame : Fêter le travail, c’est vraiment du grand n’importe quoi !), bé je travaillerais plutôt pour rien, à l’œil, gratos pour « mon boss-à-moi » et pas l’inverse.
Et en plus je lui serais reconnaissant de me procurer un travail, des tâches à accomplir, les plus dures, d’endosser pour mon compte mes konneries, toutes mes konneries dans l’exécution ce « labeur », le tout pour un salaire de misère qui m’autoriserait quand même de filer la becquetée à « ma nichée » au fil des jours, par reconnaissance je lui aurais fait une journée d’enfer à graver ce jour-là dans le marbre ou de le marquer de pierres blanches pour qu’il se souvienne de ce que je suis capable de faire pour lui en 24 heures…
Eh bien, pas vous !
C’est fabuleux cette affaire-là…
Vous faites l’inverse.
En plus, ça tombe bien, la veille est un dimanche de repos-dominical dédié à quelques divinités (en fait depuis la plus haute antiquité), ce qui vous fait trois jours de délires routiers en perspective.
Je suis sûr que vous allez vous tamponner des embouteillages, pour peu qu’il fasse beau, parce que la semaine prochaine, vous votez à proximité de votre domicile.
Et encore, la chance, ma « petite-sœur » (celle que si elle n’existait, il faudrait quand même l’inventer) ne sait pas où je suis : Vous ne savez pas la chance que vous avez.
Car d’habitude, elle diffuse sur internet, les réseaux et toutes ses copines – qui sont nombreuses – qui elles-mêmes en causent aux leurs, mes itinéraires putatifs.
Résultat, toutes ces « folles-de-mon-corps » obligent leurs époux, conjoints, partenaires, petits-copains à prendre leur véhicule pour tenter de me croiser.
Et ça fait des embouteillages monstrueux : Je sais, c’est à peu près systématique…
Quoique, depuis quelques temps, avec mon quart de tonne en moins, je passe un peu plus inaperçu sur les voies publiques : J’ai dû perdre en charme écrasant (et abrasif).
Donc, cette année, je vais pouvoir circuler relativement anonymement, parce que moi aussi, je vais en bord de mer, au soleil.
Il faut dire que je ne suis jamais très loin de la grande bleue entre Venise et Monaco, voire Portoferraio.
Mais là, je vais tenter d’en profiter : Trois jours, ça se fête – bien malgré moi – puisque tout est fermé dans mon « business-habituel », sauf la fondation dont je m’occupe et son musée dans la plaine du Pô.
Alors, profitez bien de cette journée : Vous remettez ça la semaine prochaine (pas moi) et ensuite on s’achemine vers le viaduc de l’Ascension, une fête « fériée-carillonnée » pour remettre ça avec la Pentecôte.
Notez que le 8 de ce mois-ci, vous aurez un nouveau président… et qu’il faudra bien une journée chômée pour vous en remettre !
Parce qu’il s’agira d’une élection « par défaut » qui mécontente déjà au moins les deux tiers des électeurs, voire 4 sur 5.
Mais c’est comme ça : La faute à vos primaires (dont j’étais à peu près le seul à affirmer que c’était une konnerie manifeste).
Bien à vous toutes et tous !
Et bonne fin de week-end tout de même…
I3
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