J’ai du mal…
Très inquiet, non pas de l’issue prévisible du second
tour de nos présidentielles prévu pour dimanche prochain, mais pour deux
raisons.
D’abord le score qui départagera les deux finalistes.
On annonce déjà 40/60.
40 % pour le « F.haine », c’est deux fois
plus qu’en 2002 !
C’est seulement 10 % de bulletins qui, en 2022,
pourraient basculer d’ici à là…
Le dernier pas avant « le » saut.
Ensuite, c’est l’approche du « 3ème
tour » et l’ambition d’afficher « un groupe » avec au moins 30
députés élus à l’occasion de triangulaires innombrables au « 4ème
et dernier tour », aux législatives.
On va en avoir probablement 84 à 90. Peut-être 100.
Voire plus.
Que sera donc cette « chambre de cohabitation »
à venir ?
S’il s’agit d’une « union nationale », avec
à sa tête un « Bébé-roux » ou même un « Barre-ointe », c’est
sûr, en 2022, pour la « peste-blonde » ce sera « les doigts dans
le nez ».
Un autre ? Avec un parti majoritaire « Les
Républicains-démocrates » et l’UDI, des chevaux de retour comme « Bord-l’eau »,
compatible-« Bling-bling », je ne raconte même pas les dégâts…
Et puis quid du « pantin » qui sera élu pour
5 ans à l’Élysée ?
Ce gars-là a un parcours totalement atypique. Sorti de
nulle part, il va être le plus jeune président de la République, devant
Louis-Napoléon Bonaparte, le « cousin », parrain de mon
arrière-grand-mère, en décembre 1848, à l’âge dépassé de 40 ans.
En septembre 2008, il se met en disponibilité de la
fonction publique et devient banquier d’affaires chez Rothschild & Cie.
Recruté par François Henrot sur recommandation de « Djack-@talus » et
de Serge Weinberg, il indique que l’échec de son militantisme local et l’élection
de « Bling-bling » l’ont poussé vers cette activité.
En 2010, il offre son aide bénévole à la Société des
rédacteurs du Monde (SRM51), dans le contexte de la revente du journal Le Monde.
Mais il est aussi en relation secrète avec Alain Minc, alors que celui-ci
soutient une offre Perdriel-Prisa-Orange, et alors que cette offre paraissait à
la SRM « particulièrement dangereuse
» : Un agent-double, déjà !
Amateur des « coups-fourrés », sous cape…
Fin 2010, il est promu associé au sein de la banque.
En 2012, il est nommé gérant et dirige l’une des plus
grosses négociations de l’année (le rachat par Nestlé d’une filiale de Pfizer).
Cette transaction, évaluée à plus de neuf milliards d’euros, lui permet de
devenir millionnaire.
François Henrot dira de lui qu’« il aurait été, s’il était resté dans le métier, un des meilleurs en
France, sans doute même en Europe »
En réalité, il commence à militer au Mouvement des
citoyens (MDC) pendant près de deux ans. Alors à Sciences Po, il effectue un
stage au cabinet de Georges Sarre, maire du 11ème arrondissement de
Paris et proche de Jean-Pierre Chevènement. Il vote pour ce dernier au premier
tour de l’élection présidentielle de 2002. Et il explique : « Autant la deuxième gauche m’a inspiré sur le
social, autant je considère que son rapport à l’État reste très complexé. Je me
suis toujours interrogé sur le rôle de l’État, et c’est pour cette raison que
je me tourne, plus jeune, vers Jean-Pierre Chevènement », le ressuscité…
Personnellement, sur ce thème j’ai beaucoup moins d’interrogations
et je n’ai pas voté pour un souverainiste pour autant, même de « gôche ».
Il rencontrera « Tagada-à-la-fraise-des-bois »
en 2006, par l’intermédiaire de « J-P. « Joujou-yéyé », l’homme
aux multiples casquettes. En 2007, c’est un « Gracque » qui appelle à
une alliance entre « Ségololo » et « Bébé-Roux ».
Vous connaissez la suite…
Il essaie ensuite d’obtenir du PS une investiture aux
élections législatives qui suivent en Picardie. Cependant, les « soces »
de Picardie refusent de le choisir.
En 2007, alors qu’il est soutenu par une grande partie
des commerçants du Touquet-Paris-sur-la-Plage, il renonce à se présenter aux
élections municipales, refusant de s’encarter à l’UMP.
En 2010, il aura décliné la proposition, portée par
Antoine Gosset-Grainville et validée par le palais de l’Élysée, de devenir le
directeur de cabinet adjoint du Premier sinistre du moment, « Fifi-le-souteneur ».
De juillet à décembre 2011, il animera un cénacle d’experts
et d’économistes, le « groupe de la Rotonde » (lieu de RDV au soir du
premier tour) qui fait un rapport tous les 15 jours à « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».
Un groupe qui prône « un véritable choc de compétitivité », idée que « Michou-Pas-Sain »,
chargé du projet présidentiel, ne retiendra pas.
Le 15 mai 2012, ayant réintégré la fonction publique, il
devient secrétaire général adjoint de l’Élysée en tandem avec Nicolas Revel où
ils secondent le nouveau secrétaire général, « Pierrot-Re-né-Le-Mas ».
Dès l’été 2012, il est notamment l’un des artisans,
voire à l’origine du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi et du
pacte de responsabilité et de solidarité.
Et il apparait dans la liste des invités à la réunion
du groupe Bilderberg de 2014 en sa qualité de secrétaire général adjoint de la
présidence de la République.
Là…
Désormais tout s’explique.
Le 10 juin 2014, l’Élysée annonce qu’il quitte le
cabinet du Président et « Joujou-yéyé » indique qu’il entend « mener des projets personnels dans les
domaines de l’enseignement et de la recherche ». Il décroche un poste d’universitaire
à l’université de Berlin au début de l’été 2014 et obtient, avec l’aide de
Minc, le titre de « Senior Research fellow » en économie politique à
la London School of Economics pour y devenir maître de conférences en
policy-mix européen, mais échoue à décrocher un poste à Harvard.
Deux mois plus tard, le 26 août 2014, il est nommé
ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique dans le gouvernement « Menuet-Valse
II » en remplacement de « Monte-et-bourre-la », toujours suggéré
par « Joujou-yéyé », mais il reste alors inconnu du grand public :
Ça va changer.
Il a besoin d’un espace médiatique, lui qui n’a jamais
été élu…
Vous connaissez la suite, ses lois passées au 49-3, la fondation,
à Amiens, de son mouvement politique « En marche ! », le 6 avril 2016, son départ
du gouvernement était évoqué à plusieurs reprises par la presse à partir de l’été
2015.
Il envisage de démissionner en janvier 2016, après l’annulation
de son nouveau projet de loi, puis après le meeting qu’il organise le 12
juillet 2016, au lendemain duquel le premier-sinistre du moment demande son
renvoi au Président d’alors.
Qui se voit contraint de repousser l’échéance en
raison de l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice et de l’attentat de l’église de
Saint-Étienne-du-Rouvray.
Le 30 août 2016, il démissionne pour se consacrer à
son mouvement politique.13 mois après la création de son mouvement, venu de
nulle part, il est donné vainqueur dès le premier tour, passant devant « Marinella-tchi-tchi ».
Il faut dire qu’il aura été aidé par les circonstances :
Les primaires de « Droâte-&-du-centre » éliminent le grand
favori, « Juppette », pour faire mordre la poussière à « Bling-bling »
qui n’aura pas sa revanche sur « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».
Et là, durant des mois et des mois, « Fifi-le-souteneur »
s’enfonce tous les jours sous les coups des « révélations » de ce qu’il
est en réalité.
Pas présidentiable.
« Bling-bling » éliminé, l’ex-« Capitaine-de-pédalo »
se dégonfle à son tour, le rouge de la honte au front de devoir soutenir un
bilan quasiment nul…
Et ouvre ainsi la voie à des primaires de « Gôche ».
Là, on aurait dû retrouver des cadors du « P.Soce »,
capables de lever des foules.
Et, sublime manœuvre, les pôvres se retrouvent avec « Âme-Mont-le-frondeur »
à la vue basse pour les représenter.
T’es où Jaurès ?
Tellement nul qu’au lieu de faire campagne, il perd un
temps fou à tenter de rallier « Mes-Luches » dont même les cadres du
PCF ne voulaient pas.
C’est comme ça que « Mes-Luches » a pu
grimper dans les sondages, attirant tous les feux de la rampe de l’actualité.
Qu’on aurait voulu le faire exprès, on n’aurait pas pu
faire autrement.
En bref, on n’a pas le choix !
Oui, clairement, « MacRond » est le candidat
du groupe Bilderberg ;
Oui, clairement, « MacRond » est le candidat
de Rothschild & Cie, l’une des « 7 forces » qui gouvernent ce
monde ;
Oui, clairement, s’il est là c’est qu’au moins trois
autres « forces » ne s’y sont pas opposées ;
Oui, clairement et par voie de conséquence, il est le
candidat de la Trilatérale ;
Et nous avons été poussés, via le jeu-faussé des
primaires, de faire un choix anticipé : L’Europe ou la sortie de l’Euro.
Quoique même « Marinella-tchi-tchi » en
vient dans la dernière ligne-droite de trahir ses électeurs : Elle ne sait
plus s’il faut ou non sortir de l’euro, imaginant deux devises circulant au
pays, un peu comme il a été un temps avec l’ECU.
Ce qui serait une konnerie sans nom, qui a su enrichir
si facilement des « Soros & Cie » avec de bonnes grosses réserves
payées avec le labeur des « Gauloisiens » pour maintenir un semblant
de parité-fixe, souvenez-vous !
Le choix entre la ruine ou les alliés du moment de la
construction européenne.
Tout en notant que de son côté, son opposant commence à modifier son discours : Il veut désormais que l’Europe se réforme d’elle-même, si « ils » veulent qu’il soit réélu en 2022.
Tout en notant que de son côté, son opposant commence à modifier son discours : Il veut désormais que l’Europe se réforme d’elle-même, si « ils » veulent qu’il soit réélu en 2022.
C’est dingue ses élections sous influence : Car
oui, clairement, je ne pense pas une seule seconde qu’il s’agisse là d’un
hasard.
Ce n’est tout simplement pas possible en l’état.
Et de saluer ce « beau-gros » travail là, tellement
c’est bien fait : Chapeau !
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