Quatrième
chapitre : San Francisco
Avertissement : Vous l’aviez compris,
ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle »,
sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des
personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant
par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète
Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Fondée en 1776, la ville de San Francisco ne prend réellement son essor que
lors de la ruée vers l'or et son prolongement, l'embellissement de San
Francisco ayant été réalisé par les millionnaires du Nevada.
Mais en fait, les plus anciennes traces d'occupation humaine sur le
territoire de la ville actuelle remontent à environ 3.000 ans av. J.-C.
Les premiers habitants connus de la région de la baie de San Francisco
sont les Amérindiens Ohlones (ou Costanoan), terme indien signifiant « le
peuple de l'ouest ».
La région était également peuplée des tribus Pomo, Wintun, Yokut et
Miwoks.
Le navigateur anglais Francis Drake longe la côte californienne en 1579,
mais il n'entre pas dans la baie de San Francisco. Les Espagnols sont les
premiers Européens à explorer et à coloniser la région, en en faisant un
établissement renforçant leur domination sur l'océan Pacifique, le « lac
espagnol », avec leurs possessions philippines et américaines notamment.
San Francisco représentait ainsi l’extrémité, plus ou moins continue
d'implantations militaires et religieuses destinées à assurer physiquement la
souveraineté espagnole sur ce vaste territoire. L'expédition de don Gaspar de
Portolà arrive le 2 novembre 1769, dans la baie de San Francisco.
Le 17 septembre 1776, les Espagnols fondent un presidio et le 9 octobre la
mission nouvellement construite (mission Dolores) est dédiée au patron des
missionnaires : San Francisco de Asís (saint François d'Assise).
Comme le reste de la Californie, San Francisco passe sous la souveraineté
mexicaine en 1821. Ce n'est cependant qu'en 1836 que sont installées les
premières habitations d'un village sur le bord de la baie, en un endroit appelé
Yerba Buena (« la bonne herbe »), par référence à la menthe qui pousse sur les
collines environnantes.
La ville fut ensuite prise par les Américains en 1846, perdue en 1848 et
reconquise lorsqu'ils gagnèrent la guerre faite au Mexique pour agrandir leur
territoire. Une année où le Mexique perdit également toute la Californie ainsi
que les États actuels de l'Arizona, du Colorado, du Nevada, du Nouveau-Mexique
et de l'Utah.
« Yerba Buena » redevient alors définitivement San Francisco.
La ville ne prend donc son essor qu'avec la ruée vers l'or de 1848-1849,
accueillant les émigrants à la recherche du précieux minerai. Elle est le
terminus du premier chemin de fer transcontinental. Les aventuriers du monde
entier sont attirés par ce pays de l'or où l'on arrive par la porte dorée
(Golden Gate). Quelques années plus tard, la découverte de gisements d'argent
dans la Sierra Nevada accélère le développement de l'agglomération. De 1847 à
1850, la ville passe de quelques centaines d'habitants à plus de 25.000.
En 1847, Levi Strauss s'installe à San Francisco et crée les premiers
jeans qui remportent un grand succès auprès des prospecteurs et des chercheurs
d'or. Pendant la guerre, les usines Levi Strauss & Co. fourniront même l'armée
américaine en jeans.
San Francisco compte 70.000 habitants dès 1862. La capitale de l'État se
couvre de bâtiments superbes et de sociétés modernes pour l'époque. Les actions
de centaines de compagnies minières du Comstock Lode s'échangent à la Bourse de
San Francisco, produisant plusieurs millionnaires qui animent la vie politique
et culturelle.
Aujourd’hui, on compte 805.235 habitants dans les limites administratives
et plus de 7 millions de personnes vivent dans l'aire métropolitaine de La Baie,
la quatrième métropole des États-Unis par sa population.
C'est également dans la seconde moitié du XIXème siècle que la diaspora chinoise commence à
s'installer à San Francisco. Ils surnommaient alors la Californie la « montagne
dorée ». Les émigrés fuyaient les conséquences des guerres de l'opium et ont
prospéré dans la restauration, le commerce, la pêche et la blanchisserie : San
Francisco était alors une ville d'hommes (mineurs et aventuriers) qui avait
besoin de laveries !
Le quartier chinois n'avait pas bonne réputation. Dans certains bars, on
avait même aménagé une porte étroite pour retarder l’avance des policiers.
Et c’est au début du XXème siècle que des Juifs issus de la
bourgeoisie allemande s'installent à San Francisco.
À partir de 1896, San Francisco devient le principal port de départ pour
la ruée vers l'or du Klondike, immortalisée par Jack London dans « L'Appel
de la forêt ». San Francisco fut également la ville de Joshua Norton, pour
la petite histoire, autoproclamé empereur des États-Unis.
À noter qu’en 1906, la ville subit un tremblement de terre et une grande
partie de celle-ci est détruite par un gigantesque incendie déclenché à la
suite du séisme. Il a fallu trois jours pour circonscrire le sinistre. La ville
fut ensuite rapidement reconstruite, notamment grâce à l'afflux d'une
main-d'œuvre étrangère venue d'Europe et d'Asie.
On se rappelle aussi qu’en 1915, l'Exposition internationale de San
Francisco attire 19 millions de visiteurs.
Pendant la Grande Dépression, la ville est affectée par l'agitation sociale
: la grève des dockers devint générale le 16 juillet 1934 à la suite du « Jeudi
sanglant » (deux dockers tués par les policiers) le 5 juillet, mais finit par
échouer.
Les travaux du Golden Gate Bridge débutèrent le 5 janvier 1933, sous les
auspices du Public Works Administration (PWA) puis à partir de 1935 du Work
Projects Administration (WPA), programmes lancés à l’initiative du président
Roosevelt dans le cadre de sa politique de grands travaux. Il s’agissait de
créer des emplois dans les travaux publics, payés par les fonds fédéraux afin
de réduire le chômage.
L'Exposition internationale du Golden Gate a lieu en 1939 et 1940 sur
l'île artificielle de Treasure Island fraîchement construite.
Et la Seconde Guerre mondiale voit le développement des industries
militaires en Californie : le port de San Francisco sert de point de départ des
troupes pour les batailles du Pacifique contre l'Empire japonais.
Après la Seconde Guerre mondiale, une première conférence de la paix se
réunit à San Francisco. Elle aboutit le 26 juin 1945 à la signature de la
charte de l'ONU par cinquante pays. En 1951, la deuxième « Conférence de la
paix » s'y est tenue et a débouché sur le traité de San Francisco. Ce traité
entre en application le 28 avril 1952 et met fin à la période d'occupation
(1945-1952) du Japon.
La révolution industrielle de la seconde moitié du XXème siècle
transforme l'économie de la région : le développement de la Silicon Valley, au
sud de la ville, donne une image dynamique et moderne de cette région de la
Californie.
La ville constitue la « dernière frontière », la cité américaine la plus à
l'ouest.
San Francisco est, de par sa tradition de tolérance, souvent à
l'avant-garde de l'émancipation des minorités et des droits civiques. Le
programme « Free Breakfast for Children Program », du mouvement révolutionnaire
afro-américain Black Panthers, est parti de San Francisco.
La ville est également dans les années 1960-1970 un foyer important de la
contreculture hippie, du psychédélisme et du Flower Power. Elle fut le berceau
du mouvement Beatnik.
San Francisco est également devenue une ville emblématique de la cause
homosexuelle, notamment dans les années 1970, avec l'activisme politique
d'Harvey Milk, assassiné en 1978 avec le maire George Moscone.
Depuis les années 1980, elle est à la pointe dans le domaine de la
mutation écologique et de la lutte contre le changement climatique.
En 1989, elle adopte la « City of Refuge ordinance » dans
laquelle elle refuse de collaborer avec les autorités fédérales sur le plan de
la lutte contre les étrangers en situation irrégulière. Cette ordonnance fait
d'elle une ville sanctuaire pour les sans-papiers.
Aujourd'hui, la concentration d'entreprises de dimension internationale
contribue à attirer des « cerveaux » du monde entier.
Mais la crise de 2008 laisse ses traces : sa sortie n'est pas une
vraie sortie de crise en cette fin de 2015. La reprise de l'emploi n'est pas
une vraie reprise de l'emploi. Les chiffres de l’économie américaine ne sont
pas faux comme en Chine ou en Inde, mais ils ne reflètent qu'une partie de la
réalité. 1 travailleur sur 6 a perdu son emploi aux États-Unis pendant la crise
de 2008.
On parle de 40 millions de licenciements ou de pertes d'emploi. Une large
majorité a retrouvé un job mais un job à temps partiel ou un job avec un
salaire nettement moins élevé. Et il y a encore 14 millions de personnes qui
sont sans emploi ou à temps partiel parce qu'ils n'arrivent pas à trouver un
job à plein temps.
Avec un effet sur les niveaux de salaires. Quand on perd son job aux USA,
on n'a pas ou peu d'indemnités chômage. Et retrouver un job est vital.
Alors on accepte, pour retravailler le plus vite possible, des réductions
drastiques de salaires.
Résultat : les 4/5ème des ménages urbains américains ont vu
leur pouvoir d'achat chuter depuis 16 ans.
Et c'est cette classe moyenne américaine, touchée par la crise de 2001, et
broyée par celle de 2008, qui proteste aujourd'hui dans les « Tea-Party ».
Et plus tard expliquera qu'aux États-Unis, la FED hésitera à relever ses taux historiquement
bas alors même que plus personne ne pourra stopper le populisme de certaines
candidatures aux primaires qui chaufferont les esprits durant le premier
semestre 2016, année électorale.
En fait, San Francisco est une ville « qui monte » : elle
se situe géographiquement sur l'extrémité nord de la péninsule de San Francisco
et est entourée à l’est par les eaux de la baie de San Francisco, au nord par
le détroit du Golden Gate et à l’ouest par l’océan Pacifique.
C’est que cette ville est célèbre pour les plus de 50 collines situées à
l'intérieur des limites de la commune. Une « colline » San-franciscaine est
définie par une altitude de plus de 30 mètres.
Certaines d'entre elles correspondent à un quartier, comme Nob Hill, Pacific
Heights, Russian Hill ou Telegraph Hill. D'autres sont des jardins publics ou
des parcs comme ceux de central park (en contre-point de celui de New-York),
Twin Peaks, Mont Sutro, Mont Davidson et Buena Vista.
Une série de collines moins densément peuplées couvrent le centre
géographique de la ville.
Le Mont Sutro domine cette zone surmontée de la Sutro Tower, une tour de
transmission rouge et blanche imposante bien connue des San-Franciscains.
À proximité se trouvent les Twin Peaks, deux collines tout aussi
populaires, formant l'un des plus hauts points de la ville. À environ un
kilomètre et demi au sud de là se dresse le point culminant de San Francisco,
Mont Davidson, à 282 mètres d'altitude.
Une croix de 31,4 mètres de haut s’y dresse depuis 1934.
San Francisco se trouve à proximité des failles de San Andreas, qui
traverse la « région de La Baie » du nord au sud, et de Hayward, ce qui
explique la fréquence des séismes dans la région. Les deux principaux
tremblements de terre ayant touché la ville sont ceux de 1906 et de 1989 (7,1
sur l'échelle de Richter). Les normes parasismiques ont limité les dégâts et le
nombre des victimes à l’occasion de ce dernier.
D’ailleurs, il est à noter que la péninsule de San Francisco est le
résultat de l'affrontement de deux plaques tectoniques : la plaque pacifique et
la plaque nord-américaine.
Les roches qui composent les fondations géologiques de la ville se sont
formées à la marge d'une zone de subduction entre 200 millions et 100 millions
d'années avant notre ère. Pendant cette période, les roches du manteau ont été
métamorphisées et ont subi d'importantes transformations physiques.
Ce substrat rocheux a ensuite été recouvert par des sédiments lorsque le
niveau de la mer s'est élevé. Les terrains superficiels sont dominés par des
couches sédimentaires, sauf au centre : ils se sont formés il y a quelques
milliers d'années et recouvrent un substrat rocheux plus profond. Au nord et le
long de la côte Pacifique se trouvent des sables du quaternaire. Le quartier de
Mission District est construit sur des alluvions datant du pléistocène. Les
quartiers sud-ouest reposent eux sur des couches de boue de la fin de
l'holocène.
Les collines du centre (Twin Peaks, Forest Hill, Diamond Heights) sont
composées de roches de natures diverses : le complexe franciscain de silex
(Franciscan Complex chert) a été formé à la fin du crétacé ou au début du
jurassique.
Mais on trouve également des roches volcaniques et métamorphiques datant
de la même époque.
Les secteurs de Potrero Hill et Bayview comprennent des couches de
serpentinite, une roche métamorphique du Jurassique.
Des quartiers entiers de la ville reposent sur des remblais (de type
polder, composés de boue, sable et des débris de précédents tremblements de
terre) et d'autres terres créées artificiellement le long de la baie lorsque
l'espace vint à manquer. Ce type de terrain devient extrêmement instable lors
d'un séisme et la liquéfaction qui en résulte cause des dégâts considérables
aux structures qui y sont bâties, comme on a pu le constater dans le quartier
de la Marina lors du séisme de Loma Prieta en 1989.
Treasure Island est certainement l'exemple le plus spectaculaire de
quartier construit sur de tels remblais. Bâtie à partir de matériaux
directement creusés dans la baie et résultant du perçage du tunnel de Yerba
Buena Island lors de la construction du Bay Bridge, cette île fut le site de
l'Exposition internationale du Golden Gate en 1939 et 1940. Elle devait
également accueillir l'aéroport municipal de San Francisco, mais devint une
base navale au début de la Seconde Guerre mondiale.
En 1997, Treasure Island fut rendue à San Francisco, de laquelle elle
offre une vue unique sur la ville.
Plusieurs ponts relient la ville aux rives de la baie : les plus célèbres
sont le Golden Gate Bridge (au nord-ouest) et le Bay Bridge, qui relie San
Francisco à Oakland vers l’est.
Plusieurs îles appartiennent à la commune de San Francisco (île d'Alcatraz,
Treasure Island, Yerba Buena Island), de même que de petits secteurs d'Angel
Island et Red Rock Island, près du pont Richmond-San Rafael.
Les îles Farallon, situées dans l'océan Pacifique à 43 km au nord-ouest de
la côte, dépendent administrativement de la municipalité, mais ne sont pas
habitées et servent de réserve naturelle.
La commune de San Francisco s’inscrit grossièrement dans un carré
d’environ 11 km de côté, mais elle est en fait légèrement plus petite. D'après
le Bureau du recensement américain, la ville s'étend sur 600,6 km², dont 120,9
km² de terre et 479,7 km² de surface aquatique. Les eaux occupent donc 79,8 %
de la surface totale.
Pour ce qui est des conditions climatique de la région, il est de type
méditerranéen, avec des caractères propres et bien marqués : les spécialistes
le rangent dans le type « californien ». La moyenne des
précipitations annuelles s'élève à 507,2 mm, dont 85 % tombent de novembre à
mars. Ce total des pluies et la période de sécheresse estivale font qu'il est
considéré comme un climat méditerranéen.
L'amplitude thermique est modérée et la moyenne annuelle des températures
plutôt tiède, parfois « lourde » comme ce soir de débarquement de
Florence et Paul.
Les températures maximales moyennes oscillent l'été entre 15 à 24 °C, et
l'hiver entre 10 et 15 °C pendant la journée, mais peuvent tomber à 5 °C la
nuit. Le climat de San Francisco est très comparable à celui que l'on trouve
sur la côte atlantique du Maroc ou encore au centre du Chili.
Les hivers sont pluvieux et doux. Le gel est quasi inexistant et la neige
reste un phénomène peu fréquent. En janvier, les températures matinales
minimales avoisinent 8 °C, et l'après-midi 14 °C. Les étés sont généralement
brumeux mais secs et la canicule est extrêmement rare. En septembre, pendant
l'été indien de San Francisco, la température minimale moyenne est de 13 °C, et
les maximales tournent autour de 22 °C.
Septembre et octobre sont finalement les mois les plus chauds de l'année.
La situation de San Francisco explique l'originalité de son climat : la
ville se trouve à la même latitude que Palerme en Sicile, mais sa position sur
le littoral du Pacifique lui donne des caractéristiques particulières. Le
courant froid de Californie apporte des perturbations chargées de pluies en
hiver. Ainsi, les eaux de l'océan Pacifique, qui bordent la côte occidentale de
la ville, sont rafraîchies tout au long de l'année, et avoisinent 10 °C.
Les surfeurs se protègent toute l'année avec des combinaisons, même l'été,
où l'eau est à sa surface souvent encore plus fraîche que l'hiver en raison du
courant maritime sud-ouest qui, l'été, provoque la remontée d'eaux froides à la
surface. Ensuite, l'association du courant froid et de la chaleur de la
Californie intérieure est responsable des nappes de brouillard caractéristiques
qui se forment dans certains quartiers de la ville et au-dessus des eaux de la
Baie pendant l'été et au début de l'automne.
Ces brumes peuvent couvrir l'agglomération jusqu’à 80 km à l'intérieur des
terres. De ce fait, les températures estivales à San Francisco sont
généralement beaucoup plus basses que dans d'autres endroits de la Californie,
notamment la vallée centrale, où la chaleur peut atteindre 45 °C.
Le brouillard est moins prononcé à la fin du printemps et pendant les mois
de septembre et octobre, qui sont considérés comme les véritables mois d'été à
San Francisco. Il dure une centaine de jours dans l'année.
San Francisco possède un Japantown et un Chinatown, et tous deux sont
parmi les quartiers de ce type les plus vieux des États-Unis. La ville comprend
aussi une population vietnamienne importante dans le quartier du Tenderloin et
une concentration de Philippins dans les quartiers de Crocker-Amazon et South
of Market (SOMA), une communauté italo-américaine historique dans North Beach,
un modeste quartier français parfois appelé Little France dans le Financial
District, et des communautés d'origine irlandaises, chinoises et russes dans le
Richmond District.
Le quartier de Mission est le plus ancien quartier de la ville et la
communauté hispanique y est prédominante, mais l'endroit est en cours de gentrification.
Russian Hill est un quartier résidentiel connu notamment pour le tronçon
sinueux de Lombard Street qui le traverse.
Si Haight-Ashbury a été l'épicentre de la contre-culture hippie des années
1960, le quartier du Castro est réputé pour sa forte concentration
d'homosexuels. Il existe aussi d'autres quartiers où la communauté gay et
lesbienne est particulièrement présente, notamment Noe Valley, Diamond Heights,
Bernal Heights, Potrero Hill, Haight-Ashbury, Hayes Valley, Twin Peaks et Soma.
Par ailleurs, San Francisco est célèbre pour ses nombreuses demeures
victoriennes, dont les plus connues sont certainement l'alignement des painted
ladies d'Alamo Square. Les cable-cars, les fameux tramways à traction par
câble, mis en service en 1873, sont l'un des symboles de la ville et il est
toujours possible de les emprunter pour monter ou descendre Nob Hill ou Russian
Hill. Coit Tower, qui trône sur Telegraph Hill, est également un monument
instantanément reconnaissable de San Francisco.
L'expansion démographique actuelle se concentre dans l'est et le sud de la
ville. Le quartier de Soma a été l'un des épicentres du dotcom boom de la fin
des années 1990, et subit actuellement un renouveau immobilier et économique.
La commission d'urbanisme de la ville a proposé une transformation du quartier
autour du terminal de bus situé dans Soma, qui consisterait notamment en un
trio de gratte-ciel dont le plus haut culminerait à 350 mètres. Le quartier plus
récent de Mission Bay, à l'extrémité orientale de Soma, est en cours de
réaménagement et compte le stade de baseball AT&T Park et une annexe de
l'école médicale de l'Université de Californie à San Francisco.
Les quartiers de Bayview et Excelsior, dans le sud-est de la ville,
comptent une population pauvre et majoritairement afro-américaine. Les récents
efforts de la municipalité pour y réduire le taux de criminalité n'ont guère de
succès.
L'industrie des hautes technologies se développe dans la région de la baie.
La partie sud de cette dernière est occupée par la municipalité de San Jose et
la Silicon Valley, premier pôle de hautes technologies des États-Unis qui
accueille un nombre important d'entreprises de technologie de pointe de
renommée mondiale telles Apple, Tesla Motors, Hewlett-Packard, Google, Intel ou
encore Facebook.
Dans le domaine universitaire, la ville accueille les prestigieuses
universités Stanford et université de Californie à Berkeley.
San Francisco est également le siège de la Wikimedia Foundation dont fait
partie le projet Wikipédia. Au nord s'étendent la Napa Valley et la Sonoma
Valley, renommées pour leur viticulture.
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