Sur leurs désaccords !
Là, franchement, les « partenaires sociaux »
sont des fabuleux…
Unedic ? Accord pour constater qu’ils ne sont pas
d’accord : Ils se reverront plus tard, à la rentrée.
Sinon, ils laisseront le gouvernement légiférer sur le
prochain régime de l’assurance-chômage, en déficit, et régler les questions des
intermittents, des CDD, de l’intérim, de la dégressivité des droits, des
cotisations (aux choix ouvert) qui plombent les finances du régime…
Quitte à redescendre dans la rue d’ailleurs.
On se pose la question de ce à quoi sert le « paritarisme »,
finalement…
Loi « El Konnerie » ? Accord pour
constater qu’ils ne sont pas d’accord : Ils se revoient – peut-être – dans
la rue les 23 et 28 juin prochain.
Peut-être, parce que le préfet, sur ordre du gouvernement,
pourrait interdire les manifestations (« état d’urgence » oblige…) le
jour où les britanniques voteront leur sortie de l’Union Européenne.
Eux, ils ont pigé : Ils fuient…
Là, ce sont les allemands qui gagneront… mais c’est
une autre question.
Entre-temps, on saura si les bleus accèdent ou non aux
quarts de finale.
Là encore, on se pose la question de savoir à quoi
sert le « paritarisme », finalement…
Est-il ou non « supérieur » à la
représentation nationale ?
La ministre du chômage et le secrétaire général de la
CGT « Phi-phi le Martinet » ont eu rendez-vous à 8 heures pour causer
de la loi travail, une rencontre inédite depuis début mars. Inédite et délicate.
Le gusse est arrivé plein d’optimisme : « On va remettre nos propositions. On va faire
le point », a-t-il déclaré, assurant que : « Nous, on est toujours constructifs ».
Rigolo, va !
Il en est ressorti en disant que les « désaccords se sont confirmés ».
C’te blague !
« Il y a
des points de désaccords entre la CGT et le gouvernement sur des choses de
fond, ces désaccords se sont confirmés aujourd'hui », a-t-il dit,
citant notamment le « respect de la
hiérarchie des normes » jugeant qu'il n'y a « aucune raison » de renoncer aux
journées de mobilisation des 23 et 28 juin.
Moi, là, je ne comprends plus, figurez-vous.
Ça fait des années et des années, voire des décennies
que les référendums d’entreprise, qu’il y ait ou non des représentants ou élus
syndicaux dans ses effectifs, sont un mode « normal » de signature d’accords
relatifs à l’intéressement, à la participation, aux accords de RTT et autres…
D’accord, il faut parfois faire « mandater » un
gars par une centrale de salariés, pour aller poser sa signature au bas du
document, mais ça fonctionne dans le dos de la CGT depuis lors.
Eux ne signent rien (ou presque, parce que j’ai quand
même pu faire passer, dans une autre vie, des accords avec les encartés CGT de
terrain dans de nombreuses entreprises, question de pédagogie), mais on trouve
facilement un CFDT, voire un FO, pour porter la caution syndicale quand c’est
nécessaire.
Comme quoi, ils sont « débordés » et « hors-sol »
à Montreuil.
Bref, un combat « réactionnaire » qui porte seulement
sur la généralisation du procédé, chose dont je ne suis pas bien sûr qu’elle
soit très « constitutionnelle ».
Quoiqu’on peut contourner ce problème en rajoutant au
fil du temps des domaines de compétence : Pas compliqué…
Pas seulement : Il dénonce les articles composant
sa « colonne vertébrale ». Inversion de la hiérarchie des normes,
licenciement économique, référendum d'entreprise, accord de développement et
médecine du travail.
Il en oublie que cette loi va tuer bien des PME et
surtout les TPE.
Plus personne ne les défend, alors que c’est le cœur de
l’emploi dans ce foutu pays qui est le mien (et que j’aime tant…).
Pensez donc, l’accord de branche, c’est une façon impériale,
incontournable pour les grandes entreprises de faire peser des « normes
sociales » (quand ce ne sont pas des normes plus « techniques »)
qu’elles sont parfois les seules à pouvoir supporter au détriment de la
concurrence, plus petite, qui n’a pas accès aux instances « paritaires ».
À quoi sert le paritarisme, au fait ?
Une forme létale d’autarcie, entravant la
libre-concurrence, empêchant les « petits » de grandir, d’embaucher,
de former, de devenir des « licornes », ou à défaut des entreprises
pérennes et de payer impôts, taxes et cotisations sociales.
D’ailleurs les fameuses « licornes » n’existent,
quand il y en a, que parce qu’elles ne sont pas dans un domaine d’activité
concerné par un « accord de branche ».
Ou alors, a
minima.
Ça devrait interpeler, non ?
Par ailleurs, il est à noter que plus personne ne
conteste ces repoussoirs que vont devenir deux mesures adoptées : La
notion de groupe qui étend jusqu’à l’autre bout de l’univers les motifs de
requalification par les juges de tout licenciement économique et le sort des
franchisés, par définition « petits » et totalement indépendants dans
l’esprit d’entreprendre et la loi.
Le premier va devenir un repoussoir internationalement
reconnu pour tout le territoire du pays (pas question d’avoir une filiale en « hexagonie-gauloise » :
Il sera préférable d’opérer depuis l’Allemagne, l’Espagne ou l’Italie…) ; le
second (s’il est jugé constitutionnel… ce qui n’est pas sûr pour être une
entrave à la libre installation), « filialisant » de facto
tout réseau de franchise, au moins sur le plan social, qui va tuer l’ensemble
du secteur encore le plus dynamique du pays, tous secteurs confondus…
Extraordinaire de cécité qui touche bien à l’autisme.
Mieux (ou pire) lors de la rencontre, le cégétiste a
demandé la suspension du débat parlementaire, mais si !
C’est du : « Je vous interdis de débattre,
je suis paritaire… », tiens donc !
Stupéfiant, les effets du paritarisme, finalement…
Était-il à jeun ?
Même si la ministre du chômage avait opposé dès jeudi
une fin de non-recevoir à toute suspension. Et « pas question » non plus de « rouvrir la négociation ».
« Menuet-Valse » l’avait rappelé brutalement
: « Le texte actuel est le produit
d'un vrai compromis avec des organisations syndicales ».
« Nous
allons porter des propositions qui permettent que la loi soit bien un socle de
droits pour l'ensemble des salariés. Ces propositions vont renforcer le rôle de
la branche professionnelle », a précisé un membre du bureau confédéral
qui participait à la réunion.
Le plus drôle, c’est que le Sénat à majorité de droâte
avait adopté dans la nuit de jeudi à vendredi cet article 2 en le durcissant,
en particulier en revenant sur la semaine de 35 heures, comme
nous l’avions anticipé (voire regretté, in fine).
Je suis désolé, mais la durée légale du travail
maximale en « Gauloisie-du-labeur » est de 48 heures par semaine.
Exceptionnellement, par l’effet de décrets, elle peut
être portée à 72 heures, à condition de respecter 10 heures de repos quotidien
et une journée de repos hebdomadaire, n’en déplaise à ceux qui prônent les 32
heures.
Et douze heures de boulot, j’ai déjà fait, même dans des
vignes à vendanger : Heureusement en septembre, les jours raccourcissent,
sans ça, s’il y avait eu de la lumière, on en aurait fait un peu plus.
(À quand les vendanges et les moissons en juin, grâce
au réchauffement climatique, au fait ?)
Et je rappelle qu’il y a des équivalences : Un
gardien de nuit fait 11 heures de présence qui en valent 35…
Dès lors, le tout est de savoir comment on rémunère « les
écarts » : En temps de récupération payées ou en sursalaire (la
majoration des heures supplémentaires) ?
Si encore les heures sup’ avaient été exonérées d’IR
et de cotisations sociales comme le proposait (et nous l’a imposé) « Bling-bling »,
ça aurait permis à quelques-uns d’améliorer leur sort.
Mais ce kon de « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois »
trisomique a interdit aux prolétaires de s’enrichir par leur force de travail :
Il préfère peut-être l’enrichissement de son « ennemi-sans-visage »…
De l’autisme, à ce que j’en dis, si ce n’est pas être profondément
schizophrène, finalement.
Le pire, c’est que deux mi-temps de 35 heures,
parfaitement possibles physiquement (ça dépend du boulot à réaliser et des
lieux de travail), non seulement je peux faire, mais c’est absolument interdit :
À part ça, vous vivez dans un pays absolument « libéral » !
Alors que perso, je fais environ 2.025 h/an payées sur
un forfait de 45 semaines, ce qui revient à 9 heures/jour-ouvrés (et il faut
bien ça, quand ce n’est pas plus…) et sans compter mes 15 heures par semaine
sur les routes italo-monégasques (pour un total d’environ de 11 heures/jour en
moyenne et sans fatiguer outre-mesure)…
Ça paye assez bien mes « faux-frais ».
Ceci dit, la CGT doit aussi compter avec les autres
membres de l'intersyndicale, qui se montrent « déterminés » et réclament toujours le retrait de la loi. FO a
prévenu : « S'il prenait l'idée au
gouvernement de passer en force à l'Assemblée nationale en juillet avec le
49-3, elle ne lâcherait pas, y compris à la rentrée ».
Bref, blocage…
Une loi décidément stupide qui plus est ratant
complètement son objectif de souplesse devant engendrer, ou au moins faciliter « la
reprise » indispensable qui semble vouloir se réveiller…
On prévoyait + 1,5 point, pour se raviser à + 1,6, le
tout financé par plus de 3 points de déficit public, on creuse encore l’écart
en « trichant » sur la dette (un maquillage des comptes qui vont
coûter 60 milliards/an aux échéances) qui dépasserait les 100 % du PIB (je
rappelle que, mathématiquement, ça fait 175 % de toutes les recettes publiques
annuelles), au moins autant que les autres « PIGS », mais à part ça, « ça va mieux ! »
C’est tellement vrai que « ça va mieux »,
que pour faire bouger le gouvernement, les syndicats ont donc prévu deux
nouvelles journées de mobilisation, alors que l'exécutif menace d'interdire les
manifestations après les nouvelles violences intervenues lors du défilé parisien
mardi dernier contre la loi travail !
Là, il y aurait à dire, tellement ça pue la « manipulation »,
mais passons, c’est de bonne guerre, finalement…
Le 23 juin, en pleines discussions parlementaires, ils
appellent à des grèves, rassemblements, manifestations.
Le 28 juin, jour du vote au Sénat, nouvelles grèves et
manifestation.
L'intersyndicale compte aussi remettre les résultats
de la votation citoyenne qu'elle a organisée à la Présidence de la République,
nouveau temps fort espéré des syndicats après la manifestation parisienne de
mardi.
Et du côté des grèves, le retour progressif à la
normal est prévu à la SNCF pour la fin de la semaine dernière, après « moult
reculades ».
Seuls les centres de traitement de déchets font de la
résistance avec encore des blocages en Île-de-France et dans les
Bouches-du-Rhône.
Et on attend les grèves des pilotes d’Air-transe,
prévues les 24 et 27 juin (pour défendre l'emploi qui se fait au profit de KLM et au détriment d'AF), plus des 27 juillet prochain au 2 août (pour défendre leurs rémunérations bouffées par les charges sociales) et celle des contrôleurs aériens qui
tardent à revendiquer : C’est l’heure, l’époque d’aller tendre la main
vers ce pouvoir aux abois…
En fait, il y a 16 « mouvements »
dans les tuyaux.
Il paraît que le gaulois est celui qui travaille le
moins en Europe (avant même de passer aux 32 heures/hebdo). Il doit bien y
avoir une raison, non ?
Et vous voulez n’entendre que le « ça va mieux » ?
Voilà qui me fait bien rire…
Là, je crois que vous avez atteint le sommet réactionnaire le plus abouti! A tel point que je me demande si je vais continuer à vous lire ...
RépondreSupprimerLoL !
SupprimerVous étiez prévenu, mon cher Conseiller omnipotent : Vous êtes sur le blog de l'Ignoble et infrEEquentable, qui plus est "incroyable" et personne ne vous oblige à venir surfer jusqu'ici !
Vous êtes le spécialiste des "solutions audacieuses" et hélas, je n'ai pas ce talent...
Tout le monde ne peut donc pas être en accord parfait avec vos propos et propositions.
Loin s'en faut en ce qui me concerne.
Ceci dit, sur ce post, je ne fais que rapporter des éléments d'information parues sur la toile et quelques publications que j'ai eu entre les mains (ou sous la macula...)
Si mis bout-à-bout ça vous paraît "réactionnaire", vous n'avez qu'à vous en prendre contre ces dits "éléments" : Je n'y suis strictement pour rien.
Mais bon, je ne me fais pas d'illusion : Le dogme a cela de bien (au moins pour les dogmatiques) c'est qu'il rend aveugle.
Je n'en dirai pas plus, je deviendrai bêtement méchant et stupide.
N'est-ce pas ?
Bien à vous !
I-Cube