Fonds
de tiroirs des perles médicales
Question posée par une infirmière en service de médecine interne :
« Docteur, pourquoi je devrais
me faire vacciner contre la grippe ? La pandémie de h5n1, c’était l’année
dernière, non ? »
« Docteur, j'ai fait l'examen
qui était prévu, vous savez, l'enculoscopie ! Y'avait rien d'anormal… »
« Bonjour, je voudrais une
boîte de psychadélique » (PEPCIDAC)
« Ce qu'il y a de bien c'est
que je ne suis plus obligée de prendre la pilule depuis la caricature des
trompes. »
À un quasi centenaire à qui l’on demande s'il est tabagique :
« Oui, mais il n'y a pas
longtemps que j'ai commencé, juste après la libération… »
« Docteur, quand vous verrez
mon mari, faites-lui doser ses gamma-CGT… »
Un client :
« – Bonjour, je voudrais une
boite de Lamaline.
– En gélules ou en
suppositoires ?
– Donnez-moi en gélules.
J’ai essayé les suppos l'autre jour. Je sais maintenant pourquoi les femmes
n'aiment pas les suppositoires.
– Ah oui ? Bah, vous savez
maintenant (pensant qu'il parlait des inconforts que provoquent les suppos :
Écoulement de gras, diarrhée…)
– Ouais, mais c'est rien
comparé à l'engin ! »
« – Bonjour, je voudrai la
pommade qui sent.
– ??? C’est-à-dire ?
– Bah vous savez, celle
qui sent fort.
– ??? Elle sent fort quoi
?
– La menthe !
– Les Vicks ? Pour mettre
sur les bronches lorsque l'on a un rhume ?
– Ah, mais si vous saviez
où je la mets ! »
Les moins authentiques :
Un homme va chez le dentiste pour se faire arracher une dent :
« – Docteur, combien ça va me
coûter ?
– 150 euros.
– 150 euros ! Pour dix
minutes de travail, même pas !
– Si vous le souhaitez,
je peux aller très lentement. »
Un homme est conduit aux urgences avec une jambe cassée.
« Je me suis fait ça en voulant
éviter un enfant », explique-t-il à l'interne.
« – Vous avez perdu le contrôle
de votre voiture ?
– Non, je suis tombé du
lit. »
Un homme va consulter le médecin :
« – Docteur, je suis très
ennuyé. Comme vous pouvez le constater, je pète sans arrêt. Heureusement, ça ne
sent rien, mais le bruit est affreusement gênant.
– Oui, oui, je vois ce
que c'est. Il va falloir vous opérer.
– Des intestins, docteur
?
– Non, du nez. »
C'est une dame qui revient de chez le gynécologue et s'aperçoit qu'elle
n'a plus sa culotte. Elle téléphone au médecin :
« – Docteur, excusez-moi de
vous déranger. Je n'aurais pas oublié ma petite culotte chez vous ?
– Ah non, madame, désolé.
– Alors ça doit être chez
le dentiste. »
En consultation, une femme et son époux demandent ce qu'il en est de
l'état du mari, qui n'a pas l'air d'aller très fort.
« Mais votre mari n'a rien,
madame. Il croit qu'il est malade, voilà tout. »
Une semaine plus tard, la femme téléphone au médecin :
« Docteur, mon mari croit qu'il
est mort. »
Un malade arrive en consultation.
Il enlève son veston, sa chemise, son maillot de corps, son pantalon, ses
chaussures.
Le docteur lui demande alors :
« Enlevez aussi votre caleçon. »
Le gars s'exécute, le docteur l'examine attentivement et lui déclare :
« – Oh ! Là, là ! Mais vous
êtes décalcifié !
– Mais enfin, docteur,
c'est vous qui venez de me le demander ! »
Une jeune femme se rend chez le médecin.
« – Bonjour mademoiselle.
Déshabillez-vous.
– C'est que je suis très
timide, docteur. Vous pourriez fermer les rideaux ?
– Bon… maintenant,
allongez-vous.
– Et où dois-je mettre
mes vêtements ?
– Là, à côté des miens. »
Une dame appelle le médecin de famille :
« – Docteur ! Alors ? Mon mari
? Qu'est-ce qu'il a au juste ?
– Une DSLS.
– C'est quoi, ça, docteur
?
– Dieu Seul Le Sait. »
Un médecin répond au téléphone et entend à l'autre bout du fil la voix de
son collègue :
« – On a besoin d'un quatrième
au poker.
– J’arrive tout de suite
! »
Sa femme lui demande :
« – C'est grave ?
– Oh oui, il y a déjà
trois confrères sur place. »
Un banquier est sur son lit d'hôpital.
Ses héritiers voient passer le médecin.
Ils se précipitent vers lui :
« – Alors, docteur, il y a de
l'espoir ?
– Non, c'est juste un
gros rhume. »
En pleine nuit, un médecin de garde reçoit un coup de fil :
« – Allô, docteur, venez de
toute urgence, ma femme fait une crise d'appendicite aigüe !
– Mais c'est impossible !
J'ai l'ai moi-même opérée de l'appendicite l'an dernier et j'ai bien tout
retiré. Vous savez, on n'a jamais vu une personne avec deux appendices.
– Et quelqu'un qui se
remarie, vous n'avez jamais vu non plus ? »
Un couple va au restaurant.
Le garçon les fait asseoir, mais il ne cesse de se gratter les fesses, ce
qui intrigue le mari qui est en outre médecin.
Quelques minutes plus tard, le garçon revient leur présenter la carte et
il attend la commande en se grattant toujours les fesses. Le mari n'y tient
plus et lui demande :
« – Excusez-moi, vous
n'auriez-vous pas des hémorroïdes ?
– Attendez, je vais
demander au chef. »
Un homme demande à son médecin :
« – Et ça va me coûter combien,
ce nouveau traitement qui pourrait guérir ma belle-mère ?
– Entre 3.000 et 4.000
euros.
– Laissez tomber,
docteur. Les pompes funèbres m'ont fait une offre plus raisonnable. »
Une dame très chic et très snob se rend chez son médecin.
« – Docteur, aidez-moi, une
guêpe m'a piquée.
– Elle vous a piquée où ?
– Docteur, je n'ose vous
le dire. Je me sens trop honteuse et je serais la risée de mes voisines…
– Mais madame, il faut me
le dire, sinon je ne peux pas vous soigner. D'ailleurs, je suis tenu au secret
professionnel.
– C'est que je suis
tellement confuse… Enfin, je veux bien vous le dire en toute confidentialité : C’était
chez Lidl. »
Et on en termine par un peu de sexologie (authentique) :
Ils sont jeunes, vieux, mariés, libertins, homosexuels, trans, malades,
bref ils sont tout le monde. Les patients sont vous et moi, monsieur et madame
tout-le-monde, et viennent dans cet endroit « de liberté » pour se confier ou
se soigner.
« Ne dites pas à mes parents que je
suis médecin sexologue, ils croient que je suis ophtalmologiste à Nevers »,
plaisante le médecin qui a exercé à l’hôpital et en centre de dépistage et de
traitement des infections sexuellement transmissibles.
« J’aime considérer mon cabinet
comme un petit San Francisco des années soixante ou soixante-dix », en dit
un praticien qui a vu défiler toutes sortes de cas, des plus dramatiques –
comme cette jeune fille violée à qui l’on a fait subir par erreur un
prélèvement vaginal traumatisant –, aux plus drôles – comme ce nonagénaire
frétillant, heureux de fréquenter régulièrement sa prostituée préférée.
« Docteur, je viens vous voir pour
un sujet très délicat. Je crois que j’ai trouvé le clitoris de ma femme.
Elle-même n’en est pas bien sûre. Bref, on est un peu dans le flou. J’ai pris
une photo avec mon iPhone, vous voulez bien regarder ? »
« – Donc on retrouve sur le
prélèvement de contrôle des Chlamydiae (germe bactériologique de MST). Le traitement prescrit il y a six semaines
n’a pas été efficace.
– Quel traitement ?
– Les antibiotiques, vous
vous souvenez ? À prendre tous les jours pendant dix jours.
– Ah ça… non. Je ne l’ai
pas pris, Docteur.
– Ah… Donc pas étonnant
que le traitement n’ait pas été efficace puisqu’il n’a pas été pris.
– Pourquoi ? »
« Je suis adressée par ma
gynécologue, qui m’a dit que je n’avais rien, que c’était dans la tête. Si
c’est dans la tête, pourquoi je vois un sexologue et pas un têtologue ? »
Un patient va voir son médecin :
« – Docteur, je voudrais
changer de sexe.
– Comment ça ? Mais
attendez, là, c'est une lourde décision. Une fois que ce sera fait, c'est pour
la vie !
– Oui, oui, je sais, mais
j'ai bien réfléchi. Je veux changer de sexe.
– Bon… Et que souhaitez-vous
exactement ?
– Ben j'en voudrais un
plus long et plus gros. »
« Docteur, je ne vais pas vous
mentir. Nous avons parfois des rapports sexuels avec mon mari. Il arrive
parfois à avoir une érection. J’arrive parfois à avoir du plaisir. Enfin… Bref,
parfois par parfois par parfois, faut pas être Einstein pour comprendre que
c’est pour ainsi dire jamais. »
Une patiente délurée fréquentant les boîtes échangistes :
« – J’ai peur de tomber malade
à force de fréquenter ces endroits.
– Pourquoi, les
infections sexuellement transmissibles ?
– Mais non, le champagne
! Il est gratuit, à volonté et absolument dégueulasse ! »
Une jeune femme de retour d’Australie souhaite se faire dépister.
Le sujet des Chlamydiae arrive sur le tapis.
Elle insiste pour se faire dépister.
Et ajoute cette précision déconcertante : « À cause des koalas. » (…)
On lui explique que les Chlamydiae transmises par la proximité des koalas
ne sont pas des infections sexuellement transmissibles pour l’homme.
Sauf si…
Elle quitte le bureau en disant :
« En effet, vous ne jugez
jamais ! Vous avez vraiment cru que je m’étais tapé un koala ? »
Une patiente de retour de vacances.
En guise de souvenir : Trois bactéries différentes à traiter sur le
prélèvement de gorge. (…)
On explique à cette patiente qu’il faut prévenir et amener ses
partenaires.
Elle, affolée :
« TOUS ? Bah là faut prévoir un
charter Djerba-Paris… »
« En Australie il y a plein de
belles femmes mais peu de structures pour soigner les infections sexuellement
transmissibles. En France, c’est l’inverse, elles sont moches mais c’est facile
de se faire traiter ! »
Fin du lot !
Bon week-end à toutes et à tous !
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