Du grand délire
En 2012, promis, on allait voir ce qu’on allait
voir !
Et personnellement, j’espérais, sans trop y croire,
à quelques nouveautés qui nous aurait simplifiées la vie (de
fiscaliste-diplômé).
Ce devait être l’heure du « grand soir fiscal »,
le moment où notre impôt allait enfin devenir « plus juste, plus efficace,
plus lisible »…
« François III » voulait même en faire «
l’acte I » de sa législature, comme il l’avait déclaré à plusieurs
reprises.
Tant mieux : Il arrivait avec la réputation
d’être « un fin technicien de
l'impôt ».
Et c’est sans doute vrai qu’il s’est peut-être
arraché quelques (rares) cheveux pour y parvenir.
Parce que finalement, le système fiscal du pays en
ressort « moins lisible », pas plus efficace et probablement beaucoup
plus injuste, démontrant que le « Monsieur Jourdain » de la
fiscalité, finalement, il n’y connaît rien pour avoir cru en ses professeurs de
l’Enâ : Les plus mauvais fiscalistes du pays (peut-être à égalité avec les
étudiants de Nanterre dont est issu… « Bling-bling » vous
rappelle-je).
Passons.
Car très rapidement, les partisans d’un « big bang
» fiscal dont je suis ont déchanté : La révolution n’aura pas eu
lieu !
Loin de là…
Abandonnée, la tentative d'introduire plus de
progressivité dans la CSG, enterrée l’ambitieuse fusion avec l'impôt
sur le revenu, liquidée la taxe à 75 % sur les très
hauts revenus, indéfiniment reportée la retenue-à-la-source (qui ne sera
que l’ombre d’elle-même à ne pas être « libératoire »), répudié le
boxon des plus-values : On se souvient encore du mouvement des
« pigeons » (trois modifications de la même loi en une seule année,
que même l’administration fiscale ne savait plus quel texte appliquer et qu’il
m’en doivent toujours 36 K€ payés à tort mais légalement sur le moment sur mes
opérations de « départ en exil »… et je suis sûr d’avoir raison
puisque sur ces mêmes bases ils m’en ont déjà rembourser une partie sur les
48.000 arnaqués comme de vulgaires brigands de grands-chemins, qu’on va passer
aux actes interruptifs de prescription avec saisine du tribunal administratif) ;
jetés aux orties les portiques de la « taxe-carbone » avec le
mouvement des « bonnets-rouges » et encore et encore tant d’autres
qui laisseront un souvenir pour le moins désagréable d’une suite de reculades
invraisemblables…
En revanche, « l’expert », au lieu de
faire « sa » révolution qui n’a pas eu lieu, il laisse derrière lui
un empilement de mesures désordonnées assez rebutantes pour le quidam moyen et
encore plus pour l’investisseur étranger, qui a fini par accroître la
progressivité de notre impôt : Ça, il faut le lui reconnaître, ce qui est
le plus facile à faire, il a réussi, mal et sans lisibilité, à le faire.
Tout un quinquennat où l’on a vu s’égrener une
multitude de mesures fiscales au fil du temps et des débats permanents sur nos
impôts.
Je viens de l’évoquer, au point de multiplier des
foyers de fronde, de jacqueries et de faire naître une expression, le « ras
le bol fiscal », qui marquera pendant longtemps son bilan.
Cinq ans après, force est de constater que
l'empilement de ces mesures a fini par transformer notre système fiscal plus
qu’il n’y paraît, comme le montrent les données macro-économiques sur le sujet.
1
–
La première chose que j’en retiens, c’est que désormais, plus de la moitié des
foyers fiscaux sont totalement exonérés d’impôt sur le revenu, qui du coup se
concentre exclusivement, et à des degrés divers, sur l’autre moitié.
Là, franchement, ça me faire rire aux éclats pour
plusieurs raisons :
– D’abord, la constitution et son préambule
causent de « tous les français » (plus les résidents), pas seulement
de la moitié d’entre eux ;
– … « chacun selon ses facultés », que
fatalement, vous en concluez que la moitié n’a plus… « toutes ses
facultés » !
– Que j’en conclus très logiquement qu’il y a
désormais trop de « sans-dents », trop de pôvres dans ce pays qui est
le mien (que j’aime tant et qui me le rend si mal), ruinés par leur propre
gouvernement, pas possible autrement ;
– Sans pour autant être exonérés, tout pôvres
qu’ils sont, d’impôts locaux, de TIPPE, TVA, taxe sur les tabacs et autres
droits indirects sur leur pinard et leur verre de bière (ou d’alcool-fort
qu’ils consomment pour oublier leur malheureux sort) !
Assez fabuleux, finalement, le résultat des forces
de « progrès-soce » en marche…
2
–
La deuxième c’est qu’à l’impératif de passer sous le seuil des 3 % du PIB de
déficit public – repoussé par trois fois –, il y a globalement trois façons de
faire : Contenir les dépenses publiques et doper la croissance dudit PIB
(quitte à jouer de l’inflation) ; réduire les dépenses publiques si la
croissance est trop molle ; augmenter les recettes, les prélèvements
obligatoires, quitte à tuer la croissance au moins par le soutien de la
consommation, qui entraine mécaniquement un ralentissement de l’investissement
(quel est le kon qui va investir sur son marché qui s’essouffle et n’a plus de
perspectives ?)
Et souvenez-vous, non seulement ils ont toujours tenté
de faire passer les augmentations de budget pour des « économies »
(on aurait pu dépenser beaucoup plus, mais on s’est retenu dans un vaste effort
démoniaque) mais en plus, ils ont reporté bien des déficits sur d’autres
organismes de la sphère publique (collectivités locales, régimes d’assurance
collectives, établissements « déconsolidés » et j’en passe) :
dans le style, c’est pas ma faute mais celle de l’autre, j’y peux rien…
Autistes–trisomiques irresponsables.
Le pire, c’est que ça passe même par Bruxelles et
la « Belle-Angèle-là »…
3
–
De plus, il faut voir l’enchaînement mené tambour battant : Les hausses d’impôt
du début de mandat, principalement ciblées sur les 10 % des ménages les plus
aisés, suivies de baisses concentrées sur les classes moyennes, ont, il est
vrai, nettement accru la progressivité de l’impôt sur le revenu.
La création de la prime d'activité a ciblé les
aides sur les très, très bas revenus, mais pas les autres (tout principe
d’égalité devant l’infortune bu jusqu’à la lie).
Et finalement, indirectement, les baisses de
charges concomitantes, dans le cadre du pacte de responsabilité, ont abouti à
un transfert de fiscalité des entreprises vers celle des ménages : Comment
voulez-vous après ça que les entreprises puissent embaucher sur un marché
« dynamique » ?
Le report des charges sur autrui ne change strictement
rien au poids final des contributions de toutes natures qui pèsent sur le pays :
Logique !
4
–
Et on vient de l’évoquer, l’autre évolution majeure porte sur la mise au barème
progressif des revenus du capital qui a contribué à accroître la fiscalité
sur le patrimoine de 50 % en dix ans, pas moins.
Vachement attractif, ça…
On ne sait plus comment tondre les épargnants,
même les petits.
Enfin si, j’exagère, on sait toujours comment
les arnaquer plus : Il suffit de leur piquer leurs avoirs à l’occasion du
« big-crunch » à venir du système bancaire…
Et figurez-vous que même les « exilés
portugais », s’ils restent ne pas avoir à payer d’impôt du côté de
Lisbonne ou de Porto, comme ils ont encore et toujours leur principale source
de retraite en « Gauloisie-gauloisienne », le fisc les taxes très
logiquement « au pays » (article 4 du CGI) : On persiste donc à
leur en soutirer encore malgré le gel de leurs retraites…
Et si heureusement le gouvernement n’a pas pu
aller plus loin, c’est qu’il s’est heurté aux censures du Conseil
constitutionnel, sur la taxe à 75 % comme sur les baisses de cotisations
salariales ou encore sur la CSG dégressive défendue l’an dernier par « J’y-aime-Air-Eau »
dans l'hémicycle : On l’a même sommé de retourner au gouvernement pour le
faire taire !
Sans compter que le prélèvement à la source, qui va être
débattu en novembre au Parlement, et constitue un préalable nécessaire à la
fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG, même si le gouvernement se refuse
à le dire, va être un tel pataquès qu’on s’arrache déjà les cheveux.
Avant la prochaine « révolution fiscale »…
5
–
Pire, la langue de bois des ministres des Finances, dont le dernier
(« Michou-Pas-sain ») a suscité quelques émotions et de nombreuses
réactions en déclarant que « les
baisses d’impôts avaient absorbé les hausses du début du quinquennat ».
– D’abord, quand on t’en pique dix de plus ou de
trop, ils ne te les remboursent pas pour autant par la suite : T’es
perdant ;
– Ensuite, ce n’est pas vraiment la même chose d’augmenter
les tarifs pour mieux dire ensuite qu’on te fait de royaux rabais au moment des
soldes : Si je ne m’abuse, la direction de la concurrence et des prix,
ainsi que les tribunaux en racontent que « c’est tromperie » illégale…
Il est sans doute comme moi : A fréquenté
l’ékole-pue-blique, il n’a donc pas appris à compter…
(Mais moi, j’ai acheté une calculette qui a appris
par cœur tous les résultats de toutes les opérations possibles et imaginables
et me les recrache à la demande !)
Une affirmation ministérielle d’autant plus
provocante au regard du « ras le bol fiscal » persistant et de la courbe de l’impôt
sur le revenu, dont la progression aura atteint des sommets en 5 ans.
Même si le sophisme au regard du impôt sur le
revenu et aux décisions prises depuis l’été 2012, cette assertion n’est pas totalement
fausse : La hausse spontanée des revenus et des mesures de périmètre (fin
de la prime pour l'emploi et intégration du prélèvement forfaitaire) suffisent
en effet à expliquer en grande partie l’augmentation des recettes fiscale.
Le reste vient de décisions prises par la droâte « Bling-blinguesque »
qui ont continué à produire leurs effets en 2013 et 2014, comme la
suppression de la demi-part des veuves et la fin de la déductibilité des intérêts
d'emprunts…
Cela dit, la gôche-soce aurait pu revenir sur
certaines d’entre elles, en particulier le gel du barème, voté en loi de
finances à l’automne 2012.
Et si on inclut les impôts locaux et la fiscalité
verte, en revanche, il est indéniable que la pression fiscale sur les ménages a
largement augmenté.
6
–
En revanche, concernant la fiscalité des entreprises, le compteur est plus ou moins
revenu à zéro grâce au CICE et au pacte de responsabilité qui auront allégé les
charges de 41 milliards d'euros en 2017, ce qui n’est pas faux (même si on
ne parle pas des mêmes et que les impôts et taxes acquittées par les
entreprises finissent par se retrouver tous dans vos assiettes).
Pour les économistes de l’OFCE, les entreprises
supportent 20 milliards d'euros de charges en moins qu’au début du
quinquennat.
Les calculs de COE-Rexecode, un institut à
tendance plus libérale, montrent que les prélèvements auront baissé au total de
2,3 milliards depuis début 2012.
En la matière, le juge de paix reste le taux de prélèvement obligatoire. Or, celui-ci
stagne enfin en 2017 après
avoir pris de l’embonpoint au cours des années précédentes.
7
–
Au total et depuis 2012, il faut bien comprendre : Les ménages ont été
davantage mis à contribution que les entreprises pour consolider les finances
publiques.
Un choix qu’ont fait de nombreux pays développés
pour préserver l’emploi dans un contexte de compétition internationale exacerbée.
C’est ce que relevait la dernière étude de l'OCDE
sur les prélèvements obligatoires. La « Gauloisie-Gauloisienne » n’a donc
pas dérogé à cette règle.
D’après les calculs de la rapporteuse du Budget à
l'Assemblée (« Valy-Rabot », PS), la part des prélèvements
obligatoires supportés par les ménages est passée de 24,18 % en 2012 à 25,45 %
en 2015. En valeur, ils ont progressé chaque année de 3,2 % en moyenne,
soit à un rythme légèrement plus rapide que durant le quinquennat de « Bling-bling »
(2,5 % par an).
Fort…
Pour les entreprises, l’analyse est différente. La
part des prélèvements obligatoires a commencé par augmenter en 2012 et 2013,
puis a diminué en 2014 et 2015. Résultat, en valeur, la pression fiscale subie
par les entreprises n’a augmenté que de seulement 2 % depuis 2012, alors
qu’elle avait progressé de 10 % sous la précédente mandature.
À noter que l’attribution des prélèvements aux
entreprises ou aux ménages fait souvent débat, en particulier pour ce qui est
de la fiscalité indirecte (TVA, TIPPE) : « Lyne-sait »
ne publie pas ces statistiques et Bercy renonce à s'avancer sur de tels
chiffrages. Preuve que la répartition des prélèvements est sujette à des
interprétations variées : « Valy-Rabot » classe très justement la
TVA intégralement chez les ménages, tandis que le Medef, toujours de mauvaise
foi jusqu’à l’aveuglement sur ces sujets, considère que c’est un impôt subi entièrement
par les entreprises…
Non, les entreprises collectent, se font
receveuses des recettes publiques, mais celui qui paye, c’est bien celui qui en
mange…
Les entreprises déduisent la taxe amont et revendent
le tout au non-assujetti d’électeur.
8
– Les
premières mesures du quinquennat (quotient familial, mise au barème des revenus
du capital, tranche à 45 %…) ont principalement ciblé les plus aisés mais n’ont
pas du tout épargné les classes moyennes.
D’après la commission des Finances du Sénat, la
fiscalisation des heures supplémentaires a été portée à 70 % par les ménages
situés entre le quatrième et le neuvième décile (entre 17.900 et
37.200 euros de revenus annuels pour un célibataire).
De même pour la fiscalisation de la complémentaire
santé et pour les hausses de cotisation dans le cadre de la réforme des
retraites, dont le coût a été réparti sur l’ensemble des ménages.
Quant au gel du barème, il a fait rentrer de
nombreux ménages déjà « sans-dents » dans l’impôt sur le revenu…
Et pourtant leur nombre total diminue, c’est dire
s’ils n’ont même plus de plume et se font tondre jusque sur la peau des os…
Ce que d’ailleurs le
« Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » a souhaité corriger,
comme d’une reconnaissance de la catastrophe, par le biais de quatre baisses
successives d’impôt sur le revenu, qui, à chaque fois, ont ciblé les mêmes
catégories de ménages. Ainsi, le seuil d'imposition pour un célibataire est
passé de 13.275 euros en 2012 à 16.340 euros en 2016. Alors que la
part des non-imposables est clairement repassée dessus des 50 % durant cette
période.
Quant aux ménages les plus modestes (revenus annuels
inférieurs à 13.520 euros pour un célibataire, 28.400 euros pour une
famille avec deux enfants), ils ont bénéficié des mesures du « plan
pauvreté » de 2013 (revalorisations du RSA, de l’allocation de soutien
familial et du complément familial), ainsi que de la réforme de la prime
d'activité, moins éparse que la prime pour l’emploi qu’elle remplace.
9
–
Conséquence mécanique, les hausses de prélèvements se sont concentrées sur les
20 % les plus aisés (plus de 29.580 euros de revenus pour un célibataire
et 62.120 pour une famille avec deux enfants), qui ne sont pas très nombreux.
Les estimations de Bercy montrent que, en tenant
compte de la modulation des allocations familiales, ces mesures ont fait perdre
1,7 % de niveau de vie aux 10 % les plus aisés : Ils s’en remettront !
Elles ont globalement favorisé les célibataires
plutôt que les familles, qui ont perdu en moyenne 0,3 % de niveau de vie.
Et les inactifs auront été légèrement gagnant (+
0,5 %) par rapport aux actifs (– 0,3 %).
Vive la défense des prolos !
10
–
Constat : Si pour redresser ses comptes publics, la
« Gauloisie-des-soces » a davantage usé du levier fiscal que ses
voisins européens qui ont aussi baissé la dépense publique, en 2012, le
gouvernement « Air-Eau » a probablement sous-estimé l’impact du «
choc fiscal » aussi bien dans son ampleur que dans sa durée.
Les économistes de l’OFCE estiment que la
consolidation budgétaire a coûté 0,8 point de croissance chaque année en
moyenne entre 2012 et 2017 (globalement 80 milliards de PIB envolés).
Les travaux de « Lyne-sait » vont dans
le même sens : Ils montrent que la hausse des prélèvements de 2011 à 2013
a continué de peser sur l'activité jusqu’en 2016.
Et si le « choc fiscal » a eu un tel effet dans la
durée, c’est que les ménages ont dans un premier temps puisé dans leur épargne.
À partir de 2014 et par précaution, ils ont reconstitué leur taux d'épargne et
la consommation en a souffert.
Pour les entreprises, cela s’est traduit par une
baisse de l’investissement comme indiqué ci-avant, et, dans une moindre mesure,
de la consommation des ménages via la modération salariale. « Les hausses
d'impôts ont un effet moins récessif à court terme, car les ménages comme les
entreprises lissent les fluctuations de leur revenu sur leurs dépenses, mais
cet effet se diffuse dans le temps », soulignait « Lyne-sait »
dans sa note de conjoncture de juin dernier.
11
–
Mais ce n’est pas tout : Le « choc fiscal » s’est traduit dans l'épaisseur
des textes de lois. D’après les recensements divers, les projets de loi de
finances des années 2011 à 2013 ont pu contenir jusqu’à 500 articles et
plus de 150 mesures fiscales !
Comment voulez-vous que je suive utilement après
le déluge de « Bling-bling » ?
Ces années ont été marquées par de nombreux
allers-retours fiscaux perturbant les comportements et donc la croissance.
Parmi eux, on peut citer la re-fiscalisation des
heures supplémentaires, la suppression du bouclier fiscal suivie de la création
du plafonnement ISF (qu'on ose nous présenter comme un cadeau d'1 milliards fait « aux riches », ceux qui gagne 4.000 €/mois, là où on en leur avait piqué ex-ante presque le double), les allégements puis les aggravations de l’impôt sur le
patrimoine.
Sans parler du revirement sur la « TVA sociale »,
annulée à l’été 2012 puis finalement mise en œuvre en 2014 suite au rapport « Gale-oie »
précité dans mon
précédant post.
Force est de constater enfin que depuis que la «
pause fiscale » a été déclarée en 2014, les projets de loi de finances
sont effectivement un peu moins épais.
Quelques taxes ont été supprimées mais leur nombre
restait toujours inférieur aux taxes créées.
Les projets pour 2017 pourraient innover en la
matière puisqu’ils contiennent 3 projets de suppression de taxes pour une
seule création, celle sur les buralistes.
Encore faut-il que les articles résistent à leur
passage au Parlement ce qui n’est pas tout-à-fait certain…
Conclusion, un quinquennat de rupture dans… la
continuité !
Au lieu de faire mieux, on a persisté à ne pas
innover et à reprendre inlassablement toujours les même « solutions qui ne
marchent pas ».
Manque de vision, manque d’ambition, manque de
hauteur, manque d’intelligence, alors que les exemples au-delà de nos
frontières ne manquent pas : Qu’attendre de mieux chez des
autistes-trisomiques, SVP ?
Bref, encore un quinquennat de perdu pour la
gloire.
Infiniment dommage et… dommageable !
La réforme fiscale à conduire est on ne peut plus simple! La seule difficulté, c'est le pilotage politique et administratif ...
RépondreSupprimer1. Un impôt sur LES revenus (un seul taux = 15%!)
2. Un impôt sur les patrimoines (toute personne (physique ou "morale")s'acquitte, chaque année, d'un impôt égal à 1 pour 1.000 de la valeur des biens dont elle est propriétaire)
3. Un impôt sur la consommation (un seul taux = 20%!)
4. Des "accises" (tabacs, alcools, énergies, drogues diverses ...) soigneusement matraqués pour dissuader d'en consommer.
5. Pour corriger les effets trop rugueux, mise en place d'une allocation universelle payable, forfaitairement, à toutes les personnes PHYSIQUES en situation régulière (les autres n'ont RIEN!).
Problème : il est impossible de se faire élire avec un programme tel que celui-là...
Je l'entends bien et reconnais bien de mes propositions !
SupprimerJe rajouterai un "plafond" de prélèvement : Pas plus de 50 % de tous les revenus, mais en comptant tout (TVA, IR, CGS, ISF, Taxes locales, indirects, etc. et, surtout et, cotisations sociales de toutes sortes, tous "risques", y compris taxes sur les assurances et autres complémentaires...)
Au moins, on apprendra aux gens à compter et garder leurs justificatifs détaillé (y compris la taxe sur les farines, les huiles alimentaires et les carcasse de lapins, vignette d'alcool,& Cie).
Le problème, jeune homme aux propositions dites "audacieuses", c'est que ça ne paye pas tout ce que vous recevez en échanges !
C'est là le drame de ce pays-là : Il claque plus de pognon qu'il n'en reçoit (environ 30 % par an tout confondu) et que jusque-là, personne n'a été capable de réduire son train de vie !
C'est là le vrai problème qu'il faut chiffrer et objectiver.
Cherchez donc ça dans les programmes de vos deux protégés ("Mes-Luches" et "Marinella-tchi-tchi") ou même chez les autres : Il n'y a rien !
Juste des belles paroles chez les plus aventureux, mais qui se fracasseront sur le mur des réalités budgétaires.
Bien à vous tout de même...
I-Cube
Il faut dire non pas "Marinella tchi tchi" mais "Marine-est-là-qui-chie-qui-chie"! Surtout vous! Car :
RépondreSupprimer1. Vous détestez Marine et, avec raison, vous ne pouvez tolérer qu'elle soit "apparentée" au divin Tino Rossi
2. Selon vos dires (élucubrations en fait), elle va être élue dès le premier tour! Elle est donc bel et bien là, déjà! (Ne pas confondre avec "Belle et viens-là!").
Je n'aime pas trop non plus Tino.
SupprimerSes chansons et sa voix de ténor, si, j'apprécie.
Mais le personnage était si imbu de sa personne qu'il en était imbuvable.
Y'a qu'à faire un tour sur la route des sanguinaires à Aiacciu : Dément.
Oui, elle est bien présente dans le paysage politique, même si on l'entend moins, me semble-t-il.
Faut que je vous fasse un papier "Mes-Luches"/FN : C'est très intéressant de voir la similitude des programmations.
De quoi vous ravir !
Bonne soirée à vous !
I-Cube