Quarante-neuvième
chapitre : Le 13 novembre 2015
Avertissement : Vous l’aviez compris,
ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle »,
sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des
personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant
par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète
Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
En revanche, le FBI se donne du mal pour alimenter
ledit juge d’éléments à charge, aidé en cela par le procureur.
Le procureur des États-Unis ou procureur fédéral (en
anglais « United States Attorney ou federal prosecutor ») représente
le gouvernement fédéral dans les cours de district ou les cours d'appel
fédérales. Il existe 93 procureurs fédéraux répartis sur l'ensemble des
États-Unis et de ses territoires (Porto Rico, Guam, les îles Vierges, les
Mariannes du Nord…).
Chaque procureur fédéral est affecté à l'un des
districts judiciaires (sauf Guam et les Mariannes du Nord qui n'ont qu'un
procureur pour les deux districts), et est l'officier fédéral en chef chargé de
faire respecter la loi dans sa juridiction, agissant suivant les règles du
Manuel des attorneys des États-Unis.
La fonction a été créée par le « Judiciary Act »
de 1789, qui créait également la fonction d'Attorney General, spécifiait la
composition de la Cour suprême et établissait des cours inférieures, créant
ainsi le système judiciaire fédéral américain. La fonction de procureur fédéral
est ainsi antérieure à la création du département de la Justice des États-Unis.
Les procureurs fédéraux sont également nommés par le
président des États-Unis pour un mandat de quatre ans et doivent être confirmés
par le Sénat américain. Par la loi, chaque procureur peut être révoqué par le
président. L'Attorney General a depuis 1986 l'autorité pour pourvoir à l’intérim
les postes vacants.
L'une des mesures de la loi de 2005 prorogeant le « USA
Patriot Act » prévoyait que les procureurs fédéraux nommés par intérim par
le département de la Justice pouvaient demeurer en place plus de 120 jours,
période au terme de laquelle ils étaient auparavant nécessairement remplacés
par des procureurs nommés par le président.
Cette nouvelle mesure renforçait
effectivement le pouvoir de l'exécutif, les procureurs nommés par le président
devant être confirmés par le Sénat, à la différence des procureurs intérimaires
nommés par le département de la Justice. Et on se rappelle néanmoins qu’en
décembre 2006, le procureur général des États-Unis Alberto Gonzales profita de
ce nouveau pouvoir pour forcer à la démission sept procureurs, suscitant un
scandale important concernant le manque de respect pour l'indépendance de la
justice. Le scandale aboutit finalement à la démission de neuf membres
importants de l'administration, dont Gonzales lui-même, en septembre 2007, et
au vote de la loi « Preserving United States Attorney Independence Act »
de juin 2007 qui annula ces dispositions dérogatoires.
Mais là, dans cette affaire, le procureur est à la
botte des démocrates et s’active.
C’est ainsi que le FBI prend connaissance l’existence
de « contrats » sur la tête d’un citoyen américain, Harry Harrison
junior (n° 4) et d’un citoyen français, Paul de Bréveuil, le seul européen
distingué des deux plus hautes distinctions honorifiques du pays.
Et pourquoi pas d’un troisième, se met à penser un
cerveau obscure au sein d’un membre probablement Républicain du departement de
la defense ?
Le seul connu des services du Pentagone commis aux
missions de « rentre-dedans » par le juge Goldberg, à savoir Brent
Jenkins, l’agent californien à l’origine de ce dossier.
C’est comme ça qu’on retrouvera sa dépouille dans la
baignoire de sa chambre d’hôtel, début octobre 2015, alors qu’il était en
déplacement à Hong-Kong pour les besoins de son enquête, lancé à la poursuite
de Johnny Walker…
Ce qui ralentira lourdement la progression de cette
dernière, et précipitera la décision de « n° 4 » de son exil qui en
profite pour exposer un peu confusément la situation à Paul : il y a un
« contrat » sur la tête de son hôte.
Qui n’en a rien à cirer et prend d’abord ça plutôt à
la rigolade.
Même si les choses vont se préciser au fil des jours…
Restaient à régler alors les « accessoires »
pour l’administration démocrate sortante.
Pas question d’user de violence, ni
contre un juge, ni contre un procureur, ni envers les deux témoins de cette
affaire.
Déjà que la mort suspecte d’un agent fédéral aura mis
le département de la justice en pétard…
Ce qui compte, c’est de garder bien au chaud la
« bombe atomique » de potentielles révélations de détournements
massifs de l’ancienne administration Bush, y compris en France ou ailleurs, comme
d’un outil de dissuasion tant que Jeb n’aura pas renoncé : et il n’a pas encore
renoncé à ce moment-là…
Et le Président se fait ainsi tenir au courant des
ambitions de l’autre acteur, l’ancien président français Krasoski qui détient
sa part de secret.
Il avait été un peu snobé jusqu’à être reçu en grande
pompe un peu plus tard en milieu de mandat américain pour un dîner
« privé ».
Alors que son successeur et concurrent avait été reçu
en dîner d’État assez rapidement après son élection : l’administration
démocrate n’avait pas bougé le petit-doigt pour appuyer l’un plutôt que l’autre
à l’occasion des élections présidentielles de 2012 alors qu’on aura noté des
« choses curieuses » à l’occasion des primaires socialistes.
Or, les élections françaises de 2017 s’annoncent comme
un remake de ces dernières, au moins vues depuis Washington, même si la montée
des populismes aux élections intermédiaires, en France surtout, et en Europe
d’une façon générale, inquiète.
Pour le français, il faut qu’il continue de la boucler
au moins jusqu’en novembre 2016 et que l’actuel président ne se doute de rien
jusqu’à cette échéance-là pour ne pas compromettre la mise en orbite définitive
de la candidate démocrate, qui a déjà du mal à s’imposer, à l’époque, contre les
concurrents dans son propre parti…
Après janvier 2017, ce ne sera plus le problème de l’actuel
président américain. Et en attendant, prudent, il décide de laisser les deux
fers au chaud, choyant l’un à l’occasion des différents sommets internationaux
(COP21, G7 et G20) et couvant le second jusqu’à ses propres primaires, fin
2016, plus d’un an comme ça…
Quant aux « témoins », on applique la
stratégie britannique du « wait and see ».
Sauf que…
Sauf que, tout le monde note une forte accélération
des dossiers à l’occasion des attentats du 13 novembre 2015…
Un vendredi, après les attentats de janvier qui aura
mobilisé en trois jours un « G80 » pour une « marche
solidaire » de soutien, des djihadistes « assomment » la capitale française par une seconde et
sanglante attaque kamikaze.
En fait, début septembre 2015, deux appartements «
conspiratifs » sont loués en Belgique par des locaux pour y accueillir des
« combattants » de l’EI de retour de Syrie, mêlés dans le flot des
réfugiés jetés à la mer par les turcs.
En témoignent les traces de l'explosif utilisé dans
les ceintures explosives des terroristes retrouvées par la suite.
Le 9 septembre, Salah Abdeslam est contrôlé à la
frontière austro-hongroise en provenance de Budapest. Il se trouve en compagnie
de Mohamed Belkaïd et Najim Laachraoui, munis de deux fausses cartes d'identité
belges au nom de Samir Bouzid et Soufiane Kayal. Ces deux hommes, soupçonnés
d'avoir ensuite coordonné les attaques depuis Bruxelles le 13 novembre,
mourront à Bruxelles en mars 2016 dans le cadre de la traque de Salah Abdeslam
et de l'attentat à l'aéroport international de Bruxelles.
Le 5 octobre 2015, une autre maison est louée en
Belgique par l'équipe chargée de préparer les attentats parisiens. Les trois
voitures utilisées par les commandos du 13 novembre sont louées quelques jours
avant le début des opérations, en Belgique.
Les 10 et 11 novembre, Salah Abdeslam est repéré par
deux fois à bord de l'un de ces véhicules, une Clio noire, sur des autoroutes
françaises, entre Paris et la Belgique.
Le 12 novembre, l'équipe de terroristes rejoint depuis
Bruxelles son objectif parisien à bord des trois voitures, via Charleroi où le
troisième véhicule rejoint les deux autres.
Ils parviennent à Paris en début de soirée et se
répartissent entre deux logements loués par les frères Abdeslam en banlieue
parisienne.
Le commando du Bataclan loge à Alfortville, tandis que
les équipes du Stade de France et des terrasses se rendent dans un pavillon de
Bobigny. À 19 h 40, l'équipe du Bataclan se met en route pour sa destination à
bord de la Polo. Les trois kamikazes du Stade de France conduits par Salah
Abdeslam prennent le départ de Bobigny à bord de la Clio à 20 h 29, puis
l'équipe des terrasses part dix minutes plus tard avec la Seat.
Les coordinateurs communiquent avec le commando du
Bataclan et avec Abdelhamid Abaaoud le soir du 13 novembre.
Vers 21 h 20, le premier commando entre en action près
du stade de France, pendant le match de football amical France-Allemagne,
auquel assistent le président de la République et plusieurs personnalités
politiques. Ce commando est composé de trois hommes, deux provenant probablement
d'Irak, selon la revendication via la revue Dabiq de janvier 2016, et ayant
transité par la Grèce, début octobre, munis de faux passeports syriens, et un
Français, Bilal Hadfi, 20 ans, originaire de Neder-Over-Heembeek (Bruxelles,
Belgique).
Aux abords du stade, après le début du match, alors
que les lieux sont relativement peu fréquentés, le premier des trois hommes
actionne sa ceinture d'explosifs, suivi quelques minutes plus tard par les deux
autres. Les trois explosions font au total, outre les terroristes, un mort et
une dizaine de blessés graves.
Les trois hommes avaient manifestement l'intention de
pénétrer dans le stade pour y perpétrer leurs actes mais ont échoué à quatre
reprises.
Compte tenu de l'armement dont ils disposaient, ils
auraient pu causer des pertes beaucoup plus nombreuses.
À 21 h 25, le second groupe de trois terroristes
intervient dans plusieurs rues des deux arrondissements parisiens. Plusieurs
éléments identifient Brahim Abdeslam, 31 ans, Chakib Akrouh, 25 ans et
Abdelhamid Abaaoud, 28 ans, djihadiste connu pour de nombreux actes de
terrorisme en Syrie.
Abaaoud est suspecté par la police d'être le principal
organisateur des attentats et trouvera la mort cinq jours plus tard à
Saint-Denis lors d'une action de police.
Se déplaçant à bord d'une Seat León de couleur noire
immatriculée en Belgique, ils ouvrent le feu à trois reprises sur des personnes
attablées à des terrasses de bars et de restaurants, en criant « Allahu Akbar » et « C'est pour la Syrie ».
Après cette série d'attaques, qui cause la mort de
trente-neuf personnes et fait trente-deux blessés graves, Brahim Abdeslam fait
sauter sa ceinture d'explosifs dans un café du boulevard Voltaire, faisant deux
blessés graves. Ses deux complices disparaissent.
La Seat sera retrouvée vingt-quatre heures plus tard à
Montreuil, avec trois Kalachnikov, cinq chargeurs pleins et onze vides
abandonnés à bord. Plus de 400 coups ont été tirés en 20 minutes et 116
cartouches de kalachnikov sont retrouvées sur les terrasses du « Petit
Cambodge » et du « Carillon ».
À 21 h 40, le troisième groupe, qui se déplaçait à bord
d'une Volkswagen Polo noire, arrive au théâtre du Bataclan (XIème arrondissement),
abat des personnes à l'extérieur du bâtiment, y pénètre et commence à tirer sur
les spectateurs par rafale, en criant « Allahu
Akbar », « à tue-tête », précise
Shawn London, l’ingénieur du son du groupe de rock Eagles Of Death Metal qui
faisait le spectacle.
Le groupe d'assaillants est composé de trois Français
: Foued Mohamed-Aggad, 23 ans, originaire de Wissembourg dans le Bas-Rhin,
Ismaël Omar Mostefaï, 29 ans, domicilié à Chartres et Samy Amimour, 28 ans,
originaire de Drancy.
Pendant une vingtaine de minutes, les trois hommes
assassinent froidement les spectateurs, un par un, cherchant également à
abattre les membres du groupe Eagles of Death Metal.
Un témoin déclare avoir entendu un assaillant dire : «
C'est pour tout le mal fait par « Landau » aux musulmans partout dans le monde
».
Des otages, utilisés comme boucliers humains, sont
placés devant les portes et les fenêtres de la salle.
La folle tuerie fera 90 morts et des dizaines de
blessés graves avant que les forces de police n'interviennent. Après qu'un
commissaire de la BAC ait abattu Samy Amimour, vers 22 heures, ses deux
complices se retranchent à l'étage dans une pièce, emmenant avec eux une
vingtaine d'otages. À 22 h 15, soixante hommes de la BRI prennent le relais de
leurs collègues de la BAC restés à l'extérieur du Bataclan et qui ont essuyé le
feu des terroristes.
Ils investissent les lieux, appuyés par dix homologues
du RAID.
Entre 22 h 15 et 22 h 30, les hommes de la BRI
sécurisent le bas de la salle puis quarante hommes de la BRI formant deux
colonnes montent au premier étage. Protégés par un bouclier Ramsès, équipés de
fusils d’assaut, de gilets lourds et de casques à visière blindée, ils
sécurisent le bâtiment pièce par pièce. À 23 h 15, ils repèrent les deux
terroristes retranchés derrière leurs otages dans un couloir.
À 0 h 20, au terme de différentes tractations
infructueuses, les deux hommes sont tués par les hommes de la BRI, sans que
l'on ait cette fois à déplorer de nouvelles victimes.
Après ces tueries, Salah Abdeslam que l'on soupçonne
d'avoir convoyé aux abords du Stade de France les trois terroristes qui s'y
sont fait exploser, à bord de la Renault Clio noire qu'il a ensuite abandonnée
place Albert-Kahn, a peut-être renoncé à se faire sauter dans le XVIIIème
arrondissement. Il se dirige en métro vers Montrouge (Hauts-de-Seine). C'est à
proximité, rue Chopin à Châtillon, que sera découverte une ceinture artisanale
d'explosifs non équipée d'un système de mise à feu, vraisemblablement portée
par Salah Abdeslam.
Avec l'aide de deux complices joints par téléphone et
qui sont venus le chercher de Belgique, Mohamed Amri et Hamza Attou, il rejoint
Bruxelles. Le premier étant barman et le second revendeur de cannabis au café
des Abdeslam.
Les trois hommes sont contrôlés dans la matinée du
samedi sur l'autoroute A2 par des gendarmes français à hauteur de Cambrai, sans
être interpellés, car Abdeslam n'apparaît pas encore comme l'un des suspects
des attentats.
Attou appelle dans la nuit de vendredi à samedi un
certain Ali Oulkabi qui est un ami de Brahim Abdeslam. Samedi à midi, Attou
retrouve à Laeken Ali Oulkabi qui les convoie avec son véhicule personnel. Il
découvre la compagnie de Salah Abdeslam et prend connaissance de ses actes.
Après avoir pris un café, Ali Oulkabi dépose Salah Abdeslam à Schaerbeek où
l'on perd sa trace.
À l'intérieur de la Seat ayant transporté le commando
terroriste des terrasses abandonnée dans une ruelle de Montreuil, les
enquêteurs retrouvent trois kalachnikov sur lesquelles ils identifient des
traces d'ADN d'Abdelhamid Abaaoud et de Chakib Akrouh.
Deux cent cinquante mètres plus loin, les caméras de
surveillance de la station de métro Croix de Chavaux enregistrent le passage
des deux hommes à 22 h 14. Leur passage est une nouvelle fois enregistré à la
station Nation à 22 h 28. À 0 h 28, environ vingt minutes après le début de
l'assaut mené par les forces spéciales, leur trace est identifiée à proximité
du Bataclan. Ils se sont sans doute retrouvés parmi la foule de badauds suivant
de loin l'intervention policière, alors que les patrouilles militaire de l’opération
« Sentinelle » n’avaient pas reçu l’ordre d’intervenir et ont refusé
de prêter leurs armes.
Abdelhamid Abaaoud et Chakib Akrouh se terrent ensuite
sur un talus végétalisé situé en contrebas de l'A86 dans une zone d'entrepôts à
Aubervilliers. Après avoir bénéficié d'un renseignement direct, les enquêteurs
installent une caméra à proximité du talus le 17 novembre et guettent les
allées et venues. À 20 h 10 ce même jour, ils aperçoivent une jeune femme, qui
se révélera être Hasna Aït Boulahcen, s'approcher des fourrés. Une minute plus
tard, Chakib Akrouh apparaît puis à 20 h 13, les policiers reconnaissent Abaaoud
émergeant des bosquets.
L'équipe chargée de la filature décide de ne pas
intervenir directement car Abaaoud porte un gilet fermé, ce qui laisse craindre
qu'il soit équipé d'une ceinture explosive. Le trio monte dans un taxi, qui est
suivi par la police et dépose Abaaoud et ses complices rue du Corbillon à
Saint-Denis.
C’est un communiqué de Daech ainsi que l'enquête
policière qui laisseront supposer, qu'un quatrième attentat aurait pu être
commis dans le XVIIIème arrondissement. L'enquête atteste qu'un
attentat-suicide était également programmé cinq jours plus tard dans le
quartier d'affaires de La Défense. « C'est
un acte de guerre commis par une armée terroriste, Daech », déclare le
Président de la République la nuit des attentats.
Il en profitera, notamment, pour annoncer une révision
de la constitution portant notamment sur la déchéance de nationalité devant le
Congrès.
Une initiative qui aura magistralement fait
« flop » non sans avoir fait un peu plus « éclater » sa
majorité parlementaire…
Le bilan officiel monstrueux des victimes fait état de
130 morts et de 413 blessés hospitalisés, dont 99 en situation d’urgence
absolue.
L'ampleur de l'événement est telle que le gouvernement
décrète l'état d'urgence : la police effectue de nombreux contrôles, des
perquisitions administratives dans tout le pays pour traquer les criminels en
fuite et prévenir de futures attaques, tandis que le président de la République
rencontre tour à tour les grands dirigeants mondiaux afin de mettre sur pieds
une coalition élargie pour « détruire
Daech » dans ses fiefs de Syrie et d'Irak.
Le belgo-marocain Abdelhamid Abaaoud, qui selon les
autorités françaises a joué un « rôle
déterminant » dans l'organisation de ces attentats, sera tué en même temps
que deux complices le 18 novembre 2015, lors d'un assaut donné par les forces
de police à Saint-Denis.
L'unique survivant du commando responsable de ces
attaques, Salah Abdeslam, sera capturé vivant par la police belge à Molenbeek
le 18 mars 2016, après quatre mois de cavale et une traque qui se traduira,
dans un ultime élan désespéré de ses complices, par les attentats de Bruxelles.
Depuis, extradé en France, sous surveillance-vidéo
constante, il se contente d’exercer son droit au silence.
Les attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles dans la
Région de Bruxelles-Capitale et dans la province du Brabant flamand, en
Belgique, en sont la conséquence directe et désignent trois attentats-suicide à la
bombe : deux à l'aéroport de Bruxelles à Zaventem et le troisième à Bruxelles,
dans une rame du métro roulant dans un tunnel proche de la station Maelbeek,
dans le quartier européen.
Le bilan définitif fera état de 32 morts, hors les
kamikazes, et 340 blessés.
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