On s’y attendait, mais tout de même…
Édouard Philippe, un des fils spirituel de
« Juppette » à Matignon, voilà qui m’en un large bouche un coin : Sont-ils en train de nous faire une union-nationale de gouvernement ?
Beau transfuge pour « REM-en-rêve » de chez
« LRD ». Une splendide opération de récupération qui assure
une avance confortable aux prochaines élections législatives.
Le petit « Mak-Rond », il est en train de
réussir « la synthèse » que « Gras-nul-laid » n’a jamais
été capable de faire une fois arrivé « au Château ».
Splendide.
Député-maire LR du Havre devient à 46 ans chef du
gouvernement de « Manu ». Fidèle soutien de « Juppette »,
souvenez-vous, il était à ses côtés pendant la primaire.
« Quand ça
change, ça change… Faut jamais se laisser démonter. »
Lui, c’est un adepte des Tontons Flingueurs, qu’il cite
allégrement. Comme ce 11 janvier 2017, dans une chronique pour Libération, en
faisant parler le majordome du Mexicain des Tontons Flingueurs, Jean. Il sait
aujourd’hui que sa nomination crée des remous à droâte qui risque de faire
exploser son parti et qu’on « va le
retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle » pour paraphraser
Audiard.
Souvenez-vous, il est arrivé en politique …par
« Michou-Roro-Card » et le « P.soce ». On est alors en
1990. « J’avais grandi dans un
milieu plutôt à gauche où l’on votait socialiste, et il y avait chez lui un
côté social-démocrate assumé qui m’allait bien », confiait-il au
« pointfr » en juillet 2016 pour rendre hommage à son mentor d’antan,
dont il se « sentait proche »
politiquement. C’est «Roro-card », « qui avait largement conditionné mon intérêt pour la vie politique, et
Juppé, qui est celui qui, pour moi, incarne le mieux ce que doit être un
responsable politique et un président », décrivait-il.
Le grand écart qu’on retrouvera en binôme dans la
gestion du « Grand-emprunt » de « Bling-bling » en 2010.
Un hasard ?
Foutez-vous de ma gueule, tiens, on en reparlera à ma
jument-verte et faites gaffe à vos abattis, SVP…
Dès 1995, il se rapproche de « Rue-Fnac »,
le maire du Havre jusqu’en 2012, puis participe à la création de l’UMP aux
côtés de « Juppette ». Ils ne se quitteront plus et il se définira
comme « indéfectiblement lié » à lui.
Leur collaboration va durer quinze ans. Même quand « Juppette » est
condamné en 2004 dans l’affaire des emplois fictifs du RPR, il est alors directeur
général des services de l’UMP et rejoint un cabinet d’avocats dans le privé
mais reste en contact avec l’ancien premier ministre.
Ils retravaillent brièvement ensemble en 2007 quand « Juppette »
reste un mois ministre de l’Écolologie.
Battu aux législatives, il doit quitter le
gouvernement. Alors notre homme devient directeur des affaires publiques
d’Areva. Un poste qu’il occupe jusqu’en 2010, date à laquelle il prend la
succession du maire du Havre.
Sa carrière politique est lancée.
Il devient le « porte-la-parole » de
« Juppette » pendant les primaires. « Que nous laisse-t-il ? Une forme de mystère et l’essentiel : L’ambition
de parler juste et d’agir bien, le souci de rassembler, le refus des facilités
démagogiques, la primauté du fond, le sens de l’État. Et la niaque d’être à sa
hauteur », écrira-t-il le 8 mars dans son bouquin.
S’il était convaincu que le maire de Bordeaux était le
meilleur choix pour l’Élysée, il s’interrogeait parfois pendant la campagne sur
le choix final des gauloisiens et la volonté de passer à une nouvelle génération.
Après la primaire, ce « juppettiste » avait été intégré à l’équipe de
« Fifi-le-souteneur » au nom du nécessaire rassemblement. Il avait
finalement claqué la porte du QG le 2 mars, après l’annonce de la mise en
examen du candidat, évoquant un « souci
de cohérence ».
« J’ai soutenu
François Fillon après la primaire, parce que c’était le principe même de la
primaire. Cela me semblait la meilleure façon de défendre des valeurs et des
idées auxquelles je crois. Depuis quelques jours, on a changé de tonalité, on
est revenu sur des engagements qui avaient été pris », énonçait-il alors.
Avec une quinzaine d’autres élus locaux, il a depuis publié
plusieurs tribunes dans L’Opinion pour dénoncer le faible niveau de la campagne
présidentielle.
Ami du nouveau président depuis 2011, le maire du
Havre partage avec le nouveau président le souci de ne pas oublier l’Histoire.
Ceci dit, on attend avec impatience la composition de son gouvernement :
Ça va être fort drôle, présume-je.
Déjà, on connaît quelques noms de l’équipe de
« Manu-Mak-Rond ». On sait qu’Alexis Kohler, Philippe Étienne et
Patrick Strzoda, sont devenus respectivement Secrétaire général de l’Élysée, Conseiller diplomatique et Directeur du cabinet
du Président nouvellement élu.
Je n’ai pas encore leurs CV complets, mais ce sont en
tout cas des noms qui fleurent bon la campagne et les terroirs
« auvergnats »…
Et pendant ce temps-là, le « big-boss » aura
enfilé son costume de « chef de la guerre ».
Et pour cause ! Il n’y a pas que la bataille des
législatives à gagner.
Écraser le « P.soce », c’est fait.
Exploser les « LRD », c’est en cours.
Remettre à sa place « Bébé-roux » du
« Mac-mo-Dem », c’est terminé.
Reste à se construire une forteresse du « centre-total »
ou de « l’extrême-centre » (pour singer « Co-Luche ») et se
servir de « Mes-Luches » et de « Marinella-tchi-tchi » pour
mieux la défendre, c’est son choix stratégique.
Bon, le premier va se faire laminer, la seconde
pourrait aller boire la tasse plus tôt que prévu, même si rien n’est encore
gagné.
Du coup, en bon stratège, il capitalise sur ses points
de faiblesse, la lutte contre le terrorisme et la gestion des conflits dans le
monde car il le sait, il a tout à prouver.
Présentant l’image d’un homme neuf lors de la campagne
pour plaider pour le renouvellement de la classe politique, le nouveau
président de la République a également et par conséquent souligné son manque
d’expérience notamment sur les questions régaliennes. À l’occasion de son
investiture, le chef de l’État a donc multiplié les symboles en direction du
monde militaire.
« On sait
très bien que sur ces questions régaliennes, Emmanuel Macron a plus à prouver
qu’un autre président », estime un journaliste. « Les questions économiques, il les maîtrise
parfaitement. Les questions régaliennes, on l’a vu notamment lors des débats,
il les maîtrise un peu moins. Il doit donner des gages. »
Après avoir prononcé son premier discours de chef de
l’État, son premier geste a été de passer en revue les troupes dans les jardins
de l’Élysée. Au même moment, tradition oblige, 21 coups de canon étaient tirés
depuis les Invalides, de l’autre côté de la « Seine-sur-Paris ». Une
répétition grandeur nature pour le nouveau Président – le seul à ne pas avoir
effectué son service militaire – avant le défilé du 14 juillet.
Après avoir été investi, le chef de l’État, tout le
monde a pu le voir, a remonté l’avenue des Champs-Élysées à bord d’un véhicule
militaire pour aller raviver la flamme sur la tombe du soldat inconnu. Une
première pour un président.
Debout, saluant la foule, par ce choix inédit, il a
souhaité afficher son soutien aux « militareux » : On ne sait jamais, il vaut
mieux prévenir que guérir et on se souvient des déconvenues de son prédécesseur
il y a de ça quelques années avec ses « manifs pour tous » alors
qu’il gambadait en scooter dans les rues du quartier à conter fleurette
auprès d’une starlette : Une belle panique ce jour-là, puisqu’un tueur se
promenait entre La Défense (tout un symbole…) et justement les Champs-Élysées.
On ne l’aura retrouvé complètement shooté que quelques jours plus tard dans un
parking de Levallois, crois-je me souvenir.
Mais pas seulement aux militaires, aux forces de l’ordre
également, sa garde rapprochée.
En redescendant l’avenue à bord d’une voiture civile
mais fortement blindée, pas encore dans le commerce, il a fait une halte au
102, pour rendre hommage à Xavier Jugelé, le policier assassiné lors d’une
attaque terroriste juste avant le premier tour de l'élection.
Le 102 ? Bé oui, c’est l’adresse de la boîte gay
ultra-branchée, là où il y a encore quelques années on pouvait, paraît-il,
croiser le banquier à qui tout réussissait.
Depuis devenu archimillionnaire et même Président du
pays…
Là encore, foutez-vous de ma gueule en m’expliquant
qu’il s’agit d’un hasard. On en reparlera à ma jument-verte et faites gaffe à
vos abattis, SVP…
Parce que ça fait deux « hasards » dans le
même post.
Et je peux même vous en sortir un troisième : Quand celui-là s’est fait descendre, le surlendemain, le même mais dans les locaux du FSB est passé de vie à trépas.
Et encore un quatrième : On a glosé sur les « Mac-Rond-Leaks », et pas une semaine plus tard, ce sont 200.000 entreprises dans le monde qui se sont faites hackées.
Curieux, non ?
Ce qui statistiquement fait de toute façon beaucoup trop.
Avant son élection, le Président avait assuré qu’il
réserverait son premier déplacement aux forces gauloisiennes engagées sur les
zones de combat à l’étranger. Une visite est effectivement prévue d’ici la fin
de la semaine.
Mais avant, le nouveau président de la République s’est
envolé hier pour Berlin, afin de rencontrer la chancelière sortante : Déjà
une promesse non-tenue !
Pour remplacer ce geste symbolique, une rencontre avec
le chef d’État-major des armées a été organisée dès dimanche après-midi…
« Ce n’est
pas innocent de remonter l’avenue des Champs-Élysées à bord d’une ‘‘command car’’,
ce n’est pas innocent de recevoir les chefs d’État-major dès cet après-midi »,
décrypte un « journaleux » politique. « Emmanuel Macron veut s’installer dans le
costume de chef de guerre et lever tout de suite les doutes. »
Et puis malgré un programme chargé, il a souhaité
aller rendre visite aux soldats blessés à l’hôpital militaire Percy à Clamart,
dans les Hauts-de-Seine. « Pour
défendre notre nation et la liberté dans le monde », assure-t-on dans
son entourage.
Il a pu rencontrer le sergent Philippe blessé par
balle au Mali, le caporal-chef Kevin Emeneya, blessé en 2010 en Afghanistan par
un tir d’insurgés, et le 1ère classe Geoffrey Dhaenens, blessé par
un engin explosif au Mali.
Notez que pendant la campagne, le soutien affiché de « Le-Riant »,
ministre de la guerre, lui avait déjà apporté une certaine envergure et un peu
d’étoffe sur ces questions militaires. Cette investiture a été, semble-t-il, l’occasion
de montrer que le président se serait donc aussi mué en « chef de la guerre ».
« Cela
montre qu’il assume les opérations à l’extérieur qui servent les intérêts des Français, et notamment face à la menace terroriste ».
Euh… Outre les codes nucléaires, peut-être qu’ils ont
aussi causé des dossiers « homo » en cours, pendant la passation des
pouvoirs ?
Bref, le changement dans la continuité alors ?
Non, ça, ce n’est pas de lui, mais d’un ex encore
vivant de nos jours…
C’était en 1974, lui aussi était jeune, il bouffait du
lion à tous les repas et voyez donc où en est arrivé le pays.
Car celui-là n’a jamais pu être réélu…
Ajoutons à cela son passé chez Areva et sa participation au pillage des ressources en uranium du Niger d’après un article de « L’Observatoire du nucléaire ».
RépondreSupprimerLes maigres revenus de l’uranium, largement sous payé depuis des décennies par Areva, ne bénéficient que peu à la population, et encore moins aux Touaregs, alors que les mines sont situées dans leurs zones de vie.
C’est bien sûr un avis à prendre avec des « pincettes » mais c’est quand même gênant quand on veut changer les méthodes, les relations internationales…
Alors, allons-nous continuer à piller les pays pauvres avec notre nouveau « Premier Sinistre » ?...
Tout aussi gênant, il n’a pas rempli correctement sa déclaration de patrimoine et a reçu un blâme de la HATVP.
On prend les mêmes et on continu…
Je ne parle même pas de son absentéisme à l’Assemblée.
Mais c’est quand même curieux cette proximité avec Roro-card » et « Jupette » les deux gestionnaires du Grand Emprunt 2010 !...
Il va falloir quand même que je pense à m’exiler car cela risque de s’emballer soudainement…
Bien à vous !...
Haddock
Oui, hein ?
SupprimerEst-ce donc vraiment un hasard ?
Pour le reste, c'est clair, c'est le pire des "premier-sinistre" à devoir conduire une réforme de la "moralisation" de la vie politique (comme vous le soulignez).
C'est tellement gros, qu'ils en rajoute 24 heures pour
vérifier "l'honnêteté" de tous les autres à nommer !
Fabuleux tout de même.
Il y a un "truc" qui m'échappe encore ce soir...
Et je ne sais pas quoi.
Ceci dit, "laissons du tems au temps" : Les faux-kuls vont bien se révéler tôt ou tard et alors on comprendra comment on s'est fait déniaiser (pour rester poli).
Mais ça respire déjà la "grande-manip"...
Curieux d'ailleurs de voir comment toute la presse encense les uns et les autres ?
Vont-ils être amenés à faire "le grand-ménage", ou "Mak-Rond" trahit-il déjà ses vrais obligés ?
J'en resterai sur le kul, figurez-vous.
Déjà, ils sont partis pour virer "Trompe" qui "bave" chez les russes, mais alors si "Mak-Rond" persiste, il va finir sous les balles de ses gardes du corps, comme "Béret-go-voie".
Pas possible autrement et rapidement, en plus...
Je reste impatient de la suite !
Bien à vous !
I-Cube