… du chômage !
Mais si : « François III » à la fraise-des-bois, capitaine
d’un pédalo en perdition, aura au moins réussi quelques croissances
magnifiques !
L’endettement, le déclassement de pleines populations, rurales et urbaines
réunies, et de faire battre ses propres records au chômage : 26.200
demandeurs d'emploi (catégorie A) supplémentaires en avril, une hausse de 0,7 %
sur un mois.
Soit juste 3,53 millions de chômeurs à plein-temps…
En incluant les chômeurs ayant eu une petite activité, la hausse est d'une
ampleur inédite depuis 2013 (+ 54.100), soit + 1 % par rapport à la fin mars.
C’est un total de 5,34 millions de personnes, 5,64 avec l'outre-mer, qui cherchent
désormais du travail, du jamais-vu…
Autant que le nombre de fonctionnaires et assimilés, auxquels il faut
rajouter toute la palette « d’emplois aidés », payés par le
contribuable : Près de 600.000 personnes !
Et c’est sans compter les « mises en formation », l’apprentissage,
et les radiations d’office existantes et celles à venir des mois caniculaires…
Bravo, c’est vraiment formidable !
Rien que sur un an, le nombre de chômeur « Class A » a augmenté
de + 5,1 % !
Les chômeurs en activité réduite (catégories B et C), quant à eux, ont vu
leur nombre grimper de 1,9 % pour les catégories B et 1,4 % pour la catégorie
C, s'établissant à 1.808.600 de personnes soit + 7,1 % sur un an.
C’est que du bon !
Les jeunes et les seniors sont particulièrement touchés. Le nombre de
demandeurs d'emploi en catégorie A de moins de 25 ans a grimpé de 0,8 %, tandis
que celui des 50 ans ou plus a augmenté de 0,9 %.
Et ce sont nos femmes à nous, de plus de 50 ans, qui paient le plus lourd
tribut (+ 1 %).
Rien y fait et pour endiguer le tsunami, le ministre du Travail, « François
Rase-bœuf-men », a immédiatement annoncé « 100.000 contrats aidés supplémentaires » en 2015 pour faire
face à la hausse continue du chômage.
Il va aller loin avec sa force de frappe tellement dissuasive qu’elle ne
pèse que… 1,77 % de la déferlante…
Une goutte d’eau dans une pinte de bière !
C’est qu’ils y croient toujours, vos autistes : La politique de
l'emploi « sera intensifiée d'abord
avec un renfort de 100.000 contrats aidés supplémentaires » et « 60.000 demandeurs d'emploi supplémentaires
en formation », a-t-il annoncé, glorieux et pontifiant jusqu'à l'écœurement.
Les vieilles recettes, décidément, ils n’ont aucune imagination que celle
de faire ce qui a déjà échoué…
« La croissance économique enregistrée
au premier trimestre (+ 0,6 %), dynamisée
par la montée en charge du pacte de responsabilité et de solidarité, a été plus
forte que la moyenne de la zone euro. Il faut toutefois un délai de plusieurs
mois avant que la reprise de l'activité ne se traduise par des embauches »,
a-t-il fait savoir à la Terre entière qui nous envie tant notre modèle social
qu’ils en sont encore des milliers à traverser la mer à la nage…
Faut dire qu’en annonçant à la mi-mai que la croissance avait fait un bond
inattendu au premier trimestre, « Lyne-sait-tout » avait dopé les
espoirs du gouvernement.
Que nenni : S’il y a croissance, va falloir revoir de fond en comble
les « modèles » du « Grand Ordinateur de Bercy » (GOB-tout)
et ne plus compter sur elle pour créer de l’emploi.
C’est un fait acquis : Il n’y a pas d’effet de levier keynésien à s’endetter
(ou alors il est négatif) comme il n’y a plus aucun « effet de relation »
entre plein-emploi et activité, perdu dans les 35 heures qui ont accélérer les
processus de compétitivité améliorée et d’ailleurs largement … subventionnés !
C’est marqué comme ça dans la loi CICE, il faudra vous y faire.
Néanmoins, le ministre des Finances, « Michou Pas-saint », juge pourtant
« parfaitement possible »
que la « Gauloisie-des-sans-dents » atteigne le fameux seuil de 1,5 %
de croissance fin 2015, alors que l'hypothèse du gouvernement sur l'ensemble de
l'année est de 1 %.
« Si le bon chiffre du premier
trimestre se confirme, on va avoir un retournement sur le front de l'emploi,
mais il faudra attendre un à trois trimestres », a estimé de
l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).
Et alors, le plus curieux, c'est aussi ce qu’en pensent les organismes
internationaux et l'Institut national de la statistique, qui table sur une
poursuite de la hausse du chômage au moins jusqu'à cet été : « On est dans un moment un peu charnière (…).
Le Cice et le pacte de responsabilité,
conjugués à la baisse de l'euro et des prix du pétrole, vont permettre une
amélioration, mais on ne connaît pas le timing. »
On parie qu’il ne se passera rien de sublime, hors les effets des
radiations estivales ?
Après l'échec des politiques de l'emploi classiques à base de contrats
aidés, même s’ils en rajoutent une couche, le gouvernement mise sur le pacte de
responsabilité, avec ses 40 milliards d'euros d'allègements de cotisations
sociales et fiscales à horizon 2017 (pas pour tout de suite, donc…), même si on
ne sait toujours pas qui va payer…
Au départ, ils en espéraient jusqu'à 500.000 créations d'emplois, mais le
président a lui-même reconnu que le pacte « n'aurait d'effet qu'à moyen terme », n'excluant pas que
« le mandat suivant en bénéficie ».
Quelle clairvoyance !
Il était temps…
Parce que depuis qu’il a été élu, il faut compter près de 600.000 nouveaux
chômeurs !
Et toujours aucune réforme de fond du marché du travail en vue.
Pas plus qu’une réforme « structurelle » d’une vraie politique
cohérente des « prélèvements obligatoires » (fiscaux, sociaux et
parafiscaux).
Et encore moins une volonté forte et quantifiable d’une réduction
drastique du train de vie la « chose publique ».
Ce n’est plus de l’autisme, mais bien plus du suicide collectif.
Parce que chez les « Républicains-démocrates », ils n’ont
même pas réfléchi à quoique ce soit sur le sujet…
Il préfère faire des défilés de mode de tee-shirts importés de Malaisie à
leur effigie ou discutailler de la place des babouches-musulmanes dans
l’horizon national : Voilà une affaire qui va mettre plein de beurre dans
les épinards et rassurer tout le monde…
Parce que bien sûr, pour le reste et sur ces piètres perspectives, ils
n’ont pas la langue dans leur poche et font très fort dans l’infantilisme (pour
rester poli) :
Pour « Riton Word », délégué général à l'Économie et aux
Finances du parti « Les Républicains-démocrates » et député : « L'échec de la majorité à relancer l'emploi
en France est de plus en plus grand, et l'objectif sournois du président de la
République d'inverser la courbe du chômage avant la fin du quinquennat
ressemble de plus en plus à une vaste supercherie. Personne ne pourra se
contenter d'une simple baisse quelques mois avant l'élection présidentielle de
2017 (…) Le chômage augmente bien
plus vite depuis mai 2012 que lors du quinquennat précédent, alors même que
tous nos voisins européens profitent à la fois de retour de la croissance et
des effets bénéfiques des réformes. »
C’est assez drôle, n’est-ce pas : On entendait la même chose en 2007,
en 2002, en 1995, en 1988, en 1981 et – mais je n’en suis pas bien sûr – en
1969 !
Avant, je ne sais pas, je suçais mon pouce !
« Valy Paic-fesse », députée et candidate aux régionales en Île-de-France
du parti « Les Républicains-démocrates »: « C'est une triste journée pour les Français,
parce qu'à la progression du chômage s'oppose l'immobilisme du gouvernement (…)
100.000 contrats aidés, ce n'est qu'un
pansement sur une blessure qui nécessiterait un vrai traitement. (…) tout cela empêche les chefs d'entreprise d'embaucher
et les PME de grandir. »
Fondamentalement elle n’a rien compris au B.A.-BA de l’économie…
Pour embaucher, il faudrait des produits et services qui trouvent leurs
clients… solvables.
Comme on n’a plus rien à vendre puisqu’on ne crée plus rien qu'autant que l’inflation
réelle, voire moins, et que les autres savent faire mieux et moins coûteux,
sauf dans quelques niches, et que d’autre part, sur le territoire, plus
personne n’est solvable, ce n’est pas demain la veille qu’on redécollera !
Elle nous prend vraiment pour des crétins analphabètes !
Je vous passe les autres, sans intérêt, pour vous garder celui-là :
« Du-Pont-gnagnan », député et président de « À genou la France »
: « (…) Notre pays devrait
s'inspirer de certains pays comme la Grande-Bretagne, qui a retrouvé le chemin
de la croissance grâce à une politique monétaire plus souple et une baisse des
charges sur les entreprises. Au contraire, le gouvernement tente d'enrayer
cette hausse du chômage à coup d'emplois aidés, qui ne sont que des rustines coûteuses
et contre-productives. »
Ah oui, les anglais de la perfide-Albion…
Et en Ibérie, par exemple ?
Parce qu’il n’y a pas que le modèle anglo-saxon…
Le nombre de chômeurs a baissé en Espagne en mai pour le quatrième mois
consécutif, avec 117.985 inscrits de moins que le mois précédent mais reste
élevé à 4,21 millions, selon les chiffres publiés mardi par le ministère de
l'Emploi…
Mais si !
Et si l'on décompte les embauches temporaires dans le tourisme liées aux
fêtes du mois de mai et d'autres effets saisonniers, la baisse du nombre de
chômeurs ne serait que de 34.160 personnes : Mais ça baisse quand même !
Sur un an, le nombre de chômeurs a baissé de 357.354 personnes, « la plus forte baisse annuelle » depuis
1996 se félicite le ministère dans un communiqué.
Ce dernier ne donne pas de taux de chômage, mais selon l'Institut national
de la statistique (INE), il restait quand même très élevé au premier trimestre,
à 23,78 %.
Et le Portugal, alors ?
Au Portugal aussi, le chômage a poursuivi sa baisse en avril,
s'établissant à un taux de 13 % contre 13,2 % en mars, selon des données
provisoires diffusées mardi dernier par l'Institut national des statistiques (Ine).
Le chômage est en recul, avec interruptions, depuis le premier trimestre
2013, lorsqu'il avait atteint un record historique de 17,5 %.
Ces reculs du nombre de chômeurs dans la péninsule ibérique en mai,
enregistré dans tous les secteurs, démontre « que la reprise de l'économie n'est pas conjoncturelle mais bien
structurelle », a assuré le chef du gouvernement conservateur Mariano Rajoy,
mardi à Madrid.
« Nous avons traversé une crise
d'une envergure considérable », a-t-il souligné alors que la quatrième
économie de la zone euro est sortie en 2014 de cinq années de récession ou de
croissance nulle, avec un bond de son PIB de seulement 1,4 %.
Leur gouvernement table sur une baisse de plus de 500.000 chômeurs en
2015.
« Il reste toutefois encore beaucoup
à faire. Plus de quatre millions d'Espagnols ne peuvent pas encore travailler »,
a ajouté Mariano Rajoy.
La secrétaire d'État à l'Emploi « sœur Âne » Engracia
Hidalgo a attribué le recul du nombre de chômeurs à la réforme du marché du
travail introduite par le gouvernement de Mariano Rajoy en 2012 qui réduit
notamment le coût des licenciements.
Nous n’y sommes pas encore chez nous, notez bien, tellement la résistance syndicale
est solidement établie sur des « positions préparées à l’avance ».
Leurs principaux syndicats dénoncent d’ailleurs, et pour leur part,
la précarité des emplois créés. En mai, seuls 8 % de contrats signés étaient à
durée indéterminée, selon le ministère, mieux que chez nous où ils
tutoient les 7 % !
Et sans contrat « à un euro »…
Ce qui me sidère, c’est cette obstination à ne pas vouloir reconnaître les
faits chez nos « autistes-trisomiques » : L’échec des
« modélisations » des « sachants », qu’ils soient de
droâte, du centre-démocratouille ou de gôche est pourtant patent depuis de
nombreuses années, et pas un seul ne les remet en question !
La misère gagne, même aux USA où on a appris, par la FED, pas n’importe
qui, que 47 % des résidents sont dans l’incapacité de faire face à une dépense
imprévue de 400 dollars seulement.
(Bon la plupart sont blacks ou « hispaniques », de la sous-catégorie
de … Je ne dirai pas quoi pour ne pas « offenser » leurs
bien-pensants qui n’ont pas trop de difficultés).
Eh minute : Ils sont combien chez nous à être dans ce cas ?
Combien aux restos du cœur (et à la mie de pain et autres …) ?
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