On commence par une « revenue »
Jean-Marc et une femme
qui ne se connaissent pas doivent partager le même wagon-lit.
Bien qu’un peu gênés par cette intimité, les deux sont
fatigués et tombent bien vite endormis. Lui sur la couchette du haut, elle sur
celle du bas.
Vers 1 heure du matin, Jean-Marc se penche et réveille
la dame :
« – Madame…
Madame… Excusez-moi de vous déranger mais j’ai terriblement froid. Auriez-vous
la gentillesse de me passer la couverture qui se trouve dans le casier ?
– J’ai
une bien meilleure idée. Faisons comme si nous étions mariés depuis 10 ans.
Juste pour cette nuit. Ça vous va ? »
Jean-Marc est époustouflé.
« – B… Bien
sûr que ça me va !
– Alors
va chercher ta couverture toi-même et fais pas chier ! »
(Je la trouve si mignonne…)
Deux copines bavardent :
« – Dis
voir, ton manteau de fourrure est très beau, mais t'as pas honte qu'un animal
innocent paie pour tes caprices ?
– Et
depuis quand défends-tu mon mari ? »
Dans un bar, Jean-Marc
et ses deux potes Jean-Paul et Jean-François discutent de leur autorité à la
maison.
« Moi »,
dit le premier, « ma femme ne fait
jamais rien sans me demander mon accord. »
« Moi »,
dit le deuxième, « elle se tait
quand je parle et elle m'obéit dans tous les domaines. »
Le troisième ne dit rien. Les deux autres lui
demandent :
« – Et toi
?
– Moi,
l'autre soir, je m'étais arrêté au bistrot et je suis rentré tard. Eh bien, ma
femme est venue vers moi en rampant.
– Oh
!!! »
font les deux autres, admiratifs. « Et
qu'est-ce qu'elle t'a dit ?
– Sors
dessous le lit si t'es un homme ! »
Un monsieur plus tout jeune, dans les 85 ans, va voir
son médecin :
« – Docteur,
j'ai besoin d'un fortifiant, ça ne va plus du tout. Vous comprenez, je suis
fiancé à une jeune fille et chaque fois que je vais chez elle, j'ai des
difficultés.
– Mais
vous savez, c'est tout à fait normal à votre âge.
– Pas
du tout, docteur. Au premier, pas de problème, mais au deuxième ça devient
difficile, et au troisième c'est fini, je peux plus.
– Alors
arrêtez-vous au premier, c'est déjà très bien comme ça », répond le
médecin, admiratif.
« Mais
docteur, la jeune fille habite au quatrième ! »
C'est une dame qui va jouer au bridge tous les jeudis
après-midi avec ses copines.
Un certain jeudi, elle se retrouve avec un jeu
tellement bon qu'elle ne voit plus le temps passer et continue à jouer bien
plus longtemps que d'habitude.
Lorsqu'elle s'aperçoit de l'heure avancée, elle
s'écrie :
« Oh non !
Je dois vite rentrer faire à manger à mon mari ! Il sera furieux s'il rentre et
que son repas n'est pas prêt. »
Elle quitte le cercle de jeu et rentre chez elle. Elle
réalise très vite qu'elle n'aura pas le temps de faire des courses, et comme il
ne lui reste plus que de la laitue, un œuf et une boîte d'aliment pour chat,
elle tente le tout pour le tout. Elle ouvre la boîte à chat, la mélange à l'œuf
et dispose le tout dans une assiette avec des feuilles de salade. À ce
moment-là, son mari arrive. Il s'installe à table, goûte et dit :
« Mmmm,
chérie, c'est le meilleur plat que tu m'aies préparé en trente ans de mariage !
Tu peux recommencer tous les jours. »
Et ce soir-là, ils font l'amour alors que ça ne leur
était pas arrivé depuis plusieurs mois.
Évidemment, tous les jeudis, elle refait le même dîner
à son mari, et elle ne tarde pas à le lui faire tous les jours.
Lorsqu'elle raconte ça à ses copines du club de
bridge, elles lui disent, horrifiées :
« Mais tu
vas le tuer ! Il ne peut pas manger de la bouffe pour chat le restant de sa vie
! »
Deux mois plus tard, le mari meurt.
Aux funérailles, les copines de bridge attaquent la
nouvelle veuve :
« – Tu l'as
tué ! On t'avait pourtant prévenue. Comment peux-tu rester aussi calme et sans
montrer l'ombre d'un remords ?
– Ah,
mais ce n'est pas moi qui l'ai tué ! Il était en train de se lécher le trou de
balle quand il est tombé du haut de l'armoire. »
Le guide du Muséum d'Histoire naturelle dit aux
visiteurs :
« – Ce
diplodocus, tel que vous le voyez, à l'état de squelette, est âgé de
trente-trois millions trente-trois ans.
– Extraordinaire
! »
s'exclame Jean-Marc. « Comment pouvez-vous arriver à déterminer son
âge avec une telle précision ?
– Ce n'est pas
compliqué. Quand j'ai commencé à travailler ici, le paléontologue m'a dit “Ce
diplodocus, il a trente-trois millions d'années.” Et ça fait trente-trois ans
que je suis dans la maison. »
Deux Suisses font de la varappe lorsque l'un des deux
tombe dans une crevasse.
« – Tu t’es
fait mal ?
– Je
sais pas, j’ai pas fini de tomber. »
Ça se passe à l'émission Des chiffres et des lettres :
Consonne : C ; voyelle : O ; voyelle : U ;
voyelle : I ; consonne : L ; consonne:
L ; voyelle : E ; consonne : S.
« – 8
lettres.
– Pas
mieux.
– LUCIOLES. »
Un gamin sonne à la porte de l'école qu'il a quittée
une heure plus tôt. Le gardien vient lui ouvrir.
« – Qu'est-ce
qu'il y a, Jean-Marc ?
– Je
viens chercher mon stylo, je l'ai oublié.
– Et ça
ne pouvait pas attendre demain ?
– Ah
non alors ! Hier, ma sœur est rentrée du lycée sans ses règles, qu'est-ce
qu'elle s'est faite engueuler ! »
L’instituteur questionne le petit Jean-Marc :
« – Qu'est-ce
que tu aimerais faire plus tard ?
– Moi,
je rêve de gagner 10.000 euros par mois, comme mon papa.
– Ce n’est
pas vrai ? Ton père, il gagne 10.000 euros par mois ?
– Non,
mais il en rêve aussi. »
Deux Américaines prennent le thé.
« – Et
votre mari ?
– Ne
m'en parlez pas, il est décédé.
– Pas
possible ! Comment est-ce arrivé ?
– C'est
le courant qui l'a emporté.
– C'est
affreux ! Il est mort noyé ?
– Non.
Sur la chaise électrique. »
Un soir au dîner, la petite dernière de Jean-Marc demande à son père :
« – Papa,
pourquoi t'es toujours tout rouge ?
– Ben
tu vois, ma fille, c'est l'été, et en mobylette tu prends des coups de soleil
et ça te donne la peau toute rouge. »
La fillette opine du chef mais ne paraît pas
totalement convaincue.
« – Mais
papa, en hiver aussi t'es tout rouge…
– Oui,
ma fille, mais en hiver il fait froid. Sur la mobylette, le froid et la
vitesse, ça te fait la peau toute rouge. »
Alors la mère, excédée, saisit la bouteille de pastis
et la tend à sa fille :
« Tiens,
passe la mobylette à ton père ! »
La comtesse (au pied nu) vient de se confesser.
Elle rentre au château et dit au comte qui est en
train de lire son journal :
« J'ai dit
à monsieur le curé que pendant tout ce carême, pas un morceau de viande ne
m'avait traversé le corps. »
Le comte enlève ses lunettes et la regarde :
« Quand
vous parlez de moi, ma chère, même à un prêtre, j'aimerais bien que vous
employiez d'autres expressions. »
Une femme dit à son mari :
« – Jean-Marc, j’en ai assez ! Tu ne
t'intéresses pas à moi, il n'y a que le foot qui compte. Le samedi soir, tu ne
me sors jamais, tu vas au match. Le dimanche, tu en regardes un autre à la
télé, le mardi tu remets ça. Tu ne parles que de foot, j'ai l'impression de ne
pas exister. Je suis sûre que tu ne te souviens même pas de la date de notre
mariage !
– Alors
là tu te trompes ! Comment je pourrais l'oublier ? C'est le jour où le Milan AC
a battu Barcelone 4 à 0 en finale de la Coupe d'Europe. »
Une baronne, excédée par le laisser-aller de sa
cuisinière, décide un beau jour de la renvoyer.
Après avoir touché son dernier salaire, la cuisinière
prend ses affaires et quitte la maison.
Sur le pas de la porte, elle s'arrête, tire deux euros
de sa poche et lance la pièce au chien qui dort sur le paillasson.
La baronne s'énerve :
« – Qu'est-ce
que c'est encore que ces gamineries ?
– Il
l'a bien mérité. Depuis trois semaines, c'est lui qui nettoie les assiettes. »
Dans une soirée, une dame d'un âge certain demande à Jean-Marc :
« – Jeune
homme, vous me donnez quel âge ?
– Les
jambes 30, les bras 25, les seins 35, le visage 30, les hanches 25…
– Oh ! Vous
me flattez !
– Attendez,
je n'ai pas encore fait l'addition ! »
Jean-Marc gare sa
voiture sur le parking d'un centre commercial.
À son retour, il trouve la vitre du conducteur
fracassée et plus d'autoradio.
Quelque temps plus tard, il retourne se garer sur le
même parking et, par prudence, il place un petit mot sur le tableau de bord :
« IL N'Y A PAS D'AUTORADIO DANS CETTE VOITURE ».
Quand il revient de faire ses courses, la voiture a
disparu.
À sa place, l'écriteau, où on a rajouté :
« T'INQUIETE PAS, ON EN METTRA UN ! »
Jean-Marc et Jean-Paul
discutent dans un bar :
« – Ma
femme, elle est crade, mais crade...
– Pourquoi
tu dis ça ?
– Tiens,
la nuit dernière par exemple, je me lève pour aller pisser, eh bien il a fallu
que je retire la vaisselle sale de l’évier. »
Une prof d'un lycée de banlieue essaie d'inculquer les
bonnes manières à ses élèves :
« – Kevin, si tu étais en train de faire la cour
à une jeune fille de bonne famille, très bien éduquée, pendant un dîner en
tête-à-tête et que tu aies besoin d'aller aux toilettes, que dirais-tu ?
– Zyva, attends-moi une seconde, je vais pisser un
coup, quoi !
– Ça serait très grossier et très malpoli de ta part.
Et toi, Manuel, que dirais-tu ?
– Je m'excuse, il faut que j'aille aux toilettes, mais
je reviens tout de suite.
– C'est déjà mieux, mais c'est désagréable de
mentionner les toilettes pendant le repas. Et toi, Jean-Marc ?
– Moi, madame,
je dirais : ‘‘Ma chère, je vous demande pardon de m'absenter un moment. Je m'en
vais de ce pas tendre la main à un ami intime que j'espère pouvoir vous
présenter après le dîner’’. »
Jean-Marc s'énerve
après une employée de mairie :
« – Mais
enfin, voilà une demi-heure que je suis devant votre guichet !
– Et
alors ? Moi ça fait quinze ans que je suis derrière ! »
Jean-Marc fait du
deltaplane. Soudain, il croise une femme sur un balai à huit cents mètres
d'altitude :
« – Ça
alors ! Vous êtes une sorcière ?
– Non,
j'étais femme de ménage à Tchernobyl. »
Le petit Jean-Marc
arrive en classe un matin et se fait tout de suite rabrouer par la maîtresse :
« – Dis-moi,
Jean-Marc, pourquoi n'es-tu pas venu à l'école hier ?
– C'est
pas de ma faute, m'dame. C'est mon père, il a été brûlé.
– Oh,
excuse-moi. J'espère que ses brûlures ne sont pas trop graves ?
– Oh si
! C'est que ça ne rigole pas, au crématorium. »
Un motard entre dans une ferme et dit au paysan :
« – Je suis
désolé. À la sortie du virage, votre coq était au milieu de la route et je l'ai
écrasé. Mais ne vous inquiétez pas, je vais le remplacer.
– Si
vous voulez, »
dit le fermier. « Les poules sont au
fond de la cour. »
Et on finit par une « revenue » :
Un coiffeur a installé à l’entrée de son salon un
magnifique perroquet très coloré sur un perchoir.
Hélas, à chaque fois que Sabrina, une jeune fille du
quartier, passe devant le salon, le perroquet s’écrie :
« Tiens,
v'là la petite pute ! »
Un jour, excédée, la jeune fille entre dans le salon
et se plaint au propriétaire, qui promet de faire le nécessaire.
Quelques jours plus tard, Sabrina passe devant le
salon de coiffure et voit que le perroquet a été teint en noir pour le punir.
Comme l'oiseau reste muet, la jeune fille lui demande d'un air narquois :
« Alors, tu
dis plus rien ? »
Et le perroquet répond :
« Je ne
parle pas aux putes quand je suis en smoking. »
(Il y a plusieurs « originales » que je ne
vous détaille pas, mais celle-là ressemble à celle du « Chi » et du perroquet du bordel qui débarque chez « Bernie »… en mieux !)
Bon week-end à toutes et à tous !
I3
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