Le Royaume-Uni va quitter l'Union européenne
Branlebas le combat ! Même « mon
boss », qui n’est pourtant pas un « vil-spéculateur », il a
passé sa nuit de jeudi à vendredi à « trader » de la Livre et de
l’or-papier (aurifère et once) dès que j’ai pu l’alerter à mon arrivée sur le
Rocher…
Vers le début d’après-midi, il avait les yeux
rouges : Ce n’est décidément plus de son âge, mais bien-élevé, il a pensé
à me remercier chaleureusement !
En bref, en fin de journée, alors que tous les
« rigolos » du groupe tiraient encore les marrons du feu, il y avait
de quoi assurer deux années de bonus pour tout le monde…
Magique !
Je n’y comprends rien, donc c’est magique à mes yeux…
Désormais, alors qu’ils ont tous passé leur week-end à
persister, dès hier, lundi, tout ce petit monde se repositionnait sur du
moyen-terme, pour partager le gâteau offert par l’UKIP avec « les
clients », persuadés que les tendances vont se retourner sous peu.
On verra : Ça pourrait demander du temps,
conformément à mes prévisions en ligne de jeudi
dernier.
Et comme on démarre la semaine d’assez loin, et bas, et
que tôt ou tard il s’agira d’encaisser des « croissances » sur les
divers supports du cabinet, ils ont peut-être raison de vouloir « performer ».
Les robots font leur boulot : Il s’agit de se
tenir aux aguets et de les faire cracher… à la marge.
Par ailleurs, on commence à compter les erreurs :
Celles des sondeurs, qui n’ont rien vu venir.
Ils se sont plantés aussi sur les élections espagnoles,
on va y revenir.
Tout était calme la semaine précédente, la GB voterait
pour rester dans l’UE, alors que la semaine précédente, ils disaient l’inverse.
Incroyable avec tous les outils mathématiques à leur
disposition…
Passons…
Même les bookmakers se sont plantés donnant du 15
contre 85 pour le « Brexit » avant la fermeture des bureaux de vote.
Et puis les côtes se sont subitement inversées… jusqu’à
2 contre 3 !
Là, on savait, en fait dès que les robots ont réagi
sur les marchés des changes jeudi soir.
Les « souverainistes » ont fait un malheur avec
leurs mensonges éhontés, la « classe-prolo » a été trompée au point
qu’ils sont désormais des millions à demander de revoter !
N’importe quoi : Il faudrait 18 millions de
signatures…
Une paille !
A suivi une flambée de démissions chez les
travaillistes et les conservateurs réunis : Trop tard !
Il aurait fallu être plus persuasif… avant !
Quand on joue avec des allumettes, il arrive qu’on
foute bêtement le feu à la baraque.
La preuve.
Et ce n’est pas fini : Non seulement le peuple
britannique est divisé entre « in » et « out », là c’est
clair, mais aussi entre « jeunes-kons et vieux-kons », entre avenir et passé, mais,
vous aurez remarqué, qu’il l’est également « territorialement ».
Le « out » se concentre en Angleterre, hors
Londres, le pays de Galles hors la Cornouaille.
Le « in », c’est le fait de l’Écosse et même
un peu au-delà au sud, et de l’Ulster, hors Belfast…
Comment vont-ils gérer tout ça alors que déjà les
leaders locaux se sont précipités pour annoncer l’organisation de référendums…
locaux ?
Sans même attendre la suite des événements, le « Brexit »
réel, qui risque de demander du temps et bien des efforts… s’ils vont jusqu’au
bout.
La City est ébranlée sur ses fondations mais
résistera : Ils s’en relèveront et deviendront même plus fort encore, mais pas
sans difficulté.
Peut-être qu’eux aussi devraient
« référender » et demander leur rattachement à Paris (ce qui est déjà
lancé par les deux maires respectifs) ou mieux encore avec « Calvi-Balagne »…
J’avais bien tenté de monter, dans une autre vie et il y a très
longtemps, une salle de change dans une propriété d’un américain tombé amoureux
de Lumio et de sa vue imprenable sur la citadelle de Calvi et plus loin le phare
de la Revellata : Ça n’avait pas plu aux « locaux » et il était
reparti…
Impensable pour l’heure !
Ceci dit, pour ma part, j’en pense que c’est une
« chance historique » !
Fini l’atlantisme à tout-crin dans les rangs de l’UE.
Terminé le TAFTA, en tout cas dans ses formes
actuelles.
« Il-a-rit-Pine-Tonne » va avoir à gérer une
régression fabuleuse.
« Poux-tine » jubile : L’UE pourrait
« normaliser » ses relations avec son pays !
Il était temps et j’en
parlais déjà hier (pour un post écrit vendredi soir).
Une chance de pouvoir ainsi montrer qu’elles sont les
conséquences d’un « out » grandeur nature et « in vivo » annoncé par
« Marinella-tchi-tchi ».
Ce sont les « populistes » qui vont
régresser, en Espagne comme ailleurs, après la flambée du « mouvement 5
étoiles » en Ritalie.
Mais elle, en plus, elle veut sortir de l’Euro,
rajoutant au chaos, alors que les britanniques n’y étaient même pas engagés…
Je commence même à espérer qu’elle n’arrivera pas à se
qualifier pour un second tour (comme en Espagne avec Podemos), alors que
jusque-là tout indiquait depuis au moins deux ans qu’elle serait en tête à
l’issue d’un premier tour des présidentielles, voire qualifiée d’emblée avec une
majorité, même très étroite, des bulletins exprimés dès le premier tour, à la faveur
d’une abstention massive.
C’est marqué comme ça dans les textes applicables en
la matière…
Et dire que tout cela n’aurait pas été possible sans
le traité de Lisbonne qui est le premier à envisager une sortie de l’UE
(article 50) restée jusque-là « inorganisée ».
Incroyable l’entêtement de
« Bling-bling » !
Qui d’ailleurs enfonce le clou : Lui, désormais
du haut de ses talonnettes, il veut redéfinir les domaines de compétences de
l’UE.
Sur le principe, il a raison (et il sera suivi par d'autres, dont « Fifi-le-déchu »), mais il a tort quant au
procédé : Repasser par un nouveau traité ?
D'abord, ils auraient pu y penser avant au lieu de foncer tête baissée comme des cuistres écervelés, des fats sans envergure, sur le premier fanion agité sous leurs yeux, mais en plus il faudrait que tout le monde en soit d’accord y
compris devant notre Congrès et les représentations électives des autres pays.
Parce que bon, la dérive est manifestement allée trop
loin.
Je m’explique :
– On voulait une proto-union politique et un
« marché commun » entre « les 6 ».
On l’a eu avec la CEE, son union douanière, la CECA,
et même depuis Airbus, mais on a échoué avec la CED.
– Comme « les kons ça osent tout », ils ont
voulu l’Ecu, qui était très bien en soi, sauf qu’il a été attaqué par Soros (et
quelques autres qui vont se faire des kouilles en or sur le dos du
Trésor britannique) puis l’Euro, qui est nettement plus difficile.
Sans intégration politique, il a fallu mettre la
charrue avant les bœufs et on a eu Maastricht avec ses fameux critères de
convergence intenables.
D’ailleurs vérolés dès le départ avec son critère de
déficit public fixé à 3 % : Débile !
Il aurait dû être à zéro, hors investissement, mais
ils ne savaient déjà pas compter…
– L’intégration aurait dû être fiscale : On s’est
arrêté aux droits de douanes et à la TVA ! Et encore…
Nous somme le seul pays à avoir toujours des centaines
de droits indirects qui n’existent plus nulle part ailleurs.
Convergence des fiscalités directes ?
Néant ! C’est au contraire une foire d’empoignes au
« moins-disant » en la matière qui n’est toujours pas résolue.
– L’intégration aurait dû être sociale, au moins en
matière de protection-maladie (là, c’est en cours grâce aux manœuvres gauloises
et la stratégie d’accords bilatéraux qui couvrent presque toute la planète) au
lieu de ça, on fait Schengen…
– L’intégration aurait dû aussi être en termes de droit
du travail, vers une convergence par le haut qui démarre à peine…
Là encore, on a assisté à une foire d’empoignes de
dumpings fabuleux (le fameux plombier polonais qui vient bouffer la laine sur
le dos de notre portugais), et les gaulois manifestent encore aujourd’hui
(enfin de Bastille à Place d’Italie et non pas de Bastille à Nation…) pour
freiner des 4-fers cette intégration devenue bien indolore pour eux après l’abandon
du projet initial, en l’occurrence.
Il faut dire que depuis la crise des migrants,
Schengen a du plomb dans l’aile, alors même qu’est enfin en place une police
des frontières communes après un quart de siècle de négociation, mais à …
géométrie variable : S’il y a une fuite là, on colmatera en aval.
– Encore plus fabuleux d’autisme, au lieu de faire de
« l’intégration », on a fait de l’élargissement jusqu’à 28 !
Et là encore, sur le principe britannique qui consiste
simplement à dire qu’ils ne sont pas d’accord.
Alors, on a changé la règle : On ne travaille
plus sur le principe de l’unanimité, mais simplement de majorités qualifiées
multiples.
Résultat, les britanniques disaient « OK »,
mais pas pour nous et Bruxelles répondait : « Comme vous
voulez ! »
Forcément, quand il a fallu « faire en
profondeur », jusqu’à la taille des concombres, la peinture des chiottes
et quelques normes sanitaires, ça a fait des étincelles jusqu’à l’accord inique
du 19 février dernier pour plaire à « Camé-Rhône ».
Choux-blancs sur tous ces points pour cause d'autisme.
Désormais, il va falloir consolider la bicoque et approfondir,
mais pas sur les détails de la composition du chocolat ou du lait fermenté ou
non des fromages, c’est une évidence de bon sens.
Le principe de subsidiarité doit s’appliquer d’abord
sur ces questions sans enjeu qui étaient détournées par quelques lobbyistes…
Sur les choses importantes seulement et de portée
générale : La sécurité des personnes, la solidarité monétaire (puisqu’il y a
monnaie commune), les dérives budgétaires (ça va de pair), les rapports avec
les autres pays et communautés (pas les langues régionales : Rien à en
faire !), la solidarité de défense des territoires, l’unité des droits,
avec cette chance inouïe dont n’ont jamais pu bénéficier les britanniques (et
irlandais), que sont les codes civil, pénal et de commerce commun pour avoir
été imposés à toute l’Europe continentale par le « cousin » Napoléon !
Certes, ils ont évolués chacun de leur côté depuis,
mais globalement, à quelques ajustement près, ils sont bâtis de la même façon.
Certes aussi, notre pays en a rajouté en nombre (code
du travail, de la sécurité sociale, monétaire et financier, et j’en passe…),
mais il n’est pas trop tard pour persister à « harmoniser » tout ça.
Alors là, oui, on pourra parler d’Europe des Nations
et des citoyens.
Pas avant !
Auront-ils cette sagesse-là ou resteront-ils trisomiques ?
Ça sera quand même plus facile sans les britanniques,
à ce que j’en dis.
Quitte à élaguer une branche pourrie, l’arbre ne s’en
portera que mieux.
Puisqu’elle a sauté toute seule sans qu’on ne lui
demande rien, c’est le moment d’abuser de la situation.
Mais bon, comme ce que j’en dis ou rien, ça revient au
même, je m’en tiens au sempiternel « on verra bien, à suivre » !
En attendant, il est quand même assez drôle de revoir comment
font face, à ce séisme, les banques centrales.
Concernée en premier chef par les répercussions du
référendum, la Banque d'Angleterre (BoE) a indiqué qu'elle était prête à
injecter 250 milliards de livres (326 milliards d'euros) de fonds additionnels.
Vous savez quoi, non seulement c’est de la fausse
monnaie qui se traduira tôt ou tard par une dévaluation de la Livre et une
flambée de l’inflation, mais en plus, c’est nettement plus que la contribution
britannique aux budgets de l’UE (quand elle était payée) de 14 milliards d'euros/an !
Fort, là : Ils s'apprêtent à claquer 23 ans et 2 mois de contribution au budget de l'UE en quelques mois !
Dans la foulée, la Banque centrale européenne (BCE)
s'est dite également « prête à fournir
des liquidités supplémentaires ».
Mais elle, c’est déjà la coutume et ça ne sert à rien
pour la « vraie économie »…
C’est juste une façon de rester « compétitif », dévaluation contre dévaluation.
La Fed devra d’ailleurs l’envisager à son tour, alors
qu’elle s’apprêtait à remonter ses taux en prenant le risque de faillites en
cascade…
La Banque du Japon (BoJ) avait fait des déclarations
similaires, ce qui n'a pas empêché la Bourse de Tokyo de plonger de près de 8 %
à la clôture en une journée pour se redresser en début de semaine.
Mais leur problème est inverse : Le yen, devenu valeur
refuge, flambait alors qu’ils n’avaient pas besoin de ça…
Autre chose : Ils ont voté pour l’aéroport de
Notre-Dame-des-Landes.
Franchement, il y en a encore un qui est mort pour rien, comme Miss Cox…
Passons.
Mais aussi en Espagne qui voit passer à la moulinette
les « populistes » néo-communistes, plantant les sondeurs, là encore.
Là, je me régale !
Ce recul inattendu des « populismes » me régale.
Même le PSOE a pris une raclée.
Pas suffisante toutefois pour former une majorité pour
les « conservateurs » – pourris par leurs casseroles de corruption –
même avec les libéraux.
Mais bon, il faut être Belge pour se passer de
gouvernement plus de 6 mois d’affilée.
Notez que ça n’avait pas vraiment changé leur
quotidien…
Non, je me régale, aussi parce que le « populisme »
reflue enfin, ici, là et pas encore Ritalie ou en Grèce : Plus de trace
des velléités flamandes d’« Out », ou des danois.
Je parie même que chez « Mes-Luches », ils
vont se calmer en mirant les dégâts du « Brexit ».
Car c’est un non-sens primaire et viscéral que de se
dire, de s’affirmer « anti-libéral » donc anti-européen : Il n’y
a pas plus totalitaire comme organisation politique que l’Europe-technocratique !
Je décide de ce qui est bon pour toi et tu es prié de
faire comme je te le dis…
On ne faisait pas mieux ni en URSS, ni en Chine maoïste,
ni sous Pol-pot, ni encore sous « Kim-tout-fou »…
Ça devrait les faire réfléchir, non ?
Après tout, c’est exactement contre cette façon de
faire que le peuple britannique a voté !
Il s’agit désormais d’en prendre de la graine et de
refonder l’UE sur des principes réellement « démocratiques ».
C’est la seule façon de se prémunir contre tous les vautours
qui tournent autour d’elle et des peuples qui la composent, comme d’un des plus
vastes fromages à se partager.
L’intelligentsia anglaise n’y voyait d’abord que ça :
Désormais « out », ils regrettent déjà le fromage.
Magnifique.
Hum! Finalement, c'est quoi votre "pronostic" au sujet de Marinella Tchi Tchi? Elle sera élue dès le premier tour ou bien elle ne sera même pas présente dans la compétition du second tour? Et n'essayez pas de vous en sortir en m'expliquant que les deux hypothèses sont identiques puisque la première implique qu'il n'y a pas de second tour attendu qu'elle serait élue dès le premier ... Avec moi, ce genre de "raisonnement", ça ne prend pas!
RépondreSupprimerPour éviter des longueurs, je vais répondre ici aux légitimes interrogations que vous avez à mon sujet ...
1. Oui, j'ai été favorable à l'économie "administrée" façon URSS "améliorée". En cela, j'ai été comme des millions de Français ... Oui, j'ai constaté que ça ne fonctionnait manifestement pas. J'ai donc abandonné, preuve que je suis capable de me remettre en question.
2. Oui, j'ai toujours été favorable à la devise "Bien-être et Liberté" (dans cet ordre là : le Bien-être avant la liberté car, comme l'a si bien dit de Gaulle, "la "liberté", c'est un problème de riches"; d'où l'idée qu'il faut que les gens deviennent d'abord "riches" (bien-être!) et ensuite libres ... Evidemment, c'est un peu schématique mais je crois que vous avez compris!). "Bien-être et Liberté", c'est la devise de ... la CGT! J'y retourne cet après midi (Bastille/Place d'Italie ...).
3. Oui, j'ai cru à l'idéal européen! J'ai donc rejoint (brièvement!) le Parti socialiste parce que j'étais devenu l'attaché parlementaire d'un député européen. J'ai vite compris que ce monde "socialiste" n'était décidément pas le mien ... Ils étaient décidément trop éloignés des "petites gens", ceux dont les fins de mois sonnent trop clair.
4. J'ai donc rejoint le Modem (Mouvement des Démocrates) ... Tellement "démocrate" que j'ai été "suspendu", sans même avoir été entendu ni même convoqué pour être entendu! Je leur ai donc dit "Adieu!" ... Ils ont essayé, plusieurs fois, de reprendre contact. Je n'ai jamais donné suite. Aujourd'hui, cela fait bien longtemps qu'il n'y a plus de structure Modem à Nogent sur Marne!
5. Je me suis juré que, plus jamais, je ne serai membre de quelque parti politique que ce soit. C'est toujours vrai!
6. Désespéré, je me suis résolu à voter, à trois reprises, pour le F.N. afin de marquer une PROTESTATION.
7. Une issue semble se dessiner avec la perspective Mélenchon : un bon et vrai duel entre lui et Marine Le Pen au second tour de la présidentielle ... Reconnaissez que ça aurait de la gueule! On verrait alors où sont les "démocrates" ... Que ferait Juppé? Sarkozy? Bayrou? Hollande? etc?
Voilà, vous savez l'essentiel ... qui permet de tout comprendre!
J'ignorais votre "carrière-politique" dans les rangs du PS...
SupprimerPour le reste, j'avais à peu près suivi.
Je ne veux pas être méchant, mais on sent bien le "déçu" de tout (je dirai même le "cocu" si vous me le permettez) derrière le propos.
De là à se jeter tête baissée sous l'échafaud, voilà bien une démarche que je ne comprends décidément pas.
Un engagement "politique" ou citoyen, j'en ai fait autant pour le "cousin Jean" (Tiberi) durant de longues années et sans discontinuer, c'est de faire "bouger", changer les choses de l'intérieur d'un quelconque mouvement.
Je sais désormais tout le dérisoire de la démarche, puisque, échéances électorales obligent, ils ne raisonnent qu'en fonction de celles-ci, pas plus loin ...
De l'autisme vous en dis-je, trisomiques qu'ils sont presque tous.
Je dis presque, parce que dans le lot, il y en a quelques-uns qui ont une vue plus longue : Je pense à "Juppette" qui affirme, et c'est bien le seul, que s'il est élu, il ne renouvellera pas son mandat : Voilà une démarche innovante et courageuse qu'il est le seul à avoir !
D'autant qu'il faut toujours 6 mois et pas plus pour impulser les réformes nécessaires pour le redressement du pays.
Plus encore 6 à 12 mois pour en corriger les effets pervers...
Ceci dit, je ne présume pas des positions des uns ou des autres quant à votre point 7 : Mais moi je voterai "Cheminable" à ce second tour.
En me remerciant d'avoir "exilé" pour échapper à la fois à la peste et au choléra !
Pour reprendre votre première phrase, aujourd'hui je ne sais plus si "Marinella-tchi-tchi" passera dès le premier tour : Les conséquences du "Brexit" devrait agir comme un repoussoir pour un "francexit" sur l'opinion publique.
On va voir...
Et si elle parvient à se hisser au second tour, elle sera éliminée, même contre "François III" : Les effets de la peur !
Bien à vous !
I-Cube
Mon objectif, c'est prioritairement d'éliminer Hollande ou n'importe quel "socialiste", ensuite, n'importe quel candidat issu du "système" ... La solution Mélenchon est, me semble-t-il, porteuse ... pour l'instant!
SupprimerJe vous rappelle qu'il a longtemps été socialiste. Sénateur, même...
SupprimerUn apparatchik, lui aussi, soutenu par d'autres apparatchiks qui émargeaient en URSS...
Un type dont on peut effectivement avoir une totale confiance, y'a pas à dire.
Bien à vous !
I-Cube
Au pire, c'est le moins pire! C'est donc, par effet d'image, le meilleur!
SupprimerC'est une opinion qui en vaut une autre.
SupprimerA suivre !
Bien à vous.
I-Cube
Ah! Autre chose ... Vous ne savez apparemment pas faire la différence entre 250 milliards de livres de LIQUIDITES et 14 milliards de contribution budgétaire ... Autrement dit entre de l'huile pour éviter que le moteur ne se grippe (un jeu d'écritures comptables, finalement, ayant, certes, quelques conséquences) et une dépense qui nécessite de lever l'impôt ... Là, je dois dire que vous faites vraiment très fort! Je n'aurai pas la cruauté d'en dire davantage ...
RépondreSupprimerLa planche à billet, vous n'êtes pas non plus sans l'ignorer, c'est un "impôt invisible" sur le pouvoir d'achat.
SupprimerEt qui frappe en premier les "petits-revenus"...
Un vrai poison.
C'est leur choix : Passons.
Ce qui était drôle, c'était le rapprochement entre les deux chiffres, tellement il est faramineux...
Quant à l'impôt, bé figurez-vous que c'est vous qui allez le payer, parce qu'il y aura à terme un impôt "Brexit" sur tous les européens (hors Andorre, le Vatican, Monaco, la Norvège et les Suisses).
Vous n'imaginez quand même pas que les fonctionnaires européens, même les britanniques qui resteront tellement la soupe est bonne, iront se serrer la ceinture pour vos beaux-yeux ?
Bon, ça devrait être supportable, finalement, parce qu'il faut envisager qu'il y aura moins de subventions européennes retournant en GB.
Mais l'occasion est trop belle pour les eurocrates pour s'en priver...
Et hop, un pas de plus vers plus d'étau sur vos libertés : Trop drôle !
Faut bien faire payer à quelqu'un toutes les utopies étatistes qui circulent, non ?
Bien à vous !
I-Cube
Ce que fait la BCE n'est pas, à proprement parlé, de "la planche à billet". Cette dernière "technique" BCE, pour provoquer de l'inflation, doit atteindre des niveaux vraiment faramineux. On en est encore très loin ... Depuis 2008, combien de milliers de milliards ont été "injectés" dans l'économie, tant aux Etats Unis qu'en Europe? Je n'en sais plus rien ... L'inflation n'est toujours pas là! Il faut que les banques se mettent aux "normes" de Bâle I, II, III, etc ... (ratios Cook). Tant qu'elles n'y seront pas, il faudra que la BCE aligne les crédits de liquidités, sous une forme ou sous une autre ... Pour aller plus vite, Draghi a "inventé" le Quantitative Easing qui est, effectivement, bien plus rapide par les effets qu'il produit que les méthodes orthodoxes de Trichet ... Le même Trichet n'est pas converti pas plus que de La Rosières, l'ancien gouverneur de la Banque de France! Ils disent, l'un comme l'autre, que les conditions d'une nouvelle crise financière sont de nouveau réunies ... Je ne me risquerai pas sur ce terrain que je maitrise trop moyennement.
SupprimerSi, si, c'est de la planche à billets à "effet délégué" aux Etats.
SupprimerEt la crise systémique est en préparation...
Ce sont les anglais (la BoE)qui ont inventé les QE en 2008, le premier choc financier.
Puis tout le monde a suivi justement pour éviter l'inflation puisque les monnaies dévaluaient à tour de rôle avec leurs émissions (BoE, puis FED, puis BoJ, puis BCE, et ainsi de suite). Et maintenant, dans une moindre mesure la Banque de Chine.
C'est comme ça qu'on n'a pas encore d'inflation monstrueuse (parce que les montants sont monstrueux, plusieurs fois le PIB mondial annuel) et que la Chine absorbe les émissions de la FED.
Les japonais (personne physique et entreprise) les leurs, les banques et les Etats-membres pour la BCE.
Pour les futurs de la BoE, on ne sait pas encore... Ils vont bien se frotter les mains en replaçant le tout à travers le monde, que j'en parie.
Ceci dit, quand la Chine lâchera ses bonds américains parce qu'ils se frotteront de trop près avec la flotte US du pacifique, là, on aura un effondrement général du château de cartes.
Mais ça peut aussi venir d'une crise aigüe d'avec la Russie, on ne sait pas encore.
A suivre, n'est-ce pas...
Bien à vous !
I-Cube