Les
primaires, ça les rend fous…
Ce qui était parfaitement prévisible. Mais à ce point-là, j’en reste
encore sur le kul !
Pensez que pendant ce temps-là les Hongrois, oui les hongrois, ont repoussé le référendum
anti-migration qui les aurait éjectés de l’UE, et ce résultat est présenté
comme une grande victoire par les « anti-migrations ».
Fabuleux de déni de démocratie…
Il faut comprendre : Le référendum a obtenu un score-fleuve d’avis
favorable, mais comme l’abstention a été plus forte, elle invalide le résultat.
Que pareillement, la Colombie repousse l’accord de paix d’avec les FRAC, pas sur une
tocade, mais après 52 années de conflit armé !
Chapeau… la guerre civile peut continuer.
En revanche, plus proche de chez nous, le Premier ministre britannique a
donné des précisions sur sa vision du « Brexit », respectueuse, elle,
de la « vox populi ».
Et le moins qu'on puisse dire, c'est
qu'elle n'a pas fait dans la dentelle. On aurait dit du « Maggy-Pas-cher »
dans le texte tant elle a fait un discours intransigeant et sans concession.
Oui, il y aura « Brexit ».
Oui, le compte à rebours des deux ans va bientôt démarrer puisqu’elle s'engage
à déclencher l'article 50 avant mars. Oui, ce sera un vrai « Brexit »,
pas une demi-mesure.
Contrairement à ce qu'on pouvait
imaginer, « Theresa Mais-n’en-peut-plus » indique ne vouloir faire
aucune concession sur l'immigration !
La Grande-Bretagne veut retrouver
une souveraineté totale.
Et elle prend donc le risque de ne
plus avoir accès au marché unique européen pour l’avenir de toute la Perfide
Albion.
Et le ne raconte pas non plus les
tentations séparatistes écossaises ou de l’Ulster.
On est au cœur du débat : Pour
obtenir son passeport européen, la Grande-Bretagne doit accepter la libre
circulation des Européens.
Et pour elle, il n'en est même pas
question.
Vous me direz, c’est une posture de
négociation !
Non, il y aura un « Brexit »,
un point c'est tout.
Ceci étant, elle va probablement
inquiéter les entreprises internationales installées ou en voie de s'installer
en Grande-Bretagne.
À partir d’aujourd'hui, aucune
banque ni aucune multinationale ne pourra ignorer le scénario d'une sortie
réelle et totale.
Résultat, ils iront tous (et toutes)
à Dublin à la grande satisfaction d’Easy-Jet (parce qu’il n’y a pas encore de
TGV avec Cherbourg…) et Monaco n'est pas équipé.
Et là encore, surprise, entre ça et les rumeurs sur une négociation moins
défavorable à la Deutsche Bank, les marchés ont rebondi malgré tout.
Le CAC, les indices US également, idem pour les indices asiatiques. Et à
part un décrochage du sterling, seule l’or a un peu chuté alors que le
pétrole reste stable malgré l’accord de l’OPEP de la semaine dernière.
Je vous le dis, ça leur tord le système rachidien toutes ses
primaires-là !
Notez au passage que même en « Gauloisie-gauloisienne », ils se
mordent le nœud, on va y revenir : Aucune effort n’a été fait. Depuis la
crise, les gouvernements ont refusé l’austérité et les réformes structurelles
laissant déraper les déficits et la dette à un niveau record. Seule l’arme de
la hausse des impôts a été utilisée.
On aurait pu s'attendre à un tournant avant les élections mais même les
candidats de droâte considèrent que la réduction du déficit n'est pas une
priorité.
« Bling-bling » annonçait avant-hier dans le Figaro-du-matin
qu'il estimait que l'objectif des 3 % de déficit devait être décalé de 2017 à
2019 (une fois de plus depuis 2013).
Pour « un choc » de 100 milliards d’économies et pour une baisse d’impôt de 40
milliards… plus tard !
Comme dit l’autre, à force de chocs successifs, dont on ne voit toujours
pas les effets bénéfiques, le « bâtiment France se lézarde ».
Et puis encore une mauvaise nouvelle en « Hispanie » au
passage : Le pays risque de sortir de la crise politique et d'avoir enfin un
gouvernement après 9 mois de crise. Le Parti Socialiste a viré son leader et
pourrait accepter de ne pas s'opposer à un gouvernement Rajoy.
Quand même incroyable, alors que l’Hispanie ne s’est jamais aussi bien portée
que quand elle était sans gouvernement.
Comme chez les belges d’antan…
Heureusement, la « Ritalie » va peut-être prendre le relais
après le référendum de fin d'année.
En attendant « McDonald-Trompe » (qui peut), comme nous vous
l’indiquions encore hier (un post écrit à la va-vite dimanche dernier) tire
tous azimuts, alors que ses primaires sont terminées.
Jusque-là, il avait concentré ses interventions sur « Il-a-ri »
et son propre message économique, qui rencontre un écho important dans les
régions frappées par la désindustrialisation.
Cette stratégie lui avait permis de resserrer l'écart dans les sondages…
Jusqu'au débat télévisé de lundi en huit, lors duquel le milliardaire a livré
des réponses décousues et s'est montré agité et agacé, face à une rivale mieux
préparée.
La publication d'une partie de la déclaration de ses revenus de 1995 a
encore mis plus le candidat sur la défensive. En Pennsylvanie, il s’est lancé alors
dans un torrent verbal qui n’était pas sans rappeler ses grands meetings
houleux des primaires. Jusque-là, il utilisait des prompteurs, mais là il a
improvisé pendant de longues minutes des attaques sur la démocrate, qualifiée
d’« incompétente », de
peut-être « folle »… et de
toute façon en mauvaise santé.
Hilarant (et pas « Il-a-rit »), ce morceau de bravoure :
« Cette femme qui est censée
combattre Poutine (…) n'arrive même
pas à marcher cinq mètres jusqu'à sa voiture », a-t-il lancé en mimant
une personne chancelante.
Il l’a ensuite attaquée sur le scandale de sa messagerie privée, un
argument que ses conseillers estiment efficace pour saper son image de femme
d'État.
Faudrait-il qu’il en bâtisse une pour lui-même…
Mais le candidat est en plus revenu sur un sujet scabreux : Les
infidélités passées de « Billy-la-quéquette-ruisselante » :
« Hillary Clinton n’est loyale qu'à
ses contributeurs financiers et à elle-même. Je ne pense même pas qu'elle soit
loyale à Bill, en vérité », a-t-il lâché insinuant que la candidate de
bientôt 69 ans trompait son mari.
Moi, je veux bien, mais alors avec un bandeau sur les yeux, question d'appétence et de bon-goût !
« Et après tout, pourquoi le
serait-elle ? » (loyale).
De toute façon, il l'a souvent accusée d'être une « complice »
en dénigrant les accusatrices de son mari (ces salopes…).
C’est vous dire jusqu’où ça peut les rendre dingue…
Quant à ses impôts, ses lieutenants relèvent que profiter de niches
fiscales n’a rien d’illégal et est au contraire la preuve de son « génie »
qui a érigé son talent en affaires en gage de compétence pour réformer
l'Amérique.
Le kon : Les électeurs contribuables approuveront ils leur
« Caca-zut-hack » à eux ?
Ou se rappelleront-ils qu’en février 2012, il avait déploré sur Twitter
que « la moitié des Américains ne
paient pas d'impôt sur le revenu malgré l'énorme dette publique » ?
Voilà le résultat des primaires américaines : Un piteux spectacle
final.
Et c’est presque pareil pour les primaires de
« Gauloisie-gauloisienne », ce qui laisse mal augurer de la suite.
Quand je dis que c’est une vaste konnerie, je m’explique.
Non seulement sur le fond, tous les candidats sont issus de la même famille
politique à l’exception des « faire-valoir » centristes désignés
d’office, à «gôche comme à droâte, et portent donc les « même
valeurs ».
En revanche, ils s’écharpent sur « la méthode », ce qui donne
autant de munitions à leurs adversaires dont le FN.
C’est d’ailleurs la thèse que soutient notamment « Bébé-Roux »
et avec lui, une grande partie des commentateurs : Ça favorise les
extrêmes de toutes sortes.
En commençant par « Bling-bling » et son « hystérisation »
des débats sur des thèmes identitaires proches de ceux du FN, la planche
savonnée du « Buisson-ardent », les reportages à l’acide-sulfurique
sur « Pig-Maillon », les casseroles judiciaires en cours, tout cela
devrait détruire « Bling-bling ». Et pourtant il persiste à appliquer
ses habituelles recettes de campagne jusqu’à l’outrance.
Faire ce constat, n’est-ce pas reconnaître qu’avec ou sans primaire,
l’ancien Président ne changera donc jamais ?
Né menteur-tricheur, il le restera.
Quelle que soit la nature de la compétition, il recherche la transgression
avec l’objectif d’imposer ses thèmes en obligeant ses adversaires à se
positionner par rapport à eux.
Comment ne pas voir que, dans une compétition qui s’adresse aux
sympathisants et non aux seuls militants, c’est une forme de modération
rassembleuse et non de radicalité identitaire qui donne le sentiment d’être la
martingale du succès ?
Eh bien non, il enfonce le clou du ridicule-absolu tel qu’il se
déconsidère totalement pour tous ceux qui ont encore un brin de bon sens.
Incroyable.
Il y a pourtant une différence importante entre une primaire et une
élection : Dans une élection, on mobilise un stock d’électeurs dont on
connaît le nombre. Avec la primaire, l’inscrit est le votant. Ou, ce qui
revient au même, voter, c’est s’inscrire. Dans ce système, la notion
d’abstentionniste n’a plus aucun sens.
Qu’est-ce que ça change ? Eh bien tout ou presque ! La primaire crée
elle-même son corps électoral. D’un côté, on sait d’expérience qu’elle
intéresse un électorat spécifique qui est, à gôche comme à droâte, celui des
inclus, plus âgés, plus aisés, plus cultivés que la moyenne.
Mais dans l’autre, on ignore dans des proportions inédites le nombre de
ceux qui iront finalement voter.
Et les modélisations n’ont jamais été testées grandeur nature, à
l’exception de 2011, où on attendait 1 million de participants alors qu’il y en
eu, par l’effet « d’un prompt-renfort », près de 3 millions.
Et a-t-on jamais vu un candidat maîtriser à la baisse la participation
alors que toute campagne est par nature un exercice de mobilisation maximale ?
D’ailleurs, en radicalisant le débat de la primaire, « Bling-bling »
ne cherche-t-il à faire entrer dans le vote cette partie de l’opinion plus
« populaire » qui jusqu’à présent est resté à l’écart de la
compétition ?
Dès lors, pour « Bling-bling », l’enjeu est sociologique. Pour « Al-un-Jupette »,
il est politique. C’est toute la question de ces électeurs dits de gôche qui
passionne depuis peu les médias et dont ceux-ci prétendent qu’ils pourraient
s’inviter dans la primaire de la droâte. Sont-ils des stratèges qui entendent
seulement barrer la route à « Bling-bling » ?
Ou sont-ils de nouveaux convertis qui se reconnaissent dans la ligne
modérée ou raisonnable défendue par le maire de Bordeaux ?
C’est dire le niveau du piège à kon qui fausse déjà l’issue du scrutin de
mai 2017…
Car les premiers sont destinés à revenir dans leur camp d’origine lors de
la présidentielle proprement dite, une fois obtenu ce qu’ils souhaitent
s’agissant de « Bling-bling ». Les seconds, par contre, sont dans une
logique qui doit les conduire à voter à droâte, en 2017, si le candidat de
celle-ci est bien celui qu’ils espèrent.
Les autres feront comme moi : Voter « Che-minable » au
second tour !
D’un point de vue politique et sociologique, tout cela indique la
disponibilité d’un électorat flottant dont l’attachement à ce qui fut son camp
est devenu trop faible pour ne pas être attiré par une offre alternative.
On peut penser aux électeurs de « Marinella-tchi-tchi » en
disant cela, mais on peut aussi retrouver là essentiellement d’anciens
supporters de feu-« François III » qui avaient pu être séduits un
moment par « Bébé-Roux » et que « Manu-McRond » ne laissent
pas indifférents, et correspondent à leurs aspirations constantes tout en étant
capables de remporter la présidentielle.
Car au lieu de s’occuper de pourfendre 5 ans de socialisme-gaulois et de
tout faire pour un « front
du refus » solide contre « Marinella-tchi-tchi », celle-ci continue
à boire du petit-lait : Elle a jugé « extrêmement grave » que « Menuet-Valse » considère
son parti comme un « ennemi ».
Dimanche, le Premier sinistre avait estimé que l'affaire d'Hayange révélait
« le vrai visage » du FN. En cause,
la décision du maire frontiste de la ville de fermer le local du Secours
populaire.
Réplique : « Je crois (qu’il)
a révélé le sien, de vrai visage (…). Il n'a pas dit un adversaire. Un ennemi !
Considérer que 25 à 30 % des Français sont des ennemis, quand on est Premier
ministre, c'est extrêmement grave. »
Et de surfer sur l’idée : « Que
les choses soient claires, nous n'avons rien contre le Secours populaire qui
mène tous les jours des actions qui sont admirables sur le plan national. Mais
il y a un vrai problème avec les sections locales », a-t-elle poursuivi. « Des sections locales qui souvent sont
extrêmement politisées et qui, en réalité, ne font pas d'humanitaire, qui font
de la politique. »
Elle a cité l’exemple de Hénin-Beaumont, municipalité FN, où, selon elle,
« il y avait une affiche du Front de
gauche » dans le local du Secours populaire.
« On ne peut pas tout mélanger, et à
partir du moment où une association réclame un financement de la part d’une
municipalité ou alors un logement gratuit, eh bien, il faut qu'elle s'applique
la neutralité ».
« Les associations humanitaires
doivent faire de l'humanitaire » et les politiques, de la politique. Mais on peut aussi être « associatif » et avoir une pluralité d'opinions, dans ce foutu pays, je sais, j'en étais et c'est marqué comme ça dans le préambule de la constitution mais personne ne lui a rappelé : Ils ont tous laissé passer ces propos, trop occupés par
ailleurs.
Lamentable !
Quand je vous dis qu’elle peut passer dès le premier tour, il n’y a pas
loin…
Le pire, c’est qu’on va remettre ça avec les « soces » au mois
de janvier prochain.
À « droâte » comme à « gôche », ils sont tellement nuls
sur le plan politique qu’ils sont incapables de faire une synthèse et de se
mettre d’accord pour un porte-drapeau assez fou pour les représenter !
Fabuleuse, l’idée américaine des primaires…
Regardez donc dans quel état se retrouvent les Républicains d’outre-Atlantique !
Une machine à tuer qui va faire des dégâts dans l’opinion telle qu’il ne
sera pas étonnant que le vote d’avril 2017 (premier tour), ne mobilise pas plus
que ça…
Et qui profiterait d’une abstention importante, devinez un peu ?
Les « soces » de 2011 ont désigné le plus nul (gras-nul-laid),
ils vont en faire autant en janvier (« Âme-mont » ou
« Monte-et-bourre-la » ?).
Reste à espérer qu’à « droâte » ils désigneront « le
meilleur » (d’entre nous) pour sauver ce pays (qui est aussi le mien, que
j’aime tant et qui me le rend si mal…).
Et on finira par un pied-de-nez fantastique : Quel que soit le
résultat des primaires de novembre, « Bling-bling » se présentera en
avril !
Prêt à tout pour échapper à ses casseroles judiciaires…
Même « On-fraie-ensemble » le raconte à qui veut
l’entendre !
D’où l’éparpillement des votes et une envie de laisser pisser en attendant
le second tour…
Seulement s’il aura lieu.
Une vraie tarte-à-la-crème, un piège à kon, un hold-up qui joue le destin
d’une communauté nationale de 66 millions d’âmes avec seulement 4 millions de
présélecteurs.
Je vous demande un peu…
Ca y est! Ca vous reprend! Marinella Tchi Tchi élue dès le premier tour ...
RépondreSupprimerFaut reconnaitre qu'elle n'est pas la seule à faire ce qu'il faut pour que ça arrive ...
Exactement : C'est de plus en plus d'actualité...
SupprimerCeci dit "Tchi-tchi" avec un "t" majuscule, c'est réservé à la "Corsica-Bella-Tchi-Tchi".
"Marinella-tchi-tchi" c'est un hommage à Tino Rossi qui chantait "O-catarinetta-tchi-tchi" et la très belle chanson "Marinella"...
En bref, aujourd'hui sur le plan politique, il suffirait d'écœurer un peu plus d'un tiers du corps électoral au premier tour, tel qu'il se réserve pour le second tur et faire barrage à je ne sais qui, parce qu'il va faire beau ce jour-là, ou n'importe quel autre motif, et elle se retrouve avec une majorité absolue des bulletins "exprimés", donc élue directe.
Alors qu'au second tour, il lui faudrait une voix de plus que son concurrent, ce qui n'est pas évident pour sa candidature.
Mais je ne désespère pas : Le pire n'est jamais sûr.
Et puis je me suis engagé à m'engager dans la campagne municipale de 2020 contre "Sœur-Âne" à Paris, si et seulement si elle n'est pas élue...
Ca devrait motiver au moins les parigots qui comptent quand même pour 2 millions.
On ne sait jamais !
Bien à vous !
I-Cube