Je n’arrive pas à la voir à l’Élysée.
C’est une petite-naine et blonde à côté de mon
double-mètre & double-quintal.
J’étais sur Paris (et ailleurs) à « faire jury »
(c’est l’époque des « finalistes ») en fin de semaine dernière :
Je n’ai pas pu résister à la possibilité de faire la comparaison entre deux
portes à l’invitation de mes quelques « potes-locaux ».
C’est une apparatchik, polytechnicienne de surcroît, et le dernier
« X » qu’on ait mis dans les locaux de la rue du
Faubourg-Saint-honoré, ne m’a pas vraiment convaincu.
Mais j’étais jeune à cette époque-là, de « Giskar-A-la-Barre ».
Et puis elle s’est lamentablement plantée dans sa
conquête de la « Kapitale » aux dernières élections municipales.
Bon, la planche était vachement savonnée aussi,
faut-il reconnaître.
Depuis elle fait, comme elle peut, son travail d’opposante
au Conseil de « Das Groβ Paris » contre la brune « Sœur-Âne »,
et j’espère bien avec l’appui du conseil régional qui sortira des urnes en
décembre prochain.
Et voilà que tout le monde sait qu’elle fera « les
primaires » en concurrente de « Bling-bling » et de quelques
autres…
Y’en a un qui n’est pas mal du tout finalement, c’est « Le-Maire ».
Mais il n’a pas encore la carrure ni l’étoffe pour 2017.
De toute façon, dans 2 ans, reste le spectre de « Marinella-tchi-tchi » passant dès le premier tour à la faveur d'une abstention massive, qui est plus que jamais d'une probabilité « urgente ».
De toute façon, dans 2 ans, reste le spectre de « Marinella-tchi-tchi » passant dès le premier tour à la faveur d'une abstention massive, qui est plus que jamais d'une probabilité « urgente ».
En revanche, bien plus pour 2022 !
Là, 2017, il n’y a que « Jupette » qui
puisse faire de l’ombre à qui vous savez : « Bling-bling » étant
largement grillé, même si tout le monde le sait sauf lui…
Alors la « Miss Haine-qu’à-aime », elle
fait déjà campagne pour … 2017.
Remarquables, les communicants : « Faire descendre les impôts par l’ascenseur
et les dépenses par l’escalier » !
Pas mal trouvé avoue-je d’emblée (même sans la
présence de mon avocat).
« L’impôt
nous étouffe. L’impôt nous décourage. L’impôt nous plombe. Réagissons !
Ce
n’est pas original, me direz-vous ? Sans doute. Mais finalement on parle peu
d’impôt. Et quand on en parle, c’est avec un grand fatalisme. On les imagine
comme la résultante de décisions anciennes, malheureuses, mais sans appel. Et
on pense à cette réplique d’Audiard « les bêtises, c’est comme les impôts, on finit toujours
par les payer ». Et vice et versa, donc.
Révoltons-nous
! D’autres pays, d’autres gouvernements, ont choisi par le passé de baisser
fortement l’impôt, pour retrouver le chemin de la croissance et de l’emploi, ou
même simplement de l’espérance, tant l’excès d’impôt est décourageant. Il tue
l’initiative. Il épuise l’entrepreneur. Il étouffe l’investissement. »
Un vieux discours qui pourrait enfin « faire
mouche » ?
« Nous
supportons 120 milliards de prélèvements de plus qu’en Allemagne. Il faut lire
à ce propos les excellents travaux de Rexecode, dont les experts ont décortiqué
tout cela avec patience et extrême précision. C’est édifiant. Car nos excès
d’impôts ne portent pas sur n’importe quoi. Nous surtaxons les facteurs de
production, le travail et le capital. Avec une conséquence dramatique : un retard
d’investissement productif colossal, qui explique largement notre baisse de
compétitivité, et notre déficit de croissance et d’emploi.
Nous
souffrons d’un défaut de profitabilité de nos entreprises. Moins de profit
réalisé, c’est moins de profit réinvesti. Un appareil productif qui vieillit.
Une montée en gamme qui ne se fait pas et nous cantonne de plus en plus dans
les marchés à faible rentabilité.
Nous
souffrons aussi d’un problème de rentabilité du capital, ancien, mais encore
aggravé par François Hollande. Prétendre taxer le capital au même niveau que le
travail est un slogan absurde. Un slogan, oui, parce que les niches, les
exonérations et les multiples possibilités de contournement, aboutissent
surtout à des taux très variables selon les situations et largement injustes.
Et absurde comme l’était l’idée de partager le travail, avec les 35h, et le
succès qu’on a vu.
Au bout
de ces deux erreurs, un drame : le chômage. Voilà le paradoxe d’un système qui,
au nom de politiques de justice, fabrique des chômeurs de longue durée. Ces 120
milliards, prélevés au service d’un système qui peine à se réformer, c’est le
boulet qui nous empêche de donner la pleine mesure de nos capacités, et recréer
les emplois qui seuls permettent de rendre justice à chacun.
Alors
pour repartir, il faut baisser les impôts. D’abord sur les entreprises et sur
le capital productif. Et il faut le faire vite. Sans attendre que les nécessaires
réformes structurelles fassent leur effet sur la baisse des dépenses. Bref, il
faut faire descendre les impôts par l’ascenseur, et les dépenses par
l’escalier. »
Quelle charge !
Notez au passage et pour fixer les idées, que 120 milliards, c’est à peine à peine 8 % des
prélèvements obligatoires 2014 (41 % du seul budget de l'Etat).
C’est 140 % – j’arrondis – des déficits publics…
« Mais baisser
les impôts plus vite que les dépenses ça va creuser le déficit ! ».
Réponse : « C’est sûr ! Momentanément. Comme les États-Unis du temps de Reagan, le
Royaume-Uni du temps de Thatcher, horresco referens. »
(Elle a même « des lettres »…)
« Ou comme
David Cameron, plus récemment. Mais enfin ce qui est déraisonnable, c’est de
croire qu’on va rétablir l’équilibre des comptes rien qu’en baissant la
dépense. Ce qui est déraisonnable, c’est de penser que l’austérité généralisée
conduit quelque part. Ce qui est déraisonnable, c’est d’attendre la
consolidation budgétaire pour ensuite encourager la croissance. La reprise
viendra de la descente simultanée des dépenses et des impôts, en laissant les
impôts prendre l’ascenseur et les réformes structurelles avoir un impact en
escalier. D’autant plus qu’une part du découvert généré par l’allègement des
prélèvements sera couverte par la reprise économique. Trop d’impôts tue
l’impôt. Moins d’impôt crée l’impôt, sans augmenter la pression fiscale. »
Voilà qui n’est pas neuf, mais ça faisait longtemps qu’on
l’avait oublié.
Même moi qui le prêche depuis si longtemps à qui veut
l’entendre, c’est vous dire…
« Ça ne
veut pas dire qu’il ne faille pas s’occuper de baisser la dépense. Tout est
dans la méthode. Et la méthode commande le rythme. Il est absurde et dangereux
de couper brutalement les dépenses en période de croissance faible et de
chômage fort. Et c’est mensonger de le dire, car aucun gouvernement ne le fera.
Ce dont nous avons besoin, c’est de réformes structurelles, et j’aurai
l’occasion d’en dresser quelques pistes. Nous devons nous donner des objectifs en
la matière, et plafonner nos dépenses publiques à 50 % du PIB (nous en sommes à
plus de 57 %). Cependant aucune de ces réformes de fonds, qui doivent
absolument être engagées dès 2017, ne portera ses fruits tout de suite. Ce sont
des mesures à mèches lentes. Et nous ne pouvons pas attendre. »
Oui d’accord, absolument d’accord : Nous ne
pouvons plus attendre.
Mais alors pourquoi justement attendre 2017, jeune-fille ?
Et l’Europe dans tout ça ?
« Je crois
que l’Europe peut entendre, et même apprécier, pour peu que le programme de
réformes soit solide et précis, un projet ainsi structuré, entre relance et
réforme. Il ne s’agit pas de faire du déficit keynésien, mais d’assumer
temporairement un déficit productif accru, pour l’investissement et l’emploi.
Le premier se perpétue. Le second crée les conditions de sa résorption, ce qui
légitime le crédit. L’Allemagne a suivi la même voie au moment de la
réunification. La France doit et peut imposer son chemin, c’est l’intérêt de
l’Europe que d’avoir une France qui retrouve le rythme et un partenariat
équilibre avec l’Allemagne. Une France qui redonne la mesure d’elle-même, tout
simplement. »
Oui, bon là, c’est de la politique politicienne…
« Parce que
trop, c'est trop, et que le poids de la fiscalité pousse les jeunes talents à
envisager leur avenir hors de France quand les entreprises accusent un fort
retard d'investissement. »
Et même les vieux-croutons comma moâ qui n’espère plus
rien des « transferts solidaires »…
Comment ? « En baissant la fiscalité sur le travail, notamment les cotisations
patronales et la fiscalité pesant sur l’investissement. Et sur le capital, en
baissant le taux supérieur de l'ISF et en déplafonnant la faculté de payer son
ISF par l’investissement dans les PME et les ETI. »
Elle a tout faux : C’est le travail « cotisable »
qui va disparaître sous l’effet des technologies-nouvelles de la connectique dans lesquelles les entreprises vont justement investir dès qu'elles en auront les moyens : C'est une nécessité pour la survie de leurs activités créatrices de valeur ajoutée marchande.
Quelle assiette pour les futurs « prélèvements
obligatoires » au juste ?
Où trouver l'argent ? « En réformant les retraites, en se battant vraiment pour l'emploi, en
incitant les collectivités aux économies, en luttant contre la fraude, en
instaurant une vraie TVA sociale. »
Qu’est-ce que je disais…
Et puis, la TVA sociale, c’est retirer de l’argent de
la poche « gôche » au lieu de la poche « droâte » : Ça
ne change strictement rien à l’appauvrissement programmé du « prolo-électeur ».
« L’impôt
ne doit pas être la résultante de décisions sur tous les autres paramètres. Il
mérite une réflexion en soi. Notre haut niveau de prélèvements obligatoires
n’est pas une fatalité. (…) Il y a
maintenant urgence à baisser massivement les impôts. (…) Parce que les entreprises sont confrontées
à une très faible profitabilité et accusent un très fort retard en matière
d’investissement, ce qui met notre appareil productif en péril. La divergence
fiscale entre la France et l’Allemagne ne peut pas durer : l’écart de
prélèvements pesant sur le secteur productif est chaque année de 120 milliards
d’euros. Il faut impérativement se débarrasser de ce boulet. »
Aussi elle « propose
de baisser les impôts sur le travail et le capital de 100 milliards d’euros dès
2017. Pour les deux-tiers, cette baisse doit se faire sur le travail, via
surtout une baisse des cotisations patronales et sur la fiscalité pesant sur
l’investissement, par exemple une accélération de l’amortissement. On le voit
bien aujourd’hui : l’investissement est le moteur manquant de la reprise.
Concernant les baisses d’impôt sur le capital, je ne préconise pas de supprimer
l’ISF, compte tenu de sa charge symbolique, mais de baisser très fortement le
taux supérieur, qui à 1,5 % est quasiment confiscatoire, en le ramenant à moins
de 0,5 %. Il faut aussi déplafonner la faculté de payer son ISF par
l’investissement dans les PME et les ETI. Plutôt que de les faire fuir, on doit
encourager les capitalistes à financer l’investissement productif et l’emploi. »
Pourquoi pas ?
Mais en faisant machine arrière sur les symboles,
quelle réussite escompte-t-elle au juste ?
« En
parallèle à la baisse des impôts, il faut baisser d’autant les dépenses
publiques par de grandes réformes structurelles. (…) Un déficit productif fournira les moyens de sa résorption (…). On peut nous reprocher lors du dernier
quinquennat d’avoir disjoint les choses, en commençant par la loi de soutien au
pouvoir d’achat (la loi Tepa) et en
repoussant les réformes structurelles comme la TVA sociale en fin de mandat.
Mais si la France attend d’avoir assaini ses finances publiques avant de
baisser les impôts, elle risque de mourir guérie. »
C’est sympa de mourir guéri, non ?
Et puis il n’y a pas que ça qu’on peut reprocher aux
équipes de « Bling-bling ». Rien que pour la « finance-pue-blique »,
outre les déficits récurrents et toujours plus importants, là où le programme
de l’UMP avait juré-craché de le réduire de 55 milliards en trois ans, il a été
démultiplié.
Et il a fallu le « plan de relance » de « Dévide-gens »
de 26 milliards (et avec un coefficient multiplicateur keynésien de 3, il en
faisait « comme si il en avait 100 ») et derrière le « Grand
emprunt » de 35 milliards…
Mais là, on ne nous a plus causé d’effet multiplicateur
et de toute façon, tout n’a pas été investi, loin de là, dans des équipements
de modernité…
D’ailleurs, « Menuet-Valse » nous en a remis
une couche de 12 milliards passés inaperçus…
« Personne
ne peut croire que la seule austérité permettra de relancer la croissance et
l’emploi. L’Europe a besoin d’une France forte (…)
Il va
falloir entamer une vaste réforme des retraites en relevant l’âge légal à 65
ans puis en instaurant un régime de retraite par points. Des économies sont
également possibles sur les collectivités territoriales qui n’ont cessé
d’augmenter leurs effectifs ces dernières années pendant que l’État se serrait
la ceinture, notamment du temps de la « RGPP » de » « Bling-bling ».
« Il faut
aussi lutter contre la fraude sur tous les fronts, mais avoir le courage de
dire que cette lutte relève bien plus d’une question de justice que d’équilibre
des finances publiques : les montants ne sont pas à la hauteur du problème. Le
déficit de l’assurance-chômage tient d’abord au fait qu’il y a trop de chômeurs
en France. »
Et pas assez de cotisants !
Lapalisse n’aurait pas dit mieux…
J’adore déjà ces futures batailles de communicants :
Ça démarre très fort !
Espérons que même si elle ne tiendra pas la distance,
elle en inspirera plus d’un, y compris « François III » et son
ministre « Mc-Rond ».
Ce sera toujours ça de gagné sur le funeste sort qui
vous attend toutes et tous !
Vous déraisonnez complètement! A Venise, vous travaillez trop ... C'est la seule explication raisonnable que je parviens à trouver.
RépondreSupprimerMarinella Tchi Tchi ne sera évidemment pas élue en 2017! Et encore moins dès le premier tour ...
Par contre, elle sera présente au second tour et arrivera même en tête au premier tour!
Le plus important c'est de faire en sorte que la Gôche prenne une raclée non pas décennale (ça c'est garanti!) mais, si possible centeniale!
Je verrai bien un deuxième tour avec Sarko élu avec 50,1% des voix et Marinella Tchi Tchi battue avec 49,9% ... C'est un pronostic, pas un souhait!
Je pense déjà à la tête de certains socialistes obligés de voter Sarko pour faire barrage à Marinella! Super hilarant!
Je confirme que si Juppé est présent aux "primaires" à droite, je ferai le déplacement pour voter pour lui (si, toutefois, on accepte que je puisse voter!). Mais je voterai quand même Marinella au premier tour de la vraie élection ... sauf si le risque existait que Hollande ou son clône puisse parvenir au second tour ... Il y a quand même des limites. Je veux bien faire un effort mais pas plus qu'un Corsu moyen (que je ne suis pas!)
En fait, il y a actuellement 40 % de chance que "Marinella-tchi-tchi" passe direct au premier tour : Tout dépendra du niveau d'abstention à ce scrutin.
SupprimerEt on a vu en 2002 que l'hypothèse est plausible dans la mesure où la "gôche-plurielle" a été incapable de se mobiliser par dispersion des votes, mais aussi par abstention au premier tour.
Au second, l'électeur s'était mobilisé pour faire barrage, mais sera-ce encore le cas 15 ans après ?
Ce qui est étonnant, c'est que ses chances augmentent avec le temps : Il y a un an, on ne donnait à ce scénario que 30 % de se réaliser.
Croyez-vous franchement que l'électeur de "gôche" et du centre se mobilisera pour élire "Blling-bling" ?
Il n'a aucune chance avec toutes les casseroles judiciaires et autres scandales qui démontre à l'infini qu'il s'agit d'un tricheur.
Quant à une personnalité de "gôche" arrivant à se qualifier pour le second tour puisse faire barrage au FN, c'est le plan de "François III", mais il y aura abstention massive et donc une élection de "Marinella-tchi-tchi".
Le seul qui puisse effectivement lui faire barrage, c'est effectivement "Jupette".
L'homme du recours.
Toute la question est de savoir s'il va parvenir à se qualifier en interne.
Que j'envisage de me déplacer pour aller voter pour lui aux primaires, s'il va jusqu'au bout et ne se prend pas une gamelle ou une peu de banane de "Bling-bling".
Ce sont des études sur les paris des brokers qui restent intéressants sur ce sujet.
Faudrait vous renseigner : Preuve que je ne bosse pas tout le temps non plus !
Bien à vous !
Une chose est claire : les socialistes vont tout faire pour qu'il n'y ait qu'un seul candidat de gôche au premier tour de la présidentielle ... De toutes les façons, même s'il y en a plusieurs, aucun ne dépassera la barre des 2% (voire moins!).
RépondreSupprimerEt idem à "droâte" !
SupprimerMais il y aura les écolos, les "gôchistes" indéfendables et bien quelques "centristes" qui iront aussi, pour au moins "se compter" et mieux se revendre au second tour...
Un classique de la vie politique de mon pays.
Et 30 à 35 % de personnes qui se retrouveront sur le nom de "Marinella-tchi-tchi".
Sauf qu'avec 30 % ou plus d'abstention, vote nul ou blancs quand on fait 30 % sur 60 %, ça fait la moitié et il n'y aurait pas, dans ces conditions de second tour : C'est déjà marqué comme ça !
Restera les législatives suivantes ou le peuple se remobilisera pour faire une 4ème cohabitation avec peut-être un large gouvernement d'union-nationale "R-PS" (herpès ?).
Perso, je serai la nouvelle élue, une des premières décisions que je prend, c'est de suspendre cette élection et elle a plusieurs moyens de le faire :
- Soit un "vrai" coup d'Etat, avant ou après l'élection législative ;
- Soit une suspension sine die à l'occasion de manifestations montres de protestation de son élection à l'Elysée et le jeu de l'article 16 avec pleins pouvoirs et gouvernement par ordonnances.
Enfin bref, dans tous les cas, on change de monde !