Pendant que vous vous préparez à voter,
La science avance et Cassini se casse la gueule sur
Saturne. Notez au passage que ça peut donner ça, toutes choses égales par
ailleurs :
http://www.dailymotion.com/video/x5i2wof_un-ovni-apercu-en-espagne_news.
http://www.dailymotion.com/video/x5i2wof_un-ovni-apercu-en-espagne_news.
Mais bon, j’attends encore les traductions des
histoires d’en rire sur les Ummos normalement contenues dans la gazette de la
galaxie qui nous arrive comme ça de temps à autres.
Ceci dit, pas tout-à-fait à mon grand étonnement (en
fait je ne suis pas du tout surpris), des physiciens ont créé un fluide avec
une « masse négative » !
Incroyable, non ?
Bon, pour tout vous dire de ce que j’en ai compris, une
particule se comporte à la fois comme un objet ponctuel et comme une onde. Et l’idée
de l’existence d’une masse négative date des années 1950.
Lorsque la matière possède une masse négative, elle
accélère vers l’arrière lorsqu’on la pousse vers l’avant.
L’existence d’une masse négative, ou plus précisément
d'une énergie exotique avec ce type de masse pourrait aider à expliquer
certains phénomènes observés dans les étoiles à neutrons ou les trous noirs,
par exemple.
Des effets quantiques permettent de forcer des particules
de matière normale à se comporter comme si elles avaient une masse négative, en
particulier avec les électrons dans les solides. On peut donc, parce que les
équations sont mathématiquement identiques bien que la physique soit
différente, observer des comportements qui simulent ceux d’une matière ou d’une
énergie exotique.
Et là, boum, on vient de produire cette masse négative
effective avec un condensat de Bose-Einstein, des atomes de rubidium refroidi
par laser presque au zéro absolu.
Des physiciens de l’université de l’État de Washington
(États-Unis) affirment avoir créé un fluide qui présente une masse négative
comme ils l’expliquent dans un article sur arXiv !
Après tout, il existe bien des objets qui possèdent une
charge électrique positive et d’autres, une charge électrique
négative. Alors, pourquoi pas des objets pourvus d’une « charge » de masse négative comme
il en existe qui présentent une « charge » de masse
positive ?
Et ces objets-là montreraient
la propriété étrange d’accélérer vers l’arrière lorsqu’on les pousse…
vers l’avant !
Fabuleux, non ?
Précisons avant tout que le concept de masse négative
pour ce fluide n’est pas du tout celui qui appartient toujours au domaine de la
physique théorique, puisque je viens de vous dire que depuis les années 1950,
plusieurs physiciens ont considéré la possibilité de l’existence de matière qui
en possède. Leur objectif est de trouver une explication à certains phénomènes
étranges observés au cœur des étoiles à neutrons, des trous noirs ou des trous
de ver.
Pour l’heure, la question continue de faire débat au
sein de la communauté scientifique. Mais certains physiciens ont d’ores et déjà
démontré que les lois de physiques ne pouvaient pas exclure l’idée de l’existence
d’une telle « matière négative ». Toutefois,
dans le cas présent, il s’agit d'une masse négative effective comme
celle que l’on sait produire en physique du solide depuis plusieurs années
grâce à des effets quantiques.
Pour créer un fluide qui se comporte comme s’il
présentait une masse négative, les chercheurs américains ont refroidi, à l’aide
de lasers, des atomes de rubidium à une température à peine au-dessus du zéro
absolu. Parce qu’en exploitant l'action mécanique de la lumière
particulièrement pure du laser, il est possible de faire chuter la vitesse
moyenne d’agitation des atomes. Et il devient possible ainsi d’obtenir ce que
les physiciens qualifient de condensat de Bose-Einstein.
Un état particulier de la matière dans lequel un grand
nombre de particules peut occuper un même état quantique de plus basse énergie
appelé état fondamental.
Au cœur du fluide créé par les chercheurs, les
particules se déplacent incroyablement lentement. Du moins, du point de vue du
physicien des particules.
Puisque, de plusieurs centaines de mètres par seconde
à température ambiante, les particules ne se meuvent plus, ici, qu’à quelques
centimètres par seconde.
Et, suivant les principes de la mécanique quantique,
elles se comportent comme des ondes. Elles ont également tendance à se synchroniser
et à se mouvoir à l’unisson pour former un superfluide, c’est-à-dire un fluide
qui s’écoule sans perte d’énergie.
Les chercheurs américains ont également profité des
lasers pour piéger les atomes de rubidium dans une sorte de bol virtuel ne
mesurant pas plus d’une centaine de microns de diamètre. À ce stade, le
rubidium présentait encore une masse classique positive. Alors ils ont fait
appel à une seconde série de lasers.
L’objectif ? Agiter les atomes d’avant en arrière
jusqu’à ce que le bol virtuel précédemment créé se brise. Le rubidium s’en est
alors échappé suffisamment rapidement pour que celui-ci se comporte comme s’il
avait une masse négative effective.
Bon, jusque-là, vous me direz que ça reste une
expérience de laboratoire et que ce n’est pas demain que vous vous prendrez une
boule de billard dans la tronche si vous la queutez vers une autre à la caramboler.
Mais il y a plus fort.
Dans une constellation lointaine, très lointaine, se
trouve le lieu le plus glacial de l’univers : La nébuleuse du Boomerang, où la
température atteint presque le zéro absolu.
Dirigez donc un ALMA – un télescope de pointe dédié à
l’étude du rayonnement provenant des objets les plus froids de l’univers – vers
n’importe quel point du cosmos et vous obtiendrez systématiquement une
température de 2,7 kelvins, soit – 270 degrés Celsius.
La nébuleuse du Boomerang, située à 5.000 années-lumière
de la Terre, dans la constellation du Centaurus, est encore plus froide : La
température atteint 0,1 kelvin, soit juste un peu plus que le zéro absolu – un
mystère pour la science durant des années.
Or, un groupe de scientifiques et d’astronomes conduit
par Wouter Vlemmings, de l'université technologique de Chalmers, en Suède,
affirme que cet hiver cosmique a été causé par le choc extrêmement violent de
deux étoiles.
Explication : Quand une petite étoile meurt, elle
se dissout pour ensuite progressivement devenir une coquille de gaz en
expansion : C’est ce que l’on appelle une nébuleuse planétaire. Toutefois,
lorsqu’en 1995 des astronomes ont observé la nébuleuse du Boomerang pour la
première fois, ils ont constaté un phénomène étrange : C’est le seul objet de
l’univers connu qui absorbe de la lumière du fond diffus cosmologique (CMB) –
le rayonnement qui baignait l’univers avant le Big Bang.
Concrètement, cela signifie que cette nébuleuse est
plus froide que le CMB. Pourquoi ? « Manifestement, quelque chose de spécial
s’est produit à cette source », explique Wouter Vlemmings.
Selon son collègue Raghvendra Sahai et lui, qui ont
tous deux étudié ladite nébuleuse du Boomerang en partenariat avec la NASA, celle-ci
rejette au moins 3,3 fois plus de masse gazeuse que ce que le Soleil en
contient, sur un rayon de 170 kilomètres par seconde.
Et alors ? Une seule étoile pourrait-elle causer
un tel déferlement ? Les chercheurs ne pensent pas.
Ils suggèrent que l’étoile à l’origine de la nébuleuse
du Boomerang (qui ne revient pas non plus dans la tronche) en contenait en réalité deux, dont une plus grosse que l’autre.
Lorsque la plus petite est morte, elle a vraisemblablement été aspirée durant
plus de 1.000 ans par la seconde. C’est l'interaction entre elles deux qui
aurait créé l’endroit le plus froid de l’univers.
Cette évolution expliquerait l’aspect atypique de la
nébuleuse du Boomerang : « Dans
la plupart des situations, le gaz s’extirpe de l’étoile au goutte-à-goutte »,
affirme Mark Morris, professeur de physique à l’université de Californie. Mais grâce
à cette interaction binaire des deux étoiles, le gaz a jailli dans un flot
puissant. Qui, comme toutes les étoiles et nébuleuses, se réchauffera et s’étendra
un jour.
Pour l’heure, il est seulement « ultra-froid ».
Ce qui laisse présager que si le phénomène existe, c’est
que finalement, l’univers que l’on voit peut très bien n’être que la partie
émergée d’un iceberg – qu’on ne voit pas – qui serait infiniment plus large et
vaste que ce que l’on imagine (et voit).
La lumière primitive et la lumière du fond diffus
cosmologique (CMB) est bien née il y a quelques 13,7 milliards d’années et nous
sommes en son centre.
Mais l’univers pourrait bien avoir 41, 400 milliards d’années-lumière
de dimension, à des températures encore plus proche du zéro absolu et hors de portée de notre horizon : On ne
sait pas.
Ces deux « révélations » scientifiques, la
masse négative et des points froids ultimes (pas très loin en plus) sont à
rapprocher d’une autre découverte.
Comme vous ne l’ignorez pas, notre galaxie n’est pas
immobile sur la toile cosmique. La Voie lactée tourne en effet sur elle-même et
se déplace aussi à travers l’espace, comme sa compagne la galaxie d’Andromède.
Les astrophysiciens ont découvert l’existence de ce
mouvement depuis quelque 40 ans mais son origine restait indéterminée. Du moins
jusqu’ici.
Grâce à une étude publiée le 30 janvier dans la revue
Nature Astronomy, des scientifiques pensent avoir résolu le mystère. Ils ont
découvert dans notre voisinage extragalactique, l’existence d’une immense région
vide qui jouerait un rôle de « repousseur » sur notre galaxie. Son
nom : Le « Dipole Repeller ».
D’après les estimations des scientifiques, la Voie
lactée se déplace dans l’espace à la vitesse vertigineuse de 630 kilomètres par
seconde, soit 2,3 millions de kilomètres par heure. Pour expliquer ce
déplacement, les recherches se sont portées par le passé sur la possibilité d’un
excès de galaxies situées dans la direction générale de ce mouvement.
Cette hypothèse a conduit à l’identification du « Grand
Attracteur », une région d’une demi-douzaine d’amas riches en galaxies et
situé à une distance de 150 millions d’années-lumière de nous.
Sauf que ce Grand Attracteur ne permettait pas
totalement de résoudre le mystère.
L’attention des spécialistes s’est alors reportée vers
une entité plus importante.
Dans la même ligne de visée, directement derrière le « Grand
Attracteur », ils ont découvert ce qu’ils ont appelé la « Concentration
de Shapley », un superamas de galaxies située à 600 millions d’années-lumière
de nous qui jouerait également le rôle d’attracteur. Néanmoins, là encore, l’énigme
ne paraissait pas totalement résolue.
En effet, les deux attracteurs ne semblaient pas
suffire pour expliquer notre mouvement.
D’autant plus que le déplacement ne pointe pas
exactement dans la direction de « Shapley » comme cela devrait être
le cas.
Pour faire avancer le problème, les spécialistes ont alors
avancé l’intervention potentielle d’une autre structure qui agirait également
sur notre galaxie.
C’est précisément l’existence de cette région que l’équipe
internationale constituée notamment de scientifiques du Commissariat à
l'énergie atomique (CEA), a réussi à confirmer. Concrètement, il s’agirait d’une
région sous-dense, un « vide-extragalactique » qui exercerait une
force de répulsion sur notre galaxie !
D’où son nom de « Dipole Repeller ».
« En
cartographiant le flot de galaxies à travers l’espace, nous avons découvert que
la Voie lactée est accélérée par une vaste région de faible densité auparavant
inconnue », a expliqué le Pr Yehuda Hoffman de l’Université hébraïque
de Jérusalem.
« En plus d’être
attiré vers la « Concentration de Shapley », nous sommes aussi
repoussés par le nouvellement découvert « Dipole Repeller ». »
D’après l’étude menée, les forces répulsives et
attractives provenant d’entités lointaines seraient d’importance comparable à l’emplacement
de notre galaxie. L’équipe en a ainsi déduit que les influences majeures à l’origine
du mouvement de la Voie lactée seraient d’une part, « l’attracteur de
Shapley » et d’autre part, cette vaste région du « Dipole Repeller ».
Cette découverte va permettre aux astrophysiciens d’en
apprendre davantage sur le mouvement de notre galaxie. Toutefois, ils doivent
encore percer les secrets de cette étrange région faite de « vide »
dont on ne connait presque rien à l’heure actuelle.
« C’est
pourquoi les astrophysiciens préparent maintenant des relevés ultra-sensibles
en optique, proche-infrarouge et radio qui permettront d’identifier les rares
galaxies qui peuvent résider dans et autour d’un tel vide afin d’en approfondir
notre connaissance » en concluent-ils.
Je résume pour vous :
1 – On est toujours « visité » par des « machines »
non-identifiées ;
2 – On découvre de la matière à masse négative (ce qui
est logique mais défie l’entendement) ;
3 – L’univers se goure dans ses valeurs de
température-optimale, là, de façon très proche ;
4 – Maintenant les galaxies ne font pas que s’attirer,
mais l’absence de matière les font se repousser les unes vers les autres, un
peu comme l’eau de pluie qui roule au fond des vallées, repoussée par les
hauts-sommets qui les entourent.
Une notion sur laquelle nous reviendrons peut-être
dans un post ultérieur, parce que d’autres pistes confirment cette dernière
hypothèse.
On savait l’univers « chiffonné », avec des plis, des trous et des bosses gravitationelles, on
imaginait bien qu’il fut surprenant à bien des égards, mais là, franchement, un
jour d’élection par défaut et sans surprise (ou alors…), c’est assez
extraordinaire, finalement.
Non ?
Bien à toutes et à tous et n’oubliez pas d’aller voter,
SVP.
I3
Intéressant !...
RépondreSupprimerCurieux ces « Visiteurs » qui se baladent dans notre atmosphère sans plan de vol !... Il y a au moins 1400 observations d’OVNI par des pilotes depuis la deuxième guerre mondiale dont 20% corrélées radar.
On est encore loin de créer des machines ayant ces performances…
Je ne connaissais pas la « masse négative », ni la nébuleuse du Boomerang (il va falloir que je vois ça avec mon télescope), ni le « Dipole Repeler »…
Par contre, j’avais entendu parler de « gravité négative », car il s’agit bien de cela, qui influe sur les mouvements des galaxies.
Il n’est pas impossible que l’origine réside dans les effets d’’un univers parallèle de masse négative, d’un univers jumeau au nôtre…
C’est la théorie de Jean-Pierre Petit, de Sakharov et des Ummos et c’est bien la première fois que des études d’astrophysiciens permet de confirmer (en attendant plus) cette hypothèse.
La science avance…
D’ailleurs, on peut se poser des questions sur le niveau intellectuel de nos dirigeants dont certains font surtout fonctionner leur cerveau reptilien !...
Et il faut quand même choisir lors des élections…
Bien à vous !...
Haddock
Le choix a été fait...
SupprimerJ'en causerai demain, mais vous savez déjà ce que j'en pense.
Ceci dit, je ne crois pas du tout à un univers parallèle du nôtre, qui en serait l'exact (ou non) miroir.
Ce serait incohérent avec ce qu'on observe et il y aurait tant de déchirements si ces deux-là étaient "intriqués" que l'hypothèse ne tient pas non plus la route.
De toute façon, pour y voir clair, j'y reviens la semaine prochaine avec les dernière théories sur la "matière noire", qui pourrait finalement ne pas exister non plus.
Ce qui expliquerait bien des choses, mais en même temps ouvrir de nouvelles perspectives.
En bon "Kameulf-exilé", contacté par des "on" traumatisants, j'émets même des spéculations outrecuidantes qui vont probablement vous ravir ainsi que toute la communnauté des (f)ummistes !
J'adore.
Bien à vous !
I-Cube
A vous lire !...
SupprimerBien à vous !...
Haddock