Troisième
chapitre : Départ pour San Francisco
Avertissement : Vous l’aviez compris,
ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle »,
sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des
personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant
par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète
Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Le lendemain, Paul,
accompagné de Florence malgré ses difficultés avec ses cannes, était aux
obsèques de l’époux de Marie-Louise, très abattue, mais entourée de ses deux
fils, une seule bru et deux gamins impitoyables.
Elle n’envisage pas de
rester au domaine et fera valoir ses droits à la retraite au demeurant
largement méritée.
La maison normande du
grand-père risque de devenir très terne pour Noël !
Au soir, Paul et Florence
sont à Paris, prêts pour le vol de l’après-midi du lendemain, qui les pose
normalement 11 h 30 plus tard en fin de journée, peu après 19 h 00 en
Californie, en passant par-dessus l’Angleterre, l’Irlande, le Groenland et le
Canada avant de toucher les pistes de San-Francisco.
Mylène est de passage
pour dîner avant de rentrer à « Château-sur-Cher » (cf. épisode « Au
nom du père » tome II, publié aux éditions I-Cube) après avoir écumer le MIN de
Rungis et fait quelques emplettes au Métro de Nanterre pour son restaurant.
Et d’expliquer qu’elle ne
pourra pas payer le loyer à la SCI de Paul qui finance ses murs.
Mimi Mylène et son enthousiasme à toute épreuve…
Plus Charlotte, la vraie, celle dont le bout du nez bouge de haut en bas quand elle parle, accompagnée d’Aurélie la géante, qui en profitent pour venir s’attabler presqu’à l’improviste.
Mimi Mylène et son enthousiasme à toute épreuve…
Plus Charlotte, la vraie, celle dont le bout du nez bouge de haut en bas quand elle parle, accompagnée d’Aurélie la géante, qui en profitent pour venir s’attabler presqu’à l’improviste.
À les écouter toutes les
trois, les affaires « vont super-bien ».
Tu parles ! L’une ne
peut toujours pas payer son loyer, alors que les échéances d’emprunt courent,
et l’autre aimerait bien soit, bénéficier d’un « petit-prêt »
d’honneur, histoire d’aborder la rentrée de façon plus aisée, soit d’un apport
en capital dans sa boutique de détectives-privés, filatures et autres contre-enquêtes,
parce qu’avec l’été, l’activité ça n’a pas été ça…
Quant à Aurélie, elle
s’est mise à peindre d’après ses photos…
« – Dis, tu as cru bon de ne pas renouveler
notre association vieille de depuis l’affaire des bijoux de la biennale des
joailliers à Calvi (une vieille histoire : cf. l’épisode « Le
Feu », à publier aux éditions I-Cube)
et maintenant tu ramènes ta fraise avec le pinard sous le bras en me prenant
pour un banquier…
– Eh ho, chéri ! La boîte a flambé quand tu n’allais
pas au mieux, tel que c’est toi qui nous a virées jusqu’aux USA dans l’urgence
de tes conneries ».
Elle n’a pas tort :
il y avait vraiment urgence (cf. épisode « Au
nom du père », publié aux éditions I-Cube).
Mais elle s’était refaite
sur la côte-ouest avec une boîte de sécurité informatique qu’elle a ensuite
vendue en s’en mettant plein les poches. Depuis, elle aurait quasiment tout
claqué ?
D’ailleurs, c’est grâce à
elle qui organisait une exposition des photos d’Aurélie-la-géante, déjà sa
« moitié » officielle, hors les crises de couple qui les mettent en
émois, que Florence et Paul s’étaient recroisés à Los Angeles pour finir par… se
reproduire !
Une histoire de « famille »
en quelle que sorte…
Et Paul improvise en
pesant rapidement le pour et le contre.
« – Je vais faire mieux : je vais te donner
du boulot !
– De quoi s’agit-il ?
– Pas grand-chose pour un brillant cerveau comme le tien.
Première chose, j’aimerai que tu enquêtes sur un gars, en fait deux parce qu’il
a un homonyme, qui a disparu dans le vol abattu au-dessus de l’Ukraine. Tu te
souviens sans doute du vol MH 17 allumé au missile sol-air, pas le député de
Boulogne-Billancourt, tiré par les rebelles-ukrainiens ? »
Oui, ça lui rappelle
quelque chose…
« – Celui-là, c’est un certain Rene Van
Molenbeek… et son homonyme, également décédé, c’est Julius Van Molenbeek. Il y
a un lien entre les deux alors qu’ils ne sont vraisemblablement pas parents, et
j’aimerai bien savoir lequel.
– Quel intérêt s’ils sont tous les deux morts ? Tu es
héritier ?
– En quelle que sorte. Le premier, je ne le connais pas,
mais je crains qu’il ait été confondu avec le second.
– Je ne comprends pas. Si le second est mort aussi, quel
lien avec toi ?
– C’est le premier qui est mort dans l’accident et le second
c’est celui avec le nom duquel j’opère sous couverture pour le Trésor français.
– Encore un de tes trucs tordus ! Tu n’as pas compris
que plus tu te tiens loin de ces mecs-là, mieux tu te portes ?
– Justement, personne à part vous autour de cette table, et
un autre qui vit au Portugal, personne n’est au courant. Même pas les gars du
Trésor pour lequel j’opère en douce sur les marchés financiers pour faire
baisser les taux d’emprunt de la dette publique.
– Je ne comprends toujours pas.
– Eh bien, il y a une zouille. Florence, tu te souviens de
notre passage en Crète, à Vlichada l’été dernier, de l’année dernière. »
Tirée de son spleen
d’avoir dû laisser ses deux loupiots en Normandie, elle se souvient, mais elle
ne sait pas trop à quoi Paul fait allusion.
« – La grosse blonde russe, avec son accent à
couper au couteau, Irina Dichnikov, ingénieure chez Sukhoï, c’est elle le lien.
Elle est venue passer la journée sur « Eurydice », là, posé au fond
de la mer Égée une paire de jour, juste pour me faire savoir, peut-être
involontairement, qu’il y avait un lien à dénicher entre ces deux noms.
Et j’aimerai en savoir un peu plus, contre ta rémunération, Charlotte.
Et j’aimerai en savoir un peu plus, contre ta rémunération, Charlotte.
– Attends ? Tu veux que j’aille à Moscou pour faire une
interview ?
– Tu es folle ! C’est un agent secret du FSB !
– Tu vois bien que tu n’as encore rien compris dans le choix
de tes fréquentations et activités !
– Peut-être, mais la plupart du temps, je ne choisis
pas : on me les impose !
– Qui ?
– Les circonstances et les autorités de notre pays !
– C’est bien ce que je te dis !
– Bon et alors ? C’est comme ça et pas autrement…
– M’enfin, tu es père de famille dis donc. Tu as des
responsabilités. Tu ne devrais pas l’oublier ! »
Et c’est elle qui dit ça,
qui ne veut surtout pas de môme ?
Fabuleux !
Mais du coup, Florence
tend l’oreille, scrutant tous les visages un à un.
Pas plus inquiète que
ça : elle en déjà a vu d’autres avec Paul, mais ça l’intéresse.
« –Bon, et tu fais quoi alors ? Tu as
besoin de pognon et tu t’occupes de mon cas ou on passe à autre chose ?
– Tu redoutes quoi au juste ?
– Je redoute que… s’il y a un con assez con pour faire un
amalgame de dément à en shooter 280 personnes pour des prunes, j’aimerai bien
l’identifier avant qu’il ne récidive ! Tout simplement.
– Tu en as parlé à tes « autorités » ?
– Tu plaisantes, là, Charlotte ! Plus on sera nombreux
à savoir, plus le risque sera grand. C’est d’ailleurs le second service,
payant, que j’ai à te demander : une nouvelle identité clean de tout, un
macchabé de préférence, bien froid, avec papiers et pedigree en règle qui me
permettent de circuler autour du monde, pour pouvoir gérer les avoirs du Trésor
public en toute tranquillité.
– Mais c’est quoi « ses avoirs » ?
– Tu te rappelles peut-être que j’en avais déjà identifiés
et rapatriés une grosse partie en 2009.
– Non !
– J’ai collé tout ça dans le « Grand-emprunt » de
Krasoski.
– Hein ?
– Bé oui ! Comment crois-tu qu’il ait pu lever 35
milliards en claquant dans ses petits-doigts après son plan de relance de 26
milliards et en faisant courir la dette du pays à l’allure astronomique de
l’époque ?
- …
– Je vous dis tout ça parce que si c’est « secret
d’État », c’est désormais prescrit et même nettoyé des conséquences
fiscales (cf. épisode « Mains
invisibles », publié aux éditions I-Cube). Mais ça ne sort pas d’ici.
– Bon et alors ?
– Bé y’a eu des queues. Sauf que là, le pouvoir actuel un
peu moins con, il n’a pas pu refaire le coup du « grand-emprunt »,
même s’ils ont essayé, mais on use de ces queues pour faire tomber les taux
d’intérêt. C’est tout et ça fait même des petits. Des tout-petits.
– Tu gères des « tout-petits » en douce et tu me
fais caguer pour quelques milliers d’euros ?
– Eh ho ! Ce n’est pas mon fric, mais celui du
contribuable. Je n’ai pas à en disposer comme je l’entends. Tu sais que tu
causes à un mec honnête, oui ou non ?
– Je sais ! Jusqu’au bout des ongles. C’est dans tes
hémoglobines. C’est dire si t’es con ! Moi, si j’…
– … Je ne veux pas savoir ce que tu ferais, parce que
justement, on ne te laissera jamais en faire ce que tu veux à ma place.
Question : tu fais ce que je te demande, où je m’adresse ailleurs ?
– Et qui t’en voudrait d’être
« honnête » ? »
Les femmes…
« – Les malhonnêtes à qui j’ai ôté le plaisir de
disposer de ces sommes, j’imagine. Mais c’est à toi de me les découvrir, et de
me le dire après confirmation.
– Tu as des pistes ?
– Contente-toi de chercher ce que je te demande : les
pistes se révèleront à ce moment-là.
– Non mais je vais te dire avant qu’on ne te laisse à ta
vaisselle, Van Mollard-Bach, c’est un nom qui me dit quelque chose.
« DD » (pour « disque-dur », la secrétaire informaticienne
de son équipe, experte dans la recherche d’informations « ouvertes »
sur le net) se rappellera. »
Et pour cause, personne
ne le sait encore à ce moment-là autour de la table, mais c’est elle qui avait
été chargée d’identifier le bonhomme décédé, repéré au Luxembourg.
« – Bon, mais tu restes très, très
discrète : des mecs qui sont capables de faire sauter un avion en plein vol,
ce sont vraiment des dangereux au plus haut point.
– Compte sur moi, tu penses bien ! Je te fais un devis
avant de commencer ? »
Et puis la conversation
est repassée « chiffon » : quatre femmes au tour de la même
table, ça ne loupe jamais, alors même que deux sont des « ex » de
Paul, d’avant Florence, même si Florence est aussi une « ex » mais « reconvertie-mère-au-foyer »
depuis, Charlotte ayant toujours été une lesbienne native et rétive-totale
aux poils des couillus !
Dès l’embarquement, les
choses redeviennent « hors-norme » pour Florence. Pas de difficulté
pour elle malgré ses cannes anglaises, grâce à sa carte verte. Alors que quant
à Paul, qui n’a pourtant qu’un visa touristique provisoire depuis que les
américains ne délivrent plus de visas permanents, c’est tout juste si on ne lui
déroule pas le tapis rouge dès qu’il s’est identifié.
Toujours étonnante la
vigueur de la mémoire des personnels des compagnies, navigants ou au sol !
Bien sûr, il a bouclé un
tour du monde sans escale en 12 heures sur le prototype 001 (cf. épisode « Au
nom du père » tome II, publié aux éditions I-Cube), le faisant entrer dans
« la légende » du monde aéronautique, mais les plus anciens se
souviennent encore de l’épisode du sauvetage de tous les membres d’équipage et
passagers d’un Boeing tombé dans l’atlantique en croisant un cyclone tropical, la
faute à la pressurisation tombée en panne (cf. épisode « Opération
Juliette-Siéra », publié aux éditions I-Cube), une histoire qui avait aussi
fait le tour du monde aéronautique bien malgré Paul qui passait par-là par
hasard, pris au piège du même « coup de torchon », en route pour
l’Europe depuis Tahiti, via San-Cristobal.
Depuis, il a droit aux
honneurs de tous les équipages, que s’en était presque gênant, avec annonce au
micro de sa présence à bord…
Heureusement, à part
quelques-uns qui profitent de la longueur du vol pour fureter dans les allées
de circulation et quêter un autographe, on ne voit qu’à peine ses voisins
immédiats.
Quoique l’évolution
technologique a encore frappé : il faut aussi se plier à la mode du
« selfie », donc se lever de son siège…
Ce n’est pas que ça
énerve Florence, mais elle est dérangée et avec sa patte-folle, ce n’est pas
des plus confortables. Et puis elle a le spleen prononcé provoqué par
l’absence, au moins provisoire, de ses deux marmots confiés à ses parents à
elle.
Bref, deux repas qui
pèsent sur l’estomac coincés derrière la ceinture de sécurité, tous les deux
arrivent crevés aux abords de la piste 10L de SFO, la plus longue, alors que la
nuit tombe et que le fameux brouillard de San-Francisco commence à se former
au-dessus de la magnifique et incroyable baie : ils ne verront pas
grand-chose, même si on est toujours samedi pour encore quelques heures,
tellement ils sont aussi crevés et descendent au Marriott installé près de
l’Union-square, un immeuble curieux, en cube et aux façades rouges ourlées de
blanc en frise à toutes les ouvertures, s’ouvrant sur un vaste patio carré intérieur
qui dessert les chambres tout autour.
Non sans avoir été préalablement
et « aimablement » reçus par les autorités aéroportuaires en
qualité de VIP : elles ne reçoivent pas tous les jours le seul étranger double
médaillé du Congrès et de la Liberté !
Les formalités de douane
et d’immigration… pas vues, pas gênés.
Un coup de l’équipage…
La climatisation est bien
agréable, car dehors, en ce début d’automne, l’atmosphère est lourde, même si
la température n’est pas très élevée. Ça sent la mer, mais aussi un peu la
pollution des gaz d’échappement : ils roulent tous dans de gros véhicules,
absolument tous équipés de boîte et embrayage automatiques qui font un bruit
inhabituel aux oreilles d’un européen. Et ils sont assaillis pour la première
fois du son des sirènes stridentes des véhicules d’urgence.
Ce n’est pas omniprésent,
mais très fréquent d’autant que ça s’entend de loin…
Ils feront un tour demain
avant d’aller à la clinique où on les attend pour une entrée lundi aux
premières heures.
Un aéroport inauguré le 7
mai 1927 sur 60 hectares de pâturage. C’est l'œuvre des architectes Skidmore,
Owings and Merrill. À partir de 1935, Pan American World Airways y utilise les
installations comme terminal pour son service « China Clipper » d’hydravions
traversant l’océan Pacifique.
Mais les vols nationaux
réguliers ne débutèrent pas avant la Seconde Guerre mondiale, lorsque
l’aéroport international d'Oakland, situé en face dans la baie, fut
réquisitionné par l’armée et les vols civils déplacés vers San Francisco.
Ce n’est qu’après la
guerre qu’United Airlines s’installe à SFO, utilisant le terminal de la Pan Am
pour ses vols vers Hawaii et d’autres villes américaines. Dans les années 50,
United Airlines construit de grandes installations de maintenance à San
Francisco pour ses nouveaux Douglas DC-8. Et en 1974, un nouveau terminal sort
de terre pour les vols nationaux et l’aéroport devient un terminal
international.
C’est comme ça que
« SFO » s’est étendu de façon continue à travers les décennies.
Plus récemment, un
nouveau terminal international, d'un coût d'un milliard de dollars, s’est
ouvert en décembre 2000 et une extension du « Bay Area Rapid Transit »
a été mise en place vers l’aéroport le 22 juin 2003 : les passagers
peuvent maintenant emprunter un train directement du terminal de l’aéroport en
direction de San Francisco ou de divers points de la baie.
Les trains du BART
fournissent en effet un voyage rapide vers Millbrae, où les passagers peuvent
emprunter les trains de banlieue de Caltrain en direction de San Jose et de la
péninsule et les bus de la SamTrans vers la péninsule.
En 2004 est mis en place
le système de navettes AirTrain, transportant les passagers entre les
terminaux, les stationnements, la station BART et le service de location de
voitures dans de petits trains automatisés.
Demain on imagine que
« l’Hyperloop » de Musk lancé en 2013, qui le définit comme un
cinquième mode de transport, en plus des bateaux, des avions, des voitures et
des trains, pourrait passer à proximité en venant de Los Angeles en moins de 30
minutes, soit le parcours de 551 kilomètres à plus de 1.102 km/h, plus rapide
qu'un avion qui parcourt cette même distance en 35 minutes à la vitesse de 885
km/h, auquel il faut rajouter le temps d’approche vers les centres villes au
départ et à l’arrivée.
C’est sûr que ça évitera
les embouteillages sur la « Road 101 » qui passe par Birsbane où,
pour environ 12/13 miles, où il faut normalement compter un quart d’heure, là
où Florence et Paul mettront une bonne demi-heure en taxi, entourés de
« grosses autos », cars et bikers pétaradant somptueux en tout genre,
avec cette particularité très américaine, que tout ce qui a quatre roues ou
plus roule décidément en boîte automatique !
Encore faudrait-il que
« l’Hyperloop » fasse une pause audit aéroport, ce qui n’a aucun
intérêt !
« L'Hyperloop »
consiste en un double tube surélevé dans lequel se déplacent des capsules
transportant des voyageurs. L'intérieur du tube est sous basse pression pour
limiter les résistances à l’avancement de l'air. Les capsules se déplacent sur
un coussin d'air généré à travers de multiples ouvertures sur la base de
celles-ci, ce qui réduit encore les frottements. Les capsules sont propulsées
par un champ magnétique généré par des moteurs à induction linéaires placés à
intervalles réguliers à l'intérieur des tubes : juste une reprise
améliorée de l’invention de l’ingénieur Bertin pour son aérotrain, mis en
capsule !
Tout simple.
Et on saura plus tard que
des européens, qui avaient imposés le rail à grande vitesse au détriment de
l’aérotrain, reviendront vers cette technologie par des investissements
colossaux…
Drôle de pied de nez de
l’Histoire !
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