Discussion
« philosophique » autour des chiffres du chômage US.
La semaine dernière, je débarque à Monaco jeudi dans la nuit avec ma
glacière, pour être aux aurores dans les locaux de « chez mon boss »
épuiser les parapheurs empilés à mon intention : C’est que j’ai un
week-end chargé où je quête un anneau pour « my sweet-yacht » sur les
côtes italiennes sises à proximité.
On attend avec fébrilité les chiffres du chômage US qu’on aura le
lendemain matin.
Ce qui ne nous a pas empêchés de « discutailler » autour de la
dernière comédie d'Aristophane jouée en 408 av. J.-C.
Mais si, figurez-vous !
Ploutus était le dieu de la richesse. Fils de Jasion et de Cérès, il naquit,
d’après Hésiode, dans un champ de la fertile Crète, fécondé par un triple
labour (la symbolique, n’est-ce pas…). Zeus le frappa de cécité, afin qu'il
accordât aveuglément ses faveurs aux méchants et aux bons et n'anticipât pas
sur les attributions de la puissance suprême.
En outre, il était boiteux, si l'on en croit d’autres.
Il demande à Zeus l'enseignement de la sagesse, mais au lieu de ça le dieu
lui donne la richesse à distribuer et il le rend aveugle.
Sur le bon conseil de l'oracle de Delphes, un citoyen, Chrémylos, convainc
Ploutos d'aller se faire soigner, en l'espèce d'aller dormir dans le sanctuaire
d'Asclépios. Une fois guéri, Ploutos pourra faire le bonheur des honnêtes gens.
Dans la pièce survient Pénia, « la Dèche », déesse de la pôvreté si je me
souviens bien du déroulé, qui l’accuse d'ingratitude : N'est-ce pas elle qui
fait avancer le monde ?
Et d’expliquer que si tout le monde devient riche, les braves comme les
malfrats, plus rien ne fonctionnerait ! Son argument est que s’il n’y a
plus de pôvres, il n’y aura plus de riches. Il faut la contrainte de la
nécessité pour gagner sa vie et donc produire ce qui est nécessaire aux riches.
Et sachez que de mon point-de-vue, les forces de « progrès-en-marche »
soces-gauloises ont bien compris la leçon : Ils aiment tellement les « pôvres & sans dents » (qui bossent pour « les riches » : + de 4.000 euros/mois), qu’ils
en fabriquent tous les jours à venir quémander quelques subsistances jusqu’à
leur lécher les bottes et le reste !
On en parlait justement hier et encore avant-hier…
À quoi cela servirait-il de travailler même pour un riche client, si on
vivait tous dans l’abondance ?
Qu’est-ce qui pousserait le barbier à tailler les barbes, le paysan à
labourer son champ, le plombier-polonais à s’exiler pour réparer vos fuites,
les pompiers à aller sauver de la noyade les inondés du bassin de la Seine ?
Sans la « pôvreté », le monde des humains ne serait que chaos et
misère !
Dans la fable d’Ésope, « Le laboureur et ses enfants » (Fable
83) ont un travail dur, celui de la terre, qui conduit à la prospérité.
Ploutos est alors la personnification de la richesse, à l’origine
agricole, puis liée à la possession de biens.
Alors que pour Hésiode Ploutos « apporte
le bonheur d’une richesse abondante à celui qui par hasard lui tombe entre les
mains » : Cette idée que la richesse est liée au hasard est renforcée par
des légendes ultérieures qui en font une divinité aveugle. On retrouve cette
idée dans les représentations de la Fortune qui, les yeux bandés, déverse sa
corne d’abondance au hasard.
L’intrigue de la pièce d’Aristophane repose sur l’idée que puisque
Ploutos, aveugle, donne la richesse aux bons comme aux méchants, il suffit de
lui rendre la vue pour qu’il ne la donne qu’aux bons. Une fois guéri, Ploutos,
ne veut plus donner la richesse aux méchants et ceux-ci protestent
évidemment mais on s’apprête cependant à le conduire sur l’Acropole pour qu’il
soit le gardien du trésor d’Athènes (ce qui garantit d’ailleurs qu’il sera bien
approvisionné).
Tomber de rideau.
Les grecs anciens avaient déjà repéré que la richesse était en train de
devenir maitre du monde. Ils soulignent ce que les grecs modernes en paient
actuellement la domination au prix fort.
En effet, on avait l’impression depuis 2008, après l’affaire des subprimes
et la faillite de Lehman Brothers, que
nous étions dans une situation analogue à la crise de 1929. On pensait qu’il
suffirait, après intervention des États pour renflouer les banques et de
quelques bonnes mesures de sécurité bancaire pour s’en sortir.
Cependant la crise perdure car le phénomène est le suivant : Pour
augmenter les profits, les entreprises aggravent la concurrence ; ces profits,
au lieu de servir à tous par le biais de l’impôt, sont accaparés par un tout
petit nombre.
Nous serions là au cœur du néolibéralisme qui n’est pas un avatar du
laisser-faire libéral d’antan mais un système institutionnel mondial reposant
sur les principes suivants :
– L’État n’est pas une institution fiable en matière économique : Il faut
lui imposer une orthodoxie financière. Sans une autorité extérieure qui l’en
empêche, il accumulera les dettes (l’exemple des PIGS, les pays du sud de
l’Europe, est suffisamment parlant à ce sujet) ;
– Pour que cette imposition d’une orthodoxie financière soit possible, il
faut des institutions indépendantes des États comme les institutions
européennes (la BCE) ou internationales
(l’OMC, le FMI ou l’OCDE) ;
– Pour faire accepter le bien-fondé de cette orthodoxie financière, il
faut des économistes et des journalistes. Les économistes n’ont pas pour rôle
de comprendre comment fonctionne l’économie : Ils doivent seulement pouvoir expliquer aux
journalistes pourquoi l’orthodoxie financière est impérative.
L’exemple de la Grèce est emblématique : Le problème grec a pour origine
sa précédente classe politique qui au dire de « Tsi-tsi-passe »
lui-même avait été clientéliste et corrompue ; avait partie liée avec le
pouvoir économique et avait laissé le champ libre à la fraude fiscale.
Cependant, face à un déficit insoutenable, c’est contre l’avis du peuple grec
que son gouvernement actuel a dû passer sous les fourches caudines des
exigences européennes.
La situation sociale s’aggrave : Le patient mourra totalement guéri !
Que ce soit en Grèce (ou en « Gauloisie-impécunieuse »), c’est
l’État qui plie : Question de « gôchiste » : Comment se fait-il
que la démocratie de ces sociétés soit compatible avec de tels reculs ? La
réponse est qu’il s’agit d’une démocratie représentative et non d’une
démocratie telle que les grecs anciens la pratiquait. En effet, la démocratie
antique était le résultat d’une lutte des pauvres contre les riches et c’était
là la racine de la dynamique sociale (du Marx pur jus).
On notera un phénomène de cet ordre à Rome où César était le chef du parti
des populares (issus de la plèbe) qui
s’opposait à la classe dominante des optimates
(sénateurs, chevaliers et leurs alliés). Une des revendications des populares était la réduction ou la
remise des dettes des plus pôvres (et cela vaut encore aujourd’hui pour les États)
ce qui veut dire que l’orthodoxie financière a toujours eu besoin d’être
défendue.
Le cauchemar n’en finira donc jamais si l’on ne revient pas à cette
démocratie antique : Dans la situation actuelle, les citoyens n’ont la
possibilité de dire leur choix qu’au moment des élections où ils élisent des
représentants dont la politique est devenu le métier. La classe politique est
devenue une oligarchie qui est en phase, par sa formation et ses contacts, avec
les dirigeants économiques dont ils servent les intérêts (vous vous souvenez encore un peu du « mon ennemi » du Bourget ?).
C’est d’ailleurs pour ça que je propose de « dé-professionnaliser »
la classe politique en rendant le « tiers-temps » obligatoire entre
trois mandats successifs.
Mais c’est un sujet connexe.
Il faut donc refonder la démocratie et l’exemple de Podemos est fondamental
et de rappeler que le mouvement « 5 étoiles » a porté en tête des
municipales romaines de dimanche dernier une de ses égéries.
Il faut d’abord réoccuper l’espace public mais surtout, comme Podemos,
irriguer le tissu social par des activités multiples : Des comités de quartier,
des coopératives, des jardins urbains, des réseaux d’économie participative,
des centres sociaux, des librairies. Il s’agit d’une mise en mouvement de la
société, de l’invention de nouvelles pratiques collectives. On voit là combien
l’expérience de « Nuit Debout » se situe dans la logique de Podemos.
C’est du « Nuit debout », ni plus ni moins, « Mes-Luches »
et Cie. Jusque dans la bouche de « mon boss-à-moi » !
Pourquoi faudrait-il exclure qu’un pays comme mon pays (celui que j’aime
tant…) puisse souscrire à une obligation d’orthodoxie financière présentée sous
forme d’un traité international ?
On peut certes critiquer la manière dont le refus du TCE
a été transformé en acceptation du traité de Lisbonne mais il s’agit là d’une
question de mauvaise politique intérieure, non d’une question de principe. En
effet, nous serions dans la situation où l’orthodoxie financière est déjà
inscrite dans la constitution. C’est le cas en Allemagne pour des raisons
historiques mais en « Gauloisie-du-droit », il ne s’agit que de
l’application d’un traité international qui peut être révoqué.
Le fond de la critique est que la simple application de ce traité est
contraire à la souveraineté nationale puisqu’elle va à l’encontre des intérêts
des classes populaires (c’est aussi du « Marinella-tchi-tchi ») : On
est ici dans la conception ancienne de la démocratie, non dans sa conception
moderne.
La conception antique de la démocratie a conduit au cours de l’histoire à
de nombreuses guerres civiles jusqu’au moment où l’on s’est rendu compte que
plutôt que de laisser les armes désigner le vainqueur, il valait mieux s’en
remettre à la compétition électorale. La démocratie représentative est la continuation
de la lutte entre clans rivaux mais elle est civilisée par l’usage des
élections.
« Mon boss à moi » souligne alors des faits bien connus :
– Si le principe de l’orthodoxie financière est simplement synonyme d’une
gestion prudente, il doit être mis en œuvre par tout gouvernement quel qu’il
soit. Pour qu’il ne soit pas remis en cause, il doit être expliqué, enseigné, comme d'un principe, car il s’applique aussi bien à l’individu, qu'à sa famille, tout comme aux entreprises et
à l’État.
Quant à sa mise en œuvre par l’État, le niveau de déficit est une question
discutée qui ne peut se résoudre par un taux défini une fois pour toute. Dans
l’Europe actuelle, il semble impératif à beaucoup que la gestion en soit
déléguée à une autorité supra-étatique qui tire sa légitimité d’un processus
électif.
– La collusion entre les formations politiques et les intérêts économiques
est bien un phénomène d’autonomisation d’élites qui ont reçu les mêmes
formations et qui ont les mêmes intérêts économiques (on en parlait encore hier
jusque sur ce blog). Cette opposition classes populaires/élites a conduit dans
l’histoire à des gouvernements autoritaires au service du peuple (comme à Cuba)
ou d’une oligarchie (comme au Chili) : Elle était apaisée jusqu’à il y a peu
par l’existence de classes moyennes éduquées et suffisamment dotées de biens.
Elles empêchaient soit les excès du collectivisme soit l’accaparement par un
tout petit nombre des fruits de l’économie.
Mais c'est une frange de la population, étouffée, qui meurt à petit feu…
Et elle est condamnée à terme par l’évolution technique et par la financiarisation
de l’économie qui ne profite qu’à un tout petit nombre de possédants.
Comme l’évolution technique, qui tend à ne laisser en place que des
emplois non qualifiés ou des emplois hyper-qualifiés, ne peut être maitrisée
que par le biais de décisions économiques, nous sommes ramenés à la question du
pilotage de l’économie et de son interaction avec la société politique. Ceci
manifeste que la question politique est fondamentale et que c’est là qu’il faudrait
agir.
Pour bien faire, au plan politique, il faut donc changer de classe
politique et encourager la naissance d’un renouveau politique des classes
populaires et de la classe moyenne (qui se meurent toutes les deux, véritablement écrasées). Il faudrait qu’il soit un
mouvement social qui conduira à de nombreuses avancées ainsi qu’à la création
de mouvements d’éducation populaire.
– Et, contrairement à ce qui se dit partout, les journalistes ne sont pas
tous des relais de l’idéologie néolibérale. L’exemple récent des
« Panama-Pampers » montre bien comment le fait de révéler dans la
presse les pratiques d’un paradis fiscal montre leur caractère insoutenable et
fait pression sur les États pour qu’ils fassent cesser ce scandale.
Si l’économie réelle ne fonctionne plus, il devient impossible d’en tirer
des profits, ce qui entrave le système, y compris sa financiarisation. Or, des
politiques d’austérité qui réduisent le pouvoir d’achat empêchent la reprise
économique : Ce sont des économistes du
FMI eux-mêmes qui le laisseraient entendre.
L’exemple de la Grèce est cruellement parlant : Il y a actuellement un
conflit entre le FMI et les Teutons. Le FMI dit que la dette grecque est
insoutenable et entend faire de cette réduction une condition pour son aide : L’Allemagne
au nom de l’orthodoxie financière repousse cette éventualité. Si l’Allemagne
s’y refuse, c’est parce que l’État allemand issu de la guerre de 14-18 a laissé
la place à Hitler pour des raisons économiques. Comme la pression sur
l’Allemagne vient précisément du FMI, il faudrait continuer en ce sens pour
nous sortir du cercle vicieux.
C’est d’ailleurs ce qui ressort de la dernière étude du FMI sur le sujet.
Voilà bien qui me fait rigoler de la part de « mon boss à moi »
que de s’appuyer sur l’antiquité, revue et corrigée des canons « gôchistes »
mâtinés de « finance-mondiale », lui qui en a fait son métier…
Que je partage à la marge.
Vendredi, on ne savait pas le résultat de la votation helvète sur leur
propre « hélicoptère-monétaire » : Une proposition qui n'avait
aucune chance de passer (75 % contre), mais le simple fait qu'elle ait pu faire
l'objet d'un référendum est un évènement en soi, que celle d’un revenu
universel, 2.500 francs/mois suisses pour tout le monde, qu'on travaille ou
non.
Lui prenait cela à la légère. « Pas
du tout », fis-je pour le payer de mon énervement à l’écouter respectueusement.
« On entre dans le « monde d’après »,
la « nouvelle économie ». Commencez au contraire à vous pencher sur
le sujet du revenu universel minimum parce qu’il deviendra un jour une réalité. »
Je me suis encore fait bien voir…
Mais bon, je suis là aussi pour ne pas être un « béni-oui-oui »
et grassement payé pour ça (en plus) !
Puis, la discussion a dérivé sur le moment clé où la FED doit décider
quand elle doit remonter ses taux.
Lui le voit pour ce mois-ci.
Pas moi (esprit de contradiction) : 1 %, c’est 1.000 milliards qui
vont sortir de « l’économie réelle » pour aller refinancer l’économie
financière.
C’est aussi 1 point d’inflation, peut-être plus par effet de levier, qui
ruine d’autant l’économie financière : Elle s’est piégée toute seule.
Et puis autre indicateur, le prix du baril, qui trouve son équilibre
autour de 50 $.
Or, on avait dit « entre 30 et 50 $ ». Hors de cette fourchette
dans les mois qui viennent et on retrouve des déséquilibres structurels
déstabilisants.
« Mais justement, les marchés
adorent les déséquilibres ! »
Ça leur permet de spéculer à outrance.
« Ils sont au bord de la crise
de nerf depuis le début d’année. Les Brexit, l’Arabie qui emprunte, privatise
sa compagnie de pétrole, les élections américaines, les émeutes à Paris (notamment
dans le XVème pas trop relayées, en plein « état d'urgence » renforcé) il
leur faudrait plutôt une cure de Prozac. »
Et le lendemain, tombe « ma » confirmation : J’aime bien
quand j’ai raison contre toute raison.
Les chiffres US enfin publiés illustrent parfaitement le mystère actuel
de l'économie américaine et, de façon plus générale, le mystère de l'économie
mondiale du moment.
Ils sont tout d'abord et en première lecture totalement contradictoires…
Un taux de chômage en chute libre à 4,7 % à faire pâlir l'immense majorité
de la planète et pourtant très peu de créations d'emplois et un taux de
participation en baisse.
Probablement l'effet de la « débrouille » ambiante, une sorte d'ubérisation généralisée qui fait disparaître des statistiques officielles la réalité de l'activité qui plonge ainsi dans le « côté-obscur » de l'économie souterraine.
Probablement l'effet de la « débrouille » ambiante, une sorte d'ubérisation généralisée qui fait disparaître des statistiques officielles la réalité de l'activité qui plonge ainsi dans le « côté-obscur » de l'économie souterraine.
Mais les borgnes en disent qu’ils sont « trafiqués ».
Probablement aussi, mais c’est la tendance qui est intéressante : Chômage
en chute et des créations d’emplois décevantes !
Il y a « dé-corrélation » entre les deux…
Les aveugles en disent que de plus en plus de gens se sont découragés de
trouver de l'emploi et « décrochent ».
Les lucides en constate que la population active diminue aussi du fait de
la démographie.
Personnellement, sans être clairvoyant ni prétentieux, j’en dis que l’économie croît,
mollement certes, mais tout de même et qu’elle a besoin de moins en moins
d'employés du fait de la technologie (les « robots », déjà) !
On a tout dans ce chiffre paradoxal : La démographie, la technologie, le « black » et bien sûr, l'économie !
Ces chiffres sont la parfaite illustration que le nouveau cycle économique dans lequel nous sommes est d'abord totalement déroutant et totalement unique, d'où le fait que les banques centrales sont totalement paumées, parce que c’est avant tout un nouveau cycle économique où le travail voit sa place clairement diminuer et où la précarité des emplois et donc leur volatilité va devenir la règle.
D’où la nécessité d’un « hélicoptère-monétaire » à échéance plus ou moins lointaine : On va payer des gens à ne rien faire pour qu’ils fassent tourner l’économie, réelle et financière, avec le peu qu’ils recevront !
On a tout dans ce chiffre paradoxal : La démographie, la technologie, le « black » et bien sûr, l'économie !
Ces chiffres sont la parfaite illustration que le nouveau cycle économique dans lequel nous sommes est d'abord totalement déroutant et totalement unique, d'où le fait que les banques centrales sont totalement paumées, parce que c’est avant tout un nouveau cycle économique où le travail voit sa place clairement diminuer et où la précarité des emplois et donc leur volatilité va devenir la règle.
D’où la nécessité d’un « hélicoptère-monétaire » à échéance plus ou moins lointaine : On va payer des gens à ne rien faire pour qu’ils fassent tourner l’économie, réelle et financière, avec le peu qu’ils recevront !
Et de constater que le terme de « nouvelle économie » n'est décidément
pas usurpé.
Ce qui est rageant, c’est qu’apparemment, je suis le seul à le voir
pendant que les « autistes » perdent leur temps à faire et défaire la
loi travail déjà obsolète, dans leur petite bulle bornée d’œillères : Parce que c’est
comme ça, tant qu’on n’aura pas changé de lunettes, celles fournies par l’Enâ !
Fabuleux, non ?
L'avidité chez les grecs était considérée comme un péché majeur.(pléonexie )
RépondreSupprimerOn ne peut nier que notre désir d'inégalité est égal à notre désir d'égalité et que la méritocratie soit un moteur de progrès, mais devant l'explosion de l'industrie financière relayée par les computeurs on peut espérer que la régulation de nos économies se fasse sans le recours à la guerre de tous contre tous.Reste à se mettre d'accord sur les outils de régulation.....
Reste effectivement à l'espérer.
SupprimerMais ce n'est pas si sûr tellement l'appât du gain est puissant.
Peut-être qu'un jour, ces "fortunes" accumulées, ne serviront à rien, quand on ne saura pas comment les utiliser utilement.
C'est d'ailleurs très drôle quant à l'exemple Grec : Ils se sont ruinés tout seul et on les pousse à se vendre sous la contrainte à vil prix.
Or, même à un prix honnête, ils ne sont pas vendeurs...
Ca sert à quoi dans ce cas-là ?
Ce en quoi, le plus drôle, c'est qu'on leur force la main pour adopter des "règles nouvelles" de bonne gouvernance, qu'ils adoptent volontiers contre monnaie sonnante et trébuchante.
En notant que les transformations fiscales n'ont que 26 agents pour être contrôlées...
Globalement, ça ne change donc rien quant au quotidien et c'est pour cette raison qu'ils font profil bas sans révolte saignante !
On ne tue pas et n'achètent pas l'âme des gens avec du pognon, parce qu'effectivement c'est un péché majeur depuis la plus haute antiquité, ici, là et ailleurs.
C'est comme ça, c'est dans la nature humaine.
A suivre, donc !
Bien à vous !
I-Cube
On ne peut que se réjouir que vous soyez le seul à "voir" l'avenir de cette façon!
RépondreSupprimerEt la notion, pourtant élémentaire, de réduction du temps de travail ne vous a pas effleuré? C'est pourtant le phénomène qui a été clairement constaté au 19ème et 20ème siècle! Quelle pourrait bien être la raison objective qui empêche d'aller plus avant dans cette direction alors même que tout démontre que cela s'est traduit par une amélioration considérable du niveau de bien-être de tout le monde?
Vous répondre utilement demanderait de longues précisions qui sortiraient du cadre de ce commentaire.
SupprimerGlobalement, il peut y avoir réduction du temps de travail s'il y a augmentation de la productivité. Dans le cas contraire, il y a régression, "déclinisme".
On est d'ailleurs en plein dedans, comme vous pouvez le constater tous les jours.
Dommage : Il nous faut faire encore quelques progrès pour assurer le "bien-être à tout le monde".
Mais c'est en marche : Juste une question de temps.
Voltaire disait que la réussite c'est le mélange du travail, du talent et de la chance. Si vous retirez le travail, il y a forcement insuccès, parce que le talent et la chance deviendront inefficientes.
Ceci dit, il faudra bien proposer un nouveau modèle de société où la "part travail" soit réduite à la partie congrue, si, comme on peut l'espérer les progrès technologiques qu'on nous promet (l'IA notamment) sont au rendez-vous.
Ce qui veut dire qu'à terme, il n'y aura plus de "prolétaires", que la lutte des classes se déplacera ailleurs, vers le talent (ce que j'espère) et la chance (qui reste aléatoire).
En bref, rien n'est véritablement figé et c'est tant mieux.
Bien à vous !
I-Cube