« Monte-et-bourre-la »
propose de tirer au sort les sénateurs !
Attend-là :
C’est une mes propositions (anciennes il est vrai) de réforme de la vie
politique de mon pays (celui que j’aime tant…).
Fort,
là !
Seulement
voilà, ce n’est pas du tout ça : Lui les veut « tirés au sort »,
mais en leur ôtant tout pouvoir législatif !
Magnifique :
« J’aime tellement la démocratie que je ne la partage pas ! ».
Cinglé, ce
gars-là.
Il ferait bien
mieux de se contenter du bonheur « d’hors-Élie » et de vendre
quelques strapontins de chez « son boss »…
Ces gars-là ne
comprennent décidément rien à rien aux règles, alors comme
« Bling-bling », ils veulent les changer !
J’avais un
pote-chinois comme ça. Quand il jouait aux échecs, c’était aux « échecs-chinois »
qu’il disait, où le cheval, au lieu de faire une diagonale normale sur un
rectangle de 2 cases sur 3 pouvait le faire de 2 sur 4 !
Et attention,
si une pièce était sur le parcours, elle lui faisait un croche-patte et le
cheval tombait, éliminé…
Il a fini par
jouer tout seul dans son coin contre lui-même et perdait tout le
temps !
Perso, je
considère que le bicaméralisme ne s’impose pas nécessairement, sauf peut-être
chez les « cinglés de gaulois », en rappelant à tous les béotiens que
nous sommes dans un tri-caméralisme constitutionnel : En plus du Sénat
(chambre haute, qui ne se dissout pas) et de l’Assemblée Nationale (qui peut
seule renverser un gouvernement et, en contrepartie, être dissoute), il ne faut
pas oublier le CESE (Conseil Économique, Social et Environnemental) qui ne sert
à rien.
À rien, pas
tout-à-fait, puisqu’il sert à recaser les loosers et émet un rapport dont tout
le monde ses contre-cogne par avance sur ses compétences affichées,
c’est-à-dire économiques, sociales et environnementales, même si parfois c’est
sûr demande expresse du Parlement ou du gouvernement.
Dans tous les
cas, ils sont quand même payés.
Enfin disons
plutôt « indemnisés » aux frais de la princesse.
En bref, on a
déjà un « machin » consultatif qui n’a rien à dire…
Lui, je veux
dire « Hard-no » propose de « profondes réformes » des
institutions afin, dit-il, de « reconstruire
une confiance détruite » entre les gaulois et leur classe politique.
Ni lui, ni ses
petits-copains « Payons », « Kaka-zut-hack »,
« T’es-venu-où », même « McRond » qui
« trafique » sa déclaration d’ISF et tous les autres n’y sont bien
sûr pour quoique ce soit.
Pas même « El-Konnerie »
mais qui n’a jamais été élue que comme apparatchik de chez les « soces-parigots ».
Y’en a
d’autres qui auraient démissionné pour moins que ça, mais aucun d’entre eux,
bien évidemment…
Au premier
rang des propositions de l'ancien ministre de l'Économie et du Dressement-Reproductif
figure donc une réforme de la chambre haute : « Le Sénat ne pourrait-il pas, au lieu d'être une institution de fin de
carrière, être une assemblée tirée au sort, sans pouvoir législatif puisqu'il
n'a pas de représentativité, mais avec un rôle de contrôle ? ».
Pas de
représentativité ? Il n’a pas lu le Code électoral, ce gars-là !
Et ça veut
être candidat à la tête du pays ?
Laissez-moi
m’étouffer tout seul, SVP…
Et on contrôle
quoi quand on n’y comprend rien ?
Et la Cour de
comptes, le « Conseil de l’État », ils auraient à contrôler
quoi ?
Sans parler
des multitudes de commissions d’enquête (dont il a été membre le fameux « Payons »
précité qui n’ont rien compris à la finance transnationale et aux
paradis-fiscaux en 2000) les comités-Théodule qui coûtent si cher à
entretenir ?
« On peut associer aujourd'hui les citoyens à
la méthode de gouvernement pour reconstruire la confiance détruite ».
Un peu
court : Il faut les faire directement participer à la vie politique du
pays et au travail du législateur, comme tous les autres (à tour de rôle et par
tirage au sort…)
Le pire, c’est
que pour soutenir l'idée du tirage au sort, il s’appuie sur une expérience
qu'il a menée en Saône-et-Loire lorsqu'il présidait le département : « Ça a fonctionné », assure-t-il.
Bé
forcément : C’est comme dans les comités de quartier ou d’arrondissement.
Tu prends des
gens au hasard, un peu volontaires quand même, tu leur mets la piqûre et ils
repartent tout content d’avoir pu « participer ».
« De-la-Nuée »
à Paris était le champion à ce jeu-là : On s’en prenait plein la gueule
pendant 3 heures, parce que les débats ne lui plaisaient pas et que de toute
façon, il faisait comme il voulait au nom de la démocratie-élective !
Grosses
rigolades : Il n’avait de leçon à ne recevoir de personne…
Ce n’est pas
tout : À ses yeux, une refonte de l'exécutif est également nécessaire.
Dans le but de
réduire l'importance du président de la République dans l'exercice quotidien du
pouvoir au profit du gouvernement, il propose la limitation, voire la
suppression du pouvoir de nomination du chef de l'État.
Plus personne
n’est nommé, c’est ça ?
Je n’ai rien
compris de la quintessence de sa sublime pensée : Cette disposition
permettrait, selon lui, de limiter « l’effet de cour » à l'Élysée.
Y’a qu’à
supprimer le budget des « petits-fours », que j’en dis…
Ce sont les
ministres, « chefs de leurs administrations », qui nommeraient leurs
collaborateurs.
Euh,
jusque-là, il n’a pas l’air d’être très au courant, mais c’est déjà le cas et il a été ministre : C'est dire comment ça se passait en réalité…
Mesure qui
pourrait être complétée par l'instauration d'un « spoil system », dans lequel «
les dirigeants de l'administration
centrale doivent remettre leur démission » quand un nouveau ministre
est nommé afin d'« organiser la
soumission de l'administration au politique ».
C’est beau la
dictature en marche…
Parce qu’il
n’a pas bien pigé que le fonctionnaire, à part
sous Vichy, même à la tête d’une administration, il n’est pas
au service du ministre, qui ne fait que passer, mais du pays et des
populations.
Si demain tous
les fonctionnaires sont au seul service du ministre, plus rien ne fonctionnera
hors les « enveloppes-glissées » sous la table pour faire avancer un
dossier ou valider une décision.
Moi, je
sais : Je suis né Corsu. Et je vois bien comment fonctionne un Maire-local
qui veut ne se fâcher avec personne (les vendettas sont parfois coriaces… et
engage plusieurs générations) tout en facilitant la vie de « ses amis »…
Alors la même
chose au niveau de tout un pays, je ne vous raconte même pas le boxon !
Mais il admet
dans le même souffle que si le pouvoir des ministres serait ainsi nettement
renforcé, ces derniers seraient, en contrepartie, bien plus exposés à l'Assemblée
nationale. Alors il souhaite mettre en place un système de responsabilité
ministérielle, qui permettrait une destitution individuelle par les députés
sans avoir à censurer tout le gouvernement.
« Exemple : kaka-zut-hack », explique
l'ancien ministre. « C'est la
souveraineté nationale qui pourrait décider ».
Il oublie que dans
cette hypothèse « T’oubliera », ni même quelques autres n’aurait mené
à bien aucune réforme…
Lui au moins,
il n’en a pas présenté : Pas de prise de risque, juste du marketing !
Et puis à quoi
servirait, dans cette hypothèse, un premier ministre, au juste ?
Justement,
c’est une question que se serait posé votre
« Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois ». Vraiment « flanby-dans-sa-tête »
celui-là…
De son point
de vue, les institutions ne sont plus adaptées et ralentissent le processus
décisionnel. Dans sa ligne de mire : Le poste de Premier ministre dont il
souhaiterait la suppression (tant pis pour « Menuet-Valse »).
Une idée
ambitieuse et de plus en plus partagée au sein de la classe politique, mais
qu'il n'aura sans doute pas le temps de concrétiser avant la fin de son mandat.
Décidément la Vème
République hésite toujours entre régime parlementaire et « présidentialiste » !
C’est assez
marrant que personne ne sache que le chef du gouvernement a un rôle d’importance :
Il assure la mise en œuvre des orientations politiques, la coordination de
l'action gouvernementale, dispose du pouvoir réglementaire, joue un rôle
central dans la procédure législative et représente tous les autres quand il a
à faire la police dans ses rangs.
Mais, comme le
Président l’expliquerait lui-même en privé, « tout remonte au président ».
Comme quoi,
celui-là est très bon dans « la synthèse », où il arbitre, mais sans
jamais prendre la moindre décision…
On s’en
doutait un peu.
Avec le
précédent, il décidait de tout, passait en force, et écrasait son unique
premier-ministre qui était chargé de faire le relai auprès des élus et membres
du gouvernement.
D’ailleurs, il
a fini « déchu » et personne ne voulait le remplacer, sauf
« Bord-l’eau » : Un jour où il n’avait pas décuité, je présume.
Dans une
« autre vie », j’ai eu un « chef » comme ça, assez
brillant. Passé le déjeuner, il fallait le trainer sur un brancard, alors qu’il
arrivait tôt le matin déjà bourré à la mauvaise vinasse, et que ça pétait le
feu…
Au soir, on
lui faisait signer n’importe quoi sans effort !
Alors pourquoi
vouloir la peau de ce Premier ministre ? L'idée défendue par le chef de l'État
reflèterait la transformation de notre système politique vers une « hyper-présidentialisation », liée à la
modification du calendrier électoral avec le passage du septennat au
quinquennat (2002), une belle-ânerie de « Giskard-A-la-Barre » qui ne
voulait pas que « le Chi » fasse aussi bien que
« Mythe-errant ».
C’est terrible
la haine du premier qui doit son élection au second…
Saleté
d’ingrat, va !
Du coup, si la
simultanéité des élections présidentielle et législative diminue fortement (mais
pas définitivement) les risques de cohabitation, le président prend donc
aujourd'hui de plus en plus de place dans le règlement des affaires
intérieures.
Sauf que lui a
aussi et d’abord un double-rôle de « gardien du temple » et des
institutions (donc mal placé pour les modifier de fond en comble) : La
dernière fois, c’était De Gaulle, on lui avait donné les clés pour le faire,
mais il a triché tellement il savait qu’il s’était planté sur le processus de
sa désignation ultérieure, d’où l’élection du président au suffrage universel.
Une bonne
chose finalement : Il n’était plus l’otage des chambres qui se
réunissaient pour le désigner…
Il apparaît
donc aujourd'hui important, au type qui campe rue du Faubourg-Saint-Honoré et
qui sera viré d’ici moins d’un an, de prendre en considération ces évolutions
pour une « présidence forte ».
Le risque
qu’il prend, là, sans nous consulter… Passons !
Il faut dire
que « Cloclo-barth-alone » plaide depuis plusieurs années pour ce
même projet. « Fifi-le-déchu » l'avait également suggéré alors qu'il
était encore à Matignon, soutenant l'idée d'un président gouvernant seul face à
une Assemblée aux pouvoirs renforcés : C’est dire s’il en avait marre d’avaler
des couleuvres matin et soir.
« Haine-qu’à-aime »
a rejoint le mouvement en mai dernier. Pour elle, « notre régime s'est présidentialisé. Autant en prendre acte en
supprimant le Premier ministre. »
On met un
Secrétaire d’État à la place, c’est ça ?
Le modèle américain
fait décidément des émules, même chez les « gôchistes, avec droit de veto,
spoil-system et indissolubilité du Congrès, l’étape suivante.
Toutefois, malgré
la progression du présidentialisme, la suppression de l'homme de Matignon ne
fait pas l'unanimité. Cela aurait pour conséquence de nier l'un des principes
au cœur de toute démocratie : La responsabilité.
Actuellement,
l'Assemblée nationale, élue au suffrage universel direct, détient le pouvoir de
sanctionner le gouvernement avec la motion de censure. Mais, cette dernière ne
peut pas peser sur le président, car cela rendrait le régime fortement
instable. De plus, l'essentiel du pouvoir serait ainsi détenu entre les mains
d'un seul homme. Une problématique qui avait été dénoncée par « Pompon-Pie-doux »
dans son ouvrage « Le Nœud gordien » (1974) qu’il n’a pas eu le temps
de trancher.
Et puis tant
qu’à faire, pourquoi ne pas réduire le nombre de parlementaires comme le
propose « Le-Mère », donner plus de pouvoirs au Parlement comme pour « Sicile-Du-flot »,
redonner le pouvoir aux citoyens par le référendum pour « Mes-luches »,
beaucoup de proportionnelle pour « Marinella-tchi-tchi » ?
Un classique
avant chaque élection présidentielle : Ils adorent changer les règles pour
adopter celles qui les arrange le mieux.
Ce qui est
assez drôle, c’est qu’une fois au pouvoir, ils ne le font pas.
Et quand ils
l’ont fait, c’est pour revenir en arrière de façon urgente…
Bon,
bon : Que des gars qui n’inspirent décidément pas confiance, finalement.
Malheureux
pour des « politiques » qui aimeraient qu’on les aime.
Pour ça, il
faudrait effectivement un Sénat à pleine prérogative, le renouveler par tiers
tous les ans, avec des citoyens ordinaires tirés au sort : Ceux-là ne
feront pas carrière et c’est tant mieux.
Pas juste-là
pour amuser la galerie à « contrôler » on ne sait quoi, mais pour
valider ou non les lois proposées par ces « tout-fou » de député déjà
sous tutelle du gouvernement et de leurs partis réciproques.
Et puis pour
tous les « élus », pas plus de deux mandats d’affilée, quel que soit
le mandat électif, sa durée et sa nature.
Les gars
peuvent même cumuler, mais après ils deviennent inéligibles jusqu’au prochain
tour !
Ils se
cassent, laissent la « place aux jeunes », on les oublie, ils gagnent
leur pain quotidien à la sueur de leur front dans la « vraie-vie » et
seulement ensuite ils peuvent revenir.
Enfin ils
peuvent toujours essayer, parce qu’entre-temps, pendant leur mandat, leurs
« indemnités » seront plafonnées à deux smic/horaire !
Et ils auront
intérêt à pointer…
En attendant,
« Monte-et-bourre-la », il n’aura pas bien compris la portée de mes
propositions, où il n’y aura plus de problème d’incompétence (ils le seront
tous présumés) de minorité, de parité, de jeunisme ou de sclérose du neurone,
mais une assemblée enfin bien représentative du peuple, campagne/ville, kons et
moins kons, Blanc-Black-Beur, toutes opinions et religions mélangées.
Alors que dans
son projet, la démocratie est manifestement trop importante pour être confiée à
des « amateurs » issus de la plèbe, tirés au sort chez les
« anonymes ».
La belle
idée « soce-frondeur » que voilà !
Écœurant…
Eh bien, voilà! Vous l'avez, votre candidat : Montebourg! Comme quoi, patience et persévérance permettent d'obtenir des résultats ...
RépondreSupprimerMoi, je ne suis pas encore convaincu! Par contre, je puis vous assurer que je ne suis ni con ni vaincu!
Je n'en doutais pas !
SupprimerEn revanche, vous avez mal lu, parce que la proposition de "Monte-et-bourre-la" est parfaitement nulle à mes yeux !
C'est même une régression démocratique et institutionnelle des plus abjectes à mon sens.
Mais je n'ai peut-être pas dû m'exprimer assez "fort" pour être audible et compréhensible.
Bien à vous !
I-Cube